[LIEU] Tente de l\'Hospitalier

Halis entra dans la tente, il portait Nyna en compagnie de Zoyas.
Il cria pour avertir Font :

Font, tu es là. Nyna ne va pas bien, je ne sais pas trop si elle a perdu connaissance...

Ils la posèrent sur un lit.
Halis n'ayant pas la moindre connaissance en médecine attendit que l'herboriste arrive.

Zoyas, qui accompagnait Halis pour porter la blessée, avait entre temps repris tout son sang froid, elle expliqua donc à Fontvell :

Nyna et Mac s'entrainaient au maniement de la vouge, il semblerait qu'un coup de ce dernier ait été mal retenu !

Nyna est bléssée au bras, elle a perdut du sang, mais a reussi à parler avant de s'évanouir.

Puis, tout comme Halis, Zoyas se mit en retrait pour laisser le seul qui s'y connaissait travailler.

Elle regardait la scène, mi inquiette, car elle savait Nyna forte, et Fontvell avait déjà prouvé sa connaissance des plantes !

Halis regardait Font travailler du coin de l'oeil, les bras croisés et adossé au mur. Il n'aimait pas ces situations où il ne pouvait pas aider. Sur un champ de bataille cela aurait été différent mais là, dans la chaleur étouffante de la tente, il ne pouvait rien faire à part attendre

Font avait l'air de savoir ce qu'il faisait alors qu'il s'agitait d'une main experte. Il demanda à Halis et Zoyas de faire bouillir de l'eau et d'aller quérir Penombre

Zoyas, va chercher Penombre, je m'occupe de l'eau.

Il prit un seau d'eau, alluma le feu et mit le chaudron dessus. Il reporta son attention sur la blessé et le docteur.

Soudain quelque chose bougea et Halis aperçut que Nyna avait ouvert les yeux.

Il se précipita à son chevet.

Font, je crois qu'elle est consciente!

Zoyas était parti depuis un bon moment déjà et Font continuait de travailler.

Font est-ce que c'est long comme opération?

Cautériser, cette opération violente et traumatisante était pour Pénombre un ultime recours en cas de force majeur… mais certes les deux étais possible. Pénombre encra ce nouveau savoir dans sa mémoire pour le noter sur son parchemin ce soir.

Très bien Maistre !

Pendant que Font préparait l’infusion, elle mis en place le nécessaire pour recoudre Nyna.
Elle nettoya de nouveau la plaie et la débarrassa de toute impureté.
Pendant que les aiguilles bouillaient (elle savait que ça rendait les opérations plus saines) elle se demanda si elle devait redonner de l’anesthésiant, que Font avait du faire boire a Nyna.

Pas la peine. Je vois ce qui a enlevé la douleur mais comment l'a t'il endormi? L'air grave, elle analisait au mieux la situation.

Elle palpa le front de Nyna
Rien de neuf.

Elle s’approcha de son oreille.

Nyna vous m’entendez ?
Je vais fermer votre plaie à l’aide de sutures. Ca va être assez douloureux
Elle observait la moindre réaction de la part de la soldate.
Je vais serrer votre bras dans des linges ; ça sera désagréable.
Elle s’exécuta et mis un place un système pour que les réflexes douloureux que Nyna ne manquerait pas d’avoir ne la gènent pas.

Elle se saisi de l’aiguille et dit :
Messire j’ai observé le boucher quand il oeuvrait, la viande à une élasticité qui rompt fréquemment les liens qu’on y met. Pour ça je souhaite faire une première suture en profondeur et une deuxième de surface. De petits points réguliers afin de la rendre solide et esthétique si possible ?

Prête elle attendait l’aval de son chef.



Apprentie hospitalière au service de Fontvell.

Zoyas restait contre le mur, sans bouger.
A présent, Penombre tenait l'aiguille dans ses mains, et attendait l'approbation de Fontvell.

Elle en profita pour se diriger vers la porte, et leur dit :

Je dois partir en patrouille, Syd doit déjà nous attendre.
Penombre, je fais moi même un paquetage pour deux, et je prends une dague pour toi.

Tu n'auras plus qu'à nous rejoindre une fois ton travail terminé.

Nous avons de la route à faire, nous ne pourrons prendre trop de retard.

Zoyas était inquiette, elle avait reçu une nouvelle missive concernant du brigandage, et avait, en retour, précisé qu'elle devait partir en misson, et demandé l'ordre de prendre plus de soldats pour aller casser du brigand.

Elle espérait que la réponse serait positive.

En attendant, elle quitta la pièce pour préparer le matériel, scrutant le ciel voir si un pigeon n'arrivait pas....

Merci Zoyas, je n'en ai pas pour longtemps. Je ne peux abandonner Nyna mais compte sur moi pour être là le moment voulu.

Sérieuse, sans plus attendre, Pénombre se mit à l'oeuvre.
Ses gestes étaient directs et précis, ses yeux noirs fixaient son travail, sa main ne tremblait pas.

URL=http://imageshack.us][/URL]

Halis, toujours interdit regardait Penombre soigner Nyna d'une main experte, comme si elle avait fait cela toute sa vie.

En dedans de lui sommeillait la peur. La peur de perdre une amie très chère. Pourtant, il ne savait toujours pas ce qui s'était vraiment passé et pourquoi avait-t-elle perdu connaissance.

S'obligeant à se ressaisir il se persuada que Nyna ne craignait rien entre les mains du doc et de son assistante.