Cérémonie d'anoblissement du 13 mai 1462

Il pensa aux temps anciens immémoriaux, où il considérait Bounette comme une amie mais les effets néfastes de certains actes, et certaines attitudes avaient faits leur effet et aujourd'hui plus rien ne les rapprochait. Ils étaient parfaitement étrangers

Dame bounette, vous êtes aujourd'hui devant moi, pour recevoir à nouveau le fief de Marcieu érigé en baronnie , acceptez vous librement cette élévation ?

C'est avec honneur et une profonde reconnaissance à Cecila et Svet pour avoir penser à moi , .que j'accepte l'élévation de la la baronnie de Marcieu.

Moi ,Bounette de Marcieu , je reconnais, Sa Grasce Helsinki, comme Duc légitime du Lyonnais-Dauphiné.
Je promets, à nouveau, conseil, aide, et fidélité au Duché.

Elle se demandait si le baiser vassalique était vraiment obligatoire , le dernier baiser échangé avec l'actuel Duc lui avait laisser un goût amer de duperie

La laissant aller dans les profonds méandres de ses pensées, il reprit espérant qu'elle l'entendrait.

Je vous promets Justice, protection et subsistance en échange.

Il lui donna le baiser vassalique, et l'invita à aller cjhercher le contreseing.

Puis il appela le prochain

Maccornell voulez vous vous approcher ?

L'échange suivant était particulier, il semblait moyennement tendu.
Toutefois Bounette remerciait les régnantes qui avaient pensées à elle et le serment se fit sans problème.
Le héraut clôtura donc comme les autres en reprenant la parole.

J'entends bien les serments ce jour échangés dont je suis témoin.
Dame Bounette, dorénavant Baronne de Marcieu.

Par ce contreseing et ce blasonnement vous êtes officiellement reconnue Baronne de Marcieu. Puissiez vous faire honneur à la Noblesse et à votre Duché.
Portez ostensiblement vos couleurs et veillez au Vivre Noblement. Gagez que j'y veillerai personnellement.

Et un contreseing de plus qui fut tendu à la nouvelle baronne.

Citation :

A tous ceux qui la présente liront ou se feront lire,

Nous, Agnès de Saint Just, Roy d'Armes de France, dicte Montjoye

Svetlna Pelevine

Lyonnais Dauphiné

Bounette

Marcieu

d'azur à l'agneau d'argent, au chef d'or chargé de trois rencontres de taureau de sable

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Bounette

Marcieu

Baronnie

Ainsi validons et contresignons le onzième jour du mois de mai de l'an de grasce mil quatre cent soixante deux.
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[*IG : Bounette]

Plus qu'un !

Nombre de messages : 880 Localisation IG : Lyon Date d'inscription : 21/09/2013

Tork qui suivait tout ça d'un œil distrait manqua de s'étrangler en voyant les nouvelles armes de la Baronne.

Il ne pu s’empêcher de lancer

FELICITATION!!!

Bounette m'aime tellement qu'elle à maintenant le même taureau que celui que j'aurais pour Aveize sur mon blason!
Merci de cet hommage ca me touche vraiment....

Les trois Dames honorées, le Duc appela l'embrunais. Il avança à son tour.

Votre Grâce,

Il s'inclina respectueusement.

Le dernier, un récalcitrant a obéir aux lois héraldiques, un comble pour un soldat sensé être rigoureux...
Le héraut le regarda s'avancer, il annonça donc le dernier anoblissement.

Votre Grâce, voici devant vous Messire Maccornell, votre prédécesseur a souhaité lui octroyer un fief de mérite, vous devez lui remettre ce jour la seigneurie de Baratier.

Aux deux hommes de poursuivre.

Il ne savait pas par où commencer. Il estimait cet homme.

Je vous ai connu alors que vous étiez tout jeune à l'ost, à vos cotés on voyait Pénombre, qui selon moi aurait pu faire belle carrière. Sous les ordres de Thierry La France, puis de Zoyas qui fut dame de Marcieu vous avez toujours assumez votre tâche. Quelques temps seigneurs des lances d'embrun pus d'Embrun et de Briançon, vous êtes devenu conseiller militaire et vos absences vous ont coûtés votre grade .
Je connais votre passion pour les joutes . aujourd'hui c'est avec plaisir que je vous redonne cette possibilité.
Acceptez vous librement les terres de Baratier ?

