|
| [CONCOURS] Catégorie "ode et épopée" | |
| | Auteur | Message |
---|
Zwyrowsky
Nombre de messages : 3971 Localisation IG : Lyon Date d'inscription : 26/09/2005
| Sujet: [CONCOURS] Catégorie "ode et épopée" Mer 27 Fév 2008 - 18:50 | |
| Knarel
La fin d'un voyage
Il s'appelait Ranelk. Simple artisan, il avait trouver ce que chaque homme a pour but de trouver: la femme idéal, la perfection feminine, la perle rare... Durant de nombreux mois, ils vécurent heureux, chaque jours etant bénit par Aristote. Ils firent des projets ensemble, parrant leur vie futur de couleurs rayonnantes, tels un petit soleil brulant dans leurs esprits. Puis survint la guerre, le combat. Ranelk prit les armes, laissant sa promise derriere lui. Il combattut, tuant les ennemies, fracassant les boucliers... Durant cette periode, il délaissa sa compagne. Il l'oublia presque. Pas un courrier, pas un seul petit mot à son encontre. Lorsqu'il rentra chez lui, il était plein de remord. Il avait réflechit sur le chemin du retour, et il avait dessider de tout reparer, de faire des promesses... Mais il était trop tard. En rentrant chez lui, en retrouvant sa douce, elle lui avoua ce qu'il avait crint le plus: elle avait trouver un autre homme, un homme présent, qui avait sus combler les trous qu'il avait creuser. Il tenta de se faire pardonner, il tenta de sauver son couple... en vint ! Elle le quitta, le laissant seul avec ses remords. Il venait de perdre ce que des hommes turaient pour posseder. Il venait de perdre l'amour... Trois jours plus tard, il était sur la place de la ville. Il sanglait son fier étalon. Alors qu'il s'appretait à monter, un vieille homme l'accosta :
-Où part tu, mon enfant ?
-Sur la route...
-Pour quel but ?
-Finir mon voyage...
-La fin d'un voyage est le début d'un autre. La fin existe donc t-elle vraiment ?
-Pour celui qui n'a plus la force de voyager, oui !
-Alors va, mon enfant, et puisse-tu trouver ce que tu recherche.
Ranelk monta sur sa monture, et, sans un regard en arriere, prit la route. Durant deux jours entiers, il avanca. A la veille du troixième, il enleva la selle de sa monture et lui dit:
-Je te rend ta liberté, mon ami, puisse ton voyage être plus long que le mien...
Puis Ranelk continua à pied. Des heures plus tard, il rencontra un groupe de détrousseurs sur son chemin. Ils étaient une dizaine, certains avec des épées, d'autres avec des dagues, et quelqu'uns avec des batons. Les détrousseurs le reperèrent aussi. Ils ce mirent en marche vers lui. Ranelk tira doucement sa dague de sa botte, et la projetta vers les brigands. Elle ce ficha dans le coeur d'un porteur de dague. A cette affront, les assaillants repondirent et ce ruèrent sur Ranelk. Celui-ci tira son épée dans un doux chuintement, et courut lui aussi vers eux. Au départ, les détrousseurs étaient dix. Lorsque Ranelk rendu l'âme, il n'en restait plus que trois. Ses dernieres pensées furent pour la seul femme qu'il n'avait jamais aimé. Une vie sans amour est une malediction, et elle ne mérite pas d'être vécut.
Dernière édition par Zwyrowsky le Sam 12 Avr 2008 - 0:34, édité 2 fois | |
| | | Zwyrowsky
Nombre de messages : 3971 Localisation IG : Lyon Date d'inscription : 26/09/2005
| Sujet: Re: [CONCOURS] Catégorie "ode et épopée" Sam 1 Mar 2008 - 13:25 | |
| Recueil d'Ericnarf
Prélude
Pardon , mon bel amour , te faire encore pleurer Sur cette histoire d'amour que je vais te conter
C'est une histoire d'amour dans une île sous le vent Où la belle princesse rencontre le prince charmant . Elle chevauchait altière sur son destrier blanc . Arrivant près d'une crique, oh! le tableau touchant, Elle vit un homme nager , un dauphin le suivant . Ils plongeaient et jouaient comme deux jeunes enfants , Et son coeur chavirait dans ce soleil couchant . Elle laissa son cheval, qui la rêne pendante , Broutta tranquille quelques herbes verdoyantes , Alors comme Vénus dans son simple appareil, Sa brune chevelure, cascadant ,quelle merveille! Elle foula légère, les chaudes paillettes d'or fin Et pénétra dans l'eau, nageant vers son destin . L'homme qui l'avait vu, tendis alors sa main Et lui prenant la taille , la mis sur son dauphin . Ils disparurent alors au bout de l'horizon , Pour s'en aller vivre seuls , avec Poseidon . On raconte le soir, dans le fond des chaumières , Aux pures jeunes filles, cette histoire singulière Elles s'endorment alors, elles aussi en rêvant A l'amour qu'elles espèrent aussi beau que puissant. On dit que cette princesse est seule maintenant Ayant perdu son Roi , partit en guerroyant Sur un champ de bataille ayant perdu la vie IL la laisse bien triste et le coeur meurtri . De bouche à oreille, il est dit aujourd'hui , Qu'elle est toujours très belle , et habite un pays Que de toutes les belles , c'est elle la plus fine Qu'elle en est jolie Reine et qu'elle s'appelle Nine On peut la reconnaitre aussi ,à sa superbe mine Et au joli dauphin qu'elle porte, gravé sur sa poitrine . Si par un jour de chance vous pourriez la croiser Passez votre chemin et laisser là rêver .
