[HRP] Dans quel univers linguistique ?
Moi je ne vois que ça :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Siret :
1. Sir, subst. masc. [Titre d'honneur chez les Anglais qui est celui des baronnets et des écuyers et qui précède le prénom et le nom de la personne désignée]
Sir Winston Churchill s'est affirmé comme un grand chef d'État, une personnalité assez forte pour dominer le drame qu'il a vécu avec son peuple (
Lar. encyclop., s.v. Churchill).
2. Sirerie, subst. fém., hist. Terre à laquelle était attaché le titre de sire qu'elle conférait au seigneur qui la détenait.
La Champagne garde l'empreinte de nos vieux rois. C'est à Reims qu'on les couronnait. C'est à Attigny que Charles le Simple érigea en sirerie
la terre de Bourbon (HUGO,
Rhin, 1842, p. 34).
Prononc. et Orth.: [
]. Homon.
cire, cirre. Att. ds
Ac. dep. 1694.
Étymol. et Hist. 1. Ca 980
sire « maître, seigneur (de Dieu) » (
Jonas, éd. W. Foerster et Koschwitz, f
o 30 v
o; également ds éd. Génin d'apr. éd. de Poerck, p. 45, var. 208), supplanté en ce sens par
Seigneur* dès la fin du XIII
e s., v. TRÉNEL, pp. 244-246;
2. ca 1050 titre donné à un souverain, ou à un personnage important (
Alexis, éd. Chr. Storey, 339), supprimé comme titre en 1791-92, v. BRUNOT t. 9, pp. 676-677, mais subsiste comme simple appellation;
3. a) ca 1050 « seigneur, maître, possesseur de terres » (
Alexis, 420);
ca 1100 féod. « seigneur, suzerain » (
Roland, éd. J. Bédier, 1892:
sire de Belne et de Digun); b) ca 1165 joint au nom propre titre de politesse donné à des bourgeois (puis à des hommes du peuple) (
Guillaume d'Angleterre, éd. M. Wilmotte, 1702:
sire Foukiers; 2467:
sire marceans)
XVI
e s. ds HUG., considéré comme anc. dès 1690, FUR.; pour l'usage social de ce terme en a. m. fr. et ses relations avec
dan (< lat.
dominu, v.
dom),
messire*,
monseigneur*, v. L. FOULET ds
Romania t. 71, pp. 1-48, 180-221 et t. 72, pp. 31-77, 324-367 et 479-528;
4. comme simple appellatif
ca 1050
sire + nom propre (
Alexis, 471:
sire Alexis);
ca 1050 adj. +
sire titre donné pour faire honneur (
ibid., 216:
bel sire); d'où iron. en m. fr. 1388 a. pic.
sire homs « cocu » (Lettre de rémission ds DU CANGE,
s.v. siriaticus); 1450
beau sire «
id. » (
ibid.), encore au XVII
e s.: 1666-67 (LA FONTAINE,
Contes et Nouvelles, 2
e part., éd. H. Regnier, t. 4, p. 304, 81); subsiste dans le registre fam. 1679
sire « individu » (ID.,
Fables, IX, 16, t. 2, p. 437, 17); av. 1679
pauvre sire (RETZ, III, 31 ds LITTRÉ); 1910
triste sire (
Lar. pour tous). Du lat. pop. *
seior utilisé comme adresse, forme contractée peut-être sous l'infl. de
maior, v.
majeur (
REW 7821) du class.
senior, v.
seigneur. Fréq. abs. littér.: 2 406.
Fréq. rel. littér.: XIX
e s.: a) 8 387, b) 2 460; XX
e s.: a) 1 519, b) 842.
Bbg. HOLLYMAN 1957, p. 102, 105-107.
O'GORMAN (R.). Encore anc. fr.
Sire ... Romania. 1965, t. 86, pp. 393-394.
REGNIER (Cl.). À propos de «
sire, seigneur » ...
Romania. 1962, t. 83, pp. 117-118.
RICHTER (É.).
Senior-sire. In: R. (E.). Kleinere Schriften zur allgemeinen und romanischen Sprachwissenschaft, 1977, pp. 395-409.
SAIN. Arg. 1972 [1907] p. 51, 190.
VITU (A.). Le Jargon du XV
e s. Genève, 1977, pp. 501-503.
sur le TLF :
http://atilf.atilf.fr/Je maintiens que sans E, c'est fautif.