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 Histoire de la Ville de Lyon

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urbs

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Date d'inscription : 02/01/2006

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MessageSujet: Histoire de la Ville de Lyon   Histoire de la Ville de Lyon Icon_minitimeLun 10 Avr 2006 - 18:53

La situation de la ville de Lyon au confluent du Rhône et de la Saône, à mi-distance du Nord et du Midi, a sans aucun doute beaucoup influencé son destin au cours des siècles. La villa a au cours du temps eu un destin remarquable qui de simple bourgade gauloise, l'a amené à être une capitale romaine florissante puis burgonde. Lyon fût ville de l'empire germanique jusqu'à sa réunion à la France en 1312, et enfin la ville connut à l'époque de la renaissance une activité florissante.

Ses foires, créées au XVème siècle, qui eurent un grand succès, puis sa soierie, la rendirent très réputée, et donnèrent à la ville non seulement une importance économique, mais chose dont nous ressentons encore les effets à notre époque, une dimension humaine.

Nous allons ici retracer dans ses grandes lignes l'histoire de la ville qui parfois au delà de la petite histoire se recoupe avec l'histoire de la France.


Avant l'arrivée des Romains

Déjà 20.000 ans avant notre ère des peuplades venues des plaines de l'europe du nord vivent au milieu des herbes, des roseaux et des flaques boueuses dans un pays couvert de vastes forêts. Pays envahi par des débordements du fleuve, le site marécageux de Lyon connaît déjà ses premières foires où s'assemblent les druides pour des fêtes religieuses.A l'époque une première implantation se fait au pied de la colline de la Croix-Rousse et se nomme Condate, petit village dont les habitants adoraient entre autre le dieu Lug qu'ils honoraient dans un sanctuaire celtique situé sur la colline de Fourvière. C'est de ce dieu que la ville tira son nom ultérieur, Lugdunum.

Au temps des Romains

En 58 avant Jésus-Christ, Jules César (101-44 av. J.C) en plein conquête des Gaules, trouva le promontoire de Fourvière, naturellement fortifié, un lieu idéal pour l'établissement du principal camp romain. C'est en 43 av. J.C , alors que Jules César venait de mourrir, que le général Lucius Munatius Plancus, reçut l'ordre du Sénat de Rome d'établir une colonie à l'endroit où la saône et le rhône mêlent leurs eaux, pour y installer des citoyens romains expulsés de vienne. La ville fut alors appelée Lugdunum (on attribue au nom plusieurs sens possibles : - lug : dieu, lumière, corbeau - dunum : ville forte, mont). C'est vers 16 avant Jésus-Christ que l'empereur Auguste (63 av. J.C-14 apr. J.C) fit de Lugdunum la capitale des trois Gaules après l'avoir embellie en faisant construire un aqueduc, des thermes, un temple, et un nouveau sanctuaire rappellant celui du dieu Lug, ainsi que qu'un théâtre que l'on peut toujours admirer des nos jours.

Rapidement Lugdunum devint la principale ville de l'Empire après Rome. Les Empereurs romains s'y arrêtent et y séjournent volontier, notamment Caligula (12-41) qui s'y fit remarquer pour ses excentricités et sa cruauté. Claude, né à Lyon, honnora la ville d'attentions particulières, comme de l'embellir, d'y faire construire un autre aqueduc et surtout accorda l'accès aux fonctions publiques de Rome aux Gaulois, qui en reconnaissance firent graver son discours sur des tables de bronze, appelées communément les tables Claudiennes (retrouvées en 1528).

Après l'incendie de Lugdunum en 65, Néron fit don d'une forte somme pour aider à le reconstruction, la même somme que les Lyonnais avaient envoyé pour Rome, incendiée quelques années auparavent. A la mort de Néron (37-68), les Lyonnais furent sévèrement punis par le Sénat pour l'avoir soutenu. A l'époque d'Hadrien (76-138) ont embellît de nouveau Lugdunum et ont restaurât les monuments, et c'est vers l'an 160, que le l'Odéon fut construit.

Les Gaulois avaient adopté la religion des romains, qui croyaient en de nombreux dieux tels Jupiter, Mars, Mercure, mais adoraient en outre l'Empereur à la manière d'une divinité. Les religions venues d'Orient s'étaient répandues jusqu'à Lyon, le christiannisme en particulier y fut très tôt bien accueilli, mais les Chrétiens étaient très mal vus par le restant de la population demeurée païenne. C'est de là que partit le christianisme à travers l'Occident, mais c'est en 177, que les autorités Romaine intervinrent. Marc-Aurèle (121-180) ordonna le supplice des premiers chrétiens, avec notamment le martyre du diacre Sanctus, de l'évèque Pothin, et de Sainte Blandine, modèle de courage pour les générations suivantes.

Le troisième siècle marqua durement Lugdunum par une suite de destruction sanglantes. En 197, à l'issue d'une terrible bataille entre les deux armées romaines, celle d'Albin, et celle de Septime-Sévère (146-211), la ville fut saccagée et incendiée par les troupes de Septime alors qu'elles poursuivaint les derniers survivants de l'armée d'Albin au coeur de la cité pour trancher la tête de celui-ci et l'apporter à leur chef. Vers 275 les premiers envahisseurs germains, mirent Lyon à genoux en sabotant les aqueducs, privant ainsi la ville d'eau. La population menacée abandonna aux alentours de 300-305 les hauteurs de Fourvière pour se retrancher au pied de la colline dans l'actuel Vieux-Lyon.


