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 Essai général sur le Lyonnais-Dauphiné par Grégoire de Vorsac

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Hardryan

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MessageSujet: Essai général sur le Lyonnais-Dauphiné par Grégoire de Vorsac   Essai général sur le Lyonnais-Dauphiné par Grégoire de Vorsac Icon_minitimeDim 17 Jan 2010 - 5:47

Citation :
ESSAI GENERAL SUR LE LYONNAIS-DAUPHINE

Par Grégoire de Vorsac


Ecrit à Lyon
Publié en terres delphinales à partir du 7 juillet de l'An de Grasce 1457




Citation :
PREAMBULE



GREGOIRE DE VORSAC
AUX SIRES
D'ALBON, DE CASTEL QUEYRAS, DE MONTLUEL, DE CROTS, DE NASIRIA, D'AMILLY, ET DE TASSIN-LA-DEMI-LUNE

ET AUX DAMES
DE LASTEYRIE, DE MONTPERTHUIS ET DE BARSAC






Il est coutume d'offrir à ses estimés seigneurs des présents majestueux. De se présenter à eux avec de riches ornements ou présents. Cinq mois de voyage en notre Royaume de France et j'ai vu ô combien le Dauphiné était une province si magnifique qu'elle ne mérite pas même ce vilain terme de "province".
C'est là l'objet de ce présent-ci Mes Seigneurs, si modeste soit-il, et de ma correspondance avec vos personnes. Ayant vu bien des régions, certains pourraient espérer qu' à mon retour j'offre aux personnes que j'estime des biens dont j'ai eu l'acquisition dans ce but au cours de ce voyage.
Désireux de donner à Vos Seigneuries un témoignage de mon amitié, je n'ai rien trouvé parmi les présents possibles quelque chose que j'aime et estime tant que la connaissance et la reflexion sur le pays que nous affectionnons tous.

J'ai ainsi pensé que je ne pouvais faire plus grand don autre que de donner le moyen de pouvoir entendre ce que j'ai compris et appris au fil de mon expérience et de mes voyages. Modeste, peut-être même indigne de vos personnes, j'espère que cet ouvrage recevra en vos consciences l'éveil et l'espoir qui m'ont été donnés en écrivant chaque mot, et que chaque ligne soit alors la représentation de la grandeur de notre bien aimé duché.

On peut dire de ce petit présent qu'il s'agit d'un programme politique, pourtant, et bien que ceci ne soit qu'une partie de la vérité que je vous dévoilerai en fin d'ouvrage, je n'ai, à l'inverse d'une présentation électorale, ni enrichi, ni farci mes interventions car ce n'est pas dans mon souhait d'attirer vos personnes vers une faveur commune. Mais qu'en lisant et en considérant l'ouvrage, vous y apercevrez le désir que le Dauphiné parvienne à la grandeur et aux qualités qui lui sont promisent.


Je me suis attaché aux principes généraux, car j'ai non seulement coutume d'éviter les embélissements, mais que le présent essai ne cherche pas non plus à présenter la politique ou l'économie dans l'ensemble de ces détails. Je n'ai d'ailleurs ni la prétention, ni les qualités pour présenter cela. Aussi, j'ai eu pour seule vocation de présenter à Vos Seigneuries des règles générales dans des domaines généraux dont j'ai la conviction de leur nécessité et de leur utilité au Dauphiné et à son peuple.

Je ne peux donc esperer que Vos Magnificences trouveront dans ce simple présent que les souhaits de vous être agréable et d'évoquer notre pays dans une vision différente. Et si Vos Seigneuries lèvent parfois les yeux vers le faste des Cieux, sans doute comprendront-Elles combien il m'est difficile et supportable de vivre et d'entendre les propos et les actes de notre temps.

