[RP] Mariage d'Espoire d'Amilly et Jean Zwyrowsky

Le temps sembla s'être arrêté lorsqu'Espoire fit son entrée dans l'église. Un frisson parcouru le dos d'Aliénor.

Un ange venait de se poser sur le parvis de l'Eglise de Lyon.

Elle était tellement absorbée dans la contemplation de l'apparition céleste qui avançait sous ses yeux ébahi qu'elle en oublia le reste et resta figée. Un léger toussotement de François la rappela à la réalité.

C'est donc d'un pas leste et gracieux qu'elle avança jusqu'aux côtés de l'autel, juste à temps pour être à sa place avant le discours de l'archevêque.

Ayant réussi à empêcher ses enfants de foncer dans les jupes de leur marraine dès que celle-ci passa entre les rangées de bancs, Kernos parvint à s'installer avec eux non loin du coeur de la cérémonie que Monseigneur Ingress introduisit par une légère boutade qui fit rire une partie de l'assemblée et sourire lui-même... décidément, il y avait quelque chose entre le Vicomte et son âge.

Invité

Avant de poursuivre, réaffirmons, et cette fois ensemble, notre foi en le Très Haut et en l’Eglise :

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Préparons-nous maintenant à la célébration du repas, symbole de l’Amitié Aristotélicienne qui nous lie, en reconnaissant que nous sommes pécheurs.

Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant mes frères, que j'ai péché, en pensée, en parole, par action et par omission, oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie les anges et tous les saints, et vous aussi, mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.
Amen.

Monseigneur Ingresstar1er fit ensuite l’eucharistie

Christos, alors entouré de ses disciples dit

« Prenez et mangez car ceci est mon corps »

l’archevêque de Vienne brisa le pain puis saisit la coupe de vin

Puis Il dit

« Prenez et buvez en tous ; car ceci est la coupe de mon sang, le sang de l’alliance nouvelle et éternelle »

Le Père but une gorgée et tendit la coupe aux fidèles. Une fois l’Eucharistie terminée, il revint devant l’autel pour reprendre la parole :

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Je sollicite que les deux futurs époux se rapprochent de moi

Nombre de messages : 5920 Localisation IG : Dié Date d'inscription : 02/12/2005

Saluant rapidement le marié qui vint vers lui Demons le laissa saluer les autres invités, il aurait plus de temps au cours de la soirée pour lui parler et le féliciter. Prenant une nouvelle bouffée d'air, Demons entra enfin dans l'église, se glissant alors au centre de l'Eglise près d'un pilier, il attendit assit sur un banc. Lorsque soudain la venue de la mariée, se fit entendre, se levant et se retournant il aperçu alors au loin la future mariée. Resplendissante dans sa longue robe blanche, Espoire semblait absorber chaque personne présente. La suivant du regard lorsqu'elle remonta l'allée Demons regarda alors Zwyrowky lui aussi resplendissait de bonheur, le future couple semblait heureux. La mariage pouvait commencer, Ingress officiant fit alors une légère remarque dans son discourt qui amusa Demons et le reconduisit dans ses pensées qu'il avait eut quelques jours auparavant avant de s'évaporer comme elles étaient venues.

Nombre de messages : 3971 Localisation IG : Lyon Date d'inscription : 26/09/2005

Le vicomte, debout, solennel, professa sa foi avec l'assemblée. De même, il confessa humblement ses péchés - qui étaient nombreux, de notoriété publique: orgueil, violence en pensées bien plus qu'en actes, haine (rare mais intense), magnificence parfois indue; son goût de l'ironie était parfois ce qu'il regrettait le plus.

Puis il communia au corps et au sang de Christos, avec la même ferveur que sa promise, profitant de cet instant pour la contempler intensément, avec un bonheur rare à la perspective de l'appel de l'archevêque...

Quand se moment vint, il se leva, lentement, posément, masquant ainsi la grande tension qui l'habitait. Le regard fixé vers l'autel, il franchit les quelques pas qui le séparaient de monseigneur Ingresstar1er. Et se figea, dans l'attente de ce qui allait suivre...

