Arwel
Nombre de messages : 27652 Localisation IG : Dié Date d'inscription : 22/11/2008
| Sujet: Cour Martiale et Cour d'appel... Dim 7 Aoû 2011 - 15:35 | |
| - Citation :
- Expéditeur : Mclegrand
Date d'envoi : 07/08/2011 - 03:12:58 Titre : CA & Cour martiale De nous, Mc Legrand, Chancelier de France,
A vous, Arwel de Clérieux, Duchesse du Lyonnais Dauphiné,
Salutations.
La CA a actuellement à traiter un appel d'une décision de votre Cour Martiale, concernant l'affaire Pénélope de Montbazon-Navaille.
S'agissant d'une affaire de votre cour martiale, et étant donné que vous êtes compétente pour ce qui est de lever le huis clos sur les minutes du procès de prime instance,
Vous serait-il possible,
soit de lever le huis clos sur ces minutes, pour qu'un procès en appel puisse se tenir sereinement et publiquement en les locaux de la CA, au vu de la faible importance et de la date des faits,
soit de fournir un local à votre convenance pour accueillir ce procès, en ayant la garantie du huis clos sur les minutes du prime procès.
Merci d'avance pour votre réponse.
Mc Legrand, Chancelier de France
J'ai reçu ça, je croyais que comme elle avait été graciée, elle ne pouvait utiliser la CA...
Et je n'apprécie que relativement le ton du messire qui se permet ce genre de jugement "faible importance de l'affaire..." | |
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Thiberian Conseiller Militaire
Nombre de messages : 11049 Localisation IG : Briançon Date d'inscription : 09/06/2009
| Sujet: Re: Cour Martiale et Cour d'appel... Dim 7 Aoû 2011 - 19:42 | |
| Avant l'édit de la Reyne, une grâce signifiait une annulation de verdict...Sans verdict une affaire ne peut être jugée en seconde instance puisqu'il n'y a pas de première instance. Et puisque la grâce à été donnée bien avant l'édit de la Reyne...Le verdict à été effacé et classé sans suite, c'est pourquoi la Cour d'Appel DOIT également effacer les verdicts qu'elle a puisqu'ils n'existent plus là où ils sont sont censés être rejugés.
Inutile de leur rappeler la non rétroactivité des lois, l'edit de la Reyne ne changera rien aux grâces qui furent faites AVANT qu'elle décide de faire une connerie supplémentaire.
Voici la loi selon laquelle elle a été graciée : - Citation :
- Seizième de mai 1457,
À tous présents et qui liront,
Rappelons les notions suivantes découlant de l'interprétation de la Coutume royale. Sachant que le Roy de France est source du pouvoir judiciaire sur l'ensemble du Royaume de France, il saurait prononcé la grâce d'un individu condamné par n'importe quelle cours sise dans ledit royaume. Étant donné que le Domaine Royal est propriété directe de Sa Majesté, et qu'ainsi, la justice y est rendu en son nom propre, seul Sa Majesté peut prononcer la grâce d'un individu dans le Domaine Royal. Étant donné que les Comtes et Ducs régnants des provinces vassales de France possèdent les pouvoirs judiciaires sur leur territoire, qu'ils ont la sagesse de confier à leur juge local, ils possèdent aussi le pouvoir de grâce sur leur territoire, pour le pouvoir législatif dont ils sont la source.
Qu'ainsi, nous définissons la grâce comme une réhabilitation dans ses droits et ses privilèges d'une personne reconnue coupable d'un quelconque crime, pouvant lui sauver la peine capitale.
Il est important de ne pas confondre relaxe et droit de grâce. Le premier tient lieu d'un verdict d'innocence à la fin d'un procès; le second tient lui de l'effacement dudit verdict, sans permettre un remboursement des peines subies suite au procès. Qu'ainsi, nous rappelons l'édit de notre prédecesseur, Belgian Fenouillet, Baron de Bourbourg et Pair de France, concernant la relaxe.
Louis-Hubert d'Harlegnan, Chancelier de France,
Et voici l'édit de la Reyne qui fait qu'un procès peut être revu un appel malgré la grâce car la grâce n'efface plus le verdict : - Citation :
- Nous Béatrice de Castelmaure-Frayner, par la grâce de Dieu et la volonté du peuple, reine de France,
À tous présents et à venir, salut.
En accord avec les coutumes de nos prédécesseurs d’illustre mémoire, proclamons :
qu'une grâce provinciale, si elle prive de peine, n’efface pas pour autant la culpabilité du gracié aux yeux du très vénérable tribunal héraldique, la grâce ne pouvant changer le passé.
que notre très noble Cour d’appel statuant sur pourvoi d’un procès rendu en première instance, et dont le demandeur a été entre temps gracié par le provincial souverain, doit poursuivre sa recherche dans l’établissement de la vérité.
que toute culpabilité prononcée en nos cours de justice et en les cours de justice des provinces de nous vassales ne puisse être effacée que par jugement de notre Cour d’appel ou par nous en lit de justice.
qu'en notre Royaume, tout appel est suspensif pour tous les tribunaux et devant toutes les juridictions que néanmoins, pour de graves et sérieuses raisons, il appartient au Premier Président de la Cour d’appel après consultation du Procureur général, de déroger à toute ou partie de l’effet suspensif de l’appel.
donnons en mandement en nos âmes et nos conseillers les gens tenant nos cours de parlement, chambre de nos comptes à Paris, Grands Officiers de la Couronne et autres Officiers qu'il appartiendra et à leurs lieutenants, qu'ils fassent lire, publier et enregistrer notre présente décision, en leur cours et juridictions, et celui-ci entretenir et faire entretenir, garder et observer de points en points et sans y contrevenir, ni permettre qu'il soit contrevenu en aucune manière : car tel est notre plaisir.
Et afin que ce soit chose ferme et stable à toujours, nous avons fait mettre notre sceau à cesdites présentes.
Donné à Paris le troisième jour du mois de février 1459. Signé Béatrice, et à côté, par la Reine, comte Charles de Valorl. Et scellé du grand Sceau de cire verte, sur lacs de soie rouge et verte.
On voit donc que malgré le fait que la Reyne se soit crue particulièrement maligne, le fait que le verdict ait été effacé AVANT qu'elle n'intervienne rend la revue de ce procès impossible en appel par la simple non rétroactivité des lois. L'ancienne grâce faisait que le verdict était supprimé et donc effaçais la première instance, selon ses statuts la CA ne peut intervenir qu'en seconde instance et personne ne peut remonter le temps c'est ainsi...Cette affaire doit donc être traitée selon la loi sous l'autorité de laquelle elle se trouvait au moment des faits, sinon c'est bien trop facile on crée des lois au cas par cas ^^. | |
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Arwel
Nombre de messages : 27652 Localisation IG : Dié Date d'inscription : 22/11/2008
| Sujet: Re: Cour Martiale et Cour d'appel... Mer 10 Aoû 2011 - 1:34 | |
| J'ai répondu au Conseil des grands Feuds directement... A mon avis, va y avoir un retour, parce que je lui en ai déjà mis plein la figure au sujet de la Loi Fondamentale du Royaume... | |
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| Sujet: Re: Cour Martiale et Cour d'appel... | |
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