| | Journal de bord | |
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Misericus
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| Sujet: Journal de bord Mar 1 Fév 2011 - 12:22 | |
| Journal de Bord
Vous êtes capitaine de navire. Vous pouvez relater vos aventures dans ce journal de bord. Vos expériences vécues pourront servir à d'autres navigateurs. | |
| | | Misericus
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| Sujet: Re: Journal de bord Mar 1 Fév 2011 - 19:43 | |
| Journal de bord rédigé sur le Tempête Dauphinoise à l'occasion d'une mission réalisée pour le Duché du Lyonnais-Dauphiné 23 Janvier 1459"Vous devez vous rendre à Belley pour rencontrer un contact savoyard" "Tout délai supplémentaire pourrait être considéré comme une atteinte au bon fonctionnement des institutions" Une semaine, plus d'une semaine que j'attends l'autorisation du Duché pour partir pour cette mission. Je m'impatiente. Enfin, l'ordre est donné. La cargaison est transportée sur le navire. Je comprends maintenant pourquoi j'ai été contacté par le Duché. Seul un navire est capable de transporter de telles marchandises. La nuit tombe sur Vienne la belle et recouvre le pont du navire de son voile ténébreux. Un vent froid se lève. J'espère qu'il changera de direction durant la nuit. Je partirai à l'aube.
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| | | Misericus
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| Sujet: Re: Journal de bord Mer 2 Fév 2011 - 19:38 | |
| 24 Janvier 1459
"Votre contact sera la Duchesse de Savoie" "Vous devrez lui remettre les marchandises" Une journée éprouvante, la pire que j'ai connue sur le Rhône. La nuit tombée, assis à la table de ma cabine illuminée par quelques chandelles, je fulmine contre les intempéries. Le Rhône est puissant, les vents jouent et chantent. Tempête a néanmoins bien progressé en remontant le fleuve. Il a passé Lyon en un éclair. Malgré ce courant charriant de nombreux débris, malgré des vents de trois quarts face, nous sommes arrivés sur les terres savoyardes. En une seule journée, Belley est à proximité. Direction de Belley: nord-Est. Direction de vent: Sud-Ouest. Vent de pleine face, à contre courant. Fort de notre avancée je tente la manoeuvre d'approche au port. Je sens que Tempête a des difficultés. Je rumine contre mon erreur et la trop forte confiance en mes connaissances. Je n'arriverai pas au port de Belley en une seule journée. Ma première erreur de navigation. Une leçon pour l'avenir: les éléments sont toujours les maîtres. Nous n'avancerons plus aujourd'hui, Tempête et moi allons nous reposer. Demain, nous serons à Belley.
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| | | Misericus
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| Sujet: Re: Journal de bord Jeu 3 Fév 2011 - 19:01 | |
| 25 Janvier 1459
"Prenez rendez-vous avec votre contact savoyard dès l'arrivée à destination"
Le vent n’a pas changé. Il est toujours de face, mais cette fois, je ne commettrai pas la même erreur.
Au lieu de me rendre directement au port direction Nord Est, je décide de naviguer vers l’Est et remonte ensuite direction Nord. Les vents sont toujours défavorables mais avec cette manœuvre, Tempête ne les a plus de face.
Tempête, tel un pur-sang galopant, a repris son rythme effréné.
Des centaines d’oiseaux encerclent de leur vol les mâtures des navires. Lentement nous voyons apparaître le port de Belley et sa ligne de maisons.
Tempête amarre dans la matinée.
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| | | Misericus
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| Sujet: Re: Journal de bord Ven 4 Fév 2011 - 21:24 | |
| 26 Janvier 1459
"Votre mission: le ravitaillement de l'armée en guerre"
Belley se défend comme elle peut contre les meurtrissures du froid. Les maisons sont blotties les unes contre les autres, et les toits et les murs sont exposés aux vents les plus rudes.
Des fumées s’échappent des cheminées pour être aussitôt avalées par le ciel brumeux.
A la recherche du contact savoyard, la Duchesse de Savoie en personne, je découvre les ruelles du village. Une curieuse atmosphère imprègne les lieux.
Des passants aux regards hagards, des enfants en pleurs me dévisagent avec hostilité.
