Sweetmoon / TAOP (Tenshikuroi) [coupable]

je vais mettre le dossier pour toi ce soir:

mais en attendant tu peux mettre ici ce dont tu veux parler et ce que tu veux faire.

Ce que je veux faire... Bon le procès est quasi fini donc pas d'arrangement. Vu ce qu'elle a déjà déclaré de toute façon elle ne voudrait pas en entendre parler. Donc je vais essayer d'écrire une plaidoirie axée sur la légitime défense qu'elle essaye de faire passer. Elle s'est fait agressé et elle a répondu... Remarque, pour une fois y'a une tentative de justification RP^^

Si je peux me permettre d'intervenir, c’est un peu tard pour faire appel à un avocat , elle a usé de ses trois appels en défense ,l’affaire en est au jugement , si on accepte cela c’est remettre en cause notre système judiciaire et cela va créer un précédent, ingérable et compliqué IG .
mon réquisitoire est fait,(le juge déjà doit le lire, vu qu’il a été coupé ) et j’ai suggéré que sa dite agression fasse l’objet d’un nouveau procès rp. indépendant de son acte de brigandage pour lequel elle est ici.
Elle ne peut pas être accusée et accusatrice dans une même affaire.

Cela me semble la meilleure solution, maintenant c’est au juge de prendre la décision.

On s'est arrangé avec le juge pour la plaidoirie, après ben elle a demandé un avocat, elle l'a eu, elle ne savait pas que c’était limité les témoins, d’ailleurs il faudrait peut-être le dire dans le réquisitoire.

Maintenant elle est dans son droit de dire qu'il a commencé, elle n’avait sans doute pas envie d’en parler vu ce qu’il lui a fait (enfin je ne crois pas à son histoire mais c’est une défense comme une autre) la honte, la peur du regard des gens...mais maintenant qu'elle est en procés, elle ne peut plus se taire, et puis ça nous change un peu des autres.

C'est une situation qui surprend tout le monde mais pour une fois qu'il y a quelque chose qui surprenne je trouve que c'est bien.

Et voici ma plaidoirie :

Citation :

Votre Honneur, Madame le Procureur Adjoint,

J'aimerais tout de suite clarifier le fait que je suis tout à fait conscient de la nature inhabituelle de cette intervention. Le procès ayant pratiquement atteins son terme, il est tout à fait magnanime de votre part d'accepter de recevoir cette plaidoirie. Vous comprendrez rapidement que cette demande tardive d'assistance juridique est liée à la particularité de ce cas.

De quoi s'agit-il au juste. Si nous ne regardons que les faits, alors m'a cliente est effectivement coupable d'avoir subtilisé à Messire Inho l'équivalent de 70 écus de marchandises. Et pourtant... Et pourtant son acte trouve sa source dans l'origine même de l'altercation. Oui ma cliente est coupable, mais coupable d'être une femme attirante qui n'a pas pris sa propre sécurité assez au sérieux, coupable d'avoir déambulé seule dans les rues, loin de la protection de ses amis et de son compagnon. Coupable de s'être soumise, au péril de sa vie, aux bassesses inexcusables d'un homme ayant cédé à ses pulsions les plus inavouables. Voilà la raison pour laquelle ma présence intervient si tard. Terrifiée, traumatisée par les assauts démoniaques et répétés de cet homme, ma cliente n'a osé parler que trop tard, bien trop tard. Alors c'est vrai, alors même que son corps portait encore la trace de la souillure imposée par cet homme, dans un élan de courage et de désire d'un semblant de justice, ma cliente a tenté de le frapper là où un homme gorgé d'égoïsme comme lui aurait mal. Sa bourse. Bien que cela puisse paraître si futile au regard de l'acte infamant qu'elle venait de subir, cela lui a peut-être permis de ne pas sombrer dans la folie après cette barbarie sans nom et de s'imaginer pouvoir lui faire un tant soit peu de mal. Aurez-vous le courage, Votre Honneur, de dire à une femme bafouée, humiliée, à jamais condamné à la honte qu'elle s'inflige elle même, que cette tentative de retour à un équilibre illusoire lui vaudra la prison ? 70 écus... 70 malheureux écus... Lorsque l'on constate l'étendu des dégâts, que dis-je, des ravages causés par cette horreur, comment ne pas considérer alors 70 écus comme une simple anecdote au milieu de se drame humain.

Ce que je vous demande votre Honneur, c'est de réfléchir au fait que le chef d'accusation est totalement inadapté à ma cliente. Trouble à l'ordre publique ? Si c'était le cas, si il y a avait eu un trouble, alors peut-être que ma client n'aurait pas eu à subir cet affront. Brigandage ? Soyons sérieux, un brigand fait usage de la violence afin de voler les biens d'autrui. La victime de violence ici est tout simplement ma cliente. C'est elle qui a subit les assauts, pas l'inverse. Je vous demande donc de considérer ceci comme un vol bien sur, car techniquement il y a eu vol, mais un simple vol sans violence dont le motif reste dicté par l'état de profond choc émotionnel et psychologique dans lequel se trouvait ma cliente après avoir été sauvagement abusée. Je vous implore donc de faire preuve de la plus extrême clémence envers cette femme qui a vu tout ses repères s'effondrer et qui s'est laissée entrainer dans un geste qu'elle regrette déjà amèrement.

Merci de m'avoir écouté Votre Honneur et Madame le Procureur Adjoint.

Citation :

Verdict :
En ce jour du 9 juin 1457, Moi, Matom, juge du Lyonnais-Dauphiné.
L'accusée étant devant nous pour la deuxième fois.
Le juge ayant donné plus de chance a quiconque pour que l'accusée ammène des preuves de ses dires.
L'accusée n'ayant ammener aucune preuve.
L'accusée ayant inventer toute une histoire et ayant essayer de mettre l'opinion publique contre messire Inho.
La cour condamne l'accusée à 10 jours de prison, 4 écus d'amende et un banissement de 3 mois du duché.
Dans sa grande bonté, le duché lui laisse jusqu'au dimanche 28 juin la possibilité d'être sur le territoire dauphinois.
Le lundi 29 juin, si l'accusée est présente sur le territoire ou durant les 3 mois après, la peine de mort sera proclamée.

Que la cour se retire!