[RP]Mariage d'Ulan de Montfort et de Kederick de Saint-Prigent

[ Chateau de Urre ]

Demoiselle , arrete de courir p'tite houspille et viens donc ici !

Antlia entendait Azurre courir après Appoline ... Elle émit un sourire presque enfantin, tout en se brossant les cheveux . On avait sorti pour elle une robe de brocart vert émeraude. On laçait ses cheveux avec des rubans de soie de la même couleur, pour une fois disciplinés et relevés en une très jolie coiffure .
Elle posait encore son regard sur l'invitation qui lui avait été faite, et passa un doigt songeuse dessus.
La jeune femme avait l'appréhension de retrouver ceux qui faisaient Montélimar et .... cela la perturbait. Elle secoua la tête puis pirt une inspiration .
Elle n'irait que pour eux, et retrouverait sans doute quelques amis .
Antlia regarda ensuite par la fenêtre ce joli soleil d'hiver... qui réchauffait les âmes .

La petite blonde passa la tête par l'entrebâillement de la porte:
Man! ze suis la !

Entre ma douce, entre et fais moi voir ta robe .

La petite fit quelques pas à l'interieur de la chambre de sa mère et tourna sur elle même, faisant tournoyer la robe de brocart bleu . Ses boucles blondes indisciplinées volaient également et Antlia sourit .
Tu es très belle ma douce Appoline.

Elle se leva, prit sa cape et la mit sur ses épaules .Il est temps à présent, faits prévenir Guillaume , nous arrivons. Qu'ils tiennent prets les chevaux .

Regardant encore une fois autour d'elle, elle eut cette étrange impression de vide qui la tenait depuis quelques temps. Elle soupira puis vite oublié, Antlia et sa fille prirent le chemin de l'église de Lyon, escortées par la garde du Chateau .

[Sur le parvis - Lyon]

La jeune femme confia sa monture à Guillaume qui les avait accompagnées puis prit par la main sa fille .

Bien ma douce, tu connais cette église n'est ce pas .... Aujourd hui nous allons à un mariage . C'est le jour ou deux êtres se donnent l'un à l'autre.
Elle fut coupée par une réfléxion qui la fit sourire :
Mais pourquoi ils se donnent ?
Les deux personnes s'aiment si fort qu'elles passeront leur vie ensemble, s'occpant l'un de l'autre, ayant des enfants.. Et nous venons pour leur montrer que nous heureuses pour eux .
Mais Man ... pourquoi alors ze suis la ?
Pardon Appoline ?
Ben oui ... tu es pas mariée .

Antlia s'arrêta interloquée, puis se mit à la hauteur de la petite blonde et lui dit , la regardant dans les yeux :
Ton papa et ta maman s'aiment très fort, mais quelques fois la vie est très compliquée. Nous devions venir aussi ici ...

Que c'était difficile quelquefois .... Elle lui déposa une bise sur sa joue puis lui sourit:
Y allons nous petite Demoiselle ?
OUi Man !

Antlia se releva, défroissa sa robe, puis monta les marches du parvis, arrivant devant la porte de l'église en compagnie de sa fille .

[Hostel de Vorsac – Matinée du 31 janvier]

Aaah ! Que ferait-il ce Grégoire sans l’aide d’Enguéran, ancien garde du Royans, et fidèle serviteur. Ce dernier avait préparé déjà quelques effets de l’ancien seigneur, qui lui était mains sur le rebord de la fenêtre à regarder au-delà des toits.

La veille Enguéran lui coupa les cheveux, finit donc la longue chevelure, et une barbe male rasée lui poussait sur le visage. Ce même jour était arrivée la damoiselle de Montperthuis, jeune amie qui vint passer quelques temps en la ville de Lyon.

Voilà déjà bien une demi-heure que Grégoire se préparait. Son visage était froid, les traits du visage serrés. Il enfila sa chemise, soigneusement et consciencieusement à tirer sur les ficelles. Pour toute cérémonie, Grégoire prenait soin de son habillement. Porté de nature sur ce qui ce fait par les nombreux échanges avec les tisserands lyonnais, eux-mêmes régulièrement en relation avec les marchands de Florence et des Flandres.
Pantalon noir légèrement bouffant au niveau des cuisses, cuissardes noires impeccablement cirée, un pourpoint taillé dans un tissu noir tramé de fils d’or sur lequel De Vorsac portait une cuirasse d’argent, signe de son appartenance à l’Ost.

