[RP]Mariage d'Ulan de Montfort et de Kederick de Saint-Prigent

Starlion était ému, le moment tant attendu et si beau des mariages était arrivé,
il attendait la réponse de Ulan avec émotion,

quel beau mariage pensait-il

il se tourna vers Cendrillon sa filleule assise à coté de lui, et lui sourit

la fête d'après cérémonie allait être belle, tant l'église était rempli.

L'air ennuyé et vaguement pas concerné, puisqu'après tout, l'Archevêque de Lyon dans une de ses églises, ça semblait pour le moins curieux et iconoclaste, Ingeburge s'apprêtait à glisser discrètement dans l'édifice religieux bâti sur la colline de Fourvière. Elle laissa son escorte à l'extérieur, peu désireuse de se faire remarquer d'autant plus qu'elle devait certainement être en retard, puis empoigna ses lourdes jupes de soie noire afin d'entrer dans le lieu sacré.

Elle resta un instant immobile dans le narthex cherchant à se rendre compte de l'avancement de la cérémonie. L'échange des consentements débutait à peine, elle était donc plus en retard qu'elle ne l'aurait cru. Elle contempla un instant le dos des personnes assises dans les travées, en reconnaissant quelques-unes. Elle resta quelques secondes indécise, ne sachant quel parti prendre et se demandant où elle prendrait place. Elle s'orienta finalement sur l'un des côtés.

Plongée dans ses pensées, elle avança lentement, sans se rendre compte qu'elle marchait droit sur un homme appuyé contre un pilier. L'inévitable se produisit et elle buta contre celui-ci.
Elle leva un regard gêné sur l'homme, observant son visage et ses yeux clairs auparavant gênés se teintèrent d'amusement. Elle venait de reconnaître Phelim et ses lèvres s'étirèrent en un sourire moqueur.
Elle souffla :
— Ah, Monsieur le Juge, vous ici... prenez garde de ne pas trop fréquenter les églises... vous allez finir par y prendre goût.
Une nouvelle lueur moqueuse passa dans son regard et détaillant la mise de son vis-vis, elle s'aperçut que tous deux étaient vêtus de noir. Elle ajouta, toujours à voix basse :
— Je vois que nous sommes bien assortis aujourd'hui. Intéressant.

Ulan écouta le serment de Monseigneur Arthur de Nivellus

Ulan de Monfort, veux-tu aujourd'hui prendre pour époux Kederick de Saint-Prigent, et jures-tu de vous aimer et de vous chérir jusqu'à la fin de votre vie? Dans la pauvreté ou dans la richesse, dans la santé ou la maladie...enfin dans le bonheur comme dans le malheur?! Quoi qu'il arrive vous êtes lié à jamais?

Ulan regarda Kederick dans les yeux, lui attrappa les mains et d'une voix assez forte répondit à l'évêque

Oui je le veux et je jure de l'aimer et de le chérir, pour le meilleur ou le pire, dans la richesse ou la pauvreté, dans la santé ou la maladie, dans le bonheur ou le malheur, jusqu'à ce que la mort nous sépare.

Ulan sourit à Kederick

Nombre de messages : 65 Localisation IG : Lyon Date d'inscription : 08/02/2008

Ben regarda les mariés et surtout les écouta donner leur serment.......... il ne pu retenir un sourire de bonheur a les entendre, qui avait t'il de plus beau que l'amour???

Il serra la main de son épouse un peu plus il était tellement heureux d'etre lui même marié!!!!

Il regarda sa douce Laurre du coin de l'oeil..... qui y avait t'il de plus beau??? oui il savait se qui serait plus beau que son mariage..... la naissance de leur premier enfant... pour peu que se soit un garçon et il porterait le nom de son père "Samuel"......

Ben sorti de ses pensées, et regarda a nouveau les mariés il attendait maintenant que l'homme d'église les déclare unis...

Nombre de messages : 1810 Localisation IG : Lyon Date d'inscription : 21/06/2007

Voya était heureuse pour ses amis, la mariée était magnifique, elle suivit la cérémonie et l'échange de serment était à l'image de la mariée.

Elle sourit et serra la main de son amie Myao toujours à ses côtés. Les deux femmes se regardèrent avec la même chose en tête, espérant toutes deux que leurs tour viendrait bientôt. Elles devaient être patiente mais ce n'était pas chose facile.

