[RP]Mariage d'Ulan de Montfort et de Kederick de Saint-Prigent

Les longues minutes d’attente de la mariée semblaient des heures à Kederick. Il était de plus en plus nerveux. Il avait enlevé ses gants et les malaxait pour tenter d’évacuer sa tension. Dans ses entrailles, son cœur faisait des bons.

Que diable, Kederick, que t’arrive t il ? Tu as été procureur, tu as instruit un procès public devant des milliers de Dauphinois, tu as jugé des milliers de dossiers et là, pour ta Belle que tu aimes plus que tout, TA femme, tu as aussi peur qu'un enfant perdu dans le noir, prêt à te pisser au froc ? Ressaisis-toi mon gars! se dit il en son fort

Soudain, une agitation retentit sur le parvis de l’Eglise. Un attelage s’arretait devant. Le sieur de Saint-Prigent aperçu le toit d’un carrosse et le haut d’une porte s’ouvrir. Il attendit quelques secondes. Appolon, qui etait prévu pour lui mener son Amour à l’Autel etait allé à son devant. La Rué aperçu Isalyne, la demoiselle d’Honneur d’Ulan, sa Marraine, qui montait les marches. Elle tenait la Main de sa bien aimée. Tout à coup, le rythme cardiaque de Kederick s’accelèra et son estomac se resserra un peu plus, la gorge nouée. Il vit sa future épouse, époustouflante, belle comme l’astre de jour. Elle etait rayonnante. Kederick ne saurait trop décrire ce qu’il éprouvait, un mélange d’impatience, d’excitation et de peur à la fois. Il attendit patiemment que la Baronne de Montfort vint le rejoindre à l’Autel.
Le Sieur de Saint-Prigent fixait le regard de la Belle et lui témoigna tout l’Amour et l’admiration qu’il avait pour elle. Dans quelques heures ils seraient Mari et Femme.

Ulan vit approcher son ami Appollon. Elle lui sourit et lui fit la bise sur les deux joues, pour les réchauffer. Elle lui murmura au creux de l’oreille : ça va Appo, pas trop froid, tu es bien pâle ? Je te remercie de m’accompagner jusqu’à mon futur époux. Je te rends Isa, elle est merveilleuse et formidable ta petite femme.

Ulan portait une robe de soie et de cendal, que son amie Mary lui a confectionné, qui formait l'élément principal, d'un rouge foncé, presque bordeaux, et qui s'ajustait gracieusement sur le buste mince. Une très fine fourrure d'hermine enfermée entre deux étoffes, n'apparaissait qu'aux bords du vêtement, aux manches et au cou. Un léger galon d'or ornait le bout des manches qui étaient serrées au haut des bras, et le bas de la jupe. Le corsage avait un petit décolleté sous lequel, on apercevait la robe fourrée. Entre le corsage et la jupe, une pièce d'étoffe aux éclats bordeaux, souple et légère, épousait étroitement les hanches et le ventre de la fiancée. Elle portait deux petits souliers étroits à bec pointu en beau cuir de Cordoue brodé d'or.



A son cou, elle portait un magnifique collier que sa chère amie et sœur de cœur Isalyne lui avait offert.



Ulan, émue, retint ses larmes afin de pas retirer le joli maquillage que son amie Yuma s’était appliquée à lui poser.

Elle portait un joli bouquet que son amie Cheyenna lui avait confectionné



Ulan prit le bras d’Appollon, reprit son souffle, et d’un pas lent, ils entamèrent leur marche vers l’église. Elle vit beaucoup de monde sur le parvis qu’elle salua et d’un pas lent, ils entrèrent dans l’église. Son visage était illuminé, marqué par un large sourire. Elle reconnu beaucoup de dauphinois présents dans l’édifice et essaya de regarder tout le monde, mais son regard se fixa sur un seul homme, qui l’attendait près de l’autel. Celui qui allait devenir son époux.

Appollon laissa Ulan près de l'autel à côté de Kederick. Elle lui fit un sourire et un clin d'oeil et le regarda s'installer sur le banc auprès de sa fille.

Ulan regarda Kederick, lui souria et lui murmura : tu es beau mon amour.

Quand les fidèles furent installés, le clerc pris la parole. Il décida cependant de faire vite car il sentait que les deux futurs mariés étaient très excités!

Bienvenu mes enfants! Comme vous le savez je le pense déjà, aujourd'hui, deux de nos villageois vont se marier pour vivre un amour aristotélicien jusqu'à la fin de leurs jours...du moins nous l'espérons! fit-il avec un sourire amusé.

Pour cet office, je vais vous lire un extrait du livre des vertus. Il avait pris l'extrait qui selon lui illustrait le mieux le mariage, celui parlant des enfers!

Citation :

Tout autour de moi, je voyais un brouillard blanchâtre peu engageant. Il faisait chaud et moite au sein de cet air dense et irrespirable. J’essayais d’avancer mais mes mouvements étaient lents et maladroits, tant le brouillard semblait s’agripper à mon corps. Mes pieds s’enfonçaient dans le sol mou et visqueux. J’en venais à souhaiter que le vent se lève afin de disperser cette gangue crémeuse qui m’entourait. Mais ce lieu me donnait l’impression de ne pas avoir connu la moindre brise depuis la nuit des temps. C’était la même atmosphère moite qui régnait depuis. Je me croyais dans un tombeau.