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Hardryan

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MessageSujet: Re: Essai général sur le Lyonnais-Dauphiné par Grégoire de Vorsac   Essai général sur le Lyonnais-Dauphiné par Grégoire de Vorsac Icon_minitimeDim 17 Jan 2010 - 5:47

Citation :
Livre Premier
-
Essai sur de nouveaux principes de pouvoir







Préambule.
Authenta Dalphine et comment la souverainté réside dans l'Etat


Il convient à un souverain d'exprimer son désir de devenir, dans les limites de son domaine, le titulaire d'un pouvoir indépendant et supérieur à tous les autres. Devenir ainsi la seule autorité apte à commander. Pour autant, il convient aussi de dire que pour parvenir à un tel état, ce souverain doit aussi pouvoir s'émanciper à l'égard de ces autres pouvoir.

En fait, s'il est un pouvoir transcendant les frontières il s'agit bien du pouvoir spirituel de l'Eglise Aristotélicienne et Romaine. Car c'est là le seul pouvoir qui peut accomplir l'idéal universel. En revanche, il revient à chaque Prince de contester, dans le domaine temporel, tout prétention à l'unité universelle. Au droit royal, auquel tous les Princes de France doivent s'accomoder je lui oppose le jus gentium et l'affaiblissement des prérogatives royales.
S'il n'est pas encore souhaitable de voir un Dauphiné indépendant, il est de nature que de l'esperer autonome. Comme il est normal que la justice et le commandement militaire soit réservés aux Grands Vassaux de part leur connaissance de leur région, de la tradition et des coutumes locales, totalement absentes de lois royales, générales et abstraites. Si donc la suzerainté du Roi de France n'est pas remise en cause, sa souveraineté sur les domaines provinciaux l'est en tout point.

Toutefois, on ne peut dire non plus que la souveraineté réside dans une communauté sociale, ni même dans un chef politique. Un groupe de brigand n'est qu'une alliance d'intérêts et d'invidus sans pouvoir unificateur et sans lois communes. Pour que l'Etat existe, et nous entendons en terme d'Etat la puissance politique capable d'imposer un ordre, qu'il faille alors qu'il repose sur une puissance de commandement, une autorité suprême que l'on désigne par la souveraineté, c'est à dire la plus grande puissance de commander.

Je suis convaincu que cette puissance est de droit naturel en possession des Grands Vassaux. Ils disposent de la puissance militaire par les Connétable et les Capitaines, mais ils administrent également leur propre justice par les Prévôts, les Porcureurs et les Juges. Piur autant, si je me suis maintenu dans cette courte introduction à expliquer comment le Dauphiné possède un droit naturel d'autonomie, je vais dans ce premier livre montrer combien il est dangereux que les droits et les libertés du peuple Dauphinois résident dans une puissance temporel qu'est le gouvernement de la province et comment une province et son Prince doivent se maintenir en leur état pour la sauvegarde de leurs traditions.




Chapitre Premier
D'un Souverain légitime


L'idée, j'en vois déjà certain venir, peut paraître certes incongrue à vos yeux, pour autant, je me refuse toute félonnie et autre trahison. Vous me connaissez assez pour savoir que je demeure fidèle sujet de Sa Majesté le Roi de France.
Pour autant, il me semble pas ininéressant pour les terres du Dauphin de France, qui ont d'ailleurs rejoins le royaume que depuis peu d'avoir quelques menus privilèges, même si j'évoquerai là seulement une demande d'égalité par apport aux autres provinces, quelles soient d'ailleurs vassales ou non du susdit royaume.

Cette idée n'est pas de moi, mais du cercle politique de l'Alliance Pour le Dauphiné, dit aussi 'APD". Cette liste avait en effet proposer de placer un Duc du Viennois. L'idée je trouve fut à l'époque bien mal défendue, c'était là le temps où Dame Lavoyageuse fut élue Gouverneur de notre terre.