Dans la ruelle, la voiture qu’il avait fait mander quand à Grégoire, il attendait au pas de la porte alors la damoiselle.

Ma Dame… Lui fit-il l’accompagnant de la main jusqu’à la voiture.

Il remarqua qu’elle portait une délicieuse robe verte. Celle-là même qu’il lui avait fait apporter par Guiliano, disparu depuis.

[Sur le Parvis]

La voiture d’arrêta enfin non loin du parvis de l’église de Fourvière. Il laissa échapper un léger sourire à la damoiselle, sans pour autant dire mot. Il descendit en premier, toujours accompagnant la dame par sa main, et ce qui se poursuivie en l’accompagna dans leur marche par son bras.

Du monde se pressait en haut des escaliers. Il reconnu devant eux le Capitaine de l’Ost et Dame de Urre, et un peu plus loin, le Sire de Saint-Prigent, l’homme du jour qui célébrait ses noces.

Il suivit ainsi la file, attendant de saluer le Seigneur, il se retourna un instant vers sa convive et lui adressa un chaleureux sourire, qui se voulait sans doute rassurant, même si la situation ne prêtait pas à la nervosité. Nouvellement arrivée, tout allait bien ce passé de son séjour. Evoquer les souvenirs passés, de leur mobilisation avant le départ pour la Breizh félonne.

En tant qu'étudiante et professeur à l'Université, Myao connaissait bien Ulan mais leurs rapports étaient principalement professionnels. Elle appréciait beaucoup Ulan, aussi se faisait elle une joie d'assister à ses épousailles. Elle ne connaissait pas le futur époux mais ne doutait pas qu'il fut pourvu de grandes qualités.

Elle s'était préparée avec soin, portant une attention particulière à sa mise, sa robe de velours noir affinait sa silhouette qui gardait encore les traces de sa récente grossesse, ses cheveux étaient relevés sur la nuque et fixés par un peigne de nacre offert par Godefroy.
Enfin prête Myao mit sa pelisse et alla faire un dernier bisou à Noémie. La fille d'une voisine était assise prés du berceau.

Je ne fais que l'aller et retour, Isabelle, je serais revenue pour la prochaine tétée.

La jeune fille acquiesça et dit :"Ne vous faites pas de souci, j'ai cinq frères et soeurs, les bébés je connais et au besoin, ma mère allaite encore le petit dernier... ne vous pressez pas et profitez de la cérémonie... se sera surement une grande fête, la rectrice de l'université qui se marie et beaucoup de beau monde, ça oui... une belle cérémonie..."

Myao sourit et après un dernier regard à sa fille qui dormait le pouce en bouche, mit sa capuche et fila à l'écurie.

Arrivée sur le parvis elle laissa sa monture auprés des autres qui attendaient là et entra dans la cathédrale. Elle se signa et aprés un rapide survol de l'assemblée, elle remarqua Vive et une place libre à ses côtés sur le banc. Elle alla s'asseoir prés de son amie, se pencha et lui murmura: Bonjour Vive, dis moi, connais tu le futur marié? Est il déjà là?

Invité

Le Seigneur de Pusignan avait mis un beau vêtement aujourd'hui, il etait arrivé assez rapidement à Lyon, cela faisait longtemps qu'il n'etait pas venu en la capitale Lyonnaise, il profita donc de cette journée pour passer dire bonjour a quelques vieux amis puis fit le chemin jusque l'église de Lyon où Kederick et Ulan allaient être unis par les liens du mariage.

Il entra dans l'eglise ou déja beaucoup de personnes attendaient, il arriva un petit peu en retard mais pour une fois il n'etait pas dernier. Il prit la peine de regarder autour de lui cherchant des connaissances avec qui pouvoir discuter en attendant le debut de la cérémonie

[Pierre Scize]

Nyna était rentré tôt de Pierre Scize cet après midi-là afin de se préparer pour la cérémonie.
Elle avait appris le mariage de la rectrice du Lyonnais-Dauphiné et de Kéderick avec qui elle avait travaillé plusieurs fois pour le duché.
Par un petit tour de passe-passe elle avait échappé à sa garde… et souriait intérieurement à leur surprise quand ils ne la verraient pas sortir du château…
Son besoin de liberté était impérieux et elle allait retrouver un garde du corps autrement plus agréable. Aussi avait-elle préparé elle-même Isis, sans appeler le personnel qui aurait tôt fait de les prévenir…
Elle sortit du château par une porte dérobée et le vit qui l’attendait sur sa jument baie, sœur jumelle de la sienne. Il la regardait s’approcher avec le sourire qu’elle lui connaissait si bien.
Sans mot dire, ils se dirigèrent vers la sortie de la ville, et prenant le galop, partirent pour Mornant.