Voya se concentra à nouveau sur la cérémonie le sourire aux lèvres.
Décidément les mariés étaient très beaux et véhiculaient une belle image du bonheur.

Elle récitait les prières en même temps que le maistre de cérémonie, heureuse d'être là et de voir le bonheur de chacun.

De temps à autres, elle regardait les invités, reconnaissant parfois de ci de là certains visages, d'autres lui étant complètement inconnus.

A peine remarqua t elle le gosse qui venait de sortir de l'église, le visage cramoisi, les jambes serrées...

Elle n'avait fait qu'entre apercevoir Salah et Elo, de toute façon, elle ne faisait pas partie de la noblesse, donc, elle préférait, dans ce genre de cérémonie, rester quelque peu à l'écart, ne pas trop se faire remarquer...

Qu'est ce ?

Sans même s'en appercevoir, elle venait de s'exclamer tout haut, à peine venait elle de se faire cette reflexion de discrétion.
La voilà à présent avec un paquet gigotant sur ses genoux...

Elle le regarda, incrédule.

un enfant ne peut pas se tromper de mère tout de même ?

Pas à cet âge là ?

En le regardant de plus près (on ne pouvait faire mieux du reste, son nez était à quelques centimètres de la joue du maintenant jeune homme), elle reconnut le ~~chenapan~~ jeune garçon toujours aussi à l'aise durant ces festes...

Elle eut un léger hoquet de surprise encore, voyant quelques regard rivés vers elle, désapprobateurs, mais que pouvait elle y faire ?

Elle lui chuchota :

Ca me fait plaisir de voir que je ne te fais plus peur, tu deviendrais un homme alors ?

Son sourire malicieux cachait une sincère tendresse pour Geoffroy. Elle aimerait bien avoir un fiston si vivant et plein de ressource..
Enfin, encore eut il fallut qu'elle trouvât un homme, et ça, c'était pas courru d'avance...Reste tant que tu le veux, mais ne bouge pas trop, tu as les os des fesses disons ....

Un peu pointues, ne manges tu donc point à ta faim ?

Nombre de messages : 3995 Localisation IG : Lyon Date d'inscription : 01/02/2009

Geoffroy s'amusait de la situation. Il savait qu'il n'avait point le droit de se tenir ainsi sur ses genoux... La Dame n'était pas noble, il ne la connaissait pas vraiment, et en plus ils avaient eu une discussion étrange quand ils s'étaient rencontrés... Il haussa les épaules, se contre fichant de ce que dirait Salah, puis se retourna vers la Dame qui semblait avoir retrouvé ses esprits après s'être aperçue de sa présence. Il lui refit un large sourire puis la regarda pour l'écouter.

Ca me fait plaisir de voir que je ne te fais plus peur, tu deviendrais un homme alors ?

Il grimaça quelque peu et se renfrogna légèrement pour répondre en chuchotant toujours

Vous n'm'avez jamais fait peur d'abord ! J'ai peur de rien j'suis un homme na !

Il se mit à sourire à nouveau quand elle reprit la parole

Reste tant que tu le veux, mais ne bouge pas trop, tu as les os des fesses disons ....

Un peu pointues, ne manges tu donc point à ta faim ?

Il rit doucement à ses paroles

Et bien... Pour le moment je suis au pain et à l'eau... Mais c'est à cause du joufflu, il garde les plats pour lui et me donne que les miettes... M'enfin il va finir par se faire avoir j'en suis sûr !

Il bomba le torse et lui montra ses muscles

Z'avez vu 'suis fort hin !

Il sourit puis évita de trop bouger pour suivre d'une oreille la cérémonie qui l'ennuyait plus qu'autre chose... Tout ce blabla pour en finir avec une seule phrase : oui je le veux... Il trouvait celà trop long, heureusement qu'il était jeune et qu'il pouvait encore se permettre de faire quelques bêtises... Il n'avait vraiment pas hâte de grandir se disait il parfois...

Phelim, en voyant entrer Hard dans l'église, se maudit de ne pas s'être souvenu qu'il viendrait et qu'ils auraient pu ainsi faire route ensemble. Quoique dans le fond, c'était aussi bien, il n'aurait pas été d'humeur à parler.

