Bureau du Sénéchal

Entrez ! fit Sam plongé dans une étude approfondie du paysage observé depuis la fenêtre de son bureau...

Guccio avais entendu la fameuse permission d'entrer et le fit donc. Il salua le Sénéchal et lui dit :

Bonjour Sénéchal, je viens pour vous dire qu'il y a apparement une erreur dans les bannières...
Voyez vous, je me suis apperçut il y a quelques jours que j'était passé de Lieutenant de Montélimar à Lieutenant de Lyon.. Je suis donc allez à la salle des uniformes pour reprendre un vêtement de Montel. Je le mit donc et le lendemain, même chose ! J'ai donc essayé le code d'en dessous, ce qui a changé ceci

https://i.servimg.com/u/f69/13/79/69/60/lieute14.gif => Banière dite de Montélimar

https://i.servimg.com/u/f69/13/79/69/60/lieute15.gif => Bannière dite de Valence

Et depuis, plus de problème, je reste avec mon habit de Montélimar...

Hmmm... Je vais aller voir cela et tenter de comprendre ce qui s'est passé dans la tête de nos couturières. Je vous remercie d'être passé me prévenir lieutenant. Un petit remontant ? fit-il en lui montrant la carafe sur le coin du bureau.

Pénélope ne venait jamais dans le bureau du Sénéchal, mais ce soir l'envie de vérifier s'il n'y avait pas trop de poussière était trop forte.

Toc Toc !

A peine frappé, de suite entrée et pour se faire pardonner de déranger Sam, elle lui tendit une boite de macarons

Tiens ça c est pour toi !

Puis dépliant un parchemin laissé par Isa à la Procure

Pis ça aussi

Spoiler:

Tu voudrais bien les placarder s'il te plait Sam, j'ai plus de clous dans ma boite à clous

Le Prévôt lorgna sur l'arc de Sam, puis chipa un macaron dans la boite qui appartenait maintenant au Sénéchal, l'avala illico afin de répondre plus vite.

J'ai comme toi les oreilles qui trainent partout, je ne relève pas toujours mais j'entends tout et je n oublie jamais rien tu le sais.
Et comme j'ai aussi des dossiers importants à régler par ailleurs, si tu veux bien te charger de cela tu as carte blanche.

Puis elle repéra le petit bureau caché derrière la grosse armoire et s y installa pour rédiger ses parchemins.

Lorsqu'il eut indiqué un autre bureau ou Péné pourrait travailler tranquillement sans être dérangée ni être vue, il se mit également au travail. Il avait deux missives à rédiger. Il ferait simple, les détails seraient pour l'entretien.

Citation :

Lieutenant,

Merci de vous rendre sitôt cette missive reçue dans le bureau du Sénéchal.

Samthebeast, Sénéchal de la Prévôté.

Citation :

Garde,

Merci de vous rendre sitôt cette missive reçue dans le bureau du Sénéchal.

Samthebeast, Sénéchal de la Prévôté.

Il tendit les deux missives et appela un page. L'une pour le lieutenant Inracien et l'autre pour le garde Rouvray. Et rapidement ajouta-t-il... Puis il regarda Péné et sourit. On allait bien voir.

Le jeune Léandre, rentrant de sa garde enfin achevée, passa les grilles de la caserne afin d'aller déposer tout son matos de garde et rendre ses rapports du jour, se vit interrompre dans sa démarche par un jeune coursier qui lui avait remis une lettre du Sénéchal.

Citation :

Garde,

Merci de vous rendre sitôt cette missive reçue dans le bureau du Sénéchal.

Samthebeast, Sénéchal de la Prévôté.

Petite moue de Rouvray-fils après un baillement. Déjà l'heure de la promotion ? marmonna-t-il pour lui-même avec un léger sourire espiègle. Il froissa le pli avant de le jeter sur le sol, puis se dirigea vers vers le bureau du Sénéchal, se demandant bien ce qu'il pouvait lui vouloir.

