altea

Nombre de messages : 511 Date d'inscription : 23/11/2005
 | Sujet: Présentation de la salle commune Mer 10 Oct 2007 - 16:22 | |
| La salle commune n’était pour le moment qu’un amoncellement de lit inutilisé. De draps délimitant ceux-ci afin que les futurs malades gardent en partie leur intimité vis-à-vis des autres patients. Il n’en serait bien sur rien des infirmières, et autre médecin, qui pénétreraient l’intimité du malade durant la duré de son séjour en l’hôpital ducal. Ici, il serait alité, mais pourrait le cas échéant essayez de se lever, manger, boire, parler avec d’autres malade si cela lui en prenais l’envie. Les médecins s’occuperaient bientôt de leur malade en grande partie en cet endroit. Hormis les opérations, se serait leur lieu de travail privilégié. La salle était plutôt vaste, et pourrait accueillir une centaine de patients. Altea espérait pourtant que jamais l’hôpital ne contiendrait autant de personne dans un même temps. L’épidémie serait alors bien contagieuse. Et la mort planerait bien trop sur le duché. Mais mieux valait prévoir, car cela pouvait pourtant ce produire. Le décor restait quand à lui assez sobre. Des ecclésiastiques également seraient conviés à faire partie des assistants aux malades. Elle leur demanderait comment égayez l’endroit qui lui paraissait ainsi fort souffreteux en lui-même. Sans doute trouveraient-ils ensemble un moyen de rendre de la gaité à cette salle commune. Oui, ils trouveraient ensemble le moyen qui conviendrait le mieux. | |
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dame-isabeau

Nombre de messages : 13102 Localisation IG : valence Date d'inscription : 23/07/2007
 | Sujet: Re: Présentation de la salle commune Ven 7 Jan 2011 - 16:48 | |
| [Janvier 1459] Depuis la création de l'hospital, aucun travaux de rénovation n'avaient jamais été entrepris. Depuis le temps qu'elle arpentait ces lieux, elle se disait qu'un jour, il faudrait bien y remédier.
Les couches étaient sommaires, certaines, n'étaient plus que des paillasses posées ça et là, dont les draps de lin, demeuraient tâchés au fil du temps, usés jusqu'à la corde. Les murs, autrefois blanchis à la chaux, n'avaient plus de blanc que dans les souvenirs. Le sol lui même, à la longue, était terni par le sang, déjections, souillures en tout genre au point que la saponnaire n'y suffisait plus à lui rendre sa beauté d'antan. Depuis qu'on lui avait confié la direction de cet hopital, elle n'avait eu de cesse de réunir des fonds auprès de généreux donateurs afin de le rénover de pied en cape.
Aujourd'hui, en parcourant la salle commune qui accueillerait les malades, elle ne pouvait que sourire, satisfaite des travaux entrepris. Après avoir vérifié que tout soit en place, qu'il ne manquait ni de brocs, ni de linges, elle en referma doucement la porte vernie, inspirant avec bonheur la lègère odeur d'angélique qui flottait dans l'air.
L'hospital pouvait réouvrir ses portes!  | |
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