[RP]Mariage d'Ulan de Montfort et de Kederick de Saint-Prigent

Geoffroy avait pris place sur les cuisses de la dame rouquine, suivant la cérémonie en retenant quelques baillements d'ennui... Tout était si long, si monotone, tout le monde semblait attendre comme lui mais pourtant en scrutant les visages, il ne voyait point d'ennui chez les autres... Il était assez étonné de voir tout ce monde s'empresser pour voir celà... D'autant plus qu'il ne voyait pas bien distinctement ce qui se passait avec les grandes têtes qui se tenaient devant lui. Prêt à fermer les yeux, il sentit quelque chose se glisser dans sa chevelure, inquiet au début puis se sachant rassuré en reconnaissant ces caresses. Celà lui rappelait quand sa mère prenait encore soin de lui, étant beaucoup plus jeune... Maintenant elle était prise de toute part et n'avait plus beaucoup de temps à lui accorder...

Il grimaça légèrement quand ces caresses se stoppèrent, assez rapidement en plus, puis s'adossa contre le buste de la Dame, pour continuer ce repos ni vu ni connu quand il fut surpris en entendant les gens se mettre à rire, glousser de toute part. Il rouvrit les yeux et se redressa rapidement pour regarder ce qui se passait, essayant d'apercevoir quelque chose de drôle mais sans succès, ne comprenant pas l'objet de ce rire collectif, tout semblait se dérouler à merveille pourtant...

Il se retourna donc vers la Dame puis lui adressa un sourire.

Pourquoi tout le monde rit ? Hin ?

Il la regarda en la dévisageant presque, le sourire aux lèvres, intrigué toujours autant par son étrange chevelure rousse.

Bradja arriva "légèrement" en retard rentra par une porte dérobé et resta dans l'ombre...faisant mine d'être la depuis le début

Quel magnifique moment.

Regarde autour de lui si personne la remarqué et pense que c'est bon...

Isalyne quelque peu ennuyée avec son petit coussin, avait été rassurée par le regard de son époux, le rire d'Ulan, les absences comiques de l'évéque. Elle s'approcha doucement et émue à l'invitation de Kédérick et présenta les anneaux nuptiaux.

Le souffle court, le coeur battant la chamade, les jambes tremblantes et les yeux embrumés, Ulan se laissa porter par les paroles de son époux.

Avec cette chandelle j'éclairerai ton chemin dans l'obscurité et dissiperai tes craintes. A mes cotés, et j'en fais solennelement ici le serment, ta coupe sera toujours pleine.

Elle le regarda droit dans les yeux, lui sourit et lui tendit la main gauche.

Avec cet anneau je te demande d’être mienne Ulan de Saint-Prigent.

Kederick enfila l'anneau à son doigt. Puis, Ulan tourna son regard vers son amie Isalyne, lui souria et prit le second anneau qu'elle tenait. Elle prit la main gauche de son époux et d'une voie tremblante prononça ses paroles

Avec cet anneau je te prends pour époux Kederick de Saint-Prigent jusqu'à la fin de mes jours.

A voix basse, Ulan lui dit Je t'aime mon amour

Elle se ressaisit et essaya de camoufler tant bien que mal son émotion, et d'un grand sourire, elle se tourna vers l'assemblée présente dans l'église. Elle fut surprise de découvrir autant de monde et cela la ravit. Elle s'adressa à tout le monde

Et bien, que la fête commence maintenant !

Et dans un grand éclat de rire, elle prit le bras de son mari et lui dit Enfin, nous allons pouvoir boire et manger. Elle lui fit un clin d'oeil.

Ulan prit la main gauche de son époux et d'une voie tremblante prononça ces paroles

Avec cet anneau je te prends pour époux Kederick de Saint-Prigent jusqu'à la fin de mes jours.

A voix basse, Ulan lui dit Je t'aime mon amour

Le sieur de Saint Prigent sourit à son épouse, la prit dans ses bras puis l'embrassa une nouvelle fois. Je t'aime plus que tout aussi mon coeur.

Les époux se retournèrent vers l'assistance. Ulan, lança à la foule le sourire aux lèvres:


Et bien, que la fête commence maintenant !

