Reflexion sur le bois

Afin que nous puissions réfléchir ensemble sur des chiffres je vais vous mettre le bilan des haches à affuter de mon dernier mandat puisque j'avais fait le relevé.


Vendues à  200 et rachetées à 221

Citation :

9 février -> 1  →  retour 1 le 11 février
12/13 février -> 6 → retour 2 le 16/17 février + 2  le 18/19 février + 2 le 24 février
16/17 février -> 1 → retour 1 le 27 février
20/23 février -> 1 → retour 1 le 27 février
2 mars -> 1 → retour 1 le  4 mars
8 mars ->1 → retour 1 le 11 mars
23 mars -> 2 → retour 2 le -> 31 mars
2 avril -> 2 → retour le …

On peut donc dire 17 haches qui nous reviennent à 357 écus sur les deux mois.

En ce moment j'ai 3 haches en stock et 17 qui sont à affuter. j'en ai posé une il y a deux jour elle est toujours sur le marché.
j'ai donc pris une forge pour ne pas galéjer comme à l'habitude et relancer sans cesse les forgerons.

Citation :

Actuellement, 3 haches sont réservées pour les bûcherons.

Il n'en reste aucune.

Il y a par ailleurs 3 haches non utilisées dans l'inventaire de la mairie - Mettre une hache en pret.

Nombre de stères de bois données à la mairie hier : 4

les haches émoussées ne sont même pas indiquées on en a perdu deux en deux jours!

Il n'y a quasiment personne qui pose du bois sur le marché. Bientôt si ça continue nous ne pourrons plus fournir au duché.

Je veux bien essayer. Il faut bien penser les contrats alors. Histoire que les haches du mandat ne servent pas à autre chose que la coupe pour la mairie… ou alors un quota personnel...

Tu me le rédiges? *bat des cils et lui fait des yeux doux

Quelques réflexions en vrac…


Donc pour le contrat :

Mettons pour 8 jours de coupe continus ou non : 6X8X4,5 (prix de revente du bois)= 216 écus

Une hache s’affute en ce moment à 18 par Mad et moi quand je compte ma journée…

Une hache ne se casse pas en huit jours sauf quand elle a beaucoup servi.

On pourrait tenir compte aussi de la force du bucheron dans le calcul de chaque contrat.

Chaque hache de la mairie louée rapporte une stère soit 4,5 par utilisation.


Type de contrat :

Contrat municipal de bucheron

Mandat confié à … en qualité de bucheron pour la ville de…
Au départ de ce mandat une hache à 160 écus louée pour 8 jours de coupe ?.

Au retour du mandat, il devra y avoir…


J’avoue que je me demande ce que l’on peut exiger. Une buche par jour soit 36 écus ? Un contrat doit satisfaire les deux parties. Quel est pour le bucheron l’avantage du contrat ?

Etre sur d’avoir une hache à chaque besoin ?

Je ramène aussi les réflexions de Colchique

colchique a écrit:

Message entendu Nyna. J'ai actuellement une hache à aiguiser sur le marché à 180 écus mais je me satisfait tout à fait des haches prêtées par la mairie. En y réfléchissant après quelques mois d'expérience, voici ce que je propose :

Pour les non résidents d'Embrun, il faut maintenir l'offre de prêt de haches à un juste niveau à tester; 5 haches ? ça fait 5 stères par jour maximum. L'entretien du parc de hache restant à la charge de la mairie, le bénéfice attendu est sur une période de 10 jours de coupe ininterrompue est moindre. Les haches non utilisées par les "éléments exogènes" servent de tampon pour les indigènes en mal de matériel utilisable (Hache détruite, fil de hache à aiguiser).

Pour les Embrunais, le gain est d'un stère supplémentaire par jour, la charge financière de l'achat initial et d'entretien de la hache repose sur leur plus ou moins frêles épaules seules (c'est ce que d'aucun nomme anachroniquement la "libre entreprise"). Une hache explosée (mais il reste toujours un manche, valeur marchande ; 7 écus), un aiguisage tous les dix jours, j'ai pas le courage de calculer...L'Embrunais en panne de matériel complet comme vu ci-dessus peut toutefois continuer à "faire du stère" avec les haches de la ville.


Pour conclure, je propose que les deux systèmes soient maintenus en parallèle et pourvu qu'il y ait suffisamment de forgerons disponibles quotidiennement, mesurons les mérites de chacun sur une période d'un mois. Pour que l'expérience soit probante, trois conditions :

1) le non résident fictif ou réel (qui n'a aucune charge) doit utiliser tous les jours les haches de la mairie et signaler là où il faudra (la halle ?) ses écarts (y compris le passage chez les moines et les jours où il n'y a pas de hache disponible).
La mairie raconte ce qu'elle voit (stères recueillis, haches explosées, haches à aiguiser).

2) l'indigène raconte ses coupes jour à près jour et ses malheurs.

3) On raisonne en quantité et non en écus : On fait donc abstraction de toute monétarisation dans les deux cas précédents.


On peut lancer une expérience en ce sens ? Je suis volontaire.