Sur le Marché, c’est le chaos. La ville vient d’être pillée.
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| | | Misericus
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| Sujet: Re: Journal de bord Sam 5 Fév 2011 - 9:50 | |
| 26-27-28-29 Janvier 1459
Le soir, sur le pont de Tempête Dauphinoise.
Belley pillée par des brigands, le village se réveille chaque matin hanté par les plus folles rumeurs. Les armées dauphinoises et savoyardes auraient été massacrées. Des hordes de soudards déferleraient à travers les villes, massacrant, violant et tuant pour fêter leur victoire.
En proie à cette incertitude, le village tente de se reconstruire. Les habitants font preuve de solidarité dans la difficulté. La Maire de Belley s’acharne à la tâche.
C’est dans cette confusion que je dois rencontrer le contact savoyard. Et de contact savoyard, il n’y a point !
Je fulmine ! Après avoir envoyé missives sur missives, contacté plusieurs hautes responsabilités ducales, il s’avère que ce contact est absent et n’a pu se présenter au rendez-vous pour organiser le ravitaillement des armées.
Que de temps perdu ! Le Maire de Belley veut bien jouer les intermédiaires mais, un problème de communication fait qu’il n’a pas le matériel nécessaire pour transporter toutes les marchandises.
La guerre serait-elle perdue, les ennemis auraient-ils réussi à couper les voies de communication rompant ainsi la chaîne du commandement militaire?
Et soudain l’éclaircie : le nouveau Duc de Savoie en personne arrive dans la ville de Belley. Le ravitaillement des armées pourra avoir lieu. Le sourire aux lèvres, le regard joyeux, il m’apprend en primeur une nouvelle qui bouleversera le cours de la guerre, une date qui sans doute entrera dans l’histoire. | |
| | | Misericus
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| Sujet: Re: Journal de bord Dim 6 Fév 2011 - 10:09 | |
| 30-31 Janvier 1459Les habitants de Belley sont en liesse. Les rares habitants ayant appris à lire colportent la nouvelle. - Citation :
- Une bonne nouvelle pour les coalisés Aristotéliciens et pour la Savoie. Le Comte avait ordonné que plusieurs hérauts lisent le document ducal sur les diverses places de Savoie.
- Citation :
Le Conseil Ducal de Savoie, en la personne de son Duc, A la Noblesse, au Clergé, et au Peuple de Savoie, A qui voudra lire de par les Royaumes.
Habitants de Savoie, Savoyards, Habitants des Royaumes!
Aujourd'hui marque un jour décisif dans l'Histoire de la Savoie, la fin de la guerre approche. En partenariat avec les Armées Croisées, l'armée des Aigles de Savoie, dirigée par le Vicomte Valzan et ses alliées ont cette nuit pénétré à l'intérieur de la ville de Genève, et prit le commandement de la ville, dont la gestion est désormais entre les mains du Vicomte Valzan de Louvois. Les évènements de ces derniers jours ont bouleversé mes ambitions de ne pas prendre la ville. En effet, nos armées étaient déjà à l'assaut des murailles lorsque le nouveau Conseil fut mis en place, portées par la rage de vaincre et les encouragements de nos alliés.
Néanmoins, la chose n'est pas si néfaste que ce que je prévoyais. Les pertes Savoyarde ont été minimes, et même si, pour ma plus grande déception, les armes ont primé sur la diplomatie, pour cette fois, nous sommes désormais en mesure de négocier une paix équitable avec l'ennemi qu'est la République Genevoise.
De plus, pour prouver sa bonne foi et son honneur, le Duché de Savoie décrète désormais la ville de Genève comme étant une ville Franche et Indépendante, et le restera jusqu'à ce que des accords de paix aient été trouvé. Genève ne sera pas rattachée au Duché de Savoie par la volonté du Conseil Ducal de Savoie.
Les avoyers de toutes les villes Helvètes, comprenant un représentant de Genève, l'avoyer déchu étant un Lion de Juda, sont dès à présent invités, seuls, au Château de Chambéry, pour une table ronde de négociations. Le Lion de Juda et toutes les organisations affiliées sont bannies de Genève, selon la volonté de la Curie Romaines et des Saintes Armées.