Invité

L'archeveque se tourna vers la fiancée du soir

" Espoire d'Amilly veux-tu prendre Jean Zwyrowsky pour époux, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?". "

Invité

Ainsi soit-il, Arutha avait choisi d'où il assisterait à l'échange de voeux. Effectivement, son "mirador" était idéalement situé... ou tout du moins, plus haut que celui que sa mère pouvait lui offrir. Puis les bras de maman, il connaissait bien, ceux du comte, nettement moins. Ils ne s'étaient vus qu'une seule fois, quand elle avait fait le détour par Bramafan pour présenter parrain et filleul. Euhhh futurs parrains et filleuls car elle n'avait pas été pressée de faire baptiser celui-ci. On ne se refaisait pas.
Arutha décortiquait donc centimètre par centimètre le visage de Strakastre serrant furieusement son patin contre lui mais au moins silencieux, laissant ainsi les adultes l'entourant suivre la cérémonie qui commencait.
Priant pour que cela continue, elle prononca consciencieusement le credo entammé par l'archeveque et attendit la suite, jettant régulièrement un oeil sur son coté pour récupérer Arutha s'il montrait le moindre signe d'énervement.

Eli qui avait été retenue à Briançon pour régler une affire d'escroquerie se dépêcha de se rendre au mariage de Dame Espoir auquel elle avait été convié.
Très fière de représenter la prévôté ,elle pénétra dans l'église,à pas de velours la cérémonie ayant déjà commencé.
L'émotion présente,était palpable,Eli alla s'assoir discrètement sur un banc.
Elle eu le temps d'apercevoir Espoir qui rayonnait tant par son visage radieux que par sa tenue exquise.
Une fois installée Eli écouta avec la plus grande attention les belles paroles de chacun.
Elle assistait à un mariage pour la deuxième fois.se sentant toujours aussi émue devant une telle cérémonie qui unissait deux êtres qui s'aimaient d'un amour profond.

Espoire avait prononcé le crédo, communia au corps et au sang de Christos, puis s’avança auprès de l’archevêque, elle se tenait debout en face de son aimé.

Entendant Ingres lui poser "La question". Elle regarda celui qui serait son époux dans quelques instant et plongea son regard dans le sien, un regard qui la rassurait et rendait heureuse et d’une voix claire et ferme elle répondit.

Oui je le veux.

Oui est cela pour la vit, un si petit mot qui allait lier les vies de deux êtres.

Invité

L'archeveque se tourna vers ensuite vers le chanceux du jour

" Jean zwyrowsky veux-tu prendre pour épouse Espoie d'Amilly, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?". "

Invité

Il y avait un moment qu'Élysabethe n'avait pas croisé Dame Espoire. Depuis son départ de Dié, fort probablement... Elle la regarda entrer dans l'église et eu un pincement au coeur. La mariée était magnifique et quelque chose d'indéfinissable brillait dans ses yeux. Élysabethe se souvint de son propre mariage, il y avait si peu de temps... et le bonheur qu'elle avait éprouvé au moment oû elle avait vu son tendre dans l'église...

La femme sourit et serra la main de son époux, se tournant pour le regarder.

Nombre de messages : 3971 Localisation IG : Lyon Date d'inscription : 26/09/2005

Allez. On inspire un bon coup; non, ce n'est pas trop de bonheur d'un coup; oui, tu veux prendre Espoire pour épouse. Quelle question... Enfin, c'est la question rituelle. Je te pardonne, monseigneur. D'ailleurs à ton regard je vois bien que tu sais parfaitement ce que je vais te dire. Et je sais comme toi qu'il est malgré tout important de le dire aussi cérémonieusement.

Oui, je le veux.

Comment ne pas vouloir de celle qui est tout ce que vous espérez, tout ce en quoi vous croyez, et qui à l'évidence fait partie de ces rares créatures que le ciel met en circulation pour répandre un peu de joie simple et de bonheur pur parmi les hommes? Monseigneur, je suis sûr que tu n'es pas loin de penser comme moi, en plus...

Le vicomte regarda l'archevêque en répondant de sa voix claire, puis il fit plonger ses yeux dans ceux de sa fiancée comme pour lui témoigner de la profondeur de son engagement envers elle.

Anne était arrivée très tôt, menée par Bacchus. Ce dernier, tout fier de son importance, l'avait fait asseoir tout au fond de l'église, afin de pouvoir surveiller les arrivées. Messire Hugo était en retard.

Vous croyez que mon parrain va arriver, Bacchus ?