Aussi, après avoir ça et là étudier modestement le cas, je vous fais part de mon analyse sur ce point qui me semble tout à fait intéressant pour notre province, sans pour autant que l'on crie à la félonnie.
Tout d'abord, le Duc du Viennois, en tant que "Prince" détient une puissance souveraine. Et celle-ci, par apport à un Gouverneur et son Conseil, est indivisible, illimitée, continue et impersonnelle. Le Duc est totalement et naturellement voué à la défense des intérêts de la province et de son peuple car il détient son pouvoir de ce dernier.
On rejoint ici l'idée que ce souverain est l'unique garant des droits, des libertés et de la paix publique car les sujets lui ont donnés leur liberté en échange de sa protection, ce pacte fait que le Duc et le peuple ne font qu'un, uni et indisociable. Je dirai même que ce Duc n'appartient qu'à la communauté et qu'il n'est au final que le gardien de la puissance souveraine des peuples lyonnais et dauphinois.

Alors, certes, j'en vois là aussi certains arrivés en criant au despote. Pourtant comme je l'ai dit on ne peut dissocier les intérêts du Souverain avec celui de son peuple. A l'inverse d'un despote, égoiste et emprunt à la fantaisie. La tyrannie est la domination d'une personne mû par ses propres désirs contre l'intérêt de ses sujets. Or, nous avons rappelé que le pouvoir du Souverain est impersonnel,sa charge appartenant à la communauté entière et que s'il veut se maintenir il aura tout intérêt à agir pour son peuple.
Qui plus est, le Souverain s'il peut affranchir les lois fondamentales de la province, il doit aussi respecter les lois de Dieu et la propriété, puisqu'il n'est pas le maître des biens de ses sujets.

Toutefois, je comprends ceux qui craignent ce pouvoir. Cette crainte est naturelle et fondée et aussi je vais tâcher de convaincre et passer outre cette dernière. Déjà parce qu'il ne faut oublier que ceux qui administrent la province ne sont pas entièrement responsables devant lui pour ma part, et qu'ils demeurent élus. C'est donc une forme de délégation du pouvoir de ce souverain. Le Gouvernement ducal est donc une sorte de conseil au Souverain. Mais il convient aussi de distinguer délégation et partage. Le souverain reste le seul détenteur de tous les pouvoirs car il est garant de la paix dans sa province, mais la grandeur de celle-ci nécessité la création d'une administration : le gouvernement.
Ensuite et pour moi, ils doivent être responsables devant une Chambre, lieu où se regroupe un corps de légistes et autres magistrats. J'évoque plus longuement ce sujet au troisième chapitre de ce premier livre.


Mais à l'inverse du Prince, le gouvernement est temporel et politique, ce qui n'est pas sans poser certains problèmes éthiques.




Chapitre Deuxième
Les trois principes généraux d'un gouvernement


Le Gouvernement, appelé aussi Conseil Ducal donc, n'est pour moi que l'administration ducale. Certes, ce sont des gens qui se doivent de conseiller le souverain dans sa gestion globale. Mais c'est avant tout un groupe politique temporel. Il peut donc y avoir des changements d'orientation récents, à savoir tous les deux mois.
Je crois aussi que l'on oublie rapidement les intérêt des partis politiques derrière les membres du gouvernement qui agisse indirectement plus en faveur de leur conviction partisanne que dans l'intérêt rél du peuple et ce bien que les membres comme les partis se cachent derrières bien des mots pour la défense du peuple ou du duché.

Et encore, comment ne pas aborder le sujet du gouvernement sans évoquer son pouvoir. Un pouvoir là aussi impersonel. Elles ne le sont que pour peut de monde, je m'en explique : comme pour le souverain, les charges ducales ont un caractère public dans la mesure où elles sont la propriété de la communauté. Les Conseillers Ducaux élisent parmis eux un chef de gouvernement, le Gouverneur, qui aura la charge de mené les actions gouvernementales. Il serait ainsi responsable devant le Prince étant donné que ce dernier est non seulement le représentant des intérêts du peuple, mais c'est aussi lui qui a délégué au gouvernement le pouvoir de législation, et responsable donc comme je l'ai susdit devant une Chambre.

