| | Klothar - Dossier de plainte (lévée du privilège de committimus) | |
| | Auteur | Message |
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Titi04
Nombre de messages : 5624 Localisation IG : Die Date d'inscription : 08/06/2014
| Sujet: Klothar - Dossier de plainte (lévée du privilège de committimus) Lun 15 Déc 2014 - 17:50 | |
| - Citation :
- FORMULAIRE DE DÉPÔT DE PLAINTE
- Citation :
- INFORMATIONS RELATIVES AU DOSSIER
- Requérant : Titi[IG : Titi04] au titre de représentant d’une institution
Si le requérant est le représentant d’une institution :
- Institution lésée: Mairie de Dié et Duché du Lyonnais-Dauphiné.
- Infraction commise : sous committimus
Si l’infraction est commise sous committimus :
- Province où a eu lieu l'infraction : Duché du Lyonnais-Dauphiné
- Qualité du suspect : Officier de la Maison Royale, Professeur de chirurgie et Vice-Recteur du Medicinum Corpus Hippocratum.
Si l'infraction est commise sous committimus par un officier royal :
- Chef(s) d'accusation : Trahison
- Suspect : Klothar de Brocéliande [IG : Klothar]
- Témoins à charge : Anastasie, Prévôt des Maréchaux[IG : Anastasie91], Celestin Finamor, Diois[IG : Celestin_finamor], Demons, Maire de Dié au moment des fait[IG : Demons], Jackouille Cypher, Porte Parole[IG : Jackouille]
- Citation :
- FAITS ET INTÉRÊTS LÉSÉS
Messire Klothar s'est porté candidat à une élection municipale or il n'est pas éligible en vertu de l'article III.1.a.i de notre Coutumier. En effet, il n'est pas Lyonnais-Dauphinois en vertu de l'article I.4 de notre Coutumier et contrevient ainsi aux critères d'éligibilité fixés par notre province. Selon nos rapports de Douane il a emménagé à Dié le 15 novembre et ne possède au moment des faits et de l'élection ni champs ni échoppes.
Klothar ne respectant pas les critères d’éligibilité, notre Prévôt a donc lancé une médiation, qu'il a d'abord acceptée non sans difficultés. En parallèle, cet Officier a quelque peu semé la zizanie dans la politique du petit village de Dié, en appelant à voter pour un candidat puis un autre et je vous passe tout les détails. Au bout du compte, il est revenu sur sa décision initiale et il a annoncé sur la place publique qu'il maintenait sa candidature ce qui constitue une infraction. C'est pourquoi en vertu de l'article sur le privilège de committimus je vous demande de bien vouloir le juger ou de me permettre de le déférer devant le tribunal du Lyonnais-Dauphiné.
Qui plus est, Klothar fait preuve d'une grande agressivité notamment via l'envoi une série de missives à la Prévôte suite à son dépôt de plainte. J'ajouterai également le fait qu'il semble user et abuser de son statut d'Officier Royal pour arriver à ses fins et vu la teneur de ses propos nous pourrions peut-être même envisager l'ouverture d'un second procès à son encontre.
Autre élément à charge suite à la plainte déposée en bonne et due forme par notre Prévôt, il m'a écrit pour en déposer une en retour à l'encontre de cette dernière. Je n'ai pas prévu d'instruire sa plainte puisque notre Prévôt dispose d'une immunité en tant que Conseillère Ducale. Toutefois, il semble avoir fondé sa plainte en diffamation sur le courrier de dépôt de plainte de la Prévôt qu'il a manifestement falsifié. Cette falsification est d'autant plus grossière que nous gardons les copies des dépôts plaintes qui sont faits.
Dernier point, Dame Alix du Vivier Connétable de France et Messire Starkastre ancien comte d'Armagnace sont venus en salle de Doléance présenter leur respect à notre Duc en respectant le protocole. Puisque Messire Klothar était en Doléances pour demander le renvoie du Prévôt il a assisté à cette présentation. Présentation qu'il n'a pas hésité à dénigrer comme vous pourrez le lire dans la dernière preuve qui est jointe à ce dossier. Il a une fois de plus outrepassé son rang en manquant de respect à une personne d'un ordre supérieur au sien.