Mais oui, Damoiselle. C'est loin, le Berry, vous savez ! Ne vous inquiétez pas, il sera là.

Assise toute droite sur son banc, sa belle robe bleue remise à ses mesures soigneusement disposée autour d'elle pour rester pimpante, la petite buvait des yeux le spectacle. On lui avait dit que c'était important, un mariage. Elle voulait bien le croire. Il n'était que d'écouter les soupirs de sa mère, depuis son veuvage, pour comprendre que, quand deux êtres s'épousent, c'est quelque chose de très, très important.
Mais pendant la cérémonie, ce n'était plus du tout à cela qu'elle pensait. Elle regardait les invités, voyait passer avec un peu d'envie des enfants accompagnés de leurs parents, écoutait les prières, admirait la robe de la mariée, absorbait la moindre parole de l'officiant et des fiancés.
De temps à autre, elle repérait un visage connu, et souriait, mais nul ne la remarquait, si petite sur son banc.
Bacchus commentait.

La dame, là-bas, Damoiselle, c'est Dame Kirah. L'était Premier Secrétaire d'Etat quand feue vot' pauv' tante l'est allée travailler avec elle... Et agadez donc ! V'là le messire qu'était ambassadeur cheu nous, dans le temps... Et lui, là-bas, l'était du Secrétariat aussi. Mais j'sais plus ben son nom.

Anne écoutait d'une oreille distraite. En d'autres lieux, elle eût apprécié de voir des gens qui avaient connu sa famille. Mais elle était si absorbée par la solennité de la cérémonie qu'elle en oubliait et de prêter attention aux propos du brave homme, et de penser à son parrain.

Oui, je le veux.

Par deux fois, l'assentiment sonna sous la voûte.
Et voilà ! Ils étaient mariés !
Anne se retint in extremis d'applaudir. Cela ne se faisait pas ! Mais des bruissements, dans l'église, montraient bien que toute l'assemblée était heureuse du bonheur des mariés.
Toute souriante, la petite redoubla d'attention pour suivre la fin de la cérémonie.

Nombre de messages : 376 Localisation IG : Dié Date d'inscription : 04/05/2008

Lorsque tous les regards s’étaient tournés vers l’autel où se tenait le couple, Alixe s’était levée, pour aller rejoindre discrètement Sagaben, qui était assis dans au premier rang. Retenant son souffle, elle fixait Espoire et Zwyrowsky. Pourvu que personne ne l’ait remarqué – chose qui paraissait toutefois impossible. Souffle un bon coup, ferme les yeux. Elle aurait voulu toucher son voisin, lui prendre la main. Ouvre les yeux lorsque le « oui » retentit dans l’église. L'émotion était palpable.

Un instant suffit pourtant à lui faire changer d’avis. Sa main qui se glisse dans celle du Vicomte, ses doigts qui se lient aux siens. Un instant d’inattention emporta son regard vers son voisin. Son cœur s’emballa, mais elle s’empressa de regarder à nouveau les mariés. Pas question de trahir son couple -si ce n'était pas déjà fait-, et encore moins de louper une minute de la cérémonie.

Les émotions s’enchainaient, se mêlant à la joie d’assister à ce mariage. Le couple était magnifique, tout comme le bonheur qui les habitait.

Nombre de messages : 7668 Localisation IG : dié Date d'inscription : 13/04/2007

Jusqu'au dernier moment Axel n'avait pu se décider, elle se sentait moins faible ces derniers jours mais elle n'était jamais certaine de pouvoir faire un si long trajet. Kernos était passé quelques jours auparavant au couvent afin d'emporter avec lui les jumeaux ceux-ci ne pouvaient risquer de manquer la cérémonie.
Consciente qu'elle se devait d'être auprès de sa meilleure amie ce jour-là, elle consulta le médecin du couvent qui lui donna l'autorisation au tout dernier moment. Elle fit donc atteler la voiture du couvent et bénie par sa mère se précipita à Lyon en compagnie de sa soigneuse Soeur Marie-Thérèse. Elle avait emporté avec elle le présent que lui avait offert son époux dans l'attente de sa venue, une magnifique houppelande aux couleurs de leur seugneurie.
Lorsqu'elle arriva à Lyon , elle se prépara en toute hâte n'ayant a peine le temps de se coiffer elle opta pour un voile bleu dont elle para sa tête.
Lorsqu'elle pénétra dans l'Eglise, la cérémonie avait commencé, elle aperçut ses trésors mais ne voulant pas les distraire elle demeura au fond de l'église. Elle se tenait à genoux les mains jointes en une prière en totale communion avec l'asemblée rassemblée pour le bonheur de son amie.