De nouveaux occupants

L'écroulement de l'empire romain au quatrième siècle sous la pression des germains se répercuta à Lyon. Les autorités romaines n'existant plus, et le christiannisme étant devenu religion officielle depuis l'édit de Milan en 313, le pouvoir appartint, en fait et en droit aux évêques qui avaient acquis et conservé avec cet édit le titre de Primat des Gaules. En 457, les Burgondes s'établirent pacifiquement à Lyon, malgré leurs manières plutôt frustres, et le fait qu'ils se soient approprié les deux tiers des terres. Bien que non catholiques, les burgondes se montrèrent tolérants à l'égard des vaincus et l'activité des ateliers et de la navigation continua à prospérer. Moins d'un siècle après leur arrivée ils furent vaincus par le roi Franc Clovis en 500 près de Dijon, et en 534, après une ultime bataille, le royaume Burgonde fut annexé par les Francs.Ils laissèrent toutefois leur nom à la Bourgogne. Durant 200 ans les fléaux naturels s'ajoutèrent aux ravages des hommes, et Lyon connu une période sombre sous la domination des Francs Mérovingiens. Comme le reste de la France, la ville souffrit des guerres, des épidémies, et des invasions ; Lyon connu notamment, la peste, un violent incendie et une inondation terrible qui détruisirent presque toute la ville.

Partagé entre France et Empire

Suivirent alors plusieurs siècles confus, où les troubles politiques et les massacres se mêlèrent aux incursions hongroises et sarrasines. Seule l'action bienfaisante du gouvernement de Charlemagne (742-814) et des évêques marquera une pause dans cette période noire. Lyon retrouvera pour quelques temps ordre et prospérité, et connaîtra alors une renaissance de courte durée. En effet en 843, les fils de Louis le Débonnaire se partagèrent les Etats de Charlemagne et Lyon fut intégré au domaine de Lothaire (795?-855) jusqu'en 879. Suivit une succession de conflits de primauté qui rattachèrent Lyon tour à tour au royaume de France, à la Germanie, au Royaume de Provence, et à celui de Bourgogne. Ce maëlstrom de guerres de seigneur à seigneur et de troubles amenèrent la cité à s'enfermer dans un carcan de pierre, et les campagnes connurent alors une épouvantable misère.

A partir de 1032 et jusqu'au début du XIVème siècle, Lyon est rattachée au Saint-Empire romain germanique, coupant ainsi la région qui se trouve partagée entre la France et l'Empire Germanique. Les véritables maîtres du pays sont deux puissants seigneurs : à l'ouest le Comte du Forez, à l'est l'Archevêque de Lyon. Le maître de la ville, durant ces trois siècles est l'archevêque, mais non sans mal du fait des querelles féodales. Par une bulle d'or en 1157, l'empereur Frédéric Barberousse (1123?-90) reconnaît à l'archevêque ses droits régaliens.

En 1240, la rébellion de la bourgeoisie instaure la première municipalité, placée sous la protection du roi de France, et donne à la ville sa devise : avant, avant, Lyon, le Melhor. Prend fin en même temps la domination de l'église sur la cité. Philippe IV le Bel (1268-1314), en 1269, fit chasser l'archevêque de St-Just, celui-ci ayant refusé de lui prêter serment. Par ses différentes actions il amena le rattachement de Lyon à la France et fit même détruire les forteresses épiscopales et emprisonner l'archevêque. Il installa à la place à St-Just et dans la région les garnisons Royales. Finalement l'appartenance du Lyonnais à la France fut définitivement signée le 10 avril 1312 à Vienne par l'archevêque contraint à cèder. De plus, la charte 21 juin 1320, signée par l'archevêque et les chanoines, accorde aux bourgeois la reconnaissance de leurs libertés, le droit de s'assembler, d'élire des magistrats, de lever des impôts pour le service de la ville, de lever une milice et d'avoir un sceau.


Un siècle sombre

Alors que la guerre de cent ans fait rage dans le pays, la région est relativement épargnée jusqu'en 1360, puis ravagée par les Grandes Compagnies et les brigands. La peste s'ajoute à ces vagues de violance répétées, mais les Lyonnais restent malgré ces épreuves fidèles au Roi et à la cause Française.

Charles VII (1403-61) accorda deux foires annuelles aux Lyonnais en remerciement de leur fidélité ; puis une troisième en 1444. Uniques en France, ces foires duraient
chacune vingt jours, et connurent rapidement un essort international. Alors que les guerres d'Italie étaient aux portes de la France, les Rois et leur cour séjournèrent fréquemment à Lyon. Cette stabilité relative, et une dispense d'impôts judicieuse, attira des marchands et marchandises venues d'Europe et même d'Orient. Deux industries nouvelles sont alors en plein développement : la soierie et l'imprimerie, et ces commerces font la fortune de la ville qui se développe et compte près de 50.000 habitants.
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MessageSujet: Re: Histoire de la Ville de Lyon   Histoire de la Ville de Lyon Icon_minitimeLun 10 Avr 2006 - 19:02

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