Copenhague
J'ai rêvé l'oiseau bleu d'un conte merveilleux Qui planait dans le ciel, au vol majestueux Tout là haut , tout là haut, petit point dans les cieux. IL voyait toute la terre , recherchant sa fiancée IL l'aperçut enfin , sirène éblouissante,assise sur un rocher . Elle regardait la mer , et volaient ses pensées Au rythme du ressac , son petit coeur battait . IL se posa près d'elle , elle le prit dans ses mains, Lui carressa les plumes , sur son front , un câlin Alors, par extraordinaire, comme en tout conte de Fées En un couple de jeunes gens , furent soudain transformés. L'histoire dit que leur amour , du monde fut le plus grand, Personne ne sut jamais , combien ils eurent d'enfants.
Mon rêve (PRIX DE LA MEILLEURE ODE)
IL flotte dans cette chambre un parfum de lavande Je la regarde , si belle, merci pour cette offrande Que les Dieux m'ont offert , elle est là de retour , Elle est là sur le lit , elle dort , comblée d'amour.
C'est toujours toi , mon beau bijou d'or fin Mais je viens là ,de réouvrir l 'écrin Et la petite chaine qui glisse entre tes seins Envoie un rayon d'or ,au soleil du matin .
Alors te recouvrant du léger drap de tulle Je te laisserai dormir , petite noctambule Car de cette soirée après nos retrouvailles Nous sommes harassés d'avoir livrer bataille .
Te dévorant des yeux, je t'admire , ma merveille Je te protègerais ; n'ai de crainte , je veille A pourfendre un voleur , tuer le bijoutier Qui de toi , mon amour , voudrait me délester.
Solitude
Le poète si triste assis au bord de l' eau Ne trouve plus de rimes au doux chant du ruisseau. IL a vu en surface se refléter sur l'onde , Le visage adoré qu'est celui de sa blonde. Leurré par deux galets sur le fond tout sableux, IL trouva ressemblance aux couleurs de ses yeux . L'écume fine et légère d'un tourbillon rageur, Créant belle chevelure rehaussant sa blondeur . Ses soupirs font trembler les feuilles du noyer , Sous lequel il était venu l'inspiration cherchée . Cette vision si fugace a disparue d'un coup, Et il y a cette larme ,qui coule sur sa joue
Dormez bonnes gens
Sur la grande peau d 'ours , par endroits abimée Par quelques braises ardentes qui avaient crépités L es deux amants sont là , totalement enlacés ; La cheminée rougeoie , et cette ambiance feutrée A porter jusqu'au ciel leurs émois endiablés. Ils dorment apaisés , de leur ébat premier De leurs mains amoureuses des arpèges ont joué Et des jeux de l 'amour , en ont bien profité Sourire aux lèvres , comme deux jeunes enfants Qui le soir de Noël , rêvent aux mille merveilles Ils sont calmes et tranquilles , oh le tableau charmant Ne faisons pas de bruit , troublons pas leur sommeil . Seul le Génie du feu , à rythmé leur solfège Mais il reste avec eux , sa fumée les protège
Le paseo
Boleros et mantilles , alezans tout fringants Aux crinières tressées et queues fouettant le vent Cavaliers enserrés en costumes bien cintrés Aux chapeaux à bord plat et moustaches bien cirées Le dos raide engoncé ,d'un passe-lacet caché . Sa cavalière en croupe à la robe chamarrée, Des frous-frous jusqu' aux chevilles cachées, Sur ballerines noires à talons compensés. Le nom de l'hacienda sur la selle est gravé Aux éperons d'argent et harnais tout clouté Gloire au plus beau cheval et à son cavalier L'amazone en croupe , sa beauté rehaussée Par la belle rose rouge en ses cheveux de jais.[/quote]
Dernière édition par Zwyrowsky le Sam 12 Avr 2008 - 0:58, édité 2 fois | |
| | | Zwyrowsky
Nombre de messages : 3971 Localisation IG : Lyon Date d'inscription : 26/09/2005
| Sujet: Re: [CONCOURS] Catégorie "ode et épopée" Sam 1 Mar 2008 - 13:28 | |
| Recueil de Tosque de Rennes
Nostalgie
Vladimir pleure au son de sa balalaïka Affalé sur son banc, abattu et hagard Esprit embué ,vapeur de samovar Ses cadavres aux pieds , bouteilles de vodka Sa voix de baryton chante Dniepr et Volga Fleuves éternels , coulez comme mes larmes Inondez mon coeur en langeur qui désarme Emportez avec vous les fleurs jétées là haut Que ceux qui les suivent voguant au fil de l'eau Image de liberté et longue fuite en bateau Coulez, gazouillantes et rapides ,eaux chéries , coulez Soyez miroir sous la lune , ou en fureur grondez , Emportez mes espoirs et mes rêves de voyage Je serais cette goutte qui reflète mille paysages Et dans ces flots , portée par un destin funèbre Aux abysses périrai , profondeur des ténèbres.
