Sagaben
Nombre de messages : 6454 Localisation IG : Dié Date d'inscription : 02/08/2007
| Sujet: Re: Demande de la Guyenne Mar 18 Mai 2010 - 8:00 | |
| Voici quelques papiers parmis les plus anciens. S'ils ont encore besoin de qqc, merci de demander qu'ils précisent, c'est pas évident de chercher là-dedans... - Jades aux alentours du 15 juin a écrit:
- Peuple de Guyenne,
Tous nous avons assisté au spectacle dégradant de nos deux ennemie saccageant notre terre. Notre Princesse et Grand maitre de France, Sa Majesté Armoria à sanctionner publiquement leur acte indigne. En réponse le Comte du Périgord-Angoumois se pli à la volonté Royale et doit quitter Cahors sous peu en lui rendant sa liberté volée. A contrario le Comte de l'Armagnac refuse haranguant oeuvrer pour le bien d'Agen. Mais comment un duché, qui a tuer deux de nos frères Agenais et blessé six autre peut-il mettre en avant un tel argument? Notre conseil, ne laissera pas ce geste impuni. Il ne nous abandonnera pas que l'on soit Agennais, Carduciens ou d'un autre village de Guyenne, ne baisserons pas les bras dans l'adversité.
La Guyenne a vecu des heures sombres mais une page s'est tournée. C'est à présent ensemble, et non amputé d'un village que nous allons nous relever.
Je tien également à rassurer nos étudiants qui ne seraient pas encore au fait du changement de recteur. En raison de la prise de Cahors par le Comte Perturabo, notre bien aimé Recteur, Messire Griffe, ne pouvait plus se rendre à l'Université ainsi sur ses bons conseils et dans un souci de ne point pénaliser nos studieux étudiants, notre bonne Duchesse, Sa Grâce Cassandre a nommé Dame Kindjal à la charge de Rectrice de Guyenne.
Pour la Guyenne, Votre Porte Parole, Jades de Montbazon-Navailles.
- Citation :
- Dans leur grande sagesse, leurs seigneuries Ingeborg, Régente du Comté d’Armagnac et Cassandre, Duchesse de Guyenne ont souhaité mettre par écrit leur volonté ferme de paix et d’entente mutuelle, après le conflit qui les a opposé, résultant d’une erreur cartographique, et a conduit à l’occupation militaire de la ville d’Agen, afin que celle-ci perdure pour les générations à venir.
Article I
Le duché de Guyenne, incluant les villes d’Agen, de Bazas, de Blaye, de Cahors, de La Teste de Buch, de Marmande et de Montauban, et le Comté d’Armagnac, incluant les villes de Auch, d’Eauze, de Lectoure, de Muret, Saint Lizier et de Saint Bertrand de Comminges, au nom de leurs peuples, provinces, héritiers, successeurs et vassaux, se promettent mutuellement d’assurer par tous moyens une paix et une coopération effective, sincère et durable sans qu’aucune parole injurieuse ou désobligeante ne soit proférée, ni qu’aucun acte hostile, de part et d’autre, ne soit commis en quelque occasion ou pour quelque raison que ce soit.
Chacune des provinces s’engage à refuser tout soutien direct ou indirect à ceux qui voudraient porter atteinte à l’intégrité territoriale ou économique de l’une des deux parties contractantes et à en informer la partie visée.
Article II
Afin de sceller leur nouvelle amitié, et repartir sur des bases saines et de confiance mutuelle, concernant les terres de Castelnau-d’Estrétefonds, sises entre Montauban et Toulouse, étant donné que celles-ci ne sont pas joignables directement du comté d’Armagnac, et donc plus aisé à gérer pour le duché de Guyenne, le Comté d’Armagnac et de Comminges renonce à partir de la signature du présent traité et à tout jamais à toute revendication sur ces terres.
Article III
Les deux provinces mettront en commun leurs informations concernant les criminels et organisations criminelles pouvant nuire à l’une ou l’autre des deux provinces, et organiseront la coopération de leurs services judiciaires et policiers selon les modalités précisées ci-après :
Al. 1 Les Autorités légitimes du Comté d’Armagnac et du Duché de Guyenne reconnaissent dans leurs rapports réciproques les principes d’indépendance politique, territoriale et judiciaire.
Al. 2 Un individu condamné par l’une des Cours ne peut pas être condamné pour les mêmes faits par l’autre Cour, conformément à la règle « non bis in idem ».