[Domaine de Mornant]

C'était pour lui la première fois qui se rendait sur ses terres, ses obligations militaires l'avaient forcé à rester à Dié.
La seule chose de familière qu'il retrouva là bas était une grosse malle contenant des effets personnels qu'il avait fait porter.
Il observait chaque recoin du lieu curieux de tout découvrir. Plume avait trotté derrière la jument du gouverneur qui semblait maintenant connaître la route.

Leur course l’avait rendu si vivante, elle le remerciait de transformer chaque jour sa vie en moment de bonheur, ce qui n’était pas si facile en ce moment. La joie de cette escapade…

Dès leur arrivée, un palefrenier vint prendre les juments en charges

Nous devront repartir dans deux heures Valentin… qu’elles se reposent un peu.

Puis le prenant par la main elle l’entraina dans la maison.

Il l’avait suivit dans les enfilades des pièces, elle lui avait faire le tour du p[i] ropriétaire et sur un des balcons elle lui avait décrit les jardins.
Il l'avait regardée, écoutée et trouvée toujours aussi exceptionnelle. A ceux qui disait qu'elle l'avait envouté, il répondait oui sans hésiter elle l'était.

Elle l’invita ensuite à se changer pour le mariage.
Musette, sa femme de chambre avait du faire porter sa malle dans la chambre d’ami.
Elle-même passa rapidement une robe rouge brodée d’or qui rehaussait la couleur de sa longue chevelure qu’elle laissa librement tomber sur ses épaules…

Houlà… nous allons devoir prendre la voiture…pas question de chevaucher ainsi… se dit elle en jetant un dernier regard dans le miroir…

Il avait passé pour l’occasion un pourpoint blanc et une chemise rouge. Son épée d’apparat à la ceinture, il avait passé son mantel rouge.
Il regarda les poulaines dans la malle et se demanda comment ils allaient se rendre au mariage.
A n’en pas douter en voiture, elle devait avoir revêtu une de ses plus belles robes.
Il opta pour les poulaines.

Il l’attendit dans le grand salon, quand elle arriva enfin il la trouva magnifique. Peut être n’était-il pas tout a fait objectif …
La voiture les attendait déjà devant la maison.
Ils n’étaient visiblement pas très en avance, elle ne s’étendit pas et l’invita à monter en voiture. .

Rougissante sous son regard, elle l’avait trouvé magnifique.
Mais le temps était compté et ils rejoignirent rapidement la voiture qu’elle avait fait préparer.
Ils échangèrent beaucoup sur le trajet, heureux d’être ensemble et profitant de ces quelques moments de liberté.
Le trajet leur paru si court qu’ils s’étonnèrent d’être déjà sur le parvis de l’église.

[Eglise de Lyon]

Il ouvrit la porte et lui tendit la main pour l’aider à descendre avec sa lourde robe. Les gens affluaient encore ce qui était bon signe.
Voyager avec le gouverneur ne passait pas inaperçu surtout quand on était en retard.
Il lui sourit, content de partager ces moments avec elle et lui proposa son bras pour l’amener jusqu’à l’église.
Dans la foule, il y avait des têtes familières, amis, qu’ils auraient à cœur de saluer à l’intérieur, si le temps le leur permettait encore.

[Vienne]

Pénélope était restée longtemps devant son miroir à se demander de quelle façon elle allait se coiffer. Elle abandonna ses macarons et releva ses cheveux comme elle put, puis revêtit une robe, elle qui avait pour habitude de passer ses journées en bottes et en uniforme, elle n'avait qu'une peur, s'emmêler dans le tissu et s'étaler devant tout le monde.
Chassant cette idée saugrenue de sa tête elle s'enveloppa dans sa cape et retrouva Féa qui l'attendait à l'extérieur.

Elle sentit le rouge lui monter aux joues quand il posa son regard sur elle, s'avançant vers lui elle l'embrassa tendrement en plissant le nez.
Puis Féa l'aida à monter sur sa jument, et c'est au galop qu'ils rejoignirent la Capitale.

[Lyon]

Sa main glissée dans celle de Féa,de l'autre elle releva légèrement un pan de sa robe pour gravir les marches du parvis.
Déjà quelques personnes étaient installées à l'intérieur de l'église, elle salua Vive et Myao, ainsi que Dédé beau comme un écu neuf, puis prit place sur un banc en attendant le début de la cérémonie.