Se perdre
Je retrouve dans tes yeux , cet ocèan immense Le grand bleu de ses vagues, la blancheur de l'écume Un instant de bonheur d 'un souvenir intense D'un amour qui hélas me laisse grande amertume . J'aurais sans doute, aussi, écrit pour te plaire Les quelques vers suivant pour en faire bannière Je voguerais dans tes yeux , cet océan immense , Sur la nef de l'Amour , les voiles sont hissées, Le mal au coeur que j'ai , vient-il de nos souffrances Ou du tangage terrible , d'une mer déchainée .
Petit matin
La pâle lueur de l'aube éclairait sur le lit La blancheur de ton corps et mon corps alangui . Le chant d'un rossignol stridulant ses arpèges M'éveilla lentement et contemplant mon amour endormi, Je le pris dans mes bras comme l'enfant qu'on protége . Une mèche de tes cheveux me caressa l'épaule Et ton souffle si doux me réchauffant le sein Je n'osais plus bougé, attentif et serein Trop heureux et trop fier de bien tenir mon rôle. Protecteur et amant jusqu'au bout de ma vie De ce bijou d'or pur, prés de moi, dans ce lit.
Cosa Nostra
Ile de Beauté où pureté de l'eau égale le cristal Des couleurs, du soleil , tout n'est que récital . Où les hautes montagnes vont caresser la mer Où le vin, le fromage sont si bons partenaires . Où la châtaigne chaude brule le creux de la main Où la sieste sous l'arbre, croquis de métropolitain. De ce paradis là , j'ai cueilli la plus belle des fleurs Que son parfum m'enivre que ses pétales m'effleurent Que ses couleurs chatoient comme un velours brillant On n'ose pas la toucher , on l'admire seulement . Je la vois dans mes songes en Eve se transformer Et je suis son Adam qui se jette à ses pieds .
Tentations
Elle était si jolie dans sa chemise de lin A identique blancheur ,couleur de son teint. Ses bas montant jusqu'au ras de ses cuisses Se jetant dans mes bras sitôt toquant à l'huis . Comment resté de marbre, sa tenue émoustille Et m'en vais de ce pas, lui prouver que pétille Le feu de mon amour en dix mille escarbilles . Ne te couvres pas plus, si tu veux profiter De mes ardeurs torrides en longueur de journée Mais de ton charme , ne sois donc pas trop fière Tu me ramasseras bientôt à la petite cuillère.
L'automne et le poète
Quand le soleil se lève sur les brumes de Septembre Et que l'éteule des champs prend la couleur de l'ambre Que sur le marronnier les premières feuilles grillèes Annoncent que le nouvel Automne , va bientôt arriver Que la caille qui piette, cherche son nid dans les chaumes Qu' au bois , le coucou crie , le précis métronome Que le lièvre coureur bien tapis dans son gite Se confond dans les herbes du fourré qui l'abrite . Se ballade , dés l'aube, en mal d'inspiration, Le poète fiévreux , brin de paille à la bouche , Qui cherche en la nature , une belle composition, A transcrire aussitôt qu'une émotion le touche . Alors, à l'homme heureux un grand sourire parait Le voila enjoué et serein pour toute la journée.
Noirceur
J'ai croisé l'homme en noir ,sa cape volant au vent De son visage n' ai vu , qu'un oeil sanguinolant Sous son voile déchiré , je vis ce teint blafard Et un nez tout crochu , celui d'un charognard . IL avait sur l'épaule , sa faux bien affutée Encore rouge du sang , d'une tête tranchée . J'accélérais le pas , j'avais douleurs au ventre Ne pas rester par là, et filer sans attendre . J'arrivais au village ,tout tremblant de terreur Vous auriez vu mes yeux , on y lisait la peur . Et montèrent vers le ciel , les cantiques funèbres Pour faire fuir Satan, le prince des ténèbres. Lancinants battements du glas sonnant alors Et le cri des pleureuses qui honoraient le mort .
Dernière édition par Zwyrowsky le Sam 12 Avr 2008 - 0:33, édité 2 fois | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: [CONCOURS] Catégorie "ode et épopée" | |
| |
| | | | [CONCOURS] Catégorie "ode et épopée" | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |