[MINUTES] Nominations et Décorations, août 1454

Elle salua Sbina avec un charmant sourire avant de se tourner vers son Gouverneur en affichant un tout autre visage... Elle sera les dents et se dit qu'elle relèverait le défi puisque s'en était un.

Mais bien sûr, Gouverneur... avec plaisir.

Elle s'avança sur l'estrade en lui marchant sur le pied comme par mégarde et après s'être éclaircit la voix elle commença.

Soldats, ce soir nous allons rendre hommage à certains de nos membres qui font la fierté de notre armée. Vous les connaissez tous. Ils ont été désignés par leur Seigneur des Lances comme membres actifs de leur garnison. Prenez exemple sur eux. Je suis fière de chacun d'entre vous du coutilier au Grand Maistre des Lances. J'aurais aimé que vos proches puissent suivre cette cérémonie malheureusement les manoeuvres en Languedoc nous en empeche. Notre Gouverneur ici présent se tourne vers lui et lui tire discretement la langue, a tenu à ce que cette cérémonie se déroule en interne mais je vous promet d'en faire une retranscription fidèle pour tous les dauphinois. Je vais maintenant laissez la parole à notre Gouverneur pour qu'il dise quelques mots avant de commencer.

Elle se recula de quelques pas et lui laissa le devant de la place.

Kalten grommela dans sa barbe

En nos seins en nos seins... Je ne le savais pas aussi pervers...
Je l'avais bien dit que les femmes dans l'armée ça conduirai à des abus de pouvoir...

Lorsque fut fait mention de l'honneur qu'il avait fait aux soldats, Kalten se demanda si ceux qui avaient dû récurer les latrines avec leur langue ou aller à Vanne à cloche pieds lui en étaient vraiment reconnaissant... Bah, pensa Kalten, j'ai peut-être sucité des vocations... Reprenant son sérieux, bien que son cynisme ne dura guère que un battement cil( et oui l'information se déplace plus vite dans le vide diront les mauvaises langues) Kalten prit conscience de l'honneur qui lui était fait... Et du droit de cuissage qui lui accordé... Kalten posa un genoux à terre en posture de vasal et préta allégeance dans les même termes que lorsque il lui fut accorder la seigneurie d'Anthon

Je suis honnoré du fief qui m'ait accordé et je serai votre éternel et dévoué serviteur, mon seigneur, ainsi que celui de vos vassaux et cela au péril de ma vie si il le faut....

Se relevant et saluant une dernière fois ses supérieurs, avec un poil plus d'énergie, Kalten regagna les rangs. Demoiselles de Boissieu, préparez vous à connaitre votre nouveau seigneur pensa Kalten sans pouvoir empécher un sourire, que certains qualiferai de sadique mais c'est mal le connaître, orner son visage