Le comportement de cet homme ne peut rester impuni et je vous invite à faire preuve d'une grande sévérité. Nous ne souhaitons plus le revoir sur nos terres.
- Citation :
- PREUVES ET ÉLÉMENTS A CHARGE
- Citation :
- Messire Bonsoir,
Je vais vous faire un petit rappel des lois du Lyonnais Dauphiné qui sont celles ci :
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Chapitre I.4 : Le statut de Lyonnais-Dauphinois Est considéré comme Lyonnais-Dauphinois, toute personne remplissant l'une des conditions suivantes : - être va-nu-pieds récemment arrivé dans une ville du Duché [niveau 0]. - avoir sa résidence principale dans le Lyonnais-Dauphiné et posséder un champ ou une échoppe d'artisan dans l'une des villes du Duché depuis plus d'une semaine. - avoir sa résidence principale dans le Lyonnais-Dauphiné depuis plus d'un mois, sans condition de possession de champ ou d'échoppe. - être noble, vassal du Duché, ayant fief en Lyonnais-Dauphiné.
o III.1.a.i : Des conditions d'éligibilité.
Il est interdit aux personnes suivantes de participer à des élections en Lyonnais-Dauphiné :
- toute personne n'étant pas Lyonnais-Dauphinois. - toute personne ayant été condamnée pour haute trahison, trahison ou brigandage par une cour de justice dans les 3 mois précédant le jour de l'élection.
Tout candidat ne respectant pas les conditions d'éligibilité devra :
°Pour une mairie: retirer son programme et annoncer son retrait de candidature dans les deux jours suivant la réception du courrier de la Prévôté. Si malgré son retrait, il était néanmoins élu, il devra démissionner immédiatement ou ordre sera donné de reprendre la mairie par la force.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Bien que notre province soit vassalle du royaume de France, elle n'appartient pas à Sa Majesté la Reyne. Nos lois sont en revanche toutes écrites en fonction de la legislation royale, votre statut d'Officier Royal ne vous place pas au dessus de nos lois, de même qu'elle ne vous place pas au dessus d'un Prévôt ducal tel que moi ou d'un régnant de province qui est le vassal direct du la Reyne. Vous êtes donc priés de bien vouloir suivre nos lois car les autorités ducales le feront à la lettre.
Je pense avoir été courtoise avec vous en vous prévenant de votre erreur en vous inscrivant aux élections municipales. Je vous demanderai donc d'utiliser la même courtoisie avec moi. Je vous en remercie d'avance.
Bien à vous Anastasie, Prévôt - Citation :
- Expéditeur : Klothar de Brocéliande
Date d'envoi : 01/12/1462 - 00:54:09 Titre : Re: Re: Re: Elections Bonsoir,
En admettant mon erreur, me reversez-vous les 50 écus ?
Bonne soirée.
Klothar. - Citation :
- Bonjour à tous,
Je vous annonce mon désistement à l'élection municipale. En effet, j'ai été nommé adjoint à l'animation par Messire Demons, notre maire actuel.
Je ne veux donc point de polémique.
Je vous remercie de votre compréhension.
Klothar. Propos tenu en place publique le 8 décembre 1462 : - Citation :
- "Réflexion faite et vu la guéguerre que vous menez entre vous deux, Demons et Célestin, je pense finalement que ma candidature en tant que maire ne peut-être que viable.
Gens de Dié, ne pensez-vous pas que ces querelles ne mènent à rien de constructif ?
En votant pour moi, vous votez pour une personne neutre qui saura redonner ses lettres de noblesse à votre bonne ville de Dié.
Merci." - Citation :
- Lyon, le 09/12/1462
Bonjour,
Vous n'avez pas daigné répondre à la médiation que je vous proposais en retirant votre candidature aux élections de Dié. Je vous informe donc que je dépose plainte contre vous.