Al. 3 Les autorités judiciaires d'un Comté sont habilitées à lancer des poursuites à l'encontre d'une personne suspectée d'avoir enfreint la Loy dans l’autre Comté, et s'étant réfugiée sur le territoire du premier Comté. Le Comté d'origine de la personne doit adresser la demande de poursuites à l'autre Comté.
Al. 4 Cette demande prend la forme d’un acte motivé du Conseil Comtal ou de son Procureur, exposant l’identité, les faits reprochés et les éléments de preuve appuyant la plainte, le tout adressé au Procureur du Comté abritant le suspect.
Al. 5 Le Procureur saisi d’une demande de poursuites la confie à son Conseil Comtal dans le cadre d'un débat consultatif. Ce débat est organisé dans les meilleurs délais.
Al. 6 Nulle pression, nulle contrainte et nulles représailles ne peuvent s’exercer sur les autorités judiciaires saisies d’une demande de poursuites.
Al. 7 Au terme du débat consultatif et de la transmission au Juge, le Procureur saisi adresse en retour à la demande de poursuites une réponse motivée faisant état des suites données sur son territoire à la demande.
Al. 8 La peine à appliquer est décidée par le Comté où s'est déroulée l'infraction, le Comté où s'est réfugié l'accusé n'ayant qu'un rôle consultatif.
Al. 9 Les présentes dispositions entreront en vigueur au lendemain de l’échange des consentements, exprimés au terme d’un débat et d’un vote des deux Conseils Comtaux.
Al. 10 Le présent Traité est bilatéral et n’est point ouvert à l’adhésion de province tierce.
Al. 11 Le présent Traité pourra être dénoncé par l’une des Hautes Parties contractantes au terme d’une demande de dénonciation adressée à l’autre. Cependant les affaires entre les deux Comtés/Duchés en cours lors de l'annulation ne pourront être arrêtées et iront jusqu'aux termes de leur instruction La dénonciation entraîne la caducité du présent Traité, qui cesse de produire effet au lendemain de la réception de l’acte de dénonciation.
Al. 12 Tous actes de brigandage ou criminels, quels qu’ils soient, seront sévèrement punis dans l’un comme dans l’autre des Comtés concernés.
Al. 13 Tout individu commettant un méfait sur les terres du Comté d’Armagnac ou du Duché de Guyenne se verra poursuivi par les tribunaux de l'un des deux Comtés, en l'occurrence ceux du Comté où il se trouvera au moment de sa mise en accusation.
Al. 14 Une archive des brigands et criminels sera constituée sur la base des échanges inter-comtaux
Article IV
Les parties contractantes s’engagent à favoriser toute entente commerciale entre elles dans la limite de leurs possibilités économiques.
Elles s'engagent également à punir toute déstabilisation économique envers l'une ou l'autre, dont les auteurs comptent parmi leurs citoyens.
Article V Les parties contractantes s'engagent à ne mener aucune action militaire l’une contre l’autre.
Article VI Les parties contractantes s’engagent à faciliter le partage de toute information diplomatique, économique, ou autre pouvant intéresser l’une ou l’autre des provinces signataires dans la mesure où celles-ci ne portent pas préjudice à leur comté ou duché.
En outre, les deux régions s'apporteront mutuellement un soutien technique et logistique dans la mesure du possible.
Article VII
Les Comte ou Duc ainsi que les membres de leurs conseils respectifs s'engagent à ne pas créer de trouble sur l'autre territoire signataire par quelque moyen que ce soit. (Pillage de mairie, fomentation de révolte, etc.)
Article VIII
Leurs Seigneuries ainsi que leurs héritiers et successeurs s’engagent à respecter les articles de ce traité. Tout manquement à une clause par l’une des deux parties libère l’autre de ses engagements.
Toute annulation unilatérale du traité en situation de guerre déclarée sera considérée comme un acte de Trahison et autorisera des représailles totales.
Par consentement mutuel, la réécriture du traité dans son intégralité ou partiellement, voire son annulation peut être décidée.