De nombreuses pensées envahirent son esprit, elle tenta de les refouler en priant en silence sans lâcher la main de son bel amoureux.

[A Vienne]

Je suis fatiguée ! Laissez-moi dormir encore un peu, Matheline !

Ben Dame nan ! Va ben falloir 'core deux heures pour vous attifer ! Sortez donc de vos linceuls, Demoiselle !

S'attifer, s'attifer ... Deux heures ... Et puis quoi, encore ? Pourquoi pas la journée entière ? Anne avait peine à sortir de son rêve. La famille de Culan était rentrée tard la veille du Berry, où avaient eu lieu les baptêmes d'Anne et Gabriel. Le trajet de retour à Vienne avait été long, et froid. Et voilà que Matheline prétendait ...

Par Aristote !

En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, Anne fut debout. Le mariage ! Un coup d'œil à la bougie qui achevait de se consumer sur le manteau de la cheminée lui apprit qu'elle avait tout juste le temps de dire ses prières, de se baigner, de se faire vêtir et coiffer. Elle ne se mettrait pas en retard, Mère ne le supporterait pas.

[A Lyon]

Le coche déposa Anne, son frère et sa mère sur le parvis de l'église. A l'intérieur, la foule se pressait déjà, parmi laquelle nombre de Viennois que la petite connaissait bien. Mais elle était trop fatiguée pour leur adresser autre chose qu'un sourire, ce à quoi elle s'employa de bonne grâce. Au moins, ça dissimulait ses bâillements. Elle avait avalé, juste avant de quitter Vienne, un gobelet de lait et un quignon de pain, mais sentait déjà la faim lui chatouiller l'estomac. La cérémonie risquait de lui paraître bien longue.

Le Roi Des Fous avait été convié à la cérémonie par Dame Ulan en personne il était vêtus des plus beaux des atours. Il prit donc place dans l'église et observa avec attention le déroulement de l'opération

[Valence]

Ayant reçu une invitation pour le mariage de la baronne de Montfort et du Seigneur de la Ruée Jeremdehuit mit son plus beau costume pour l'occasion. Il grimpa sur son destrier puis se dirigea en direction des portes de la ville afin de se rendre à Vienne.

[Vienne]

La route entre Valence et Vienne avait été calme, mise à part les quelques "bestioles" qui faisaient du bruit dans les bois des environs.
Une fois arrivé à Vienne il prit directement la route de la Capitale, ne souhaitant pas arriver en retard il préférait jouer la carte de la sécurité.
Il sortit de la ville et prit la direction de Lyon.

[Lyon]

Il était enfin arrivé à destination, manquait plus qu'à rejoindre l'église où la cérémonie allait avoir lieu.
Le Seigneur des lances se dirigea en direction de l'église.
Une fois devant celle-ci il laissa son destrier à l'entrée puis rejoignit les personnes présentes.

[Château de Baternay]

Ce dernier temps, MacCornell avait beaucoup d'occupation et d'activités dans la région lyonnaise. Aussi avait-il décidé de profiter un peu des dépendances mises à sa disposition. Cela le changeait d'avoir à passer l'hiver dans la vallée. Il y faisait moins froid bien que le vent soufflait souvent dans la vallée du Rhône.

Ayant reçu une invitation, comme tout noble du Lyonnais-Dauphiné, il se prépara pour la cérémonie. Il revêtit un pourpoint bleu foncé marqué du blason des Seigneurs des Baternay, un pantalon noir et des bottes cirées. Bouillon, son cheval, avait été préparé par ses hommes. MacCornell revêtit un manteau fourré et partit en direction de Lyon accompagné de son épée et de Robin, son homme de confiance. Le trajet se déroula sans encombres.

[Lyon]

Arrivé à Lyon, il se dirigea directement vers l'église. Maintenant, il commençait à bien connaître cette ville. Sur le parvis de l'église, il laissa sa monture à son homme et se dirigea vers le porche. Il vit arrivé le gratin Dauphinois. Il faillit éclater de rire en voyant certain de ses collègues, mais n'en exprima rien. Il faut dire qu'il était plus habitué à voir certaines en uniforme qu'en robe longue... Il vérifia que sa tenue était correcte et entra. Au passage, il salua ceux et celles qu'il reconnu: Nynaève, Géro, Appoline et sa maman, Dede, Pénélope et Fea,.... Tout ce beau monde rivalisait de faste et de nouvelles tenues... Cela annonçait une bien belle cérémonie.