[Quelques dédales de couloirs plus loin]

Léandre frappa le battant de la porte de trois bon gros coups - BLAM-BLAM-BLAM - puis entra dans le bureau lorsque l'autorisation d'entrer lui fut donnée. Refermant la porte derrière lui, il se mit au garde-à-vous face à l'Embrunnais, bien raide, poing droit frappant son torse.

Mes respects Sénéchal !
Garde Léandre Rouvray à vos ordres !

Il attendit ensuite que Sam prenne la parole.

Entrez ! fit-il après que la porte eut tremblée sous les coups... Lequel était-ce ?

Mes respects Sénéchal !
Garde Léandre Rouvray à vos ordres !

Bah voilà quand il voulait. Un salut réglementaire avec le grade. Pourquoi fallait-il toujours rappeler les choses ? Debout ? Assis ? Bon va pour assis alors.

Bonjour Garde Rouvray. Prenez un siège. Je vous en prie. Avez-vous une idée du motif de votre convocation ce jour ? Autant entrer dans le vif du sujet de suite, pas de perte de temps inutile.

Bonjour Garde Rouvray. Prenez un siège. Je vous en prie. Avez-vous une idée du motif de votre convocation ce jour ?

Rouvray fils se mit au repos, puis cala son séant sur le siège désigné, gratouillant sa barbe avec désinvolture. Il la caressa ensuite en réfléchissant au motif "du pourquoi le comment qu'est-qu'est-ce la convocation ??"

Une idée... une idée... marmonna-t-il à haute voix. Petit claquement de doigts. Je sais ! Vous me trouvez tellement génial que vous voulez me refiler une promotion. Il afficha un grand sourire, bien conscient d'être à deux cents pieds de la vraie raison, avant de reprendre son air des plus sérieux, le faisant étrangement ressembler à son paternel, en plus jeune et plus barbu.

En réalité, je pense que vous m'avez convoqué pour parler de la désinvolture avec laquelle je m'adresse aux Dames de cette institution. Léger sourire en coin. Ai-je tort ?

Léandre écouta le Sénéchal lui évoquer et lui détailler la raison de sa présence ici, ce qui ne manqua pas d'arracher un sourire en coin plutôt franc au jeune Rouvray. Il avait tapé juste, autant que le Sénéchal venait de taper là où ça faisait mal. Lui ??? Ne plus pouvoir taquiner ces dames, Prévôt fussent-elles ?? Naaaaaaann... C'était de l'humour, c'était pas possible autrement.

Quelque chose à ajouter ? Je ne mords que très rarement vous savez mais j'aime bien que les choses soient claires dès le départ. Vos débuts à Dié se déroulent bien ?

Il se râcla la gorge avant de répondre au Sénéchal. Au moins ici, son péché mignon pour le beau sexe ne s'affirmerait pas. A moins que... Naaaaaaaan !!

En effet Sénéchal, je m'amuse follement à Die, et j'ai bien quelque chose à ajouter. Il gratouilla le duvet dru de ses joues. Je suis content qu'il y ait un homme tel que vous à un poste de responsabilité dans cette Prévôté. Vous ne semblez manquer ni de poigne, ni de caractère. Une bonne chose... Il haussa les sourcils vers son interlocuteur, exprimant un sentiment d'évidence. Vous semblez avoir un excellent concept de la rigueur, du respect de la hiérarchie et de l'organisation. Et non, je ne joue pas au lèche-cul, ne vous inquiétez pas... Il sourit très franchement. Vous n'êtes pas vraiment mon type...

Ainsi, tout comme vous me semblez tout à fait apte à recadrer les éléments désinvoltes, j'espère que vous mettrez également un point d'honneur à mettre un peu d'ordre dans l'organisation de cette institution bordélique, tant dans son aménagement que dans sa tenue... Il prit appui sur ses genoux et se leva face au Sénéchal.