Vous serez prochainement amené à comparaître devant notre tribunal. Je vous conseille de répondre à votre convocation sous peine de risquer une forte amende.
Anastasie, Prévôt - Citation :
- Expéditeur : Klothar de Brocéliande
Date d'envoi : 09/12/1462 - 23:00:26 Titre : Re: dépôt de plainte Pauvre folle - Citation :
- Expéditeur : Klothar de Brocéliande
Date d'envoi : 09/12/1462 - 23:01:32 Titre : Re: dépôt de plainte Une amende, ça m'étonnerait, je suis insolvable. - Citation :
- Expéditeur : Klothar de Brocéliande
Date d'envoi : 09/12/1462 - 23:02:53 Titre : Re: dépôt de plainte Un petit tour dans un asile vous ferait le plus grand bien, votre état mental se détériore de jour en jour. - Citation :
- Expéditeur : Klothar de Brocéliande
Date d'envoi : 09/12/1462 - 23:03:38 Titre : Re: dépôt de plainte Je peux écrire ce que je veux et dire ce que je veux - Citation :
- Expéditeur : Klothar de Brocéliande
Date d'envoi : 09/12/1462 - 23:05:23 Titre : Re: dépôt de plainte De toute, cela fait belle lurette que je me suis retiré des élections, peut être avez vous des problèmes de vision. - Citation :
- Expéditeur : Klothar de Brocéliande
Date d'envoi : 09/12/1462 - 23:07:54 Titre : Re: dépôt de plainte Et si vous continuez à me faire ombrage, vous vous attaquez à un Officier Royal assermenté, ce qui n'est pas votre cas.
Porter plainte contre moi et je porte plainte contre vous pour haute trahison. Courrier de plainte falsifier qu'il m'a envoyé : - Citation :
- Expéditeur : Klothar de Brocéliande
Date d'envoi : 09/12/1462 - 23:35:33 Titre : Dépôt de plainte
Bonjour M. le Procureur,
Je viens de recevoir cet étrange courrier d'Anastasie91 et vu ses propos, je demande à porter plainte pour diffamation. Je suis Officier Royal assermenté et ses propos sont diffamants envers la Cour du Roy qu'elle salit.
o Expéditeur : Anastasie91 o Date d'envoi : 09/12/1462 - 20:33:43 o Titre : dépôt de plainte o Lyon, le 09/12/1462 Bonjour,
Vous n'avez pas daigné répondre à la médiation que je vous proposais en retirant votre candidature aux élections de Dié. Votre titre d-officier royal n'est que fantoche et non recevable. o Je vous informe donc que je dépose plainte contre vous car vous êtes un être nuisible à Dié.
Vous serez prochainement amené à comparaître devant notre tribunal. Je vous conseille de répondre à votre convocation sinon je vous assure que vous le paierai très cher. Anastasie, Prévôt Propos tenus en salle de Doléances : - Citation :
- Que de titres florissants, je devrais m'incliner peut être ?
Soit, si vous le souhaitez, cela fera grandir vos egos à tous.
Dommage que vous ne soyez estourbis, j'aurais aimé à disséquer quelques corps.
Dernière édition par Titi04 le Ven 19 Déc 2014 - 9:29, édité 4 fois (Raison : Correction ortho) | |
| | | Yrh Archevêque
Nombre de messages : 5738 Localisation IG : Briançon Date d'inscription : 29/04/2014
| Sujet: Re: Klothar - Dossier de plainte (lévée du privilège de committimus) Lun 15 Déc 2014 - 18:05 | |
| Pour info, les statuts de la HCJ. Visiblement encore valables...Lien direct : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1945583- Spoiler:
Statuts de la Haute Cour de Justice
Nota bene : Par raccourci de langage, le Roy de France désigne le Souverain de France, qu’il soit homme ou femme.