Il suivait l'échange des vœux des mariés quand soudain, quelque chose de léger, quel est le gamin de l'église qui avait osé lui envoyé un oiseau ("avion") en parchemin? .. ah non, c'était quelqu'un, mais de léger aussi, qui le heurta.

Il fixa la dame et se retint d'écarquiller les yeux en reconnaissant le regard amusé qui l'observait. Il se fit également violence pour ne point rougir comme un enfant, et tenta de masquer habilement son trouble en réajustant sa chemise et en évitant de penser négativement, c'est-à-dire de ne plus regretter de ne point avoir pris de parfum, car il sentait un peu l'homme après son trajet et de cesser de se demander s'il était bien coiffé ... Et dire que leur visage s'étaient trouvés si proche !

Quand il fut remis, enfin pas trop le choix car sa chemise était désormais bien comme il faut, il prit son courage à deux mains pour affronter à nouveau ces beaux yeux clairs.
Ne se démontant toujours pas, il lui fit une belle révérence, car c'est qu'il en avait appris des choses depuis leur séparation !, et ne lui fit point la remarque qu'elle lui faisait du rentre dedans, car c'était prendre le risque de la faire fuir, elle lui avait bien dit de tenir son langage après tout !

Princesse !

Il esquissa un sourire. En si bonne compagnie, il ne pouvait garder son moral dans ses talons plus longtemps.
Il s'écarta du pilier et l'invita à y prendre place. Il était devenu galant, et les piliers, c'était comme les chaises, fallait les céder aux dames !

Y prendre goût par force alors, c'est à croire que les gens se font passés le mot pour trouver un évènement pour m'attirer dans une église.

Il feint un soupire et un visage affligé.
Il baissa d'un ton à son tour, il n'était toujours pas habitué à l'écho que produisait les monuments religieux et qui avait la fâcheuse manie de porter loin les paroles ... et redevenant sérieux, il répondit à sa dernière remarque !

Nous pourrions être assorti à jamais, rien ne pourrait me procurer plus de joie !

Et pour masquer son trouble, il plongea son attention dans la cérémonie.

Nombre de messages : 2383 Localisation IG : Lyon Date d'inscription : 27/08/2007

Elorane était restée concentrée sur la cérémonie, caressant de temps en temps la main de son époux, elle avait vu que Geoffroy s'était éclipsé apres avoir chuchoté quelque chose a Salah, mais n'avait pas fait attention au temps qu'il mettait a revenir, quand les voeux furent échangés, elle chercha son fils du regard quand elle croisa celui de Salah, elle le suivit en se penchant un peu plus.
Quelle ne fut pas sa surprise en voyant Geoffroy sur les genoux de Zoyas, vraiment cet enfant avait l'art de se faire remarquer, elle lança a son fils un regard désapprobateur, en fronçant les sourcils.
Puis glissa a l'oreille de son mari profitant pour déposer un baiser dans son cou

Il fait quoi sur les genoux de Zoyas, pourquoi tu lui a donné l'autorisation de se lever ?

La jeune femme s'était faufilé dans une rangée, regardant avec un sourire sa fille déambuler entre les rangs. Elle avait l'habitude ainsi de se promener, curieuse de tout, des gens. Appoline revenait toujours avec un tas de questions auxquelles il fallait expressément répondre .
La blondinette faisait le bonheur de sa mère, son petit rayon de soleil .

Antlia vit bien du monde s'installer dans les rangs, son frère, Fhar et sa compagne Chloris, mais aussi son amie la Vicomtesse de Crots.
Elle opina du chef et sourit en voyant son ventre arrondi. Elle releva les yeux et lui adressa un regard plein de tendresse .

Elle aperçut Elorane et Salah .... Elle sourit doucement, contente de voir qu'ils se portaient bien et fut attiré par une autre tête blonde. Qu'il avait grandit.

Puis la Dame de Mornant et son compagnon, Geronimo. Elle se poussa légèrement afin de leur laisser de la place.
Bonjour Gero, je suis aussi ravie de te voir.
Adressant un sourire à Nyna :
Bonjour Dame Gouverneur, très en beauté aujourd hui .

Voyant Appoline passer pres de Gero, celui ci la happa et elle finit par s'assoir pres d'eux.