Kederick donna son bras a son épouse pour la traditionnelle remontée des époux. Le Baron et la Baronne de Montfort remontèrent la Nef tout sourire, saluant du regard les différents membres de l'assistance qu'il n'avait pas eu le temps de saluer en début de cérémonie ou qui étaient arriver en retard.

Saint-Prigent regarda son épouse amoureusement et lui glissa amusé: Tout compte fait, on y est arrivé, nous sommes mariés mon Amour. Reste plus qu'a passer le festin et le bal et à nous les courses nus dans les couloirs de Montfort et la cascade...

Les époux arrivaient sur le parvis de la Cathédrale où les villageois s'étaient faits nombreux pour saluer les jeunes époux en lançant de joyeuses acclamations: VIVENT LES MARIES.

Les epoux attendaient leurs convives pour les remercier de leur venue et remercier encore le prélat qui avait officié.
Apres cela, les époux prirent la route en carrosse pour Montfort où tous les convives étaient attendu pour festoyer et danser.

Citation :

Certificat de Mariage


Nous, Monseigneur Arthur de Nivellus, attestons que :

Dame Ulan, Baronne de Montfort, Dame d'Aubenasson, rectrice du Lyonnais Dauphiné, Médecin, Officier de la Reconnaissance Montilienne, Grand Croix de l'Ordre de Saint Georges Et aussi sieur Kederick de Saint Prigent, Seigneur de la Rue, Héraut d'arme en Sigillographie et pour finir Ambassadeur du Lyonnais Dauphiné

Ont été unis selon les rites et coutumes de l'Église Aristotélicienne par Monseigneur Arthur de Nivellus en le jour du 31 janvier 1457. Cette cérémonie s'est déroulée en la Cathédrale de Lyon.

Que Dieu les guides dans leur vie de couple.



Évêque de Dié

Cela n'avait pas été si terrible. Avec le temps, Justine allait même finir par s'y habituer. Par s'habituer à cet étalage d'amour parfois presque écœurant.
Elle n'était pas douée pour l'empathie, pas quand elle n'était pas bercée par la voix profonde d'un conteur. Alors, elle observait, comme par le trou d'une serrure, se sentant extérieure à la chose, même quand elle appréciait profondément les mariés. Cependant, toujours elle faisait bonne figure, toujours souriante, aussi vrai que possible.
Mais ce mariage avait réussi à l'ébranler, un petit peu. Les époux s'étaient tellement perdus dans leur bonheur, dans la contemplation de l'autre, qu'ils en avaient oublié les alliances ... ce qui avait eu le don de provoquer le rire dans l'assemblée. A ce moment-là, Justine s'était aussi légèrement détendue. L'amour qui émanait du couple était si fort qu'il les avait ôtés à la réalité. Comment y rester insensible ? Oui … ce mariage l’avait émue.

A la fin de la célébration, elle se leva, avec la foule. Elle exerça une légère pression sur l’avant bras de son compagnon, signe qu’elle allait remplir sa tâche … féliciter les mariés, tendre au Sire de Saint Prigent la missive qu’elle devait lui remettre.
La demoiselle de Montperthuis se faufila à travers la foule, espérant secrètement pouvoir atteindre les époux assez vite. Mais ces derniers étaient bien entourés et les cris de joie empêchaient presque de parler. Un petit rire nerveux s’échappa des lèvres de Justine.
Enfin, à grand recours de « pardon », « excusez-moi », etc., elle réussit à atteindre le couple de Saint Prigent.
Une révérence, un sourire amical

Félicitations, je vous souhaite tout le bonheur du monde !

Oui … elle leur en souhaitait beaucoup. Plus qu’elle n’en avait eu, elle, dans tout ce qui avait, de près ou de loin, ressemblé à mariage ou fiançailles.
Elle se tourna ensuite vers l’homme

Messire, j’ai une lettre à vous remettre de quelqu’un qui m’est cher et que, je crois, vous connaissez fort bien.