Nombre de messages : 4 Localisation IG : Vienne. Date d'inscription : 12/10/2008

Oui, je le veux.

Norf de norf, lui aussi l'aurait voulu... Mais englué dans les préparatifs de son propre mariage, il avait perdu la notion de temps. Résultat, le retard prit au départ du cortège était bien trop important pour espérer être rattrapé. La cérémonie allait nécessairement être bien entamée, mais tant pis, il lui fallait y aller.

Il voyagea toute la journée et parvint enfin à l'Eglise peu après none. Peu après, certes, mais trop tard tout de même. Alors qu'il rentrait avec sa propre fiancée dans l'Eglise, il entendit le fatidique "Je le veux" et comprit qu'il avait vraiment beaucoup de retard. Il ne voyait pas sa filleule... Ah si, elle était dans les derniers rangs, sans doute pour mieux guetter l'entrée de son parrain qui avait fait de ses retards une marque de fabrique dont, à tout dire, il se serait volontiers passé.

Il vint tout dernière Anne et sans hausser plus que cela la voix, il lui dit

Me voici, Anne. La route était mauvaise depuis Sancerre et je suis fort marri de ce retard. Même si, en l'occurence, je ne suis pas le mari.

Il ne pouvait pas s'en empêcher... Echappant au regard pas réellement amusé de sa filleule, il vint, avec Terwagne à son bras, prendre place assise non loin de celle dont il avait la charge. Dès la fin de la cérémonie, ils auraient plus l'occasion de converser.

Dernière édition par Lady_Antlia le Dim 12 Oct 2008 - 21:24, édité 1 fois

Point en avance , elle s'en mordait les doigts . Appoline dans sa jolie tenue, avait voulu aller nourrir quelques animaux .
Quand elle la vit, Azure sa gouvernante avait levé les bras au ciel. Il avait fallu la baquer , dénouer les noeuds dnas ses longs cheveux blonds .
Depuis qu'elle savait marcher, la petite n'en manquait pas une . Mais elle avait de qui tenir .

Elle avait attendu le Seigneur des Lances de Briançon, mais n'ayant point de nouvelles et ne voulant pas être encore plus en retard, elle décida de prendre la route .

Dans sa jolie robe vert émeraude, ses cheveux longs et blonds nattés et ornés de rubans en velours vert, elle prit chemin de l'église .

[ à l'église ]

Doucement, elle prit Appoline à ses côtés et l'aide a marcher jusqu'à l'entrée ou elle vit Espoire dans une robe superbe . Elle resta en admiration devant elle , s'accroupit afin de montrer la gentille Dame qui s'occupe d'elle de temps à autre et qui voudrait bien la garder plus longtemps .
Elle lui montra la jolie robe et lui rappela qu'Espoire allait se marier .
Elle attendit que la mariée fasse son entrée avec Sagaben, élégamment vetu également puis se faufila dans l'église avec sa fille . Elle se glissa dans une rangée du fond laissant Appoline s'accrocher au banc de devant et manger du regard tout ce qui se passait devant elle .
En tournant le regard , elle vit Argael et lui adressa un sourire.

Elle ne perdit point un instant du mariage, regardant les personnes q ui s'y trouvaient puis les échanges entre les deux futurs jeunes mariés .... Peut etre qu'un jour , elle sera à leur place qui sait .

Invité

Elle avait chevauché à brides abattues et en avait épuisé sa monture. Elle avait l'avantage de connaître la route, l'ayant déjà parcourue, mais elle était indubitablement en retard. Arrivée sur le parvis de l'église de Lyon, la jeune ambassadrice en provenance du Périgord et de l'Angoumois sauta, plus qu'elle ne descendit comme il se doit, de sa monture, l'attacha vivement près d'un abreuvoir et se précipita vers l'entrée de l'église.