Parlons de ce pouvoir justement. Le gouvernement a donc la responsabilité de faire les lois. Responsable comme on l'a vu devant le Prince et la Chambre, le gouvernement a en ses mains non seulement le pouvoir de faire les lois, mais aussi de les appliquer. Or, s'il n'est pas dans l'intérêt du souverain d'agir en despote, les intérêts politiques du gouvernement peuvent conduire à une forme despotique de régime, car ses membres ont la délégations des pouvoirs de justice et de commandement militaire.

C'est pour cela que j'aborde en dernier lieu, mais néanmoins important sujet que la nécessité de la création d'un corps de légistes dans le prochain chapitre.



Chapitre Troisième
D'un corps de légistes et le besoin du jus gentium


Comment représenter le peuple de différentes manières et de façon continue. Il y a bien sur le Prince que j'ai évoqué tout à l'heure. Et même si j'ai démontré qu'il ne peut être un despote, les craintes sont légitimes. En Lyonnais-Dauphiné, il y a une Assemblée du Peuple, qui n'a d'ailleurs, au moment où j'écris, été que peu utilisée. Ce projet que j'écris là est bien plus qu'une simple assemblée où se réunit le peuple dauphinois.

C'est l'idée que les sujets dauphinois doivent être représenter plus clairement au souverain. En ayant des représentants, le Souverain pourra être conseiller, mieux écoutés et compris dans ses messages. l'intérêt est bien sur d'éviter les dérives despotiques du Souverain et du gouvernement. Sorte d'organe de contrôle de l'administration dauphinoise.

Pour être clair, le droit est avec le domaine militaire la clef de la souverainté. Si le souverain en possède une part non négligeable avec les droits de regards sur les affaires, qu'il est garant de la coutume et des libertés publiques, il partage cette autre part avec la Cour d'Appel Royale.
Afin donc de garantir la souverainté de sa province et du peuple, il doit composer un Parquet de magistrats et qui ferait office de cour d'appel mais à l'échelle ducale. L'importance ici est de taille car il s'agit de légitimé une Cour Souveraine de Justice et que les sujets dauphinois soient jugés par la Justice Dauphinoise, et ce même en deuxième instance.

J'aimerai donc céans dans ce chapitre jeter les premières lignes d'un vaste projet qu'est la création du Parlement Delphinal composé d'une Grande Chambre pour les affaires publiques. Ce serait le lieu des discussions libres des parlementaires ainsi que la partie qui ferait appel au souverain pour une affaire d'importance, mais surtout, c'est cette chambre qui enregistrerait et validerai toute nouvelle ordonannance, décrêts et lois ducales, comme tout arrêtés municipal, car le but de cette Chambre est de veiller aux intérêts de la province et de son peuple. Cela nécessiterai une circonscription précise d'un quotas d'un nombre de parlementaires possible par ville.

Enfin, ce Parlement détiendrait aussi un pouvoir judiciaire étant composé du Parquet et qui serait donc la Cour d'Appel Delphinale. J'en ai expliqué les raisons un peu plus haut.
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MessageSujet: Re: Essai général sur le Lyonnais-Dauphiné par Grégoire de Vorsac   Essai général sur le Lyonnais-Dauphiné par Grégoire de Vorsac Icon_minitimeDim 17 Jan 2010 - 5:48

Citation :
Livre Deuxième
-
Essai sur le caractère de l'Economie







Préambule
Préceptes sur l'économie seigneuriale


Je n'aurai pas ici la prétention de faire un traité économique. Je laisse cela à ceux qui ont fait de l'économie leur domaine, quand à moi, je m'attacherai principalement à émunérer certains principes de base. Je ferai également deux propositions en matière d'économie qui, malgré peut-être le choc qu'elles peuvent enduire, entendra en vos personnes un avantage à ne serait-ce essayer de les mettre en place.