Je ne pense pas qu’elle se souvienne de moi

Si Sir.. ze vous ai déza vu au travail de Man.Et vous zavez zoué aux moutons avec elle. Man m'a dit que tu étais très zentil Sir .

Antlia sourit aux mots de sa fille.
Je pense que tu as réponse à ta question Gero.

Puis un mouvement de la foule l'avertit de l'arrivée des mariés, et donnant la main à sa fille pour qu'elle la rejoigne, elles regardèrent la procession se faire .
Ulan était magnifique et tout en elle indiquait le bonheur. Son promis avait l'air légèrement tendu mais était mis en valeur avec ses atours .

Antlia alors se laisse happer par la cérémonie et tout ce que cela représentait. Elle avait un tendre sourire aux lèvres, récitant le crédo puis entendant les promesses échangées .
Appoline, calme regardait de ses grands yeux, tandis que sa maman lui caressait tendrement la main .

Ingeburge était toujours aussi étonnée de voir à quel point le visage de Phelim était expressif. Bien qu'elle n'ait pas eu souvent l'occasion de le rencontrer, à chaque fois, elle pouvait lire en lui comme dans un livre. Cela n'avait pas été d'abord le cas. Elle avait toujours pris certaines de ses attitudes pour de la fanfaronnade et du défi. Puis, elle avait fini par comprendre et à décrypter ses expressions.
Elle en était toujours aussi gênée, terrifiée d'y voir ce que les mots du Lyonnais ne disaient pas toujours. Ce n'est pas parce qu'elle savait qu'elle ne se sentait pas mal à l'aise. Pourtant, elle soutenait son regard et même, allait plus loin en le provoquant avec quelques petites piques.

Et là, sa dernière provocation avait fonctionné, il avait répondu ce que son visage avait laissé exprimer. Elle savait qu'elle n'aurait pas dû mais elle ne pouvait agir autrement, c'était sa seule parade à cet empressement qu'il montrait quandil la voyait. Et puis, elle se vengeait, n'aimant pas trop qu'il remette en cause le sérieux de son engagement religieux.

Et c'est ce qu'elle démontra quand elle lui répondit, un peu sèchement :
— Il est bien malheureux Messire que vous persistiez à me croire aussi légère... je vais finir par penser que vous avez une bien piètre image de moi.

Elle s'adossa au pilier si galamment cédé et fixa son regard mort au loin. Puis elle tenta, tant bien que mal, de rattraper ses paroles agacées :
— Ne vous formalisez pas de mes propos, je suis si lasse...
Elle plongea à nouveau ses yeux dans les siens et souffla :
— Cela ne transparaît pas trop mais je dois avouer que je suis heureuse de vous revoir. Vraiment.

Ulan se tourna vers l'évêque et attendit la suite de la cérémonie tout en tenant fortement la main de Kederick.

Kederick etait tres ému également. Ulan lui avait pris la main au moment du prononcé de son serment. Elle avait également flanqué son regard droit dans le sien. Il y lisait tout l'amour qui en émanait. Il est vrai que Kederick, en Homme de Loi ne laissait que très rarement apparaitre ses sentiments mais à ce moment là, face à un regard d'une telle intensité, son coeur chavira et il lui serra sa douce main d'une pression ferme mais tendre. Il voulait également montrer a sa femme combien il l'aimait et combien il était fier de la prendre pour epouse.

Il soutenait toujours le doux regard de sa promise, amoureux, et attendit que l'Eveque de Dié poursuive.

C'était la première fois pour Mary de suivre une cérémonie d'épousailles. Et elle n'était pas déçue d'y assister, l'union importante de Kederick et d'Ulan était un évènement à ne pas rater et surtout, intéressant, àce qu'elle en a vu jusque là. Elle ne fit aucune émission sonore, contrairement à son caractère bavard. Et suivait avec enthousiasme la cérémonie.

Qu'ils étaient beaux dans leurs tenues d'apparats. Mary les envia un instant encore. Mais chassa cette idée de sa tête, et se concentra sur l'heure.

L'évêque sourit, un mariage, sacrement le plus beau qui soit, l'union de deux êtres qui se promette de vivre ensemble jusqu'à la fin de leur vie, peut importe les conditions...ces personnes s'aiment et l'amour est plus fort que tout...n'est-ce pas?!