Le héraut annonça celui qui, depuis plus de deux ans et demi, attendait à Saint-Antoine qu'on daigne s'occuper de lui alors qu'il répondait à une convocation. Il y avait de quoi marquer son indignation en ne respectant pas des coutumes, puisque pour seule réponse à ses rappels des accès lui avaient été supprimés sans avoir le courtoisie de l'avertir l'empêchant ainsi de continuer le travail de l'ombre qu'il effectuait depuis plus de deux ans pour l'hérauderie dauphinoise.

MacCornell était debout face au Duc, un homme qu'il avait eu la chance de côtoyer à l'ost dans son époque glorieuse. Il écouta avec attention le résumé de sa carrière évoqué par celui qui au total avait dirigé l'ost pendant plus d'un an. L'évocation de Pénombre, Thierry et Zoyas raviva des souvenirs qu'il chérissait dans son coeur malgré leur disparition. Un sourire en coin se marqua sur son visage lorsque Helsinki fit allusion à l'année et demi où il avait été Seigneur des lances. C'est à cette époque qu'il avait découvert les joies des joutes avant que l'hérauderie ne parte en guerre contre les seigneuries de fonction du Lyonnais-Dauphiné. Suite à cela, pendant près d'un an, il avait défendu les traditions de l'ost et du duché notamment auprès du Gouverneur Pénélope et du Roy d'Armes. Nynaève, vicomtesse de Monestier de Clermont, le prit comme vassal lui permettant ainsi de renouer avec les joutes. Lors du premier mandat de Arwel, Duchesse de Clérieux, sa marraine, qui était Dauphiné à l'époque, avait refusé qu'il devienne vassal du Duché et pas les autres responsables de garnison. Quand la situation fut démêlée, il avait perdu son rang pour Jacochère qu'il formait à prendre sa succession, avant d'être nommé Conseiller Militaire. Il oeuvra à ce poste un an et demi avant d'être "mis à la porte" par Helsinki. Enfin, il faut dire que MacCornell avait commencé à devenir taciturne suite la guerre en Savoie. Et lorsque Helsinki demanda que les conseillers militaires signent présents, il ne le fit pas préférant continuer à travailler sur les dossiers dont il s'occupait. Son indignation fut renforcée lorsqu'il vit des conseillers militaires abonnés absent venir signer la feuille de présences. Lui pensait qu'il était temps que d'autres essayent de faire bouger cette institution figée. Et comme il l'avait fait à d'autres reprises, il ne s'était pas accroché préférant laisser la place à d'autres. Quelque temps plus tard, l'ost avait fini par imploser. Et alors qu'il avait suivi l'option de suivre le dernier ordre de Géro et, comme il en avait parlé à Lora, de défendre la mémoire et la vision des soldats partis et de ses suzerains, ceux-ci avait décidé de rompre le lien qui les unissait. Il n'avait pas non plus couru à l'encontre de cette décision à caractère politique. Il respectait trop ces amis pour cela, et puis c'était entièrement leur droit, il n'y avait pas à contester. Par contre, ce qui lui avait déplu était la célérité avec laquelle le plénipotentiaire avait traité sa déchéance alors qu'il était inscrit à un tournoi, l'empêchant ainsi de défendre une dernière fois les couleurs de Cornillon. Bis repetitas non placent, c'est bien connu…

Le Duc connaissait l'attachement aux joutes de MacCornell. Montjoie l'avait même listé dans les dix adversaires à éviter lors du dernier grand tournoi auquel il avait eu l'honneur de concourir. Il n'en fallu pas plus pour que, à cette idée, le Maistre Armurier se décide à accepter l'honneur qui lui était fait, même s'il n'avait plus l'impression qu'il méritait un tel honneur. Il s'agenouilla et baissa la tête après avoir dit:

Nous acceptons en toute humilité l'honneur que vous nous faites et remercions en particulier la Duchesse de Riverie.