Section 1 : Dispositions générales
Art. 221-10-1 : De la nature et du régime juridique
La Haute Cour de Justice est une institution royale et autonome. Elle exerce ses fonctions en conformité avec les présents statuts, lesquels ont été validés par le Chancelier de France en accord de la Chambre des Pairs et le Grand Prévôt de France.
Sa gestion est à charge du Chancelier de France, représentant du Roy de France par délégation. Le Chancelier de France ne saurait agir qu’en cette qualité.
Art. 221-10-2 : Du siège
La Haute Cour de Justice siège à Paris.
Art. 221-10-3 : De la plus haute instance judiciaire
En qualité de plus haute instance judiciaire, les verdicts de la Haute Cour de Justice ne sont pas susceptibles d’appel. Seul le Roy de France peut réviser ou demander la révision d’un verdict de la Haute Cour de Justice.
Exception a lieu pour un verdict de la Haute Cour de Justice rendu par contumace, auquel cas l’appel est considéré comme un appel d’une décision d’une instance royale et sera traité comme telle.
Sous-section 1 : Des compétences et fonctions
Art. 221-11-1 : De la compétence primaire
La Haute Cour de Justice est compétente pour juger toute infraction au droit royal commise sur le territoire de l’Ile-de-France.
L'infraction au droit royal comprend tout acte portant préjudice au Roy ou ses domaines, à la famille royale, aux Pairs de France et aux Grands officiers.
Art. 221-11-2 : Du Committimus
En matière pénale, certaines qualités accordent le privilège d’être jugé en prime instance exclusivement devant la Haute Cour de Justice.
La Haute Cour de Justice est seule compétente pour juger pénalement les Cardinaux, les Pairs et les Grands Officiers, ainsi que les Régnants de province, à savoir les Comtes, Ducs et Gouverneur en exercice.
La Haute Cour de Justice ne peut se substituer en prime instance aux juridictions non pénales.
Art. 221-11-3 : De la révision des décisions d’une instance royale
La Haute Cour de Justice est compétente pour statuer sur un appel d'une décision d'une instance royale de prime instance.
Sous-section 2 : Des droits de saisine
Art. 221-12-1 : De l’infraction au droit royal
Lorsqu'une infraction est commise envers le droit royal sur le territoire d’Ile-de-France, la Haute Cour de Justice s'auto-saisit de l'affaire. Selon le cas, elle pourra déléguer vers les cours locales en conférant la compétence à juger l'affaire.
Art. 221-12-2 : De l’infraction aux droits locaux commise sous Committimus
Lorsqu’une infraction est commise envers le droit local par une personne sous Committimus, la Haute Cour de Justice ne se saisit de l'affaire que sur renvoi de la cour locale constatant son incompétence à juger.
Art. 221-12-3 : De l’appel d’une décision d’une instance royale
Lors d’un appel d’une décision d’une instance royale, la Haute Cour de Justice se saisit de l’affaire.
Un délai de prescription de trois mois est fixé sur le droit d’appel. Ce délai peut être prolongé par le Chancelier de France, qui motivera sa décision.
Art. 221-12-4 : D’une saisine exceptionnelle
Sur demande de Sa Majesté le Roy de France, la Haute Cour de Justice peut se saisir de toute affaire relevant de l’infraction au droit royal au sein du Royaume de France.
Sous-section 3 : Des sources du droit
Art. 221-13-1 : De la coutume
La Haute Cour de Justice s’appuie en priorité sur la coutume.
Art. 221-13-2 : Des droits écrits
S’il y a infraction au droit royal ou appel d’une décision d’une instance royale, la Haute Cour de Justice s’appuie sur le droit royal et juge selon le bon droit. En particulier, la peine sera à la discrétion du Chancelier de France.
S’il y a infraction locale sous Committimus, la Haute Cour de Justice s’appuie en premier lieu sur le droit royal et en second lieu sur les droits locaux ad hoc.
Art. 221-13-3 : De la jurisprudence
Par la voix du Chancelier de France, la Haute Cour de Justice peut faire jurisprudence dans ses arrêts. La jurisprudence ne saurait relever que du seul pouvoir d’interpréter, et non d’écrire le droit.