Et bien si personne ne s'y oppose, Par les pouvoirs qui m'ont été conféré par la Sainte Eglise Aristotélicienne, moi Arthur de Nivellus, Évêque de Dié, en la Sainte Cathédrale de Lyon, je vous déclare marié! Vous pouvez embrassé la mariée! Toutes mes félicitations!!! Vivez heureux jusqu'à la fin de votre vie!

l'évêque se retira il devait préparer le certificat de baptême...

Kederick ecouta Monseigneur de Nivellus. Les epoux se tenaient toujours la main.

- Et bien si personne ne s'y oppose, Par les pouvoirs qui m'ont été conféré par la Sainte Eglise Aristotélicienne, moi Arthur de Nivellus, Évêque de Dié, en la Sainte Cathédrale de Lyon, je vous déclare marié! Vous pouvez embrassé la mariée! Toutes mes félicitations!!! Vivez heureux jusqu'à la fin de votre vie!

Le Sieur de Saint-Prigent se leva et fit alors face à son épouse. Il s’approcha doucement d’elle, le regard pétillant. Il lui murmura au creux de l’oreille :

Je t’aime Ulan de Saint-Prigent.

Il caressa alors de la main droite la nuque de son épouse et déposa un, deux petits baisers sur ses jolies levres puis l’embrassa amoureusement. Il voulait que cet instant soit gravé à jamais dans leurs mémoires : ils étaient là, unis pour la vie.

Puis il sourit à Ulan, ne lachant pas sa main. Il observa l’Eveque de Dié s’eloigner, probablement pour réaliser le certificat de mariage. Les époux se retournèrent alors vers l’assistance.

Néanmoins, il sembla a Kederick qu'il manquait quelquechose....mais il ne savait pas quoi. Il etait avec son epouse sous le coup de l'emotion et ne savait plus vraiment où il était.

Phelim soutint son regard un moment pour tenter de lire dans ses yeux ce que sa bouche n'avait pas précisé .... il se demandait si Ingeburge était heureuse de le revoir autant que lui de la savoir présente près de lui ...

C'est d'une voix étouffé qu'il répondit ... une lueur brillant dans le noir de ses pupilles ...

Cela ne transparaît pas en effet ... et vous m'aviez dit vous même un soir en taverne à Aix, que c'était mieux ainsi car cela ne m'encourageait point ...

Le Lyonnais repensa aux premières paroles de l'archevêque qui alors l'avaient troublé malgré lui. Il regarda le couple qui s'était tourné vers les spectateurs et il leur fit un signe de la main avant de se décider à lui avouer ...

Ce n'est pas que je vous pense légère, mais remettre en cause votre engagement pris à un certain moment de votre vie par dépit .. cela me permet d'espérer ...

Il s'interrompit, trouvant inutile de terminer sa phrase. Le juge laissa un sourire apparaître au coin de ses lèvres, non pas que la situation lui sembla peu sérieuse, mais ils étaient à un mariage, point à un enterrement, il fallait au moins sauver les apparences.

Néanmoins, un pli soucieux barrait son front. Cet entretien lui avait apporté plus de questions que de réponses ... la princesse lui restait indéchiffrable. Quand lui ferait-elle suffisamment confiance pour lui ouvrir son cœur et ses pensées?

Isalyne restait quelque peu surprise avec son petit coussin dans les mains. Les alliances y reposaient toujours !!!!

Elle regarda Monseigneur Arthur de Nivellus en lui faisant quelques mimiques et en lui désignant les alliances.

hey ! …

Elle tentait des chuchotements...hey !...on a oublié quelque chose !

Elle frappa son pied sur le sol, le soulier fit un bruit sec sur la dalle.

Ulan entendit l'évêque prononcer ces mots et souria. Elle embrassa Ked en lui tenant les mains. Elle fit un signe de la tête à l'évêque mais ne comprit pas. Elle vit Isalyne taper du pied. Ulan se mit à rire de vive voix.

Isa, je crois qu'il n'a pas vu ce que tu tiens dans les mains.

Ulan fit un grand sourire à Isalyne.

Isa se retourna vers son époux l'air un peu dépité et interrogateur.

