BRI // TAOP // Flavie (procès illégal)

Illégal car lancé par une mairie, qui plus est contrôlée par les Renards.

Citation :

27/03/1463 - procès opposant Flavie à la municipalité de Briançon

Flavie est accusé de trouble à l'ordre public.

Acte d'accusation

Citation :

***** Procès opposant la Principauté du Briançonnais contre Dame Flavie, le 27 mars de l’an 1463, pour incitation à la révolte, révolte, usurpation de charge publique et pillage des biens municipaux constituant tout de même un Trouble à l’Ordre Public comme nous en avons rarement vu sur ces terres *****

Ce jour, nous allons juger d'un acte nuisible à notre Principauté et indirectement, notre personne (j'en suis tout retourné).

* Se tournant vers l'inculpé *

« Dame Flavie, vous comparaissez aujourd’hui devant la cour car vous êtes accusée selon l' article 23 (par Aristote, le chiffre 23, encore !) du Livre II du Corpus des Goupils, de Trouble à l'ordre public, en raison de nombreux actes horribles commis à Briançon. Je rappelle ici les lois qui ont été enfreintes :

- Constitue un acte de trouble à l’ordre public, toute perturbation au bon ordre, à la sécurité, à la salubrité et à la tranquillité publique (extrait du droit coutumier établi en 1463... tout beau tout neuf)

Nous avons là, les rapports des gardes de la ville, le témoignage d'une innocente fillette (50 écus le témoin, il n'y a plus de jeunesse !), celle-ci ayant vu l'accusée courant nue dans les rues de Briançon une torche à la main et hurlant dans les rues : "tous avec moi, les Renards, ils ne passeront pas par nous !" ... édifiant... autant d'éléments qui ont permis de conclure à ce pour quoi le prévenu est face à ce Tribunal, un bordel inqualifiable... Trouble à l'ordre public, en gros.

Il faut faire un exemple ! Je demande le bannissement de Dame Flavie qui devra venir s'installer sur les terres de la Principauté de Sion. Cela a été dit, que cela soit fait.

Fait à Briançon
Par Sambre d'Hellequin, Seigneur Renard
Régnant temporaire de la Principauté du Briançonnais.

Première plaidoirie de la défense

Citation :

*Flavie s'avança, peu habituée des lieux et interloquée par son inculpation. Bah voilà où ça la menait de vouloir rendre service !
Elle ouvrit de grands yeux de plus en plus large à l'écoute des motifs de son inculpation et notamment lors de la lecture d'un témoignage édifiant. Elle faillit défaillir d'incrédulité et de honte. Mazette ! Aurait-elle des pertes de mémoire dues à son grand âge qu'elle en oubliait ce qu'elle faisait en petite tenue ?*

- Messire d'Hellequin, de qui me parlez vous là ? Je n'ai fait que mon devoir, à savoir récupérer la mairie que vous aviez honteusement assaillie avec l'aide de vos vils goupils. Nous sommes des villageois travailleurs et honnêtes ici et n'avons que faire de votre principauté ! Qui est votre Prince ? J'aimerais bien le rencontrer moi, certainement un prince charmant à votre image.

*Elle eut un petit sourire narquois*

Nous sommes attachés à notre Duché que voulez vous et contrairement à ce que vous répandez comme calomnies, nous n'avons ici ni taxes, ni impôts hormis ceux que vous venez de lever (10 écus par champ, elle croyait halluciner !). Je ne m'inquiète pas pour les finances de notre ville, les Briançonnais ne sauront même pas où trouver leur fiche d'imposition pour les payer, tellement ils n'ont pas l'habitude de le faire !

Quant à m'exiler à Sion, (c'est où ça Sion ?) N'y comptez pas, il faudra me trainer de force, par les cheveux ! On ne doit pas y être si bien, vu que vous venez trainer vos braies pour vous incruster jusqu'ici dans nos verts pâturages.
J'espère que vous et vos acolytes commencez à avoir bien faim, vous n'êtes pas prêts de manger et ne donne pas cher de votre famélique silhouette d'ici trois ou quatre nuits de folie.