Signé à Bordeaux, le 28 juin 1456
Au nom du Duché de Guyenne : Cassandre, Duchesse de Guyenne
Au nom du Comté d’Armagnac : Ingeborg, Régente du Comté d’Armagnac et de Comminges
[quote="Faooeit"] - Citation :
- A la Duchesse de la Guyenne et à son peuple;
Le Comté du Poitou se sent touché de l'agression faite à la Guyenne affaiblie, agression réveillant de douloureux souvenirs de notre passé où l'Anjou harcelait également le peuple poitevin quand ce dernier était alors vulnérable, tout comme dans le cas présent pour la Guyenne. En l'occurence, nous ne partageons pas les positions des provinces assaillantes.
En vertu de l'amitié que le Poitou porte à la Guyenne, amitié dont le traité signé en est la meilleure expression avec notamment l'article suivant:
- Citation :
- Article VIII
Le Poitou et la Guyenne s’engagent par ce traité à soutenir militairement l’autre duché à sa demande, dans le respect des alliances contractées par leur comté ou duché, sous réserve de la position du conseil et sauf interdiction expresse de Sa Majesté. Nous pouvons offrir notre soutien à la Guyenne dans la mesure de nos moyens, afin qu'elle puisse se défendre au mieux et ainsi reprendre son destin en main, dans la paix de son duché, dans la prospérité de son peuple, et dans l'unité autour de sa Duchesse légitime.
Puisse la paix être retrouvée;
Son Infinie Grandeur Faooeit de Surgères, VIIIe et XIXe Comte du Poitou.
- Perturabo a écrit:
- Nous, Maximilien de Louvelle, par la volonté royale et la grâce divine, dans nos dernières heures de règne en Périgord-Angoumois, faisons connaître les dispositions suivantes, prises par notre libre arbitre et seule volonté, selon les pouvoirs qui nous sont conférés.
- Considérant que la prise officieuse de la ville de Cahors par des moyens soucieux des vies humaines, annexée au comté du Périgord-Angoumois, n'a pas été justifiée clairement dans les lignes de conduite figurant au-delà de ladite annexion, qu'adconques, nous exposons lesdites explications.
- Considérant que l'indifférence des élus de Guyenne quant à doter la ville de Cahors d'une sécurité efficace, et ce afin d'éviter de nouveaux troubles dans le sud tel qu'en a témoigné le passage de Nihil Obstat, avons jeté notre dévolu sur cette première ville en connaissance de cause.
- Considérant que nos buts n'étaient et ne furent clairement pas affichés, de même qu'aucune position officielle ne fut adoptée, et ne put ; faisons savoir que nous avions prévu de déclarer la guerre au duché de Guyenne sitôt Cahors prise et maintenue fermement dans nos institutions, dans le souci d'agrandir nos terres.
- Considérant que ledit projet de démantèlement de la Guyenne fut mis en place par des Pairs de France, et fut tué dans l'œuf pour la première raison que louée soit la Princesse Armoria, qui a su nous montrer le droit chemin et nous ramener sur la voie du royalisme, nous, fidèle aux trois lys d'or ; et pour la seconde raison que maudits soient les troubles Gascons, qui ne purent se joindre audit projet.
- Considérant que la guerre d'expansion menée par les élus du Périgord-Angoumois n'est pour ce jourd'hui, mais, qu'un jour ou l'autre, les tendances belliqueuses de nos concitoyens rallieront suffisamment de gens sous nos étendards pour agrandir nos terres, et que Guyenne est terre toute désignée si ses élus préfèrent s'entredéchirer pour leurs égos personnels plutôt que pour le bien-être commun.
- Considérant que la Gascogne subie lourde crise financière et civile, blâmons l'attitude mené par le rénégat di Juliani, Comte de Béarn ; et apportons notre soutien moral et diplomatique au duché de Gascogne ; si ce n'est plus selon ce que Sa Majesté le France en décidera.
- Considérant que le Comté de Toulouse ment par la parole de son régnant, faisons savoir aux peuples du sud, aux pairs de France et à quiconque ouïra ou lira la présente lettre, que jamais les forces armées du Périgord-Angoumois ne se désengageront du conflit Breton sans accord, explication et discussion honorable menée avec le Grand Maitre de France, sous le seul prétexte que le Périgord-Angoumois est entré en guerre avec la Guyenne, ce qui est faux.
Ainsi soit-il !
Perturabo, XIe Comte de Périgord et d'Angoumois, a ratifié, Mélior, XIIe Comte de Périgord et d'Angoumois, a scellé.