Sur ses lèvres Appo pu lire : Il a oublié les alliance, que dois-je faire moi maintenant ???

Appo ne pu s'empêcher de rire en voyant Ulan rigoler.

Il fit signe à son épouse de se rapprocher de l'évèque avec le coussin, peut-être son âge avancé le rendait-il sujet aux trous de mémoires et avait-il la vue qui baisse ... Rolling Eyes

Il sourit à son épouse pour la rassurer un peu.

La cérémonie se déroulait comme un charme. Aux côtés d'Hardryan, la petite demoiselle de Culan n'avait pas dit un mot de la cérémonie, pas plus que le garçon qui était assis tout près d'elle. Diantre! Ils étaient bien élevés ces petits ou alors leur mère les avait menacés de leur mettre la fessée s'ils ne se tenaient pas bien. Jetant un coup d'œil à la dame en question, celle qu'il croyait leur mère, Hardryan ne put s'imaginer qu'elle fusse capable d'une telle chose... Quoique sous le velours et la douceur de ses traits se cachait peut-être la poigne de fer d'une mère qui savait se faire obéir. Peut-être même, que le caractère chatouilleux qu'il connaissait -peut-être à tort- à la demoiselle de Culan lui venait de celle-ci... Une question à élucider plus tard alors qu'autre chose vint chatouiller l'attention du diacre. En effet, l'évêque sans doute trop empressé d'aller faire ripaille, avait omis un petit détail: les anneaux! Les mariés également trop absorbés par ce qui était sans doute la plus belle journée de leur vie ne bronchèrent pas non plus, leurs lèvres se joignant en une embrassade annonciatrice d'une nuit de noce réussie pour ces nouveaux époux dont l'amour transparaissait et qui était bien plus révélateur et symbolique que ne pouvaient l'être deux anneaux aussi richement sertis qu'ils pouvaient l'être. Les véritables joyaux étaient ces sourires complices et ces yeux brillants, ces gestes tendres échangés... L'amour. Le diacre sourit, ne pouvant retenir un court rire presque inaudible quand enfin la dame qui portait le coussin et les bagues s'avança afin qu'on puisse procéder à l'échange.

Tu as vu, suis fort hein ?

La jeune femme répondit oui d'u signe de tête, en souriant et regardant les bras déjà forms par quelque entraînement que Salah devait faire subir à l'enfant, pour son plus grand bien.
Restait à savoir la voix que celui ci choisirait, suivrit il la même que son beau père ?

Le jeune Goeffroy toujours sur les genoux, Zoyas regardait la cérémonie avancer tranquillement, sans accroc, sans précipitation.
Elle avait l'impression que le garçon allait s'endormir, il semblait être presque bercé par les échanges de voeux, dicts d'une voix claire.

Elle même tombait dans une certaine mélancolie, et eut un geste qu'elle n'aurait jamais cru possible.

Elle caressa doucement les cheveux de Geffroy.
Alors qu'elle n'avait pratiquement jamais regardé un gamin jouer dans les rues, qu'elle ne s'était jamais senti aucun côt mternel, engagée dans l'Ost trs jeune, vouant sa vie à a guerre, aux batailles.

Elle enleva prestament sa main.

Déjà elle n'était qu'une roture, en plus, ce geste soudain l'avait éttonée elle mêm et la laissait à presént dubitative.

Mais il n'était point l'heure de se poser trop de question, car des mouvements t des chuchotis inhabituels dans ces cérémonies attirèrent à nouveau son attention vers l'autel.

Elle y vit le témoin de la mariée qui tenait toujours son coussin, dans lequel reposaient les anneaux qu'ils devaient s'échanger !

Aux rires d'un homme et d'Ulan, se joignirent les quelqes éclats d'une assemblée gaie, et elle même rit de bon coeur en voyant les têtes qu'ils faisaient, à la fois amusés, gênés, ou surpris.

Ses hoquets eurent pour effet de faire revenir dans le monde réel le jeune garçon qui semblait s'être assoupi ...