Sur ce, elle tendit le vélin d’Arfast

Citation :

Faict le 22 Janvier à Blois,

Cher ami,

Comme vous le devinez, je vous écrit à l'occasion de vos noces avec la Baronne de Montfort. Cette lettre vous sera remise par Dame Justine d'Alesme, une amie ch;re, qui fut Chambellan d'Orléans, sous laquelle je travaillai. À l'occasion d'un voyage en terre du Dauphin, elle saura vous remettre ce pli et je lui en sais gré. Tout d'abord, je tiens à vous souhaiter en ce réjouissant jour de mariage mes meilleurs voeux et vous exprimer mon regret de ne pouvoir être présent. Lors de notre travail commun, j'ai pu avoir beaucoup d'estime pour vous et cela persiste toujours. J'espère que nous aurons la chance de nous voir ou du moins de nous écrire à nouveau. À madame la baronne que je n'ai pas l'honneur de connaître, salutations toutes mes félicitations. Je ne doute point du bonheur que vous trouverez en compagnie de mon estimé collègue. Quant à vous, messire Kederick, je vous souhaite bonne fortune et la meilleure des chances dans cet union. Que Dieu vous protège et vous bénisse,

Courtoisement,

Son Excellence Arfast Riveroy,
Délégué territorial de France Orientale,
Ambassadeur en Lyonnais-Dauphiné & en Champagne,
Membre de l'Ordre Royal du Sainct-Esprit,
Grand Faucon de Patay,

Tout le petit monde du Lyonnais-Dauphiné était rassemblé pour assister au mariage. La cérémonie était superbe et les mariés encore plus. Ils illuminaient l'assemblée par leur joie. Plusieurs autres couples fiancés étaient présents. Un viendrait où ce serait leur tour. À n'en pas douter, ils devaient observer les moindre détails pour s'inspirer de ce qu'ils voyaient....

MacCornell quant à lui n'avait pas retrouvé l'âme sœur depuis la mort de Pénombre. Mais son deuil était terminé et il n'était ni en manque, ni en quête. Il savait que cela arriverait lorsque cela devrait arriver. Pour l'instant, il profitait du bonheur et de la joie qui émanaient du jeune couple. Comme beaucoup d'autres, il était sorti un peu avant les mariés pour leur lancer des graines. Vive les mariés ! reprenait-il à tue tête.

C'était jour de liesse et cela annonçait tout doucement la fin de l'hiver. Le Seigneur de Baternay suivit le cortège nuptial. En chemin, il reprit une attitude plus réservée telle qu'il seyait à la noblesse, sans pour autant perdre son envie de faire la fête.

Kederick et Ulan se trouvaient sur le Parvis de la Cathédrale. Certaines des convives leur envoyaient des graines et hurlaient VIVENT LES MARIES !, repris par les villageois massés sur la place.

Kederick finit de saluer tous le monde présent qu'il n'avait eu le temps de voir. Soudain, la jeune femme qui accompagnait le seigneur de saint-Nazaire se hissa jusqu'à lui, lui fit un joli sourire, une réverence et lui dit:


Félicitations, je vous souhaite tout le bonheur du monde !
Messire, j’ai une lettre à vous remettre de quelqu’un qui m’est cher et que, je crois, vous connaissez fort bien.

Le Baron de Montfort sourit a la jeune femme et la remercia.

Je vous remercie Madame.

Le sieur de Saint-Prigent prit le velin que la Dame lui avait tendu et le decacheta. Il le parcouru rapidement et vit qu'il s'agissait d'un pli en provenance de son ancien homologue et ami, Arfast de Riveroy qu'il appréciait et qui les congratulaient, son épouse et lui. Il fut touché par l'attention. Il sourit a la Jeune femme et lui dit.

Je vous remercie infiniement madame d'avoir fait ce déplacement depuis Orléans pour me porter cette missive. Je vous prie de bien vouloir remercier chaleureusement son Excellence de Riveroy pour nous. Je ne manquerai pas de lui répondre par missive, évidemment.
Madame, je serais particulièrement honoré de vous compter parmi nos convives pour le festin et le Bal qui vont suivrent. Je vous ai vu accompagné du Seigneur de Saint-Nazaire, je me réjouirai de vous recevoir sous mon toit.

Kederick finit son petit tour, aida son épouse à entrer dans le carrosse qui avait été avancé.


D'autres voitures étaient là pour mener tout ce petit monde vers le chateau de Montfort.

Avant que de pénétrer lui même dans la voiture, il se dressa de tout son long et Hurla joyeusement:

Mes amis, Nous vous attendons tous Ulan et Moi meme pour le Festin et le Bal que nous donnons pour l'occasion au Chateau de Montfort. Suivez donc notre carosse !