Conviée par les futurs époux à ce jour béni de leurs épousailles, elle avait mené galop d’enfer depuis Valence avant d’arriver en vue des premières bâtisses de la capitale.
Ramenant un peu plus les pans de sa cape sur ses épaules pour se protéger au mieux du froid mordant de cette nouvelle journée de morte saison, elle avait avisé une auberge qui lui avait semblé de bonne fréquentation et s’était recomposée une mine décente avant de rejoindre l’église de Lyon.

Moult calèches aux diverses armoiries et montures stationnaient aux alentours de la place ce qui laissait présager un grand et beau mariage comme elle les aimait.

Pourvu que je ne sois pas en retard pensa t’elle en allongeant le pas.

La foule qui se pressait encore sur le parvis la réconforta dans cette idée.
Dames et Messires en grandes tenues de cérémonie devisaient ça et là par petits groupes attendant de pouvoir entrer en le lieu saint.

Elle était venue seule mais croisa nombre de connaissances qu’elle salua d’un signe de tête appuyé de sourires cordiaux aux uns, petites esquisses de révérences envers les personnalités de haut rang et elle se fraya un passage jusqu’à l’intérieur où elle se laissa tomber sur le premier banc venu.

Appollon qui était arrivé dans les premiers à l'église en même temps que le Doyen de l'Institut d'Etat regardait arriver tout ce beau monde et expliquait à Elia qui etait qui.
La fillette était émerveillée par toutes ces belles tenues et ne savait plus ou donner de la tête tant les grandes Dames du Duché rivalisaient de beauté et d'élégance dans leur belles tenues.

Appo se demandait tout de même ou était passé Monsieur le Curé ... Qu'est ce qu'il fiche celui là ? Heureusement qu'il y a du monde pour réchauffer la vieille église ... sans quoi on serait déjà frigorifié !
Il croisa le regard de Kederickiki et remarqua chez celui-ci un certain agacement. Appo lui sourit et le voyant venir vers lui le rassura.

Ne t'inquiète pas mon ami. J'imagine que Monseigneur Arthurus ne va plus tarder, il a sans doute eu un empêchement.
Par contre, j'imagine que ta future épouse doit être un peu sur les nerfs !

Appo se rassit aux côtés d'Elia et la prit dans ses bras pour la réchauffer quelque peu.

Cheyenna et Jp arriverent à l'eglise, ils attachèrent Orion et Jupiter à une grille et entrèrent

[RP]Mariage d'Ulan de Montfort et de Kederick de Saint-Prigent - Page 2 Cheyetjpxa0

Ils rejoingnèrent les Montiliens

Nombre de messages : 6454 Localisation IG : Dié Date d'inscription : 02/08/2007

[La veille du mariage - Hotel d'Amilly]

Le vicomte de Laragne était assis sur un fauteuil devant un feu. Les flammes se reflétaient dans ses yeux. Il le regardait. Il attendait. Inquiétude, impatience. Que faisait-elle? Il posait la main droite sur un verre rempli d'une liqueur forte. Que faisait-elle? Le visage sombre, il appela son page, François.

Quelle heure est-il, François?

Sur un ton qu'il essaya de garder neutre, malgré l'inquiétude et une certaine peur lue sur son visage, le page répondit.

Aux alentours d'une heure après minuit, seigneur.

Le vicomte ferma les yeux à cette réponse. Après un instant, il se leva, empoigna son verre qu'il vida d'une traite et le reposa, doucement. Il jetta un dernier regard vers le feu, et sembla envoyer ses pensées à travers. Il passa à côté du page. S'arrêta un instant à ses côtés, comme pour lui faire comprendre ce qu'il se passait et s'en fut se coucher.

[Jour du mariage - Hotel d'Amilly]

Pâle soleil d'hiver. Jour de fête. Solitude. Un serviteur avait préparé sa mise pour le jour. Il avait, au prélable demandé les vêtements aux couleurs d'Amilly. Trop festifs. Il commanda ceux aux couleurs d'Amilly. Plus sobres, plus discrets, plus en accord avec lui-même. C'est donc habillé de noir et cousu de blanc que le vicomte de Laragne se dirigea vers les petites écuries de l'Hostel. Ganté, chapeauté, armé et encapé, il monta sur son cheval et, d'un geste, à son escorte qui montait également, il leur fit comprendre qu'ils resteraient là. Les deux gardes, résignés, redescendirent de cheval s'échangeant des regards. Ils regardèrent le vicomte éperonner son cheval et partir au pas long.

