De la Provence

Nombre de messages : 6454 Localisation IG : Dié Date d'inscription : 02/08/2007

Argael, j'aimerais clarifier notre position vis-à-vis de la Provence.

Nous avons notamment un vieux traité d'Alliance avec eux que j'ai toujours considéré comme caduque (mes prédécesseurs également, je pense). J'aimerais officiellement le dénoncer (si possible d'un commun accord avec les Provençaux, mais ça, c'est une autre affaire).

Tu pourrais me dire quelle est, actuellement, la manière de penser de Paris par rapport à la Provence?

je poserai la question chancelier au plus tôt

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Je vous remercie.

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Auriez-vous du nouveau?

non mais dès que j'aurai mes acces de Grand Officier de la Couronne en tant que Premier Secrétaire d'état,j'irais voir cela de moi même cela simplifiera les chose

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Il prend du galon. Rolling Eyes

Faudra te vouvoyer du coup Arg? Mr. Green

Armoria a écrit:: De par nos liens avec le SRING, tant que l'Empire verra en eux des rebelles illégitimes, nous nous alignerons sur cette position, pour ne pas faire ingérence.

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Ce qui signifie que notre traité est de toute façon caduque dans les faits?

ce qui signifie surtout que tant que l'on ne porte pas atteinte au SRING, mettant a mal l'entente entre eux et la france on est libre de nos actions

Sujet: Re: De la Provence Dim 21 Mar 2010 - 20:01

Citation :

Missive du Grand Aumônier de France au sujet de la Provence

De la Provence Auch3

À l'attention de l'Aristotélisme,

Nous, Navigius di Carrenza, Grand Aumônier de France par la volonté de Sa Très Aristotélicienne Majesté Lévan III de Normandie, Archevêque Métropolitain d'Auch par la grâce de Dieu et la volonté manifeste de l'Assemblée Épiscopale de France, prenons aujourd'hui en ces moments graves la plume, en nostre qualité de Grand Aumônier de France, le coeur empli de sérénité afin de rédiger la missive suivante :

De la justesse de l'intervention française en Provence

Qu'il soit sû que nous estimons totalement fondée et légitime l'intervention des forces de la Couronne de France en terre de Provence. La Provence, que la divine Providence a placée dans le berceau aimant et protecteur du Saint-Empire, s'est montrée vile et rebelle à son noble suzerain, en caressant les rêves d'une indépendance qui n'est ni divine, ni réelle. En oubliant jusqu'à son rôle de noble sujet, la Provence s'est élevée contre la Monarchie qui l'a nourrie, et s'est permise de croire à l'idée folle qu'elle pouvait remettre en question l'ordre établi par la nature, l'histoire et par Dieu.

Nous alignons notre position sur celle du Saint-Père, la plus pure des voix de l'Aristotélisme, qui s'est déja prononcée jadis pour le respect plein et entier des possessions territoriales des diverses couronnes d'Europe, couronnes sanctionnées par Dieu. Il nous apparait incongru une quelquonque divergence d'opinion en cette matière, car Sa Sainteté s'est exprimé à ce sujet, et nous, en subordonné obéissant et dévôt, prenons acte et position envers sa propre position.

Message aux provençaux

Vous avez été pendant longtemps berné par ceux qui, envieux de pouvoir et de richesses, vous ont promis mer et monde contre votre accord à cette pseudo-indépendance de la Couronne Germanique. Fort de leurs égos, ils vous ont trompés, et menés hors du seul chemin vertueux, celui de la noble et bonne allégeance à votre suzerain. Il n'est pas trop tard, toutefois, pour refuser d'aller plus loin dans la sombre voie du Sans-Nom. Déposez vos armes, accueillez la soldatesque française comme des frères, car c'est ce qu'ils sont. Les hommes et femmes de France sont vos frères, préoccupés par votre Salut, et n'ont pour but que de chasser les lourds nuages qui pèsent au dessus de vos têtes. Écoutez la voix de la raison et de la paix, déposez les armes, nul honneur n'en souffrira car le Très-Haut sourira devant la paix revenue entre ses enfants.

