Proposition relative aux traités; Bourgogne

De Lizetenne.

Citation :

Je tiens à vous faire part d'une proposition de la Bourgogne, que je qualifierais de prévisible.

Dixit mon homologue bourguignon, en ma présence et celle du Chancelier Arutha

Citation:

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Je ne vais pas vous faire attendre plus longtemps. Je vais aller droit au but puis vous expliquer le pourquoi du comment.

Depuis quelques temps déjà, nous discutons d'un projet à la Basilique, et maintenant avec quelques provinces; projet accepté par le conseil ducal, appuyé par son Altesse Armoria de Mortain et proposé par notre Chambellan ici présent, Arutha. Celui ci n'est autre que de supprimer tous les traités. Tous, sans exceptions.

Il y a deux questions à se poser. La première : Pourquoi les garder ? Car nous avons de plus en plus de mal à voir l’intérêt des traités.
La seconde : Pourquoi les supprimer ? Et là, bien plus d'arguments me viennent à l'esprit. Beaucoup de temps pour leur rédaction est utilisé. Du temps qui ne sera pas employé pour instaurer une réelle amitié et vraie relation d’entente entre les deux provinces.

Surtout, qu'est ce qui empêche un duché de dénoncer les traités quand elle veut faire la guerre ? Les traités ne retiennent pas les guerres.

Avons nous besoin d'un traité pour accueillir convenablement et selon toutes les règles de politesse un représentant étranger ? Non, c'est une base de la diplomatie et une règle de vie. Quand j'ai des invités, je fais le nécessaire pour qu'ils se sentent bien. Avons nous également besoin d'un traité pour traduire en justice des malfrats ? Non plus, il suffit d'une phrase le mentionnant dans nos coutumiers respectifs. Pareil pour le commerce. Avons nous besoins de textes pour nous dire ce qu'il faut faire ? Nous sommes des personnes dotées d'intelligence, les relations commerciales s'adaptent aux besoins. J'avais par exemple préparé un échange commercial avec une de vos mairies pour des fruits contre du bois. Je n'avais pas là besoin de lois. J'avais confiance en cette mairesse pour qu'elle tienne ses engagements si jamais le contrat voyait le jour. De plus, je sais que vous n'avez pas eu besoin de traité pour nous fournir du blé quand on en manquait. C'est la même chose de notre côté. Si votre duché venait à manquer d'un certain produit et que nous pouvions pourvoir à ce besoin, nous n'hésiterions naturellement pas. Sans traité.

Les traités sont donc, selon nous, d'une inutilité complète. Il vaut mieux créer une relation basée sur des vraies contacts, sur de réelles initiatives, démarches, pratiques. Sur des relations humaines et non pas basée sur des traités. Si un jour vous veniez à avoir besoin d'une aide militaire par exemple, ce n'est pas un texte qui nous obligerait à venir vous porter secours mais plutôt l’honnêteté et la fidélité de notre amitié. Car c'est vers ce but que nous, diplomates, tendons, et non pas vers des textes ou accords sans véritable valeurs dans les actes. Oui, pour qu'une vraie confiance et alliance s'installe, il faut des actes, non pas des textes ou des engagements qui peuvent être détruits par la guerre. Alors qu'une réelle amitié ne se détruit pas, elle perdure. C'est ce que j'en pense.

Ce à quoi ils ont ajouté qu'il s'agit d'un renouveau de la diplomatie.

Derechef, j'ai donné mon point de vue, qui finalement rejoint le leur dans la mesure ou toutes les décisions importantes sont prises de toute façon lorsqu'elles doivent l'être et lorsque que la situation l'exige. J'ai défini la diplomatie comme étant l'expression protocolaire de bonnes relations qui peuvent tout aussi bien être tacites, selon les bourguignons.
En ce qui concerne le commerce, il est vrai qu'il trouve toujours son chemin, avec ou sans traités.
J'ai ajouté que la rationalisation était dans l'air du temps mais que cela contribuerait sans doute au dépeuplement des ambassades.
Toutefois, je leur ai confirmé que la décision vous incombait, c'est pourquoi je m'en remets à vous et à votre Conseil.

L'amitié entre les peuples, c'est du faux-semblant. Cela change en fonction des besoins du duché. On ne mélange pas la diplomatie et le populisme.

Armoria peut se faire (re)connaître d'une autre façon. Je suis contre. Qu'ils essayent de ne pas reconnaître les traités... Plus de traité de coopération judiciaire, cela va être beau la Bourgogne...

Un traité n'est pas inutile c'est une garantie tant pour notre Duché que pour le leur. Sans traité de coopération judiciaire ou autre c'est la porte ouverte à tout et n'importe quoi donc pour ma part je suis contre le fait de les supprimer.

Ensuite ça ne prend pas énormement de temps à rédiger puisqu'il existe des traités types, il suffit juste de remplir les blancs ...