C’est alors que je sentis une longue langue me lécher le torse. Paralysé par la terreur, je m’immobilisai. Regardant autour de moi, je discernai enfin des formes. Elles étaient innombrables et ressemblaient fort peu à des êtres humains. L’une d’elles, de taille gigantesque se dressa face à moi, et je pus en détailler la laideur. Entièrement nu, ce démon avait une peau lisse, gorgée de sueur, et des jambes arquées, entre lesquelles les attributs de la masculinité s’affichaient sans pudeur. Je vis également que sa poitrine portait les attributs de la féminité. J’espérais découvrir un visage humain, mais, à la place, se trouvait une gueule semblable à celle d’un serpent, de laquelle sortait une longue langue dressée vers moi.

Le monstre me dit: “ Je suis Asmodée, Prince de la Luxure. Raphaëlle, Archange de la Conviction, est mon opposée. Celui qui se complaît dans l’abus des choses de la chair et dans le nihilisme le plus total vient rejoindre les rangs de mes damnés.” Je ne savais pas quelle réponse donner à une si horrible créature, mais elle n’en attendait pas et s’écarta de mon chemin. C’est alors que je vis un long couloir creusé dans le dense brouillard. Je ne me fis pas prier pour l’emprunter et ainsi échapper à ces bêtes luxurieuses. Le sol était de moins en moins pâteux et devenait de plus en plus sableux. La couleur blanchâtre laissait peu à peu la place à une sombre lueur turquoise.

Après ces réjouissances, entonnons ensemble le Credo!



Bien, maintenant, parlons des deux personnes qui vont se marier ici! Dame Ulan, Baronne de Monfort, Dame d'Abenasson, rectrice du Lyonnais Dauphiné, Médecin, Officier de la Reconnaissance Montilienne, Grand Croix de l'Ordre de Saint Georges Et aussi sieur Redrick de Saint Prigent, Seigneur de la Rue, Héraut d'arme en Sigillographie et pour finir Ambassadeur du Lyonnais Dauphiné!

Je n'oublie rien? en souriant

Ben quand la mariée entra prit la main de sa douce Laurre et lui murmura... la voilà


Il regarda Ulan passer... elle était magnifique.

Ensuite le clerc commença la cérémonie.... il récita en murmurant le Credo dès que celui-ci le demanda... et jetta un oeil a son épouse et lui sourit... Ben aimait ces moments heureux, c'était cela le bonheur de la vie, vivre des moments heureux

parvs, Zoyas était finalement entrée dans l'église, imitan le reste des invités.
Elle s'était trouvé une place, comme à son habitude, loin de l'agitation nobilière qu'elle ne connaissait point.
Lorsque des murmures grandissants retentirent, elle se détourna et vit alors Ulan, magnifique,entrer dans le lieu saint.
Chaque détail était soigné, cela ne l'étonnait guère ! Ce serait le plus beau jour de sa vie, disait on..

Après quelques exclamations retenues, l'office commença, le silence se fit religieusement, et Zoyas entonna le credo.

Elle regardait les deux êtres qui allaient s'unir, souriante.

Géro regardait la mariée qui venait de rentrer.
Elle était ravissante dans sa robe rouge, tout comme nyna dans la sienne.
Il sentit la main de nyna dans la sienne et la serra légèrement.
Il parti un moment dans ses pensées et imagina le jour où ils seraient à leur place ...
Ce jour viendrait il en était convaincu.
Il sourit ...
Il se reconcentra sur la cérémonie et écouta avec attention les mariés.

De Briançon à l'hostel où il logeait dans la capitale, du bain à la serviette, du cheval au parvis, la cavalcade s'était achevée devant l'église de Lyon, le Briançonnais était rayonnant dans son habit , car oui, il était vêtu, magnifiquement, comme tous les gens qui en cette église se trouvaient afin de partager ce moment de bonheur avec et pour des gens qu'ils affectionnaient. Les rênes de son cher Zucchero trouvèrent la main d'un écuyer alors que lancées par leur cavalier elles y tombèrent tout aussi lestement que le Fat se réceptionna sur ce qui lui servait à marcher, ses pieds. L'un devant l'autre et l'un après l'autre, ces derniers se dirigèrent vers le haut du parvis dans une courte ascension qui n'avait rien à voir avec celle d'un sentier de montagne où roches et racines s'acoquinent pour prendre les paresseux qui trop peu se soulèvent. Sans encombre, Hardryan parvint au sommet alors que le cortège de la mariée arrivait tout juste. Un sourire à la vue de cette femme, soleil de la journée... Aussi vrai que l'amour est aveugle, Hard mit fin à sa contemplation de la future mariée qui irradiait de beauté, car à trop regarder il aurait risqué d'y perdre la vue! Il entra donc dans l'église déjà fort emplie, salua quelques personnes de sa connaissance, toujours souriant. Il aperçut Phelim qui ne l'avait pas attendu, ce dernier retenait à lui seul un pilier de l'église. Cherchant un endroit où s'asseoir, il aperçut quelques places libres tout près de deux enfants, il s'y dirigea et y trouva la petite damoiselle de Culan ainsi que ce qui devait être un de ses cousins ou son frère, de même qu'une femme aux traits agréables.

Bonjour mes dames, messire... dit-il poliment à leur intention avant de s'asseoir non loin d'eux.

La conversation ne put aller plus loin, la mariée faisant son entrée dans l'église. L'office commença ensuite, et Hardryan crut entendre ce qui semblait être le grommellement d'un estomac -était-ce le sien?- alors que l'on commençait à chanter le Credo. Le diacre ne fit guère plus attention que cela à cette fausse note et récita lui aussi ce Credo qu'il avait entonné tant de fois, pour tant d'occasions différentes dont des mariages, le sien notamment, qu'un fugace souvenir lui rappela alors qu'il lui effleura l'esprit.

Miss étais enfin arrivée , et au bon moment même
Elle étais très heureuse pour Ulan


Ulan tu es Superbe !!
Vous êtes tous les deux Ravissants ...