Je ne reconnais pas votre livre de loi tout beau tout neuf, je préfère celui du Lyonnais Dauphiné qui vous fera bientôt sentir la pointe de son épée dans les côtes.

J'appelle un témoin tout à fait impartial et en qui on peut avoir toute confiance que je ne payerai pas... Sauf un p'tit bisou après son témoignage.
Par contre, je veux bien connaître vos adresses pour les lieux où on peut constater "un bordel inqualifiable', ça m'intéresse, pour les longues journées trop calmes à Briançon !

La défense a appelé Yrh à la barre

Voici son témoignage :

Citation :

*Yrh Grialaltro entre dans la salle, Juge du Duché pour encore quelques instants, il 'était étonné qu'on le convoque - lui qui convoquait les gens, d'ordinaire - pour un "procès" qui en avait le nom mais ni la forme ni le contenu. Regardant Flavie, il s'exprima :*

Bien... Peut-on expliquer à la Princesse qui s'érige en Juge de pacotille que ce Tribunal n'a aucune valeur ?

*Regardant ladite Princesse qui présidait le faux tribunal*

Le seul et unique Juge en ce Duché c'est toujours moi, Yrh Grialaltro. J'habite aussi Briançon comme Flavie qui a été illégalement mise en procès.

Que tous ceux qui entendent ou se feront rapporter mes propos sachent que cette villageoise, comme tant d'autres, a fièrement défendu sa ville contre les envahisseurs.
A mes côtés, dois-je ajouter.

*Puis d'ajouter en regardant Sambre dans les yeux*

C'est vous le Trouble à l'ordre public ! Vous n'avez rien à faire ici ! Vous ne savez même pas porter la robe qui plus est. Vous feriez honte à la profession. Et quelle conception honteuse de la Justice ! Un étranger non élu par le peuple, jugeant d'honnêtes villageois qui ne font que défendre leurs biens ?

Et quelle défense ! Avouez-le... vous ne vous attendiez pas à ce que nous éjections votre sbire Chevron le premier soir. Quelle déculottée ! Alors... bien sûr, vous faîtes les malins avec vos armées. Vous reportez les élections et ne donnez pas le moyen au peuple de s'exprimer. Vous prélevez honteusement d'énormes impôts alors que nos villageois en sont quasi exempté depuis plus de 6 mois. Vous jouez aux Princesses dans votre principauté de pacotille, qui n'a d'existence que dans votre tête.

*Et toc, la princesse*

Evidemment... Flavie sera relaxée. Soit de ma main, soit de celui qui héritera sous peu de mon maillet.

L'accusation a appelé Auron à la barre

Voici son témoignage :

Citation :

*Auron s'avance pour témoigner, retire son chapeau. Un peu nerveux de se retrouver dans ce lieu*

- je me nomme Auron, j'étais en poste dans la mairie lors de l'attaque. On m'avait chargé de filtrer les entrées et sorties de toutes les personnes. 'Fin pas un boulot trop compliqué.

- Puis au soir venu, alors que j'prenais une collation bien mérité y'a c'te damoiselle juste là. *Désigne l'accusé* qui à commencer à brailler dehors. J'ai pas trop compris ce qu'elle disait, j'avoue que j'étais occupé sur ma tranche de jambon. Mais quand j'ai vu la lueur d'une torche, j'me suis dit que les Pépins étaient pas loin.

*Prend une pause dans son discours et rougi en se remémorant cette nuit.*

- Pis v'la qu'elle entre... J'en ai pas cru mes yeux, quasiment nue la donzelle j'vous le jure ! Et pis qu'es-ce qu'elle crié, complétement inaudible. J'étais même pas au courant qu'une femme pouvait pousser un crie aussi rauque, j'ai cru que c'était un ours. Les poils on pas aidé aussi mais je m'égare.