Ingeburge fronça les sourcils. Que croyait-il? Qu'elle aurait dû s'épancher en public? Qu'elle aurait dû faire des bonds de cabri? Qu'elle aurait dû se mettre à parler fort? Ils étaient dans une église et suivaient - ou tentaient de suivre - un mariage. Et quand bien même ils auarient été ailleurs, elle ne se serait pas comportée autrement. Il n'était pas dans sa nature de se montrer expensive... sauf quand elle était en colère. Pour le reste, elle était aussi chaleureuse qu'un fjord (pas le yaourt, le lac donc très très très glacial^^, plus en tout cas qu'un dessert lacté).

Elle l'observa encore, alors qu'il faisait référence à l'une de leurs rencontres à Aix. Dieu que cela lui semblait loin! Libertad, la Provence, l'Empire... Il lui semblait avoir vécu des centaines d'années depuis. Pourtant, elle se souvenait de leurs conversations et du fait qu'elle ne souhaitait pas l'encourager. Elle acquiesça vaguement, toute à ses souvenirs.

Il continua à chuchoter et de nouveau, elle sentit l'irritation la gagner. Elle reporta son attention vers le couple formé par Ulan et Kederick, bientôt officiellement unis devant le Très-Haut et les hommes.
Elle murmura, plus pour elle-même que pour Phelim :
— Je ne vous permets pas de déclarer cela, point de dépit...
Elle s'interrompit, repensant à cette période troublée de sa vie. Certes elle avait prononcé ses vœux après la mort soudaine de son époux, mort survenue après une séparation douloureuse, mort coïncidant avec la naissance de leur unique enfant. N'avait-elle pas pourtant pleinement conscience de ce qu'elle faisait? N'était-elle pas entrée dans les ordres en connaissance de cause?

Elle ajouta :
— Croyez-vous vraiment que j'en serais là où je suis aujourd'hui si le dépit avait motivé ma décision?
Point d'orgueil dans ses propos mais une simple constation.

Elle leva à nouveau la tête vers lui, un air de défi flottant sur son visage. Mais sa mine conquérante fut bien vite remplacée par une surprise mêlée d'inquiétude. Elle observa un instant le visage souriant mais pourtant grave de Phelim et demanda :
— Quoi? Que se passe-t-il?

Le brusque changement de ton de la question qu'elle lui posa lui fit hausser un sourcil. Phelim la regarda plus attentivement et il crut lire sur son visage de l'inquiétude .... restait à savoir pour qui? Pour une connaissance? Un ami? Plus fort encore?

Le Juge passa une main dans sa fine barbe, mal à l'aise ... et parla si doucement qu'il faudrait qu'Ingeburge tende l'oreille si elle voulait l'entendre !

N'ai-je jamais été honnête avec vous vis à vis de mes senti....

Il baissa les yeux sur la main qu'il venait de placer sur son cœur et poussa un soupire inaudible avant de poursuivre.

Pourquoi ne l'êtes vous point avec moi en retour?

Il sentit un frisson parcourir son corps. Il releva la tête afin de vérifier que l'on n'avait pas baissé la hauteur du plafond, car il avait soudain l'impression d'étouffer .... cette situation stagnante ...
Pourtant, il resta calme et continua ...

Détrompez-vous, le dépit, comme la colère ou l'amertume, peuvent conduire bien loin car ils sont difficilement brisés ...

Il lui lança un regard éloquent ... La princesse était un bloc de glace, un iceberg voguant seul sur les océans, se refusant à fondre, à se laisser aller, à redevenir humaine ... une façade que rien ne pouvait seulement fissurer !
Et elle s'acharnait à la maintenir et à la consolider, surtout quand le Lyonnais était présent ...

Il serra les dents, de la colère oui, c'est ce qu'il ressentait car il était impuissant ....

Je n'ai jamais cessé de penser à vous enlever .. bien que vous m'ayez assurer être si insupportable si je le faisais, que je finirai par vous abandonner ...

Il esquissa un sourire qui n'atteint pas ces yeux ...

Je le ferai, si ça vous permettait de laisser derrière vous tous ce qui a conduit à vous rendre ainsi ...

L'évêque eut du mal à comprendre ces quelques signes, que pouvait-on reprocher à cette magnifique cérémonie?! aurait-il oublié quelque chose? C'est après plusieurs gestes que le jeune évêque sourit, rougit, et reprit...

Bien entendu vous pouvez échanger les alliances!!! j'étais un peu distrait par les quelques chuchotis...

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