A deux pas, elle s'immobilisa, reprit son souffle, secoua son vêtement recouvert de la poussière du voyage et vérifia le parchemin d'invitation qu'elle avait reçu, signé de la main de la chancelière du Lyonnais-Dauphiné. Au moins, ne s'était-elle pas trompée de jour ! Une dernière et longue inspiration et la jeune femme entra dans l'église le plus silencieusement possible.

Rasant les murs, observant avec curiosité le décor, l'assemblée, bref tout ce qui lui passait sous les yeux, Carminian s'immobilisa dans un recoin et se concentra sur la cérémonie. Intérieurement, elle se réjouit, car, même si elle était en retard, elle arrivait juste à temps pour assister à l'échange des voeux. Elle se retrouva, bien vite, totalement absorbée par la solennité de l'instant.

Foutue retard.. Quelle honte. Lui qui croyait que ce mariage allait se dérouler en domaine familial des éopux. Or il s'avère que la Marion - servant dudit domaine- le conseilla fortement d'aller au château, et plus que rapidement pour ne pas rater l'office.

[...]

Bam, bam, bam, ainsi faisait le bruit de ses talons sur le parvis de l'église. Même en s'efforçant de marcher discrètement, la semelle de ses bottes résonnaient sur le sol du lieu saint.

Un coup d'oeil très bref à l'assemblée : son frère le Vortiris n'y était même pas. Mouarf, quelle enflure ! Il aurait pu venir pour saluer son frère, qui venait tout droit du Périgord Angoumois.

Que neni du silence en église, l'oreille attentive aux palabres murmurés des bancs, d' Auxonne s'assied là, aux côtés d'inconnus.
Vestu de beaux vêtements, jamais sans son chapeau vert, l'épée à sa ceinture gauche était tenue fermement par sa main. mantel de vert émeraude, ses décorations de tous domaines y étaient fièrement attachées.

Les deux au centre, s'était déjà fait la promesse ; ô que lui, il connaissait le rituel, lui même clerc. Espoire, facile à reconnaitre : une des plus belles femmes de ce royaumes.. Mais son époux, le Jean, plus dur : jamais rencontré. En voilà une bonne pour faire connaissance !
Oui, mais après la fin du mariage..
En attendant, Flex resta assis, très attentif à la cérémonie..

Enfin, il était là !
Anne connaissait trop peu son parrain pour savoir qu'il arrivait presque systématiquement en retard partout, et de toutes façons, peu lui importait. Elle était encore trop jeune pour accorder beaucoup d'importance à ces choses-là. Il était là, et c'est tout ce qui comptait. Elle lui adressa, ainsi qu'à la dame de Thauvenay, un sourire ravi.

La route était mauvaise depuis Sancerre et je suis fort marri de ce retard. Même si, en l'occurence, je ne suis pas le mari.

Le sourire s'effaça illico, les yeux bleus se fixèrent, soudain très froids, sur ceux du parrain. Il avait beau parler à voix contenue, ce ne sont certes pas des propos à tenir lors d'un mariage ! Mais Mère l'avait prévenue : Messire d'Angillon était comme ça...
Ledit Angillon sembla se douter que sa filleule n'appréciait guère son humour, et prit place à côté d'elle, en affectant de regarder en direction des mariés. La petite fille se replongea dans sa propre contemplation, se demandant si les grandes personnes de sa famille étaient toutes comme son parrain. Elle lui demanderait, après la cérémonie.

Après avoir quitté son bureau à la mairie de Montélimar, Ulan se rendit à l'université de Lyon, pour finaliser le planning des cours de la semaine à venir.
Une fois, ses tâches terminées, elle se rendit, à la hâte, à l'église de Lyon où était célébré le mariage de ses deux amis.

Devant l'entrée de l'église, elle réajusta son chapeau, sa robe et d'un pas légé, entra doucement dans l'église.
Elle passa sur le côté et s'installa sur le banc des invités où elle reconnu quelques amis dauphinois.

Elle observa, avec un regard nostalgique, la cérémonie que son ami Ingresstar1er célébrait pour la dernière fois.

La mariée était ravissante et son époux était resplendissant. Ils dégageaient beaucoup d'amour malgré leur retenue mutuelle.

Ulan plongea dans ses pensées tout en observant la cérémonie

Invité

Elayne vit entrer discrètement Carminian puis Flex. Elle fut heureuse de voir qu'elle n'était pas seule à représenter le Périgord-Angoumois.

Oui, je le veux.