Message aux français

Qu'il soit sû que nous apportons notre plein et entier support à la cause de Sa Très Aristotélicienne Majesté, Lévan III de Normandie, Roy de France. Il nous apparaît clair que la remise en cause de la monarchie par la Provence est une attaque directe, violente et profonde sur la pacifique société française, par la remise en question de l'ordre établi et sanctifié par Dieu. Nulle monarchie ne peut demeurer silencieuse lorsqu'une de ses consoeurs est au prises avec des velleités d'indépendance, dont la résultante ne saurait être que le chaos, la calomnie et la désolation. En ce sens, nous témoignons de notre immense fierté de voir Sa Majesté le Roy de France, s'élever plus haut que les considérations géopolitiques, afin de défendre l'Ordre établi hors des frontières de son Royaume, afin de restituer son royal cousin, dans son bon droit.

Nous enjoignons avec hardeur les fils et les filles de la France à participer selon leurs moyens à la juste opération menée par les armées de sa Majesté en Provence, afin de faire triompher l'unité du Royaume, l'attachement de celui-ci à l'inviolabilité de la monarchie ainsi que notre refus, de voir notre précieuse et si chère Europe, morcelée par les égaux de ceux qui croient pouvoir s'élever à la cheville des monarques. Il en va de notre devoir de soutenir notre Roy.

De la présence de prêtres au sein des armées In Gratebus

Jusque dans notre lointaine et rurale province d'Auch, nous avons entendu les rumeurs insidieuses que des prêtres, ordonnés et respectueux de droit canon comme l'exige leur charge seraient présent, en armes et de corps, au sein des armées In Gratebus de la Provence. Qu'il soit su que nous fustigeons une telle attitude contraire au Droit Canon et que nous sommes furieux et dégouté par tel manquement au Droit Canon.

Le rôle des prêtres est de veiller au besoins moraux et spirituels de leurs paroissiens, et en aucun temps, de prendre les armes et de s'enrôler dans une armée, sous les prétextes tous plus fallacieux les uns que les autres. Nous nous indignons devant l'attitude couarde et lâche des autorités de la Provence, qui incorporent des prêtres dans leurs armées, afin de s'en servir comme bouclier, sachant que nul français ne lèvera la main volontairement sur un représentant du clergé.

Cette attitude démontrée par la Provence est immorale, et nous exigerons de la Sainte Inquisition que la lumière soit faite sur cette sordide affaire, qui remet en perspective et en cause l'immunité qui est généralement accordée aux ecclésiastiques dans leurs déplacements. Que les inconsidérés qui ont joint des armées se rétracte, fasse mea culpa, et retourne en leurs églises ou auprès des malades, dans le respect du Droit Canon.

Quant à ceux qui se cacheront derrière l'insolence de prétendre que leur bâton ne constitue pas une arme, nous leur ferons comprendre que si aujourd'hui, nous boitons et nous déplaçons avec grande peine et assistance de nos proches, c'est justement parce que des brigands, armés de haine et de bâtons, s'en sont pris à nous avec ces armes.

Bénédiction aux populations affligées

Nous portons en notre coeur et dans nos prières toutes les populations affligées par cette guerre. Il va de soit que nous saignons en notre âme à chaque décès. Apportons notre bénédiction aux populations affligées par ce légitime et noble conflit, et portons la vision d'espérance que sous peu, lorsque les provençaux lèveront la tête pour regarder vers le haut de leurs cité, le drapeau provençal flottera dignement, sous le drapeau impériale, et derrière ceux-ci, un Soleil radieux illuminera la terre des enfants retrouvés.