Lo Vint-E-Dos de Junh de l'an de gracia Mila Quatre Cents Qinquanta-E-Siès
- 17 juin 1456 a écrit:
- Bonjour cher(ère) Cadurciens et Cadurciennes,
Je sais que nous avons eux depuis quelques jours des évènements troublants, je me doute aussi que beaucoup d’entre vous se posent beaucoup de questions. Je suis ici en tant que votre Bourgmestre pour vous en informer.
Dès mon premier jour, j’ai reçu un message du Comte m’informant qu’il avait une autorisation d’entrée à Cahors… Comme je venais d’arriver à mon poste alors j’ai fait ce que je croyais bon pour mon village, je sais que nous avions eux le passage de Nilas et que nous avions eux trop de sang avait coulé. Je ne voulais moi revivre la même situation et que vous la viviez encore une fois.
Parce que je croie que ce n’est pas cela que nous voulons, le Comte de Périgord est venu à nous pour nous fournir des denrées que nous avons plus. Je sais que peut-être j’aurais dû attendre et demander conseil mais j’ai agit rapidement et avec lucidité et conscience. Maintenant le Comte Perturabo n’est plus à Cahors il à eu l’ordre de quitter le village, nous, nous retrouvons sans armée et sans protection pour le moment, la duchesse et moi nous travaillons pour que Cahors redevienne en Guyenne ce qui se fera bientôt.
Je vous informe que pour le changement nous allons devoir encore une fois être une ville Franche et passer en Guyenne ensuite comme nous avons fait pour Pérignord, mais ne vous inquiétez pas nous faisons tout ce qu’il faut pour avoir la sécurité qu’il faut pour Cahors. Ce que je demande c’est qu’il y est des lances à créer pour protégé le village le temps qu’une armée arrive pour nous aidés. Il nous faut travailler ensembles nous pourrons y arrivés à sauvez Guyenne.
Si vous avez des questions n’hésitez pas à me contacter pour me le demander je me ferai un plaisir de vous répondre. Un peu tardive du à la situation que j’essaie dans mes grand moyen d’arranger mais je vous répondrai soyez sens sur.
Merci à vous Clau, Bourgmestre de Cahors - Citation :
- Par la présente, nous, Phenix d'Aragon, Comte de Cognac, Chambellan de Guyenne nommons Sieur Jaylejuste ambassadeur en Lyonnais-Dauhiné.
Et pour que bon accueil lui soit fais avons scellé ladite créance de notre volonté.
Fait à Bordeaux, en ce dix-huitième jour de janvier, an de grâce 1456
Phenix d'Aragon, Comte de Cognac, Chambellan de Guyenne[/b]
- Citation :
- Lettre de Messire Falco de Cartel
Une depêche de dernière minute vient de nous parvenir en provenance de Guyenne. A la suite de cette missive, nous avons tenu à rencontrer une personne capable de nous éclairer sur certains points. Voici pour les lecteurs cette missive et un point de vue du Baron de Cauna.
Bordeaux Le 15 fevrier 1457 Au peuple gascon,
"Qui sont ces Nobles ? Premiers à imposer secrets dus à leurs rangs s'ils sont élus. Premiers à réclamer droit de regard du peuple quand ils ne siegent pas?" Les avis partisans n'ont jamais fait bonnes sources pour se fabriquer un avis. Gascogne qui a beaux journaux et lecteurs l'aurait t'elle oubliée?
Je suis Falco de Cartel, conseiller militaire des Comtesses Amélianne du Jardin et Diane d'Azayes. Beaucoup ont ouie dire sur Cartel. L'Armée "Mort aux Boulets" a effectivement eu facilités de passage. Que cela soit en Armagnac comme en Gascogne.
Notre troupe a effectivement disloquée l'unique Armée de l'Ost de Guyenne, suite à grave erreur de jugement de son Capitaine. Notre troupe a meurtrie les Sires Lachainep, Duc de Guyenne, et Romuald de Vaisneau, Vicomte de Fronsac. Notre troupe assiége Bordeau.
Et Bordeau Tombera. Le Duc de Guyenne , par ses insultes et agissements ou en laissant faire ceux ci à ses conseillers estl'unique responsable de la situation. A ceux qui persiflent sur la traversée de telle troupe chez eux. Qu'ils n'oublient jamais que Duc et Duchesses ne sont redevables qu'au Roy. Point à quelques nobles sans allegeances ou roturiers aussi braillards soient t'ils. S'ils ignorent les raisons c'est que le Suzerain de leur Duché n'a pas jugé bon de les en tenir informé. A ceux qui hurlent aux massacres d'innocents en Guyenne. Qu'ils sachent que nos troupes ne ciblent qu'Officiers, Nobles et toute personne apte à commander des gens d'armes, ou apportant soutien militaire à la guyenne. Ce qui est grande différence avec les pratiques habituelles des Osts Ducaux de bien des Provinces. Si parfois un passant trépasse, il y a bonne raison.