Section 2 : Composition de la Haute Cour de Justice
Art. 221-20-1 : Du corps magistral
Le corps magistral de la Haute Cour de Justice est composé du Chancelier de France, en qualité de Président de séance, du Procureur général, en qualité de représentant de l’accusation, et d’un Pair référent, en qualité de représentant de la Chambre des Pairs.
En cas d’indisponibilité ou conflit d’intérêt du Chancelier de France, icelui peut être remplacé par le Président de la Cour d’Appel. Le remplacement peut être demandé et validé par le Chancelier de France ou le Grand Maistre de France.
En cas d’indisponibilité ou conflit d’intérêt du Procureur Général, icelui peut être remplacé par un procureur de la Cour d’Appel. Le remplacement peut être demandé et validé par le Président de séance.
Le Pair référent est choisi par le Chancelier de France après postulation des Pairs. Si après un délai de trois jours, aucun Pair n’a postulé, le Roy de France désigne le Pair référent.
Art. 221-20-2 : Du droit de regard des prévenus
Les prévenus peuvent demander la récusation d'un ou de plusieurs membres du corps magistral de la Haute Cour de Justice si et seulement s’il existe des liens pouvant porter à partialité.
Le procureur n’ayant pas de pouvoir décisionnel ne peut être révoqué.
La demande de récusation sera faite par missive privée au Chancelier de France qui jugera du bien fondé de la demande et décidera du renvoi ou non. Le Chancelier motivera sa décision si celle-ci s'avère négative.
Section 3 : Fonctionnement et procédures de la Haute Cour de Justice
Sous-section 1 : De l’instruction
Art. 221-31-1 : De l’ouverture de l’instruction
La Grande Prévôté est habilitée à diligenter une enquête dans l’ensemble du Royaume de France dans les différents cas suivant : lors d’une infraction au droit royal : sur demande du Grand Prévôt de France, ou, sur dépôt de plainte ou d’appel auprès de la Grande Prévôté de France.
lors d’un appel à une décision d’une instance royale : sur demande du Chancelier de France, ou, sur dépôt d’un appel auprès de la Grande Prévôté de France.
lors d’une infraction au droit local par une personne sous Committimus : sur renvoi du dossier d’instruction de la justice locale à la Grande Prévôté de France, ou, sur dépôt de plainte auprès de la Grande Prévôté de France.
de manière exceptionnelle : sur demande de Sa Majesté le Roy de France.
Art. 221-31-2 : Du mode de preuve admis lors de l’instruction
Les copies de registres et les témoignages sont les seuls modes de preuve admis. Si le prévenu en est d’accord et est informé de l’écriture d’une copie de la conversation, un interrogatoire peut être versé aux débats.
Art. 221-31-3 : De la rédaction du dossier d’instruction
La Grande Prévôté de France ouvre un dossier d’instruction réunissant les pièces suivantes : la référence aux textes pénaux objets de l’instruction ; les preuves admises ; une copie des échanges épistolaires tenus par la Grande Prévôté, si nécessaire.
Art. 221-31-4 : De l’intérêt de poursuivre l’instruction
A tout moment de l’enquête, la Grande Prévôté de France peut renvoyer le dossier d’instruction au Chancelier de France pour savoir s’il y a matière à poursuivre ou non l’enquête, ou s’il y a nécessité à renvoyer le dossier vers une autre juridiction.
Le Chancelier motivera sa décision. En cas de fermeture du dossier, l’affaire est classée sans suite.
Art. 221-31-5 : De la fin de l’instruction
L’enquête terminée, la Grande Prévôté transmet le dossier d’instruction ainsi qu’un avis d’enquête au Chancelier de France.