Ils peuvent les supprimer chez eux, mais qu'ils viennent pas se plaindre après. D'un côté, ils pratiquent le "on met tout sur la capitale et rien sur les villes"

J'suis pas fan de la centralisation

[Dans les RRs, c'est pas la bonne option je pense ]

On devrait leur proposer qu'ils aillent plus loin en effaçant leur corpus. Ben oui, les bourguignons ensemble, ils sont tous amis, tout peut se régler entre amis, plus besoin de lois. Les écrits, c'est pas bien!

Y z'ont pas peur dis donc.

Citation :

En ce quatrième jour de février de l'An de Grasce 1460,


Souhaitant construire un appareil diplomatique adéquat aux nécessités de la Bourgogne, et prenant acte de l'insuffisance de la méthode diplomatique jusqu'alors observée, la Basilique Saint-André, siège de la diplomatie du duché de Bourgogne, à initié une réforme profonde de l'exercice de sa diplomatie.

Désormais tous voués aux relations entre provinces elles-mêmes, les diplomates bourguignons verront leur mission changer grandement: plutôt que d’exercer une diplomatie désormais jugée par la Bourgogne trop formalisée et déshumanisée, les relations bourguignonnes, notamment avec la Franche-Comté, ne seront plus menées sur la base de traités.

Après des discussions préparatoires entre la diplomatie comtoise, représentée par Son Excellence le Chancelier Imladris van Ansel, et la diplomatie bourguignonne, représentée par Leurs Excellences le Chambellan Arutha de Gisors-Breuil, le Vice-Chambellan Aegon, et l'Ambassadeur Péhache, le duché de Bourgogne a la satisfaction et la joie d'annoncer à ses amis franc-comtois, et à toutes les provinces du Royaume de France, la réforme profonde de la diplomatie entre la Bourgogne, et la Franche-Comté.

De la discussion avec le Chancelier franc-comtois Imladris van Ansel, sont ressortis plusieurs points importants qu'il convient de mettre en lumière.


Tout d'abord, la Bourgogne n'oublie pas la longue amitié qui l'unit, naturellement, à sa voisine et sœur, la Franche-Comté. Si la réforme bourguignonne de la diplomatie amène à saisir, dans le dialogue permanent, la réalité de relations changeantes, traduisant sur l'instant les sentiments régissant l'amitié entre nos provinces, il ne s'agit aucunement de faire table-rase sur l'antériorité de nos relations précédentes, dont la nature reste.
Ensuite, si la réforme considérée passe nécessairement par la dénonciation des traités en cours, la Bourgogne affirme néanmoins en conserver l'intention : c'est-à-dire que ce qui était autrefois convenu par traité, le sera toujours par agrément mutuel, dans le cadre d'un dialogue diplomatique permanent. Ainsi en ira-t-il de l'accueil des ambassades, des coopérations judiciaires, et de tout autre coopération qui aurait pu faire l'objet d'une formalisation par traité, et même peut-être au delà.
Enfin, la Bourgogne souhaite poursuivre et se réjouit de continuer à entretenir des relations d'amitié avec la Franche-Comté, et n'a pas pour désir de rompre avec la continuité de celles-ci ; au contraire, notre amitié mutuelle est amenée à prendre un cours plus organique et sincère. L'amitié entre Bourgogne et Franche-Comté doit continuer, et même prospérer, dans le cadre plus souple et convivial de la nouvelle diplomatie bourguignonne. Ainsi seront amenées à se multiplier les démonstrations d'amitié et de cordialité, à tous niveaux, comme par cette présente déclaration commune.


En conséquence de quoi, suite aux discussions menées, les traités d'alliance, d'amitié, de coopération judiciaire et portant sur le statut des représentants officiels, signés entre la Bourgogne et la Franche-Comté, sont déclarés nuls dès ce jour.


Faict en la Basilique Saint-André, sous la direction de Leurs Excellences le Chancelier de Franche-Comté Imladris van Ansel et le Chambellan de Bourgogne Arutha de Gisors-Breuil, en présence de Leurs Excellences l'Ambassadeur de Bourgogne en Franche-Comté Péhache et du Vice-Chambellan aux provinces francophones d'Empire Aegon.

Pour la Franche-Comté :
Le Chancelier de Franche-Comté
Imladris van Ansel


Pour la Bourgogne :
Le Chambellan de Bourgogne,
Arutha de Gisors-Breuil.


Le Vice-Chambellan de Bourgogne aux provinces francophones d'Empire


L'Ambassadeur de Bourgogne en Franche-Comté

On verra ce que cela donnera quand ils auront besoin d'eux... Je ne comprends pas que d'un côté, la Bourgogne veuille passer à ce genre de façon de faire pour ses relations diplomatiques et que de l'autre, elle signe une Charte Royale qui l'enchaîne à la Couronne... Ils ont l'art de la contradiction pour le coup...

Je profite de ce sujet pour vous faire part d'une information qui vient de me tomber dans l'oreille. La Bourgogne n'a plus de codex, ils ne se basent que sur la coutume à présent ainsi que sur le poids de la parole donnée en ce qui concerne les traités.