Enoncé du verdict
Le prévenu a été relaxé.
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Attendu que le recueil des textes de lois du Dauphiné stipule que le salaire minimum est de 17 écus ;
Attendu que nul n'est censé l'ignorer ;
Attendu que le prévenu a reconnu avoir embauché à 12 écus ;
Attendu, cependant, qu'il s'agit d'un accord avec la victime qui a elle-même embauché le prévenu pour ce même salaire ;
Par conséquent, le prévenu, Messire Johnleouf, est reconnu relaxé des faits d'esclavagisme pour lesquels il était poursuivi.
Mais la Cour lui ordonne expressément de ne plus participer à la mise en oeuvre d'accords d'embauche dont le salaire serait inférieur à celui autorisé dans le Dauphiné.
Justice est rendue.