Le dossier d’instruction, l’avis d’enquête de la Grande Prévôté de France et l’avis du Chancelier de France sont transmis à la Chambre des Pairs via le Primus inter Pares. Un vote de quatre jours est ouvert afin de décider s’il y a lieu de poursuivre ou non la procédure en Haute Cour de Justice, ou de poursuivre l’enquête pour complément. La réponse sera transmise par le Primus inter Pares au Chancelier de France.
Dans le cas particulier d’un appel d’une décision d’une instance royale pour non respect du droit, le Chancelier peut proposer directement une décision.
Le Chancelier de France acte la décision. En cas de fermeture du dossier, l’affaire est classée sans suite.
Art. 221-31-6 : De la durée de l’instruction
La durée maximale d’une instruction est de trois mois. Cette durée peut être allongée par le Grand Prévôt de France qui motivera sa décision publiquement.
Art. 221-31-7 : De la mise à disposition du dossier d’instruction
Le dossier d’instruction est mis à disposition des différentes parties par la Grande Prévôté de France.
Sous-section 2 : De la recherche et de l’arrestation du prévenu
Art. 221-32-1 : De la recherche du prévenu et de sa traduction devant le Cour
Tout prévenu doit être préalablement arrêté par la Grande Prévôté de France pour être présenté à la Haute Cour de Justice.
L’arrestation consentie n’est pas une circonstance atténuante. A contrario, l’arrestation par la force peut être considérée comme une circonstance aggravante.
Une fois arrêté, le prévenu est assigné devant la Cour.
Art. 221-32-2 : De l’absence du prévenu
En cas d’absence prolongée du prévenu, la Haute Cour de Justice poursuivra la procédure décrite présentement sans icelui.
Si le prévenu a nommé un avocat pour représenter la partie défenderesse, la Haute Cour de Justice poursuit la procédure courante.
Dans le cas contraire, le verdict sera alors rendu par contumace, c’est-à-dire que la partie défenderesse sera absente durant les audiences. L’absence révolue, une possibilité d’appel de la décision de la Cour sera laissée à l’accusé pour lui permettre de se défendre.
Pour cause de retraite spirituelle, le délai total d’absence toléré est de trois mois une fois la recherche du prévenu débutée, et d'un mois lorsque les audiences ont débutées.
Dans les autres cas, le délai total d'absence toléré est d'un mois une fois la recherche du prévenu débutée, et de dix jours lorsque les audiences ont débutées.
Ces délais peuvent être allongés par le Chancelier de France qui motivera sa décision.
Sous-section 3 : Des audiences
Art. 221-33-1 : Des audiences plénières et à huis-clos
Toutes les audiences au sein de la Haute Cour de Justice sont plénières, à l’exception des audiences relevant d’un appel d’une décision d’une instance royale qui résulte elle-même d’une audience à huis-clos.
Le Président de séance est seul habilité à ouvrir et lever les audiences. Le nombre d’audiences n’est pas défini et est laissé à son appréciation.
Le Président de séance peut modifier la procédure définie présentement s’il l’estime nécessaire. Le Chancelier est chargé de vérifier d’éventuels abus dans la modification de la procédure en cours d'audience.
Art. 221-33-2 : De la prime audience et de la collecte publique de témoignages
Lors de la prime audience, certains points doivent nécessairement être abordés : le Procureur énonce l’acte d’accusation, et la défense présente son avocat, ainsi que les questions et remarques sur l’acte d’accusation s’il y a lieu.
A la fin de la prime audience, la Haute Cour de Justice effectue une collecte de témoignages écrits pour les audiences plénières. Cette collecte se fait sur un délai de dix jours. Les différentes parties sont invitées à solliciter leurs témoins, de manière précise ou non, afin d’obtenir leurs témoignages écrits dans le temps imparti. La collecte terminée, le Président de séance fait annonce des témoignages récoltés dans l’audience suivante.
Art. 221-33-3 : De la suite des audiences
Suite à la collecte de témoignages, l’accusation et la défense énoncent les témoins à charge et à décharge qu’ils souhaitent entendre. Chaque partie est limitée à un maximum de trois témoins. L’appel des témoins est validé ou non par le Président de séance qui motivera sa décision en cas de refus.