[Jour du mariage - Parvis de l'église de Lyon]

Le jeune Amilly, droit, le visage impassible, ne concordant pas avec ce jour de liesse, arriva sur la place. Il vit tous ces visages réjouis. Il tenta donc d'arborer un visage de circonstance. L'effet ne serait que de courte durée avec les gens qui le connaissaient bien. Il descendit donc de son cheval qu'il laissa à un page. Il s'épousseta négligemment et s'avança vers l'église.

Nombre de messages : 1810 Localisation IG : Lyon Date d'inscription : 21/06/2007

Voya arriva à la cathédrale, très heureuse de pouvoir assister au mariage de ses amis. Elle entra dans l'église, se signa et regarda autour d'elle, il y avait tant de monde qu'elle connaissait! Elle salua chacun d'eux comme il se doit, le gouverneur Nynaeve, Sagaben à qui elle trouva une petite mine, tous les APD présents en pensant quelle surprise qu'il soit là! Les derniers arrivés Ben-Elazar et Laurre qu'elle était également très contente de voir icelieu, Pénélope toujours en beauté, tous ceux qu'elle connaissait, puis elle se dirigea vers Vive et Myao ces deux amies. Elle les embrassa, puis s'adressa à Myao:

Je te vois en forme, ça fait plaisir.
Puis elle lui murmura doucement à l'oreille:

Je n'ai pas eu de nouvelles de Max, je pense que malheureusement il ne sera pas présent ce jour.

Elle ne montra point sa déception sur son visage, mais Myao la connaissait suffisamment pour savoir la douleur, et la peine de ne point voir son aimé.

Voya arbora donc son sourire habituel, le sourire automatique que malheureusement elle arborait trop souvent dernièrement. Entre le travail, l'hôpital et tout le reste, elle n'avait même plus le temps de passer en taverne voir ses amis.
Elle regarda ensuite Vive et ajouta:

Alors ma belle et toi comment vas-tu?

Elo entra dans la salle. Le décore étais magnifique. Elo ce fit discrète.
Puis ce dirigea vers Ulan pour la féliciter encore une fois.
Elo qui était peu présente ces dernier temps avait quand réussi à ce libérer pour ne pas loupé l'événement.

Aliénor était venue, ni à contre coeur ni avec enthousiasme. Elle avait la tête ailleurs : son esprit était déjà arrivé de l'autre côté des Alpes. Le mariage tombait à pic, quelques jours à peine avant son départ...

L'attelage s'immobilisa devant la cathédrale de Lyon, tirant la jeune fille de ses pensées. Elle prit une profonde respiration puis se pinça les joues, pour les rosir un peu avant de sortir rejoindre la foule des convives déjà présents. Il lui faudrait faire bien attention à bien se comporter. Cacher son humeur noire et vengeresse, ne pas paraître trop triste ni ostensiblement affligée par la peine encore trop récente : elle n'avait pas à étaler sa douleur et ses états d'âme personnels en ce jour qui n'était pas le sien. Ne pas être trop souriante non plus, ce qui serait parfaitement inconvenant eu égard au deuil qu'elle devait encore porter... Trouver le juste milieu... Vêtue de noir et de blanc, couleurs familiales, du deuil, ou de Christos savait quoi d'autre, la vicomtesse en herbe s'extirpa élégamment de la voiture, aidée par un laquais. Elle balaya l'assistance du regard, n'osant pas s'avancer vers quiconque.

Les fiancés ne semblaient point être encore arrivés mais il y avait là de nombreux visages qu'Aliénor connaissait, plus ou moins bien. Ses yeux se posèrent sur le Seigneur de Pusignan, à qui elle adressa un sourire gracieux accompagnée d'une légère révérence, repensant à la dernière visite du seigneur de la Garde à Guillestre.

