Un retour mouvementé...

Sujet: Un retour mouvementé... Sam 7 Mar 2009 - 11:16

Un retour ? Peut-être, peut-être pas … La question trottait dans sa tête comme en écho à celles qui avaient précédés durant les deux mois de son absence. Les rues de Lyon avaient avec une angoisse qu’elle n’avait plus ressentie depuis des semaines. La reconnaitrait-on ? Bien sûr, mais elle avait tant changé. Elle en décevrait plusieurs, très certainement. Un air froid avait remplacé un visage empli de gaieté, autrefois… Déjà les souvenirs la submergent alors que le couple passe devant certaines institutions Dauphinoises avant de disparaitre vers l’Hôpital de Lyon qui lui était vaguement connu. Elle aurait tout au plus put se remémorer les contours du bâtiment, mais ne s’y étant jamais réellement attardée l’aspect intérieur du bâtiment lui était encore inconnu.

Les chevaux avaient été laissés dehors, confiés au soin d’un jeune homme pour quelques pièces. Ses mirettes ne s’attardèrent pas sur la pièce dans laquelle elle venait de pénétrer, mais belle et bien sur la présence réconfortante du Tempéré. Cette même présence qui la soutenait d’une main solidement ancré sur sa taille. La Montbazon-Navailles s’appuyait à lui, boitillant. Le tout formait une scène presque banale dans un hôpital.

Enièmes soupirs qui franchissaient la barrière de ses lèvres, suivis d’un gémissement qu’elle laissa cette fois s’évanouir dans l’atmosphère vide de l’hôpital. Une vive douleur irradiait ses muscles. Ses jambes avaient du mal à la porter. Rien de grave à première vue, juste une grosse fatigue. Quoi de plus normal après un voyage aussi éreintant que le sien, puis après cette fameuse bataille à Clermont.

Sagaben la fait asseoir, comprenant le mal qui la surbmerge. Il semble chercher du regard ses compagnons chargés de quémander Dame Altea…

Nombre de messages : 511 Date d'inscription : 23/11/2005

Jour après jour elle vaquait à ses occupations dans son bureau de l’hôpital de Lyon. S’occuper d’un tel lieu révélait du masochisme pour qui aimait se repaitre de la vie. La paperasserie voila qui donnait un gout bien amer à des journées ou elle aurait préféré explorer la campagne à la découverte de nombre de patient désargenté et totalement démunie de part la distance à parcourir afin de trouver médecin.

Voila que les papiers lui prenait bien plus de temps que le simple fait d’aller en salle d’opération. Chose qui lui restait bien impensable, et totalement dénuer de sens de référer de tout afin d’obtenir les quelques écus qui servait à faire fonctionner l’hôpital en lui-même. Mais les choses était ainsi, il le fallait pour le bien des malades qui pouvaient jours après jours survivre quelques heures, quelques jours, quelques mois, et parfois quelques année.

La vie était ainsi faite, et quelques minutes à regarder le ciel par la fenêtre ouverte tout en se basculant serait sans nul doute bien reposantes. Un oiseau, des nuages, le ciel bleu, et ce petit air frais la laissait songeuse.

Quand tout à coup la porte émis quelques sons sourd, puissant et rapide. La surprise totale la fit sursauter. Tant bien que le fragile équilibre se rompit sans attendre, laissant la chaise choir sur le sol le corps d’Altea suivant le même chemin. Retombant sur sa fesse droite quelques peut engourdie par le choc.

Ailllllllllllllle

Puis se reprenant, se relevas en se massant légèrement la fesse pour se rendre au niveau de la porte et y découvrir le sieur Nestor. Ami de longue date venu lui demander son aide. La dame attendait dans la salle d’attente, il lui fallait aller la voir au plus vite et laisser à son grand malheur les papiers se remplir seul afin d’accomplir son serment de médecin.

Le sourire non feint, elle suivit donc Nestor, pour enfin arrivé devant la dame Alixe qui se trouvait devant elle.

Qu’avait-elle ?

Elle le découvrirait sous peut !

Sujet: Re: Un retour mouvementé... Dim 15 Mar 2009 - 20:45

Ses prunelles vertes se posèrent non sans un certain soulagement sur Nestor qui était suivi d’Altea. Alixe avait entendu parler de la Doyenne sans pour autant avoir eu l’honneur de la croiser. Elle ne pourrait aujourd’hui la saluer comme elle le voulait, ni même engager une conversation digne de ce nom, à son grand regret. Sous la précipitation, la Poursuivante d’armes voulut se lever, mouvement vite arrêté par la main ferme de Sagaben qui la fit rassoir.

Sa voix saccadée s’éleva alors :

Le bonjour … madame… Je suis Alixe de Montbaz…

Ho, et puis les titres seraient pour un autre jour !

Vous n’êtes pas sans vous douter des raisons qui m’amènent ici…

Elle reprit sa respiration tout en se demandant quelle attitude il lui fallait avoir. Déballer les raisons de son malaise ? Attendre qu’une chambre soit prête pour qu’on puisse la recevoir ? L’angoisse vint la frapper, une nouvelle fois de plus. Ses défenses de femme la quittaient peu à peu. Très réussi, son retour en Dauphiné, la Montbazon-Navailles …

…je suis atteins d’un mal depuis un mois…

Toussotement, comme pour appuyer ses dires.

Mon état, que j’espérais voir s’améliorer, n’a fait que se dégrader depuis une semaine.

Son ton réfletait la tristesse.

La maladie a commencé à me tenir mal en Limousin, voilà un mois … Mon voyage jusqu’en Bourbonnais-Auvergne n’a rien arrangé. Et puis il y a eu cette bataille, à Clermont …

Nouveau toussotement rauque, creux au sein de son ventre à l’évocation de ce souvenir si douloureux.

Mais peut-être souhaitez-vous que nous discutions plus amplement de çà en vostre bureau ?