[Hérauderie] Anoblissement d'Argael

Nethaa alla auprès de Juliette et lui pris la main. Elle lui chuchota.

Je suis heureuse pour vous, une nouvelle vie s'offre à vous. J'aurai aimé te demander quelque chose.

Juliette écouta attentivement Nethaa et lui repondit en chuchotant egalement pour ne pas gacher le plaisir de son mari par ses piailleries

je t'ecoute nethaa dis moi tout ...

En chuchotant Nethaa, lui répondit.

Ton mari m'a fait l'honneur d'être son témoin à votre mariage, je voudrais que tu sois la marraine d'un de mes bébés à venir.

Juliette , deux fois plus émue encore regarda Nethaa avec un grand sourire et accepta avec grand plaisir...

c'est avec joie que j'accepte Nethaa et c'est vraiment un grand honneur pour moi que de me faire cette demande.

Juliette fit un bisous sur la joue de Nethaa

La cérémonie allait bientôt toucher à sa fin... Umiko se laisserait aller à l'émotion plus tard, quand la bienséance le lui permettrait...

Sieur Argael,

Vous m'avez prêté allégeance et vous êtes engagé sur les Saintes Ecritures à respecter ce serment. Venez à moi afin d'échanger le traditionnel baiser et sceller ainsi ces événements.

Nethaa, heureuse de la réponse de Juliette, accueillit Vlabad avec un grand sourire et des larmes de joie aux joues.

Tiens voici la seconde marraine. *chuchota t elle*

Des larmes se dessina sur les joues de Vladad et du revers de la main elle les essuya.

Elle chuchota à Nethaa: «Tu est merveilleuse le sais-tu?»

"Dauphiné" était resté en retrait, à côté de dame Umiko afin d'entendre et voir les différentes étapes de la cérémonie qui se déroulait à merveille. Le silence était présent, émouvant, solennel... jusqu'à ce que la porte ne grinçe, ce qui attira immédiatement l'attention du héraut...

Décidément est-ce si dur d'arriver à l'heure ou de s'abstenir dans des moments pareils, se dit-il.

Puis à sa grande surprise, il vit qu'il s'agissait là de son épouse... aussi se contenta-t-il de froncer les sourcils pour lui faire comprendre que cela ne lui plaisait guère, puis il repris où les choses en étaient.

Sieur Argael, en ce jour du 27 août de l'an de grâce 1455, nous, Aymont d'Avencourt, en qualité de Héraut d'Armes, nous vous déclarons seigneur de Saint Giraud et vassal de Dame Umiko, Baronne de Varces.
Je vous remets alors vos armes qui sont les suivantes : « D'azur à la tour d'or au sommet d'un mont d'argent, au canton d'argent, à la bande d'azur, chargée de trois croisettes du champ »

Vous êtes désormais anobli et prenez rang de noblesse, vous devez par conséquent vous plier à ces devoirs et obligations comme cela est prévu dans les textes héraldiques et nulle dérogation aux principes dictés ne sera autorisée.
Mes félicitations.

Umiko fit alors signe au serviteur qui l'avait accompagnée jusqu'à l'Eglise et ce dernier vint vers elle avec ce qu'avait dû contenir le paquet qu'il portait en arrivant.

Messire Argael,

Je vous prie également d'accepter ce cadeau en signe de cette allégeance. Je sais que vous affectionnez tout particulièrement l'Ost aussi permettez-moi de vous offrir cette épée qui j'espère vous accompagnera tout le long de la continuation de votre carrière.


Umiko tendit alors l'épée à Argael, le sourire aux lèvres.

Argael reçut de la main même de sa baronne un présent superbe. Le visage rayonnant, il l’embrassa de nouveau de manière somme toute protocolaire, sa femme devait déjà bouillir un peu plus loin dans l’église.

Merci Umiko, elle sera toujours à mes côté pour la défense de ta baronnie, et pour faire le bien sur cette terre.

Il était en retard, il le savait.
L'invitation d'Argael avait été donnée pourtant suffisamment en avance pour qu'il eut le temps de faire l'aller retour d'ici à chez lui dix fois. Cependant, il avait été retenu par une partie de rampon....euh non par des problèmes économiques importants..... oui voilà c'est ça qu'il dirait à Argael s'il s'était aperçu de son retard.

Il s'arrêta devant la porte légèrement entrebaillée. S'il se débrouillait bien il allait arrivé à passer sans faire grincer la porte. Il rentra la ventre, il n'aurait pas du manger deux morceaux de viande aujourd'hui, et entama le passage.
A force de gesticulations, de litres de sueur et surtout au bout d'un bon quart d'heure, il put essuyer avec son revers de manche son front humide et recommencer à respirer....il était passé!.!!il avait franchi la porte !!!!

Il alla se placer au fond discrètement, avec la mine paisible de quelqu'un qui veut persuader les autres qu'il n'est pas arrivé en retard. Puis il suivit la fin de la cérémonie.
La baronne et le jeune seigneur offraient un spectacle qu'il trouvait touchant. Il était rare de voir autant de sincérité lors d'un annoblissement.