Nombre de messages : 3 Localisation IG : Blois Date d'inscription : 30/01/2009

Elle était nerveuse, inexplicablement nerveuse, alors qu'elle n'avait pourtant nulle raison de l'être. Son hôte sembla le remarquer car, à deux reprises, il lui adressa un sourire plutôt rassurant. Ce à quoi elle répondit par un léger sourire, peu convainquant, elle le savait. Elle pesta contre elle-même, contre cette manie qu'elle avait de laisser ses remords prendre le dessus, de s'enfermer dans son mutisme. Le froid de l'édifice la remmena à elle, tandis qu'elle resserrait sa cape sable sur ses épaules, elle prit - enfin - conscience qu'elle avait deux "missions" à accomplir.
Elle se ressaisit et se redressa. Depuis hier, son passé redevenait son présent dans une ville qu'elle ne connaissait que de nom mais qu'il semblait aimer plus que tout. Aimer au point de quitter ceux qui étaient ses frères d'armes en Orléans pour y retourner. Boursiero avait été son caporal quand elle était Sergent, aujourd'hui, il était son hôte et son compagnon à ce mariage.
Elle tourna la tête vers le Sieur de Vorzac et lui adressa un sourire, franc cette fois, puis se pencha à son oreille.

Cette robe que vous m'avez offerte me va à merveille, je vous remercie !

Puis, son regard fut attiré par un homme, occupé à monter les marches du parvis. Il fallut peu de temps à l'ancienne chambellan pour retomber sur son surnom : Sagaben. Encore un qu'elle devrait saluer de la part d'Arfast mais ce serait pour après la cérémonie. Elle ne désirait pas se jeter sur lui, à peine arrivée à Lyon. Elle aurait des semaines pour transmettre toutes les salutations qu'elle devait remettre. Pour l'instant, elle désirait profiter le plus possible de ses retrouvailles avec son ancien frère d'armes.
Apparemment, ce dernier désirait saluer le futur époux. La jeune dame effleura du bout des doigts un vélin, pli à remettre à Kederick de Saint-Prigent. Elle hésitait, le donnerait-elle maintenant ou à la fin de la cérémonie ? Après quelques secondes de réflexion, elle opta pour la seconde solution, espérant secrètement que la file serait moins dense.

Toujours au bras de l'ancien seigneur, elle sourit en se souvenant du soldat solitaire qu'il était à Blois ... il avait changé de ville, mais pas de caractère.

Plongée dans ses pensées Vive admirait les vitraux de l'église quand Myao arriva près d'elle.
Ha, bonjour My, je suis heureuse que tu aies pu venir, tu as une mine resplendissante
Disant cela elle se leva pour lui faire la bise et l'invita à s'asseoir auprès d'elle
Non, je n'ai pas le plaisir de connaître le futur époux mais regarde il est là-bas, fort bel homme n'est-ce pas? son habit lui va à ravir

Les discutions fusaient de part et d'autres de la pièce. Le moindre bruit résonnait sous ces longues voutes de pierre, et Mary, refusant de rester seule, alla dire bonjour à son amie Elo, et ensemble, elles allèrent saluer Jp et Cheyenna.

Très belle robe Chey. :) J'aime beaucoup la couleur de ce tissus.

Elles bavrdèrent en attendant la suite. Mary ne reconnaissait évidemment que peu de figures de l'assemblée... se qui lui donnait l'impression d'être seule au monde. Se sentir près de ses amis l'aidait tout de même à ne pas se sentir abandonnée. ^^"

L'évêque de Dié était en retard, il y avait de la route à faire et malheureusement il avait été retardé par de nombreux contraintes mais néanmoins, il arriva à la cathédrale de Lyon, il était arrivé il y a quelques heures à Lyon où il a couru dans toute la ville afin de se rendre au rendez vous et officier le mariage, lorsqu'il arriva à la Cathédrale il venait de courir plus de 1 heures sans s'arrêter, arrivé sur le porche de l'église il monta rapidement les escaliers malheureusement il chuta, se n'était pas la première fois, il avait l'habitude de chuter comme ca, toujours pressé...une chut qui ne le laissa pas sur place d'un bon il se releva et se remit en route à la marche cette fois-ci!

Il entra dans l'église il y avait déjà de nombreux Fidèles se qui le changeait de la Cathédrale de Dié qui elle était souvent vide! heureusement son Sacristain Félicien, avait préparer l'office le jour avant Monseigneur Arthur arriva donc à l'autel et arrangea encore quelques petites choses...

Bonjour Mary, coucou Elo, joignez vous à nos cotés

Citation :: Très belle robe Chey. J'aime beaucoup la couleur de ce tissus.

Merci, c'est la première fois que je couds moi même.... je la trouve réussit ..hihi

Chey et jp papotèrent discrètement avec les amies, en attendant que l'évêque se prépare

Kederick etait toujours en compagnie de Ben-Elazar et de son épouse. Il sourit a cette dernière qui la regardait un léger sourire au lèvres. Il lui demanda :

Il me semble que nous nous sommes déjà rencontrés, madame. Ne serais-ce point en mon atelier de sigillographie en La Chapelle des Hérauts d’Armes ?