Raison que nous n'avons à justifier ici. Elles sont miennes et j'en assume chaque détail. Ainsi certains s'émeuvent que belles troupes Franches du Béarn et de Gascogne servent Gascogne dans son different avec la Guyenne?
Si Gascogne estime que Guyenne doit tomber cela ne regarde que votre Duchesse.
Car elle a fait allégeance au Roy , jurant d'administrer la Province au mieux de l'interêt du Royaume. Moi, selon mes principes , me contente de servir deux Comtesses, de veiller à ce que leurs volontés soient exaucées. Que notre troupe n'ai pas à souffrir par des manoeuvres hasardeuses ou irrefléchies. Ensuite je rentrerai ou chevaucherai à nouveau selon les exigences de ma terre. Il parait que des soldats se refusent à la guerre? Il parait que Nobles n'ont même pas fourbi Escouade ou Lance pour leur terre? Il parait tant de choses si honteuses pour mon Duché. Et Guyenne n'est que chaos depuis des mois. Benissez votre Duchesse de tout faire afin que Gascogne ne soit atteinte par cette fletrissure si proche de chez vous. F de Cartel
- Citation :
Nous BenDuguesclin, Comte du Périgord et de l'Angoumois, avons une bien triste nouvelle à annoncer à notre peuple et au peuple de Guyenne.
Comme vous le savez, la Guyenne a refusé notre aide pour l'instauration d'une stabilité pérenne dans le grand Sudouest.
Ils ont refusé de constituer une armée commune avec la Gascogne et notre Comté ce qui aurait évité l'instabilité actuelle aussi bien chez nos amis Gascons que chez eux.
Suite à ce véritable camouflet pour la diplomatie du Périgord-Angoumois, les relations entre nos deux provinces ont subi un sérieux coup d'arrêt.
Nous avions prévenu la Guyenne qu'en refusant notre aide et en nous rappelant qu'elle était forte et qu'elle n'avait besoin de personne, il faudrait qu'elle soit irréprochable en terme de vigilance et de sécurité.
Hors depuis plusieurs jours, une bande de révoltionnaire de Guyenne conduit par un certain Guige met la panique dans sa province mais aussi depuis une semaine sur notre territoire, attaquant à la suite deux de nos villes.
Il a été immédiatement mis en procès mais échappant à l'attention de nos gardes, il a fuit dans un bosquet et a regagné vraisemblablement la mère patrie.
Notre armée, la Primiera était prête à aller porter main forte au Duc Estalabou de Gascogne dont le trône est menacé par les brigands.
Si la Guyenne n'avait pas fait barrage nous y serions déjà à l'heure qu'il est et aucun de ces troubles n'auraient certainement eu lieus.
Au lieu de ça, menacé par des ressortissants de Guyenne, elle a été obligé de faire demi-tour pour sécuriser sa frontière sud.
Nous avons tenté de nouer des liens durables et forts avec la Guyenne, ça n'a pas marché.
Nous avons tenté avec le soutien de la Gascogne d'inciter la Guyenne a faire alliance contre les brigands, ce fut un échec.
Nous avons tenté de laisser la Guyenne se débrouiller avec ses problèmes, elle nous a prouvé qu'elle en est incapable.
Aussi, me devant d'assurer la sécurité et la stabilité du Périgord-Angoumois, ayant épuisé tous les autres moyens envisagés durant mon règne, je demande instamment à ces régnants de nous livrer les villes de Marmandes et de Cahors. Nous les gèrerons sans heurt et avec tout le respect qui se doit à sa population.
Les ressortissants de ces cités auront un statut spécial qui leur permettra de conserver une identité particulière.
Dans l'intérêt de vos populations, en espérant que leur sort vous intéresse un peu, je vous conjure d'accepter.
En l'absence de déclaration officielle en ce sens, je serai contraint de déclarer la guerre au Duché de Guyenne.
Fait à Périgueux, le 11 avril 1457
BenDuguesclin, Comte du Périgord-Angoumois
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