Désormais, toute altercation avec des forces armées étrangères, en dehors du territoire savoyard, est stoppée, ou involontaire. Nos objectifs sont la reprise du contrôle de nos terres, et de parvenir à une paix durable, dans l'intérêt de nos populations et de nos Duchés respectifs.
En espérant que l'ordre reprenne peu à peu place dans ce chaos, et en remerciant chaleureusement tous les alliés du Duché Aristotélicien de Savoie.
Pour la Savoie, par la Savoie,
Fenthick Galanodel, Duc Régnant de Savoie
La mission terminée, Tempête et moi quittons ce village bien agréable. Galvanisé par le retour à son port d'attache, Tempête bat des records de vitesse. En une seule journée, il atteint le port de Vienne.
Miséricus Le 31 Janvier 1459, lors du débarquement au port de Vienne.
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| | | Misericus
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| | | | Misericus
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| Sujet: Re: Journal de bord Sam 12 Mar 2011 - 23:06 | |
| "Tempête Dauphinoise, nuit du 12 Mars 1459"
Je marche de long en large sur le pont de Tempête dauphinoise. L'air frais de cette nuit savoyarde est très agréable. Arrivé à l'aube ce matin, je n'ai pas obtenu de réponse du chef de port à ma demande d'accostage. Impossible d'accoster! Le voyage se passait trop bien! Je ne pourrai pas être à Belley demain Dimanche comme je l'avais prévu sur mon carnet de route. Je vais rejoindre ma cabine et tenter de trouver le sommeil.
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| | | Misericus
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| Sujet: Re: Journal de bord Dim 13 Mar 2011 - 8:02 | |
| "Tempête Dauphinoise, 13 Mars 1459"
L'autorisation d'accoster délivrée par le chef de port de Belley est enfin parvenue. L'activité sur le port savoyard est importante. Plusieurs navires sont à quai. Les manoeuvres d'approche du port terminées, il faut maintenant débarquer toute la marchandise à livrer. Cela prendra la journée. | |
| | | Misericus
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| Sujet: Re: Journal de bord Lun 14 Mar 2011 - 19:03 | |
| "Belley, 14 Mars 1459"
J’ai passé la journée sur le Marché. Celui-ci est vivant, animé, bien plus que la fois dernière où je l’avais visité après le pillage de la Mairie fin Janvier. Les marchands crient, interpellent les passants et les curieux dont je fais partie. Je ne peux résister, j’achète.
Un drame s’est produit dans la ville avant notre arrivée, Tempête et moi : un capitaine de navire s’est fait tué par des soldats à sa sortie du bateau. Une nouvelle qui se répand et traverse les frontières portée par le vent.
J’ai rencontré Valentine, la Commissaire au Commerce, Régente du Duché de Savoie pour la transaction entre nos deux Duchés. Dévouée pour son Duché, elle manie les opérations de transaction commerciale telle une artiste. Ayant une aversion pour les mandats, voire une phobie, j’ai toujours des difficultés à manier chiffres et opérations financières. Cela-dit, les marchandises sont livrées, les autres achetées. Tempête et moi partons demain dès l’aube avec notre chargement pour le Duché du Lyonnais-Dauphiné.
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| | | Misericus
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| Sujet: Re: Journal de bord Mer 16 Mar 2011 - 20:05 | |
| "Tempête Dauphinoise, 16 Mars 1459"
La descente du Rhône s'est passée à merveille. Tempête et moi sommes arrivés hier en début de soirée. Le chargement que nous transportons pour le Duché est impressionnant. Le débarquement sera très long et harassant.
Cela dit, je commence une nouvelle fois par m'impatienter. L'autorisation d'accoster n'est encore pas arrivée. Et à Vienne qui plus est! Une partie de la soirée d'hier, toute la journée aujourd'hui, je suis sorti sur le pont espérant un signe du chef de port.
J'ai profité de cette inactivité relative pour étudier les vents et leurs changements. Mon étude n'est pas très productive. Je devrai y travailler à nouveau. Les vents n'ont pas changé depuis mon départ de Belley le 15 Mars à l'aube.
Je vais devoir passer une nouvelle nuit sur le pont, bercé par la douce mélopée du Rhône caressant les flancs de Tempête.