Nous, Romuald MacCornell, reconnaissons sa Grâce Helsinki comme Duc légitime du Lyonnais-Dauphiné. Nous jurons aide, fidélité et conseil au Duché et à son Duc, comme nous l'avons fait à vos prédécesseurs et à nos anciens suzerains.

Les terres de Baratier, il les connaissait bien, au pied d'Embrun, là où il rassemblait les bois avec Mim avant de les acheminer dans la vallée par la Durance.

Mac cornell pouvait être fier de son parcours il était le seul depuis le mois de juillet 1461 à avoir reçu le collier de Saint Georges sans être noble. Cet échange était particulier, et rempli d'émotion
Il savait ce qu'il avait fait ; l'assumait, et il n'avait à ses derniers mandats de capitaine pas fait d'autres ménages de Printemps, de crainte que certains voient en cet acte une vengeance.

Un instant, perdu dans ses pensées :
il ajouta

En foi de quoi, je vous promets justice , protection , subsistance pour vos terres de Baratier !

Mais il ne comptait pas s'arrêter et au diable le protocole :

Soyez fier de votre parcours, vous êtes membres de l'ordre de Saint Georges et gardez en mémoire ces paroles d' Espoire Zwyrowsky D' Amilly lors d'une discussion :

Citation :: Etre membre de l'ordre est plus glorifiant qu'être noble puis que cela doit se mériter.

Je vous laisse méditer ses paroles et vous en souvenir.

Ecoutant comme d'habitude, le héraut constata que tout était bon.
Les paroles du duc sur l'ordre de saint georges le laissèrent de marbre, à dire vrai en tant qu'intendant de l'ordre du mérite du Bourbonnais Auvergne, il ne pouvait être en accord avec l'abandon de celui de cette province.
Plus personne n'était remerciait, des vieux gâteux qui s'insultaient, ah il était beau oui...Aucun qui avait ce qu'il dans le pantalon pour faire le ménage.
Bref chassant ses pensées inutiles, il se concentra sur la cérémonie pour conclure la passage de Maccornell.

J'entends bien les serments ce jour échangés dont je suis témoin.
Messire Maccornell, dorénavant Seigneur de Baratier.

Par ce contreseing et ce blasonnement vous êtes officiellement reconnu Seigneur de Baratier. Puissiez vous faire honneur à la Noblesse et à votre Duché.
Portez ostensiblement vos couleurs et veillez au Vivre Noblement. Gagez que j'y veillerai personnellement.

Il insista sur la fin car il savait à qui il avait affaire.
Plus qu'à lui donner le contreseing...Baratier...un fief qu'il avait cherché lui même pour le nouveau seigneur, l'un des petits plaisirs de son travail.
Puis au moins cela montrait qu'il n'y avais pas que des dauphins ici.

Citation :

A tous ceux qui la présente liront ou se feront lire,

Nous, Agnès de Saint Just, Roy d'Armes de France, dicte Montjoye

Svetlna

Lyonnais Dauphiné

Romuald Maccornell

Baratier

Lyonnais Dauphiné

d'argent au lévrier rampant de sable colleté et bouclé de gueules

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Romuald Maccornel

Baratier

Seigneurie

Ainsi validons et contresignons le deuxième jour du mois de mai de l'an de grasce mil quatre cent soixante deux.
Cérémonie d'anoblissement du 13 mai 1462 - Page 2 Gnia10

[*IG : Maccornell]

Et pour finir.

Je déclare la cérémonie des anoblissements à présent close.

Oui, il avait de quoi être fier de son parcours. Au-delà de ses actions au sein du Duché, il avait aussi eu nombres d'activités en dehors du Duché. Dans le respect de la neutralité qu'il avait toujours affichée, liée tant à ses fonctions au sein des Cold que lorsqu'il était actif dans ses activités d'ambassadeur. Il devenait aujourd'hui, un des rares vassaux du Duché n'ayant jamais participé à un conseil ducal, et si l'on retirait ceux qui avait hérité de terres, peut-être était-il le seul dans ce cas. La devise du clan MacCornell n'était-elle pas "Rara avis in terris", oiseau rare sur la terre….

Nous nous en souviendrons votre Grâce.

Il se releva et alla chercher la patente que le plénipentaire avait préparé. Il acquiesça aux recommandations du héraut qui clôtura la cérémonie.

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