Le Dauphiné est un duché qui est des mieux géré de France. J'ai souvenir lorsque moi-même fut au Conseil Ducal, il avait été décidé de pas encore levé l'impôt. Le refus fut de deux sortes. le premier était que si la situation était difficile, nous nous en sortions pas si mal, et je rejoins cela. Nous étions à cette période, un des seuls duchés qui n'imposait pas sa population. La seconde, que je n'aime guère car c'est pour moi une raison politique d'intérêt et de peur de mettre le nom de son parti d'affiliation synonyme "d'impôt", car la raison principale était que cela affectait le revenu des sujets dauphinois, cela est vrai, je l'entends bien, mais j'y voyais surtout là une manière de redonner à l'économie locale un nouveau dynamisme. Encore faut-il que cet impôt soit raisonné et périodique.

On ne peut pas nier aussi le fait que l'économie a largement évoluer vers un allégement des corvées et un allourdissement des redevances numéraires. J'entends par là justifier le fait que cette économie doit être fondée sur la libre activité d'une paysannerie dynamique qui produit et négocie ses surplus. J'ai lu à ce sujet un essai économique fort intéressant de l'ancien Bourgmestre d'Antwerpen, Messer Dragonf1re qui évoquait les avantages pour une ville d'avoir un marché fort. Pour le flamand, et je le rejoins, impossible pour une paysannerie et l'artisanat local d'écouler l'ensemble de ses productions sans la participation active de la municipalité. Il estime que les achats par une commune se chiffre autour de dix pour cent de l'ensemble des achats. Surplus qui, souvent en mantière de blé et de maïs sont revendus au Duché pour les écuries et élevages ducaux. On conviendra alors que rien n'est perdu, le villageois aura vendu sa marchandise, la Municipalité aussi, et le Duché lui aura eu de la marchandise issu de ses propres terres.

Si j'ai bon souvenir des données économiques ducales, je crois sincèrement que le Dauphiné se suffit à lui-même en matière d'économie. Le principal intérêt de tout sujet est de pouvoir se nourrir et travailler chaque jour. Par la suite, son intérêt est de vendre ses production. Il faut donc voir que le principal souci de nos sujets est l'accroissement de ses biens. Il ne convient pas pour autant de dire que l'accroissement de richesse des sujets permet un accroissement de richesse du Duché. Les principales sources étant les mines, l'impôt et éventuellement, les ventes extérieurs.

Il manque donc pour moi des liens plus étroits entre le Duché et ses sujets, sans que cela soit pour autant préjudiciables aux municipalités. Nous évoquions par exemple le cas du blé ou du maïs, acheter par la Municipalité puis par le duché. Ce n'est qu'un exemple, et c'est là-même une coutume au Dauphiné. Mais le développement d'une économie sur nos propres produits permet à la fois l'enrichissement de nos sujets, mais surtout l'autonomie économique.




Chapitre Premier
Préserver l'intégrité du patrimoine


J'aborde avant tout un sujet qui m'est cher, l'impôt. Je ne crois pas que l'établissement de l'imposition soit un frein à la dynamique économique. Je pense même le contraire. Il y a alors un seul cas que j'ai référencé où les taxes perdurbent lourdement et en profondeur l'économie ducale, lorsque la province est assujetie à des troubles polititiques : guerre, révolte ou pillage. Car c'est soumise à de telles situations qu'effectivement l'imposition affecte lourdement le dynamisme et risque de provoquer un dépeuplement et une détérioration du ou des dirigeants. Un Prince ne doit-il pas contribuer à la reconstruction de son pays plutôt que de l'achever par des taxes ?

Aux premières vues donc, mais que j'appelerai des "simples analyses", l'impôt cause un ralentissement de l'économie. Pour autant, cet argent ne doit pas s'amasser dans les coffres de la province. Au contraire même, il doit être utilisé à bon ésient et être réinjecté dans l'économie ducale.
Il y a d'ors et déjà les compagnies d'ordonnances et les ost, puisque l'impôt sert avant tout à payer les hommes et les femmes qui défendent les institutions ducales et le peuple, et cela à juste titre. Et on ne peut blâmer ceux qui combattent pour l'argent, même si les mercenaires ne sont pas les meilleurs guerriers car s'ils attaquent pour le plus offrant, ils ne défendent guère et manque de courage.

