[LIEU] Taverne du camp

voici une gravure (le grand homme du fond sais mon pere ) un des 4 autre est robert met le quel merci de m'aider si quelqu'un le reconnais

Ok je transmet des qu'il est la
Francinette afficha aussi un message en cas de son absence

Citation :

Cher Stra ,Richard vosu cherche ,il vous attend chez nous au chateau ,voici l'addresse http://chateau.jeun.fr/index.forum

Fanny entra dans la taverne, qui était vide. Elle se remémora les fabuleux moments passés ici : les coups de gueule de Kristian, ces engueulades avec Niko, les soirées bien arrosées de Gaëtan, Nimro, Archibalde, et dernièrement, Stra.

Un grand homme ce Stra, il avait su reprendre d'une main de maître la garnison de Dié. Il lui avait redonné vie et sens, comme elle l'avait fait avant lui, après le départ d'Archibalde.

Fanny passa derrièer le comptoir, qu'elle connaissait bien pour y avoir fait plusieurs fois le ménage, et ce servis en clairette. Elle s'assit à une table, et imagina ce lieu comme il était quand elle l'a connu : sombre, pas des plus propres. A vrai dire, c'était une pièce inutilisé de la caserne, que Kristian avait demandé à utilisé comme taverne et salle de repos. Avait bien évidemment suivi les premières beuveries de la garnison, en son sein même. Elle se rappelait d'Edon, de ses sautes d'humeur. Edon qui était ensuite devenu brigand, et qui avait donné bien du fil à retordre à l'Ost.

Après avoir bu son verre, et se leva et sorti une lettre de sa poche.

Citation :

Mes chers collègues et amis,

Voici les dernières lignes de mon existence dans l'Ost Dauphinoise. J'ai en effet décidé de rejoindre l'Ost Royal, et je ne peux malheureusement pas cumuler mes deux fonctions.

Je vous quitte donc, mais sans vous voir. Je n'ai jamais été très habile pour les au revoir, c'est pourquoi je vous laisse avec mon souvenir quelques bonnes bouteilles, que vous dégusterez pour fêter mon départ.

Nous nous reverrons certainement à Dié.

Je vous embrasse tous, Fanny.

Elle posa la lettre sur une table, après l'avoir relu, mis à coté d'elle six bouteilles de grands vins qu'elle avait conservé chez elle, dans sa cave, pour une grande occasion. Elle s'était dit le matin, en allant à la caserne, que le moment était venu d'en faire profiter quelqu'un.

Elle pris le chemin de la sortie, et ouvrit la porte. Avant de sortir, elle se retourna, et regarda une dernière fois la taverne. Le silence qui y régnait rendait le moment émouvant et sinistre à la fois. Elle sortit enfin, en direction du bureau de son supérieur et ami, Stra.

Fanny, je n'ai pas eu l'occasion de servir à vos côtés, ce que je regrette.
Je n'aurais pas la prétention de parler au nom de mes camarades, mais au vu de votre réputation en ces murs,
je pense que votre départ sera immanquablement une perte pour notre garnison.
Ainsi va la vie, vous nous manquerez;
Bonne route Chef