Aristotéliquement vôtre,

Monseigneur Navigius di Carrenza,

Grand Aumônier de France
Archevêque Métropolitain d'Auch

Faict à Auch, Armagnac-Comminges, le 19e de Mars de l'an de grâce 1458

2 nouvelles du front de Provence...

une missive du MAO;

Spoiler:

et une lettre du grand connestable et du GMF qui affirme leur position

Spoiler:

antoineleroy a écrit:

Citation :: Aux Volontaires Français et aux Instances dirigeantes du Royaume de France,
Aux Volontaires Impériaux et aux Instances dirigeantes de l'Empire,
De Anthémios de Deliancourt, Connestable de France,
D'Armoria de Mortain, Grand Maître de France,

Messires et Dames,

Nous commencerons par quelques mots de prévention. Ceux dont nous userons dans notre présente déclaration seront agréables à entendre pour certains d'entre vous, seront ignorés par d'autres, et seront désagréables voire fortement désagréables à entendre pour d'autres encore. Aussi, nous n'en avons cure, nous ne prendrons aucun gant et nous présenterons le ressenti tel qu'il l'est. Car notre franchise est entière, car nous nous devons de dire ouvertement aux Volontaires Français et Impériaux la vérité. Messires et Dames, nous posons cartes sur tables.

Notre amertume est grande. Amertume qui est nôtre mais également et surtout celle que vous, Volontaires Français et Impériaux, pouvez éprouver. L'amertume qui, malgré les nombreux Hauts Faicts accomplis, réside dans le fait que le peuple provençal reste sous l'emprise de dirigeants sans scrupules, félons, hérétiques et sorciers à bien des égards. Provençaux, vous en êtes les premières victimes, aussi nous prierons chaque jour pour que Dieu vous vienne en aide. Pour que ceux qui vous manipulent soient un jour déchus et brûlés vifs pour tout le mal qu'ils vous auront jusqu'à ce jour causé.

Nous dénonçons le Comte Jakamer d'avoir mené à la mort nombre de Volontaires Français et Impériaux, en retirant sans crier gare l'agrément du Limousin le soir même de l'assaut d'Aix. Nous invitons Sa Grandeur Jakamer à dormir la conscience tranquille en pensant aux Français et Impériaux qu'il a délibérément envoyés à une mort certaine ce jour-là. Les proches des victimes dues à sa folie seule sauront se faire connaître et le remercier à juste mesure.

Nous dénonçons la Capitaine rouerguate, Eléïce de Valten dicte "Linoa", dame de Tyx, pour sa stupidité et sa traîtrise à l'égard de la centaine de Volontaire Français et Impériaux. En agissant de manière la plus irréfléchie qui soi, sans crier gare, ni même avec l'aval du Conseil de sa Province, cette personne pourra se réjouir d'avoir pris en traître et d'avoir anéanti l'espoir des quelques cent gens de notre Royaume et de l'Empire présents en Provence ainsi que ceux restés en le Royaume et en Empire. Nous faisons savoir nos plus grands doutes et craintes au comté du Rouergue quant à la loyauté et la capacité de raisonnement de cette triste dame.

Nous avons longtemps espéré que l'Empire s'engage à hauteur de la France, depuis des mois et jusqu'à ce jour. Mais force est de constater que, malgré les Volontaires Impériaux - savoyards notamment -, il n'en est rien. Que des promesses nous furent faites mais furent au final non tenues. Les Armées Impériales promises par le Haut Connestable Impérial Regwner ne bougèrent pas d'un cil alors que censées arriver à Aix ce jour. Que l'impression ressentie en fut que les Instances dirigeantes Impériales profitaient de notre présence pour assoir leur importance au sein de l'Empire, sans pour autant mettre en œuvre le nécessaire pour venir à bout des félons et ignobles dirigeants provençaux. Bref, nous espérions davantage de considération de la part de l'Empire, nous espérions légitimement plus au regard de notre propre engagement, que nous n'avions maintenu que dans l'optique d'aider et soutenir l'Empire, alors même que notre but, à nous, était rempli.