Le Pair référent peut faire part à tout moment au Président de séance son souhait d’appeler un témoin. Le Président de séance peut appeler le nombre de témoins qu’il jugera nécessaire sans pour autant augmenter le délai du procès de manière déraisonnable.
L’attente de chaque témoin ne saurait excéder une heure [HRP : 3 jours]. Le délai consacré à chaque témoin ne saurait excéder deux heures [HRP : 6 jours].
Les différents intervenants seront contactés par le Président de séance. Cette tâche peut être déléguée à un officier de la Grande Chancellerie de France.
Art. 221-33-4 : De l’ultime audience
Une fois l’ensemble des témoins entendus, le Président de séance invite le Procureur à énoncer son réquisitoire. La défense dispose ensuite d’une ultime intervention avant la fermeture de l’audience et les délibérations pour l’élaboration du verdict.
Art. 221-33-5 : Des droits de la défense
Tout prévenu a le droit d’être assisté par un avocat. Le choix de l’avocat nécessite toutefois l’accord du Président de séance afin d’éviter une position de juge et partie ou un conflit d’intérêt avec l’affaire ou plus généralement la Cour. Le Président de séance motivera sa décision en cas de refus.
Tout prévenu a le droit de questionner le Président de séance sur la procédure et la tenue de son audience.
Art. 221-33-6 : Des interventions en audience
Toute personne autre que le Procureur et le Pair référent doit demander explicitement l’autorisation au Président de séance pour prendre la parole. Nul ne saurait exposer un avis ou un témoignage sans y avoir été autorisé ou invité par le Président de séance.
Toute personne dont le comportement ne respecte pas les règles de bienséance de la Haute Cour de Justice peut se voir expulsée par icelui de la salle où se tient le procès. D’autres sanctions peuvent être prises par le Chancelier de France.
Sous-section 4 : Du verdict
Art. 221-34-1 : Des délibérations
Les délibérations se tiennent à huis-clos avec la présence du Président de séance et du Pair référent, ainsi que le Chancelier de France s’il n’est point Président de séance.
Le Pair référent précise son prime avis de manière complète, et le Président de séance réalise une ébauche du verdict avec les références pénales et vers le dossier d’instruction et les témoignages nécessaires. Le Président de séance veille au bon respect du droit en place et de l’application d’une bonne justice.
Si aucun consensus n’est trouvé sur l’ébauche du verdict, le Chancelier tranche.
Art. 221-34-2 : Du vote des Pairs
L’ébauche du verdict est présentée à la Chambre des Pairs via le Pair référent. Un vote de quatre jours est ouvert afin de valider ou non le verdict. Les Pairs en désaccord doivent justifier clairement leur position qui sera transmise au Président de séance par le Pair référent.
Si l’ébauche du verdict n’est pas validée, le Président de séance modifie icelle selon l’avis des Pairs jusqu’à l’obtention d’un verdict validé. Trois votes sont possibles, au-delà desquelles le Roy de France, ou à défaut le Chancelier de France, tranche.
Le Chancelier de France dispose d’un veto sur le bon respect du droit dans la formulation du verdict.
Art. 221-34-3 : De la publication du verdict
Le verdict est acté et rendu par la voix du Chancelier de France.
Au même titre que les juges locaux, les juges de la Haute Cour de Justice n’ont à se justifier collectivement qu’en droit.
Art. 221-34-4 : Des peines applicables
Lors d’une infraction aux droits locaux, la Haute Cour de Justice peut appliquer de plein droit l'ensemble des sanctions prévues dans les droits locaux ad hoc, selon les procédures qui y sont décrites.
