Les quêtes de l'herboriste

Je m'inscrit aussi. j'ai pas mal de boulot en ce moment mais je trouve l'idée super.

Je croyais mettre inscrit mais en fait non.....euh bon donc je m'inscris....on va voir ce que ça donnera....

Font déplia un parchemin et se mit à lire :

Voici le but de la quête : Il s'agit de me ramener la plante qui correspond à ce descriptif : "Plante vivace de 0,20 à 0,40 m qui pousse dans les pâturages entre 500 et 2500 m dont on utilise les racines les fleurs et les feuilles.
Cette plante est surtout employé pour soigner les hématomes les contusions les entorses en usage externe. " Mes Dames et Messires, bonnes recherches et qu'Aristote soit avec vous


(le dernier jour du tournoi après avoir conté quotidiennement vos exploits vous me ramenerez une illustration de cette plante très connue et bien sùr vous me donnerez son nom par MP)

une derniere question ?

Quand peut-on partir???? j ai des fourmis dans mes gambettes

Membres du jury : Nynaève, Zoyas et moi-même

les récits sont a poster sur le topic, donc ici

Barème : Nous donnons une note sur le fond et la forme..

Bien : 3 pts
Bof : 1 pt
Nul : la bulle !

Nom et image de la plante : 4 pts

Contrepeterie trouvée : 1 pt

A vous de jouer

Ainsi le départ était donné. Avant toute chose, Akron prépara son paquetage pour plusieurs jours. Après une intense réflexions, il décida de se contenter de prendre l'essentiel : le fameux schnaps fait maison. Il décida de se pourvoir de plusieurs fioles. Une fois ceci dans sa besace, il ne lui restait plus beaucoup de place. Il se contenta donc d'emmener un briquet à amadou et quelques miches de pains. Si il devait passer la nuit à la belle étoile il se servirait de sa cape comme couverture.
Bien sûr il n'oublia pas ses armes, sa hache d'abord "Grand Fjord", puis sa dague annelace qu'il fourra dans une de ses chausses. Il termina par se ceindre de sa rapière (car chacun sait que la cueillette d'une plante peut être un sport fort dangeureux, surtout si la plante se défend ).
Il se mit donc en route chantonnant gaiement un refrain bien de chez lui.
Au bout d'un certains temps, il se rendit compte qu'il ne savait pas ce qu'il cherchait. Qu'avait dit Font de nouveau ? Ah oui une plante vivace ! Vivace, qu'est ce que cela pouvait bien pouvoir dire ? Akron décida qu'il tenterai de répondre à cette question en voyant la plante : peut être est ce que c'était une plante vive, qui ne se laissait pas cueillir. Dans ce cas il la trouverait sans aucun problème.
Cette première question résolue, il se demanda où trouver cette plante ?
Dans les paturages avait dit Font....encore un nom inconnu. Il avisa un paysant sur le bord de la route, occupé à ramasser des morceaux de bois mort.

"Hola manant, je me présente Sieur Akron de Briançon"

"Salut l'soldat, j'suis Léon de Lyon. Y a quelques chose besoin ?"

"Oui effectivement , mon ami roturier, je me demandoissois qu'est ce que ce fûtes qu'un paturage" ( en tant que membre de l'ost, Akron se forçait à s'exprimer de manière soutenue, il ne fallait pas faire passer l'armée pour des petits rigolos )
Le paysan s'exclafa

"V'la t'y pas qu'not bon soldat c'est même pas c'que c'est qu'un paturage ! Mais c'est là où on pature pardi !"

Fort heureux de cette réponse, Akron remercia le brave homme d'une gorgée de schnaps. Ne pensant pas à le prévenir de ne pas en boire trop, cette boisson étant extremement forte, il parti en laissant le pauvre homme couché dans le bas-côté, la gorge en feu, se tordant de douleur

Il reprit sa route en sifflotant, avant de se rendre compte que la réponse du brave homme ne l'aidait pas trop en fait. Heureusement comme dans toute quète qui se respècte, les bonnes personnes étaient là au bon moment et notre héros ( moi ) croisa un nouveau quidam qu'il salua en ces termes

"Bonjour nouveau quidam. Je m'interogassois et me demandate si vous eusses pus répondoire à une questionnade ?"

Akron s'étonnait lui même de sa parfaite connaissance du langage soutenue. Il devrait songer à courtiser une duchesse à l'occasion

"Tient donc, pose la donc ta question !"

"Et bien je sais céant qu'un paturage est le lieu où l'on pature, mais qui diable patures donc en ces endroits, car comment vouloissiez donc vous que je trouve un paturage nonobstant le cas échéant.....en outre !"