Je trouve pour autant qu'un impôt continue n'est pas l'affaire du duché. Le Sire de Meyrieu si j'ai souvenir avait prévenu à ce sujet que l'impôt risquait plus de rester dans les coffres et ainsi attirer les pilleurs et autres races. La première bonne et juste gestion de l'impôt serait donc sa propre durée. Un mois sur deux, voire sur trois suffirait aux besoins primaires d'un Duché comme le Dauphiné. Je rejoins la pensée du Sire de Meyrieu, mais plus encore, l'impôt est l'occasion garantie aux municipalités les achats de blé, de maïs et tout autre bien nécessaire sur une période donnée, permet une aide toujours aussi efficace à ces municipalités, et ce sans compter les Compagnies d'Ordonnances, enfin, c'est lorsque l'on dispose d'une masse monétaire suffisante qu'il convient de faire des projet.

C'est ce que je vais donc m'attacher à faire dans le second chapitre. Deux projets uniquement, ambitieux à dévoiler tant j'ai vu beaucoup de personne à l'esprit d'une république italienne, encore que, ces répulbiques sont bien plus gouvernées par un petit nombre que par le peuple lui-même.




Chapitre Deuxième
Du principe de l'exploitation domaniale



J'évoquerai en préliminaire encore une fois ma pensée, bien que faible sur l'économie, mais qui je crois peut donner un aperçu sur les politiques entreprises.

En premier lieu, et je crois qu'il y aura là un grand concensus politique, est l'état avancé du faire-valoir direct. N'y-a-t-il là pas bonne joie que de voir sur en nos demeures les produits de nos paysans et artisans. Nous avons un duché particulièrement traditionnel, nous, comme nos ancêtres avons toujours été attachés à la terre domaniale. Nous sommes nombreux, issus de la bourgoisie comme de la noblesse dauphinoise à souhaité tous voir nos tables alimentés par les champs, les vergers et les vergers locaux. Tout homme entend ainsi vivre de son propre bien. Pour rejoindre l'idée du Dauphin du Viennois expliqué en Première Partie, ce Dauphin, donc, le premier des Dauphinois, n'aurait-il ainsi pas à coeur joie de faire cette promotion de ses terres. Ce prince dauphinois qui montrerai l'exemple, rattaché à la culture du Dauphiné, rattaché à ces racines et cette tradition ? Faire la promotion de la paysanerie, de l'artisanat non seulement en achetant, mais en organisant banquet avec les produits issus de l'agriculture et de l'artisanat dauphinois.
J'entends par là inviter une fois par mois autour de ce Prince la noblesse dauphinoise à un banquet. Le repas serait issu que de produits issus de la ville local. Chaque mois, une ville de notre duché. Les produits seront alors commander auprès des habitants d'une ville par le Commissaire au Commerce ainsi que le Bourmgestre local. On peut imaginer ainsi que le premier jour, le plat sera composé de fruits et de viandes. Ce jour-ci seront alors disponibles lesdits fruits et viandes à un prix au moins 5 écus au dessus de son cour habituel, car il s'agit là d'un plat, et plus d'une denrée unique. Les plats seront ainsi achetés à l'avance et remis ensuite en vente pour cette Cour Dauphinoise qui assiste au banquet.
Alors, certes, cela ne stimulera pas tant que ça la paysannerie et l'artisanat, mais quoi de mieux que de montrer un Conseil Ducal et une Cour présente et qui organise des banquets mettant en valeur les produits non seulement du Duché, mais plus encore, les produits locaux spécifiques à chaque ville. Je crois là plutôt à une reconnaissance.