Elle serra très fort la main de Valnor. Ces quelques mots lui firent monter les larmes aux yeux et lui rappelèrent son propre mariage qui s'était déroulé il y avait à peine deux semaines. Deux semaines déjà de bonheur et toute la vie devant eux. Elle pria Aristote qu'il fasse en sorte que le merveilleux couple qui s'unissait ce jour en sa maison reste heureux à jamais.

Invité

Monseigneur Ingresstar1er pendant que les fiancés échangeaint leurs voeux , prit le temps de contempler l'assistance.
Il y avait énormément de monde , nombre étaient ceux que l'archeveque connaissaient néanmoins de nombreux participants donnaient l'impression de découvrr ces lieux pour la presmiere fois.

Il reprit la parole

Vous pouvez vous échanger vos alliances .

L'écclésiastique se mit à regarder les témoins

Invité

C'était avec un grand plaisir que le Comte d'Aubeterre s'était présenté au mariage de Dame Espoire et Messire Jean Zwyrowsky. Sa charmante épouse, Dame Elayne était à ses côtés et s'est main dans la main que les jeunes mariés venaient assister aux noces. Petit pincement de coeur et nostalgie des moments récents passés. Ils attendirent tout deux que les autres invités fassent leur apparition.

Depuis sa voiture où elle était toujours installée, la Princesse regardait d'un air circonspect le tableau qu'elle avait sous les yeux. Il était somme toute assez banal pour un mariage : foule d'invités connus, reconnus, méconnus ou inconnus, badauds curieux, profusion de fleurs, vivats allègres et... une église. C'était surtout cette église qui retenait son attention à vrai dire, elle n'avait eu vent de son existence qu'en recevant l'invitation enluminée que la Baroone de Marsannes lui avait fait porter. Elle avait observé le parchemin d'un air surpris mâtiné d'agacement, qu'était-ce donc que cette église qui dépendait de son diocèse et dont elle n'avait jamais entendu parler? Elle plié le velin, le laissant bien évidence dans la cassette où elle entreposait les documents d'importance et n'y avait plus prêter attention.

Elle toussa un peu, la gorge irritée. Elle avait été bien malade durant son escapade en Savoie et ce malheur fut salvateur car contrainte de garder la chambre, elle n'avait pu reprendre la route plus tôt, route sur laquelle elle serait tombée nez-à-nez avec les armées savoyardes traquant les Helvètes ayant détourné une petite fortune des caisses de Berne. Elle avait tout de même pu rallier Lyon à temps pour les noces et restait là, indécise.

Elle laissa finalement retomber le petit rideau et la portière fut ouverte. Elle mit pied à terre, à l'aide d'un garde qui lui avait offert son bras et elle se dirigea vers le parvis. Elle frissonna légèrement malgré le soleil abreuvant la place de ses chauds rayons et pressa le pas. Ayant franchi le portail, elle s'agenouilla quelques instants, tête baissée puis se releva après quelques mots chuchotés. Tout en progressant sur une des allées latérales, elle laissa glisser la capuche de sa mante de velours noirs sur ses épaules puis commença à ôter avec méthode ses gants de cuir. Elle ne jeta aucun coup d'œil aux personnes présentes, toutes à ses pensées, son regard triste fixé vers le sol.

Il était temps pour elle de prendre place, la rumeur provenant de l'extérieur annonçant certainement l'arrivée de l'héroine du jour. Elle resta finalement debout, deux gardes derrière elle, se réfugiant dans l'ombre salvatrice de l'église, dans cette ombre qu'elle répugnait à quitter.

Elle écouta d'un air distrait le début de la cérémonie, elle n'aimait pas les mariages, réminiscence par trop douloureuse pour elle. Elle se plaisait pourtant à en célébrer, scellant par là l'union de deux êtres manifestant une forme particulière d'amitié aristotélicienne. Mais y assister, grand dieu non, elle avait l'impression de revivre à chaque fois ses propres noces.
Le Credo arriva à son secours, comme une coupe d'eau frâiche tendue à ses lèvres désséchées et elle se laissa glisser au sol, sa robe de deuil éternel se déployant au corolle autour d'elle. Elle joignit les mains et répéta les mots tant chéris :
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Amen.

L'heure des consentements vint et elle se releva, de nouveau l'esprit ailleurs.

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