"Ben mon bon m'sieur, c'est les bêtes qui paturent crénom"

Encore une fois, Akron remercia l'homme en lui bourrant aimablement la tronche. Celui ci tomba raide dans le talus et se réveillerais avec une sacrée migraine. Mais fort de toute ces informations, Akron savait désormais où aller. Les animaux, ça se trouvaient en forêt ! De plus il se rappella que Font avait dit que cette plante poussait en hauteur. Il la trouverais donc au sommet d'un arbre.
La nuit commençant à tomber, Akron mangea une miche de pain. Après s'être confortablement callé contre un arbre, il commenca à somnoler, une fiole de breuvage à ses côtés pour l'aider à supporter les frimas de la nuit.
Demain, dès l'aube, à l'heure ou rougit la campagne il se remetrait en route

Akron est-il un clône d'Achille Talon

Akasha écouta attentivement les indications pour trouver la chose à récupérer, qu’elle idée avait elle eu de s’investir dans cette croisade, elle tenta de se remémorer ce qu’elle avait compris, elle nota le tout sur un parchemin, car comme tous ceux qui la connaissaient, savaient qu’elle écoutait souvent d’une oreille distraite, elle se dit qu’elle aurait dû amener ses oiseaux ; eux au moins avait de la mémoire… elle prit donc un morceau de parchemin et nota rapidement avant d’oublier complètement ce pourquoi elle était partit… Elle n’en nota que les mots principaux à l’aide de sa plus belle plume…

Citation :

plante
pâturage
entre 500 à 2500 m de haut
sert pour les hématomes
Aristote

Pour le reste elle n’avait pas compris la moitié des mots donc elle préféra ne pas les retenir, enfin si elle avait comprit qu’il fallait qu’Aristote soit avec elle, cela n’allait pas être des plus facile car même si elle lui parlait souvent, il n’avait jamais répondu, alors si en plus il fallait lui demander de l’accompagner… Enfin bref, elle verrait bien sur le chemin, elle partit donc sur le marché d’Embrun pour s’acheter quelques provisions ainsi qu’un sac chez un tisserand vu qu’elle n’avait pas songer à prendre de ravitaillement, elle était venu avec ses armes mais c’était tout, elle prit aussi une peau de mouton fraîchement tannée pour s’en faire une couverture, ou cas ou elle devrait passer la nuit dans les champs, puis se rendit dans une taverne du bourg pour demander quelques gourdasses bien remplies…, elle en profita pour demander où les villageois faisait paître leur cheptel, car si elle s’était trouvé à Briançon elle n’aurait eu aucun mal à trouver, mais ici elle n’en avait pas la moindre idée, on lui indiqua la direction du massif des Ecrins à la sortie de la ville , elle prit donc route en direction des portes de la ville, quand elle se demanda pourquoi elle irait chercher des moutons en pleine montagne, ils étaient vraiment étranges ses Embrunais… Elle se souvenait que lorsqu’elle élevait ses moutons, elle ne les faisait pas paître en hiver dans les montagnes, de peur qu’ils ne trouvent rien à manger dans la neige… Mais au fait pourquoi cherchait t’elle des moutons, elle l’avait oublier… Elle sortit alors son petit parchemin pour se remémorer le pourquoi de la chose… Quand elle le relut elle se souvint de nouveau qu’elle avait espéré trouver une plante dans la gueule d’un mouton, avant qu’il ne l’ai déjà toute mâchouillée … Elle marchait d’un bon pas quand elle s’aperçut que la nuit était proche, elle décida donc de s’arrêter pour se reposer un peu les yeux de toute façon elle ne parviendrait pas à trouver des moutons dans le noir… Elle songea alors qu’il aurait été judicieux d’avoir du bois pour se faire un feu, mais ça elle n’y pensait que maintenant, elle aurait du passer par la forêt mais celle-ci était trop loin pour cela, et de toute façon elle n’avait jamais réussit à faire du feu sauf une fois quand elle avait emprunter le briquet d’Akron… Elle s’endormit finalement la tête sur sa besace, et la peau sur ses épaules, après une légère collation, en demandant à Aristote de bien vouloir veiller sur elle cette nuit afin d’éviter qu’un loup ne la prenne pour un mouton…

Péné sortit de sa léthargie. La nuit avait été courte et glaciale.

L'aube spongieuse et molle était trouée par moments de quelques percées de lumière qui boitaient sur des nuages gris.
Aussi loin que son oeil portait à travers la brume, elle n'apercevait que des arbres.
Elle farfouilla dans son bardas, prit une grosse pomme bien rouge chippée dans un verger lyonnais et y croqua dedans. Puis elle remballa sa peau d'ours, et se remit en marche en consultant sa carte.

Elle rencontra des écureuils noirs. Ils s'écartèrent vivement du sentier pour se réfugier dans les broussailles.
Puis un dilemme s'offrit à elle...............chemin de droite ? chemin de gauche ?...............
Elle opta pour le droit, de toutes façons elle n'y comprenais rien dans les cartes routières !
L'entrée du chemin était une sorte d'arche menant dans un sombre tunnel formé par deux grands arbres appuyés l'un contre l'autre.
Le sentier lui-même était étroit, et serpentait parmi les troncs. Le silence était si profond que ses pieds semblaient frapper le sol à grands coups sourds, tandis que les arbres se penchaient sur elle pour écouter.

Au fur et à mesure de son avancée, elle distinguait des bruits étranges, des grognements, des courses dans les brousailles. Il ne lui fallut pas longtemps pour haïr la forêt, aussi cordialement qu'elle avait détesté le noeud de Belleville, rebaptisé noeud des oubliées !
Mais elle devait poursuivre plus loin.................
Elle fut obligée d'utiliser sa dague pour s'ouvrir un passage entre de folles branches enrobées de lichen, et avancer, toujours avancer, toujours plus loin !
Elle relut à la hâte le but de sa quête :

Il s'agit de me ramener la plante qui correspond à ce descriptif : "Plante vivace de 0,20 à 0,40 m qui pousse dans les pâturages entre 500 et 2500 m dont on utilise les racines les fleurs et les feuilles.

Soudain un éclair de conscience la fouetta en plein doute

Bon Péné, t'es pas une mauviette ! si on révélait à l'ensemble de la caserne que t'es morte de trouille, tu ne t'en remettrais pas, alors du nerf que diable ! du nerf !
Z'avaient quà venir eux-aussi, être la seule à représenter la garnison...................pfffff !

Elle attrapa son calva et en avala une grande lampée, s'essuya la bouche du revers de sa manche, et repartit de plus belle.

Le ciel changeait à toute minute, il parait que c'est toujours comme ça à la montagne.
Aux rayons du soleil succédèrent subitement ceux de la pluie. Ils zébrèrent tout l'horizon en insérant la file des mélèzes dans leur réseau gris.
Péné subissait le vent devenu glacial, et c'est sous l'averse qui tombait que son pied heurta un obstacle qui l'envoya à terre.

Aïiiieeeeeeeee !!!!!!!!!!!!!!!

Elle crut d'abord à une branche morte, puis relevant la tête elle l'aperçut.............

Là devant-elle, se tenait une créature sortie de je ne sais où, une homme comme attiré vers le sol par une immense barbe qui n'en finissait pas..........Ses cheveux étaient longs et ses yeux d'un bleu perçant la regardaient fixement.
Pénélope eut un bref mouvement de recul, réalisant que cet homme, peut-être affamé par la chair fraîche, allait lui bondir dessus et ne faire d'elle qu'une bouchée !
Elle se redressa d'un bond, et mit la main sur sa dague......................un brigand qui s'offre à moi, c'est l'occasion où jamais de mettre fin à cet immobilisme qui me nargue depuis des semaines.......

L'homme ne bougeait pas, peut-être ne la voyait-il pas d'ailleurs, Pénélope ouvrit la bouche pour envoyer quelques mots d'excuses pour l'éventuel dérangement, mais elle n'en eut pas le temps, il leva son bâton, de pèlerin sans doute, et le posa sur son épaule. Masquant la peur qui l'envahit, elle resta de marbre, priant Aristote en secret afin de revoir son bien-aimé !

Akron sourit. Il est confortablement installé sous ses couettes douillettes. Encore une fois, il n'a pas passé la nuit seul. A ses côtés, dans son immense lit, toutes les femmes de sa vie : Jesse , Alwen , Akasha , Dark , Lhunne.....Qu'il est bon d'être un homme populaire !
Il se retourne dans le lit et enlace sa favorite. Il dépose un délicat baiser sur ses lèvres. Bizarres : elles sont glacées et sentent fortement la terre.
Akron ouvre les yeux. Il est en train d'embrasser goulument un rocher couvers de lichen. Autour de lui foin de femmes, des cailloux, petit et gros, des branches mortes....Son édredon : de l'humus humide et glacé ! Sa couette douillette : une cape élimé.
Il se redresse et se masse les tempes. Ses cheveux lui donne la désagréble impressiont de pousser vers l'intérieur de son crâne. Voilà ce qui arrive quand on passe un nuit à la belle étoile sans couverture et que l'on se réchauffe avec de l'alcool !
Et bien voilà une journée qui commence fort mal. Les dernières images du rêve s'estompent : dommage ! Il n'avait même pas vu laquelle il embrassait .
Il retrouve peu à peu ses esprits et les évenements de la vieille lui reviennent. Il n'est pas à la chasse au bandit, non ! Si il est là c'est pour retrouver un cerf qui pature une plante qui pousse au sommet d'un arbre pour l'amener à Font qui à une contusion....où quelque chose comme ça.
Il regarde autour de lui. Par où partir ? Il 'inquiète d'ailleur de ne pas voir d'autres soldats. Pourtant ils sont plusieurs à chercher la fameuse plante. Chercherait-il au mauvais endroit. Non ! Tout le monde à tort sauf lui comme d'habitude ! Il est bien trop malin pour se fourvoyer.
Mais reste à déterminer la suite de sa quète. Doit-il partir au nord ? au sud ? à l'est ? à l'ouest ? Et d'abord où est le nord ? Heureusement que sa formation militaire lui à appris à se repérer dans des circonstances comme celle là. Le nord, c'est du côté où la mousse pousse sur les arbres. Akron trouve donc un arbre, chose assez facile dans une forêt. Hmm pas de chance, il y a de la mousse tout autour du tronc. Pareil sur un deuxième, puis un troisième.

"Bon le nord peut pas être partout quand même !"

Il trouve une autre solution : il faut s'orienté grâce aux étoiles bien sûr. Au dela de la cime des arbres il aperçoit le ciel.....bleu.

"Forcément si il fait jour......"

Qu'a cela ne tienne, Akron s'orientera donc grâce au soleil. Comme chacun sait, celui-ci se lève à l'est et se couche à l'ouest ! Non se lève à l'ouest et se couche à l'est ! A moins qu'il ne se lève où il veut et qu'il se couche au nord ? Il essaye de se remémorer sa jeunesse en Alsace. le soleil se lève t'il plutôt là-bas. Mais l'Alsace au fait, c'est à l'ouest où à l'est par rapport à lui ?

"Faudra vraiment que j'arrête l'alcool un de ces quatres matins"

Il opte donc pour le plan de secours, la méhode que son père appelait la "méthode Rahan" ( il n'a jamais d'ailleurs bien compris d'ou venait ce nom ). Il dégaine sa dague et la pose au sol. Il la fait tourné au sol en invoquant la formule magique que son père lui à appris

"Ô coutelas indique moi la caverne du soleil !" ( cette formule bizarre non plus il ne l'a jamais comprise mais après tout si ça marche )
La dague s'arrête de tourner. Akron partira donc dans cette direction. Il lui semble que c'est par là qu'il est arrivé hier mais comme dit le dicton très populaire ( en tout cas par chez lui ) : "Jamais dague ne faillit"
Après avoir mangé une pomme.....de pin ( "mange de tout" lui répétait sa mère ) il se remet donc joyeusement en route, sur de rentrer victorieux de sa quète.
Un craquement de branche. Akron se tapit derrière un arbre. Il voit s'approcher deux étranges personnages qui n'ont pas l'air dangeureux. Des gens de très petite taille qui semble se disputer. Des bribes de leur conversations parvient à ses oreilles

"Mais m'sieur Frodon j'vous dit qu'on est paumé. C'était première à droite après la Moria, à droite. On est déjà censé être au Mordor depuis perpette"

"La ferme Sam, tu m'enerves. Dès qu'on rentre dans la Contée tu es viré....."

Etrange personnages en effet. Akron reste encore caché quelques secondes. Peu après une autre créature surgit, petite, difforme et répétant sans cesse

"...mon précieux....mon précieux......"

*Elles sont vraiment mal fréquentées les forêts de nos jours* pense Akron en se remettant en route.
Arrivé sur le chemin, il aperçoit un petit attroupement et se dirige vers eux. Au milieu un homme, qui à visiblement passé la nuit dehors vu son état, harangue le petit attroupement.

"J'vous ld'it moé, un étranger. L'est v'nu lô m'o donner sa gourdine après m'avoir posé l'questionnade rapport à la pature et la pan....v'la t'y pas que j'me réveille seulement ce matin avec lô tête qui m'fait mal"

Des murmures s'élèvent de la foule.

"Un sorcier, un sorcier dans nos contrées. Faut monter un bûcher. On va l'cramer c'te saligaud là"

Ah, voilà que la quète va devenir interressante. Plus d'histoire de plantes, une chasse au sorcier ça c'était palpitant. Akron s'approche du petit groupe

"Holà marrauds, moi Akron de Briançon, fier Chef de Lance de l'ost dauphinnois, veux vous aider à retrouver ce félon et à le crémationner avant de prendre une formidable colation......Euh...y aura des femmes hein à la colation ?"

Un cri retentit

"Boudiou, c'est lui el' sorcier"

Ni une, ni deux le voilà ceinturé et désarmé. La foule l'emporte. Le voilà déjà porté au nu par ces braves paysans. Il est déjà un héros !

"Au fait brave vagabonds, vous savez sur quel type d'arbre pature le gibier dans le coin ?"

[suite des aventures épiques d'Akron au prochain épisode]