Quant à moi, je tâcherai de réfreiner mon caractère et améliorer mon comportement auprès de mes supérieurs, bien que cela ne va pas être simple au début. Garde-à-vous de rigueur. Puis-je prendre congé désormais ?

Deux derniers ordres de la part du Sénéchal. Léandre hocha la tête avant de sortir. A vos ordres Sénéchal !

Il tourna les talons et sortit de la pièce, découvrant le Lieutenant Inracien assoupi dans le couloir. Et bien, ça bosse dur chez les gradés, murmura-t-il pour lui-même.

Du bout de la botte, il tapota le pied du Viennois jusqu'à ce qu'il se réveille.

Lieutenant ?? Il désigna le bureau de Sam derrière lui d'un geste du pouce. Le Sénéchal vous attend.

Une fois le message passé, il partit à la recherche de ce fameux fichier.

inracien sorti de sa létargie en sentant quelqu'un tapoter sa botte. Il se leve et lissa son uniforme.

-Ouais oki. J'y vais. Merci.

Il entra dans le bureau de Sam et s'approcha jusqu'à quelques pas du bureau pour ensuite se camper en position d'attente, les bras dans le dos.

-Bonjour Sam. j'ai reçus la convocation. Me voila donc. Mais quelles sont les raisons de cette convocation?

Et hop ni une ni deux, Asa déboula dans le couloir du bureau du Sénéchal, en passant en salle de réunion, elle avait trouvé un tit mot, elle avait donc préparé une réponse.

En s'approchant du bureau, elle entendit des voix, légère moue contrariée, elle n'avait pas vraiment le temps de rester plantée devant la porte close pendant des lustres... Les remparts de Bri c'étaient pas tout près et elle était de garde...Cherchant un moyen de répondre au Sénéchal sans le déranger, elle glissa le velin sous la porte espérant qu'il le trouverait et fila en direction de ses remparts...

Citation :

Bonjour Sénéchal,

Les arrêtés municipaux cités sont toujours en vigeur à Briançon

avec tout mon respect

Garde Asarine de Briançon.

Deux gros dossiers... Rien que ça... Il était gaté.. Et quels dossiers... Il fit glisser un papiers sur le dessus et attendit patiemment que son supérieur en ait fini avec le lieutenant. Du travail... Beaucoup de travail... Trop de familiarité... Peu de respect de la hiérarchie... Bref un bordel sans nom finalement... Le prévôt résumait très bien le fond de sa pensée en fait. Que rajoutez d'autres après cela ? Il attendit qu'elle soit sortie pour prendre la parole à son tour...

Vala plus que deux personnes. Donc...

Bonjour lieutenant. Puisque vous ne tenez pas en place je ne vous proposerais donc pas de vous asseoir. De toute façon ce sera rapide, dame Pénélope notre prévôt ayant dit l'essentiel. Je me contenterais donc de préciser plusieurs points. La première chose étant la suivante. Il y a des grades dans notre institution fit-il en haussant légèrement le ton avant de reprendre d'une voix normale... Ce n'est pas la foire ou vous pouvez hurler pour vous faire entendre des chapardeurs ou autres escrocs. Vous avez des supérieurs ! Des collègues ! Des subalternes ! Mais quoiqu'il en soit tout le monde se doit le respect. Adressez-vous donc aux autres en utilisant leurs grades ! C'est bien trop souvent qu'on me fait remarquer que le tutoiement que vous utilisez fait "tache". Oh rassurez-vous vous n'êtes pas le seul aujourd'hui c'est vous mais demain...

Petite pause pour lui laisser le temps d'avaler ça et ça repart.

Le second point, je l'aborderais rapidement car pour le moment tout va bien. Sachez maintenir l'ordre à Vienne en vous tenant vous-même. Rien n'est plus important que de montrer l'exemple.

Rapide finalement...

Je vais donc vous libérer afin que vous puissiez reprendre votre travail et afin que je porte moi-même ces dossiers à Dame Isabeau. Des questions avant de partir ?