Longtemps il nous a été suggéré d'engager des négociations avec les dirigeants du soi-disant Marquisat des Alpes Orientales mais, ne le reconnaissant pas, toute négociation de ce type n'avait pas lieu d'être. Si encore seul le comte élu avait été présent, nous aurions vu les choses d'un autre oeil. Mais de fait, nous rendre à des négociations où se trouvait la prétendue marquise aurait été une façon de la considérer comme une interlocutrice valable, et donc, par là-même, lui reconnaître titre et statut. Aussi c'est en appelant le peuple de Provence à se révolter contre les félons dirigeants de ces lieux, que nous quitterons la Provence. Nous sommes conscients que tous ensemble, nous avons semé les graines de nouveaux possibles pour les Provençaux. Que ces graines lèvent, poussent, et prennent force : cela est notre souhait le plus sincère.

Enfin, nous terminerons par ceux à qui est destinée notre déclaration en prime lieu. Nous ne saurons jamais assez remercier et féliciter tous les Volontaires Français et Impériaux pour leur loyauté, leur bravoure et leur courage. Nous ne saurions énumérer toutes leurs qualités tant celles montrées dans l'adversité furent nombreuses et appréciées. Vous avez été exemplaires, irréprochables, aussi nous sommes aujourd'hui particulièrement fiers d'avoir pu marcher à vos côtés. Nous voulûmes réaliser de grandes choses avec vous, nous l'avons fait et, sans l'acharnement de certains, sans nul doute nous serions parvenus à mener tous les aspects de notre projet au bout. Il convient de faire la part des choses entre faits et propagande : nous savons les mensonges nombreux à notre encontre. Mais force est de constater que ce qui n'était au départ qu'une poignée de volontaires, partis sur leurs fonds propres une fois accompli leur devoir de Croisés, ces volontaires auxquels d'autres se sont ajoutés, et les loyalistes sur place ont réussi de grandes et belles choses. Des prises de villes, une chûte de château - tenu pendant onze jours - des résistances héroïques devant le surnombre... Tout cela sans une plainte, et sans jamais renoncer, malgré de nombreux coups du sort. C'est beau, et c'est grand.

Nous annonçons dès lors nous détacher des actions impériales à venir et de tout cœur, nous leur souhaitons de réussir dans cette lutte aussi légitime que nécessaire. De notre côté, nous, Anthémios de Deliancourt, et Armoria de Mortain, assurons notre soutien moral entier et suivrons avec la plus grande attention la résistance provençale qui croît de jour en jour à l'encontre des dirigeants félons du comté de Provence. Quant aux agissements récents et à ceux possibles à venir en notre Royaume, qu'il soit su de tous, que nul brigand, félons et hérétique ne trouvera repos, qu'il sera poursuivi sans ménagement jusqu'à ce que mort s'en suive. Il se pourrait qu'à l'avenir, ayant compris quel langage la Provence pratique, nous donnions de temps à autre l'impression de parler le même. Il se pourrait qu'à l'avenir, la Provence reçoive des visites furtives et non désirées, comme les visites que la France reçoit ces temps-ci. Bien évidemment, nous condamnerons certainement ces visites, et surtout leurs conséquences : comme la Provence le fait. Nous saurons sans nul doute mander de jolies missives, avec de beaux scels dorés, pour dire que ce n'est pas bien. Et nous nous garderons bien d'aller au-delà, nous nous garderons bien de punir les auteurs de ces visites : comme la Provence le fait. Parce qu'une chose est sûre : une province félonne ne saurait demander à être traitée de la même façon, et avec le même respect, qu'une province qui, elle, respecte l'ordre établi. Une province qui pratique mensonge et double langage avec tant de pratique ne saurait demander franchsie et honnêteté. Il se pourrait que la loi du Talion s'applique. Nous l'ignorons, nous qui ne savons point lire l'avenir. Nous supposons, mais sans certitude, cela va de soi, que ces visites auront lieu.

Pour la France !

Pour le Roy !

Faict sur les routes de Provence, le 7eme Jour du moys de Mai de l'an de Grâce 1458.

Armoria de Mortain