Lors d’une infraction au droit royal, la Haute Cour de Justice peut prononcer les peines suivantes, outre les peines classiques : à l’encontre des Comtes, Ducs, ou Gouverneurs en exercice : la déchéance du bénéfice des urnes, ainsi qu’une période d’inéligibilité. à l’encontre des Cardinaux : outre les peines prévues dans les codes pénaux locaux, le président de séance laissera la Curie le soin de prendre action disciplinaire en interne. à l’encontre des Pairs : renvoi du verdict devant la commission disciplinaire interne de la Pairie, seule habilitée à prononcer l’exclusion. à l’encontre des Grands Officiers : renvoi du verdict au Grand Maître de France pour action disciplinaire et révocation. à l’encontre des nobles français : le retrait des titres, envoi du dossier au tribunal héraldique pour validation de la sanction héraldique.
Pour sa parfaite validité toute sanction de déchéance ou d’inéligibilité doit être contresignée de la main du Roy de France, de son représentant ou à défaut le Grand Maître de France.
Lors d’un appel à une décision d’une instance royale, la Haute Cour de Justice peut infirmer icelle, en totalité ou partiellement. Le verdict est alors renvoyé à l’instance royale concernée pour acter les conséquences. Si la prime décision royale infirmée est jugé abusive, le verdict est renvoyé à la Grande Prévôté de France.
Faict le 12 mars de l’an de grasce 1459 à Paris.
Grégoire d’Ailhaud, Chancelier de France
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| | | Yrh Archevêque
Nombre de messages : 5738 Localisation IG : Briançon Date d'inscription : 29/04/2014
| Sujet: Re: Klothar - Dossier de plainte (lévée du privilège de committimus) Lun 15 Déc 2014 - 18:49 | |
| On peut proposer plus de 2 témoins si on le souhaite (cf autres dossiers de HCJ proposés)
Par exemple, Demons. | |
| | | Titi04
Nombre de messages : 5624 Localisation IG : Die Date d'inscription : 08/06/2014
| Sujet: Re: Klothar - Dossier de plainte (lévée du privilège de committimus) Lun 15 Déc 2014 - 18:53 | |
| J'ai proposé Celestin car c'est lui qui a rapporté les propos tenu sur la place publique. Je ne vois pas l'intérêt d'en mettre plus sachant que si on le juge ça sera avec deux témoins. | |
| | | Yrh Archevêque
Nombre de messages : 5738 Localisation IG : Briançon Date d'inscription : 29/04/2014
| Sujet: Re: Klothar - Dossier de plainte (lévée du privilège de committimus) Lun 15 Déc 2014 - 19:14 | |
| Ok. Bon à la relecture ça me semble bon. On publie en Office de justice pour avis des autres ? Ou on laisse passer la soirée et on publie demain ? | |
| | | Titi04
Nombre de messages : 5624 Localisation IG : Die Date d'inscription : 08/06/2014
| Sujet: Re: Klothar - Dossier de plainte (lévée du privilège de committimus) Lun 15 Déc 2014 - 19:24 | |
| Je vais montrer ça de suite à tout le monde.
Tu penses qu'il faut que je réponde au Chancelier ? | |
| | | Yrh Archevêque
Nombre de messages : 5738 Localisation IG : Briançon Date d'inscription : 29/04/2014
| Sujet: Re: Klothar - Dossier de plainte (lévée du privilège de committimus) Lun 15 Déc 2014 - 19:29 | |
| Oui, dis lui qu'un dossier est en préparation et qu'il sera sur son bureau sous 48h maxi. Ou un truc du genre. :) | |
| | | Titi04
Nombre de messages : 5624 Localisation IG : Die Date d'inscription : 08/06/2014
| Sujet: Re: Klothar - Dossier de plainte (lévée du privilège de committimus) Lun 15 Déc 2014 - 19:37 | |
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| | | Titi04
Nombre de messages : 5624 Localisation IG : Die Date d'inscription : 08/06/2014
| Sujet: Re: Klothar - Dossier de plainte (lévée du privilège de committimus) Ven 19 Déc 2014 - 9:29 | |
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| Sujet: Re: Klothar - Dossier de plainte (lévée du privilège de committimus) | |
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| | | | Klothar - Dossier de plainte (lévée du privilège de committimus) | |
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