En second lieu il est toujours cette noblesse dauphinoise, à laquelle je suis attaché car j'ai entendu pendant longtemps d'une part une certaine hostilité face à elle, et d'autre part, un certain ennui de celle-ci. Aussi donc, je propose à Vos Seigneuries de l'utiliser, car si dans les trois ordres, le clergé guide dans la Foy, la noblesse protège le peuple qui le nourri. Vous remarquerez ainsi que je ne fais que respecter ce compromis.
Ainsi donc et j'en viens à ce deuxième sujet. La noblesse ne tira actuellement et malheureusement pas de rentes de ses terres. Or, finalement, les bénéfices que pourraient dégager la noblesse serait bénéfiques pour dynamiser les échanges et la production ducale. En effet, je puis suggérer de construire une grille de bénéfices selon le rang des fiefs. Ce bénéfice serait donné par le duché via mandat par mois.

A cette lecture, je suis certains que vous leverez les yeux vers les Cieux Vos Seigneuries, mais voyez-là l'occasion de dynamiser l'économie locale. Si l'on octroye de l'argent à un noble car il détient un fief du duché. Ce qui en soit, est normal. Il serait bon de convenir avant, que ce bénéfice n'est octroyer aux nobles en échange de plusieurs bienfaits : leur embauche plus élevée, l'organisation de banquet tel que l'on a décrit ci-dessus.

Au final, le duché ne perd pas l'argent puisque qu'il est remi dans l'économie, le duché se sert de sa noblesse, et la noblesse contribue à dynamiser la paysanerie et l'artisanat du Duché. Comme le fait que ce noble pourra tout aussi bien acheter plus de denrées. Bien sur, parce que l'homme est toujours à la recherche de sa conservation de son bonheur, certains pourraient alors être tenté de revendre ces marchandises plus cher. Aussi donc, il devra être puni, voire même plus sévèrement car le noble est censé montrer l'exemple. Toutefois, il serait pas bon non plus qu'il achète pour revendre moins cher, car il causerai bien du mal à la filière du produit acheté.


En dernier lieu j'évoquerai les mines. Si je puis parler céans "d'évoquer" le sujet, car depuis longtemps les autorités ducales mettent tout en oeuvre pour dynamiser le secteur. Aussi je me satisferai à encourager les démarches passés qui sont à renouveler, et les présentes
Je maintiendrai là encore à dire que le Duché se suffit à lui-même en ce domaine, car nous possédont en nos terres tous les types de mines afin de garantir leur entretien et leur développement.

Je crois ainsi que, quelque soit le parti majoritaire au Conseil, tout sera mit en oeuvre pour garder les mines dans un état respectable, et surtout encourger les sujets dauphinois à ne pas craindre ces dernières. C'est vrai, il faut l'avouer, la mine n'est guère valorisant comme travail, mais cela n'est que dans le principe. Car ô combien cela est important pour le Duché, et donc par là-même, pour son peuple.
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MessageSujet: Re: Essai général sur le Lyonnais-Dauphiné par Grégoire de Vorsac   Essai général sur le Lyonnais-Dauphiné par Grégoire de Vorsac Icon_minitimeDim 17 Jan 2010 - 5:48

Citation :
En guise de conclusion Mes Seigneurs, je n'évoquerai que la loi du Très Haut. L'usage de la puissance, de la force, qu'elle soit politique ou armée rencontre pour moi une seule limite, le respect de la morale posée par les lois de Dieu et, dans une moindre mesure, par les règles de la tradition.

La Politique telle que je l'entends doit être tirée des propres principes et paroles des Saintes Ecritures Aristotéliciennes. Jugez s'il en faut cet Essai, mais il se voudra toujours qu'une ébauche générale plus qu'un véritable Essai et sur lequel j'espère vos personnes trouveront quelques suggestions intéressantes.

Mais je crois qu'il demeure essentiel de se souvenir que tout dirigeant qu'il soit est toujours issu de ce peuple chéri et que le Duché du Lyonnais et du Dauphiné est un bien divin transmit par le peuple par l'intermédiaire du Très Haut à toutes les personnes détenant un pouvoir. Seul Dieu gouverne Sa Création et que le Gouvernement quelqu'il soit échappe totalement à l'homme. La marche du temps et l'harmonie de l'univers ne suivent en rien d'autre que la divine providence dans laquelle se fond la volonté d'un souverain.




Grégoire de Vorsac
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