A quatre mains, de Malbec et du Marquis de Provence
Joute première
Il serait présomptueux de prétendre battre le champion en titre
Celui qui déverse des mots que lui seul comprend
Epatant ainsi les faibles d'esprits et les pitres
Suis je donc le seul a voir que c'est un charlatan ?
Le sieur tend dans l'attaque politique, je n'y crois pas!
L'homme réputé poète s'effondre et tombe bien bas
Sans compter les jeux de mots qui se "veulent" recherchés
Non, décidément, le Malbec Nouveau n'est plus ce qu'il était
Point de langue fourchue, mais simplement las de vos jeux de mots perpétuels
A croire que dans votre esprit se trouvent des gens qui se cherchent querelle
Oui Malbec, je vous soupçonne d'être submergé par des bouillons de folie!
Et ne vous en vantez pas trop, ou certains risquent de vous suggerer au pilori!
Joute seconde
Je ne voudrais, tel "Vous" le faites, sur un nom fomenter commérages,
Qui pourraient "Vous" mettre en retraite. C’est crime que l’on commet de rage !
Il a été vu dans "Son" avenir, après Avignon, "Il" magnifie Sens.
Ne pourrions nous "Lui" souhaiter de pire, qu’une chute de magnificence ?
"Vous" voici donc langue fourchue ! Par « Divin Marquis » enfarinés,
Jusqu’à l’heure de "Son" terme échu, nous serons tous embastonnés.
A cette propre vision et hauteur, érigé tel la tour Magne à Nîmes
De bons mots "Vous" n’êtes point l’auteur. Mais envers Vous je suis magnanime !
Loin de moi l’idée d’en faire palidonie ! Mais "Vous" êtes à grands pas approchant du tombeau.
A sans cesse divaguer sur l’idylle Arcadie, sans voir "Vos" armoiries débitées en lambeaux !
C’est devant nous présents, un être de guingoye, rongé par le pouvoir alliant "Ses" convoitises,
Qui ne serait pas même, par "Son" dédié montioye, ni rescapé, ni sauf, errant, seul, sans devise.