- Alors moi, en gars sympa j'lui tend une nappe pour qu'elle se couvre. Et là elle me donne un coup de bâton. Du coup je m'écarte pour en éviter un deuxième et j'vois par l'embrasure de la porte qu'y'a plein de gars derrière elle. Sans réfléchir j'vais pour prévenir mes compagnons et ensemble on met en place un dispositif pour les tenir en respect.

*Rougit de nouveau*

- Sauf que y'avait un "hic" c'est la donzelle à poils qui se trouvé d'vant. Et vous savez ma maman m'a toujours dit qui fallait pas tapé un jolie fille (elle m'a rien dit sur les moches par contre) donc mes collègues et moi on à vainement tenté de la repousser sans trop touché les nibards mais du coup on avait pas beaucoup de prise....

- Je vous fais pas la suite vous la connaissez.

*Auron s'écarte de la barre, remet son chapeau sur sa tête et s'en va.*

L'accusation a appelé Manur à la barre

Voici son témoignage :

Citation :

*Manur avance à son tour pas l'endroit qu il préfère...*

Mon nom est Manur , je dois vous raconter l'histoire de cette dame à la peau blanche qui courrait nue dans la rue en hurlant..

Moi j'étais posté à l angle de la rue , un Œil en surveillance ,l'autre dans le regard d une belle Briançonnaise.. d 'un seul coup j ai vu *regarde l'accusée* cette jolie dame à la peau blanche presque nue courir vers la mairie en hurlant ,ça m a fait un effet que mon armure est encore humide..pourtant j en vois passer des...enfin bon..vous comprenez..

j ai crié à la garde ..mais j ai pas oser l attraper..et puis mon armure est étroite..j avais mal au ..c est que j avais la pression la dessous...

Elle était comme une étoile filante avec sa torche..j ai pas pu la saisir.....la suite tout le monde la connait..

Voila ce que j ai vu *regarde l'accusée en souriant et retourne au fond de la salle..*

Réquisitoire à venir (seul le "Maire" de Briançon peut le poser)

Réquisitoire de l'accusation

Citation :

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Dernière plaidoirie de la défense

Citation :

Flavie attendait sans trop de crainte son verdict.

- J'ai fait au mieux, aux vues des circonstances exceptionnelles. Je tiens à porter à la connaissance de la cour que tous les biens de Briançon en ma possession ont été restitués dès la nomination de la nouvelle Bourgmestre Nastalya qui peut en attester.

Sur ce, elle se rassit et patienta.

Le jugement a été rendu
Enoncé du verdict
Le prévenu a été relaxé.

Citation :

*Et celle qui avait hérité du maillet, en ce tribunal désormais vidé de renards, ayant pris connaissance des minutes, s'éclaircit la gorge :*

En ce quatorzième jour d'avril de l'an de Christos mil quatre cent soixante et trois, au nom de la Duchesse du Lyonnais-Dauphiné et sous la guidance du Très Haut, oyez l'issue du procès opposant Flavie à la municipalité de Briançon.

Flavie, levez-vous, ou assoyez-vous. En tout cas restez vêtue, hein. En tout cas je vous recommande point la fréquentation des bordels, c'est point hygiénique, les poutrônes.

Vous êtes accusé de... J'ai pas bien compris. On veut vous exiler à Sion. Avec un S, pas un F. Et vraiment, si quelqu'un vous avait vu ainsi, on aurait arrimais bien d'autres que des renards pour y témoigner. Par contre, je ne vous félicite pas de penser à corrompre la justice avec des bisets. La Justice est incorruputible.

*Voilà, voilà. Le médecin-juge avait parlé. D'une voix un peu lasse, elle conclut :*

Moi, Tempérance d'Amilly, Juge du Lyonnais-Dauphiné,

Vu l'article VI.2.a de notre Coutumier relatif à la procédure pénale,

Déclare que ce procès n'a pas lieu d'être et prononce l'arrêt incontinent de la procédure en cours. Qu'il en soit ainsi, et qu'on offre un foulard à Flavie pour dommages et intérêts du préjudice moral. En soie.