Apres avoir pris congé de ces hôtes, Kederick vit alors arriver Boursiero accompagné d’une jolie dame qu’il n’avait à ce jour jamais rencontré. Sa fiancée, peut-être ? Il le saurait sans doute d’ici la fin de la cérémonie. Il les salua d’un signe de tête qu’il se voulait aimable et avenant, sentant ses triples commencer à remuer dans ses entrailles. L’ émotion et l’anxiété sans doute…
Il aperçut ensuite le Vicomte de Laragne-Mongelin, Dame Nyna, Gouverneur du Lyonnais qui leur faisait l’honneur de se déplacer pour leurs noces. Le seigneur de la Rué avait vu au loin quelques seigneurs de lance, quelques collegues ambassadeurs et enfin quelques amis avec qui kederick avait eu plaisir a travailler, se placer en fond d’Eglise. Il les saluerait un peu plus tard… Il s’avança pour saluer le Vicomte puis remercier la Gouverneur pour sa présence :

- Bonjour Messire d’Amilly, c’est une joie pour moi que de te voir. Merci de t’etre joint a nous pour ce jour si particulier… Il lui serra amicalement la main mais nota que quelquechose clochait, quelquechose semblait le troubler…
Il laissa le Vicomte de Laragne prendre place et se dirigea vers la Gouverneur pour la saluer de vive voix..

- Votre Grace, c’est un immense honneur que vous nous faites d’avoir pu vous libérer pour cette cérémonie alors que je sais votre emploi du temps si chargé ! Sachez que cela me touche et touchera sans nul doute Ulan… Merci à vous.

Le sieur de Saint-Prigent remarqua la présence de Cheyenna et de marymetal, une amie proche de sa future épouse. Il en déduit que sa promise ne tarderait plus… Seulement, l’Eveque n’etait toujours pas arrivé… Kederick sentit son cœur se retrecir dans sa poitrine… Et s’il ne venait pas ? Il s’approchait du portail principal pour guetter vite fait l’arrivée du prélat lorsqu’il le vit soudain. Il monta les marches a vive allure mais s’etala de tout son long dans l’escalier. Ce dernier semblait avoir couru. Son clerc le suivait comme mouche autour de pot de confiture. Le seigneur de la Rué se précipita pour aider le prélat mais ce dernier s’était redressé

Bonjour Monseigneur, je suis fort aise de vous voir arriver ! je pensais ne jamais vous voir venir ! Vous ne vous etes pas fait mal au moins ? Ce n’est pas le moment de se rompre le cou ! Kederick esquissa un maigre sourire tant le stress commençait a le tirailler.
Il vit le prélat rejoindre la sacristie pour se changer et il prit sa suite pour prendre place avant le commencement de la Cérémonie. Il avait hate de voir son épouse s’approcher vers lui dans sa belle robe.

Nombre de messages : 1218 Localisation IG : Dié Date d'inscription : 23/10/2005

Mirandor pensait être en retard à la cérémonie, mais il arriva que peu de temps après l'Evêque de Dié... Arwel avait accepté de l'accompagner, et il était heureux de l'avoir à ses côtés : elle était magnifique, comme à son habitude... Ils entrèrent donc ensemble dans l'Eglise, et se mêlèrent aux autres convives... Il y avait bien du monde, et Mirandor s'attendait à rencontrer quelques amis... Il observa l'assemblée, à la recherche de têtes connues... Ils s'avancèrent au milieu des gens qui bavardaient, saluant de temps à autres ceux qui les regardaient passer... Il aperçut alors son amie Nynaeve, au bras de Geronimo, et se dit que c'était le moment pour les saluer... Il se pencha vers Arwel :

Tiens, le Gouverneur en personne, dit-il en désignant le couple... Allons-les rencontrer !

Il embrassa rapidement la joue de sa compagne, et l'entraîna afin de les rejoindre...

Bonjour ! Quel plaisir de vous voir ! Comment allez-vous ? Vous avez croisé les futurs époux ?

L'évêque sourit, pensant ne pas s'être fait voir malheureusement quelques l'avaient vu, il faut dire qu'avec le stresse certains se retrouvaient devant la cathédrale pour regarder les arrivées..

Je n'ai point mal merci mon Fils, désolé pour mon retard! Je m'en veux terriblement!

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