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| | | Misericus
Nombre de messages : 2150 Localisation IG : Vienne Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: Journal de bord Ven 18 Mar 2011 - 20:35 | |
| "Tempête Dauphinoise, 18 Mars 1459"
Demain, je suis dans la ville de Vienne. Thiberian m'a autorisé à accoster. Le Duché pourra avoir son chargement de pierres. Vienne devient un centre important. De nombreux navires étaient à quai quand Tempête et moi sommes arrivés. En attendant qu'une place se libère pour nous permettre d'accoster, j'ai continué mon étude sur le changement des vents pendant ces 4 derniers jours:
Les vents ont changé par périodes de 48H00 et leur direction n'a pas changé durant ces 2 périodes de 48H00: Les 15 et 16 Mars (de 07H00 à 20H00): ils n'ont pas changé Ils changent au lever du jour du 17 Mars Les 17 et 18 Mars (de 07H00 à 20H00): ils n'ont pas changé
Je ne pense pas qu'il faille en tirer des conclusions pour l'instant, tant la navigation en général et les conditions de vent en particulier sont aléatoires, mais poursuivre cette étude m'intéressera à l'avenir lors d'une prochaine mission.
Miséricus Le 18 Mars 1459, lors du débarquement au port de Vienne.
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| | | musartine
Nombre de messages : 2789 Localisation IG : dans l'âtre Date d'inscription : 15/12/2009
| Sujet: Re: Journal de bord Sam 18 Juin 2011 - 12:13 | |
| Journal de bord de l'Etoile...
le 12 Juin 1459
Nous avons été contacté afin d'escorter des ambassadeurs à Genève. Permière mission de l'Etoile... et loin d'être des moins périlleuses.
Tout le monde fut vite à bord, et le désamarrage se fit le plus rapidement possible. L'affaire était urgente et par chance, les vents nous furent favorables. L'Etoile... voguait vite. Elle me rendit fière d'elle. Le lieu où elle nous menait augurait de sombres avenirs, et il fallait tenter d'éviter cela à tout prix. Peu nombreux à bord, le strict minimum avec une enfant qui plus est, nous ne cessons de courir partout. Personne pour prendre la relève. L'équipage était contrôlé. Nous ne pouvions prendre d'hommes en plus, il nous faut tout faire nous-même. Le repos ne sera pas de ce voyage.
En 2 jours, sans halte aucune, nous aperçevons enfin Genève. Nous avions été prévenus que la guerre avait également lieu sur les flots, et le nombre de navires visibles confirment ces faits. La Nave de combat s'est retirée afin de nous laisser passer... Nous n'avons donc pas entendu ses canons, et nous en sommes grandement soulagés. Doucement mais surement, nous amarrons enfin. Le chef de port était là, à nous attendre et à nous acceuillir, malgrès la surcharge de travail qu'il doit avoir avec cette guerre.
Fourbus, fatigués de n'avoir point dormis, nous sommes immédiatement plongés dans la réalité d'une guerre qui nous semblait lointaine jusqu'à présent.
L'odeur du sang est partout. Elle recouvre même l'odeur de poisson si fréquente dans les villes de pêche. Elle nous empêche de dormir, elle s'insinue dans chaque pièce, dans chaque recoin. Les cris se font également entendre. Il n'y a aucun doutes : les combats ont lieux aux portes de la ville. Mais nous devons rencontrer des genevois, ils nous faut donc mettre pied à terre. Le premier lieu où nous allons est bien sur une taverne. Là encore, la guerre est présente. Les assoiffés ne boivent pas. Ils nous regardent, méfiants, ne nous connaissant pas, et leur premiers mots sont "vous êtes des croisés ?". Nous en déduisons qu'il s'agit là de réformés. Nous appriment plus tard que des aristotéliciens ont rejoints les troupes des réformés pour défendre leur ville de ce qu'ils considèrent comme une invasion. Certains vivent cette guerre comme une guerre de religion, d'autres comme une simple guerre de conquête. Ils en sont tous méfiants. Le moindre mot que nous pouvons dire, le moindre sourire, tout est accueillit par des grognements, par des mots de défiance, par des provocations. Nous sommes d'emblée considérés comme des ennemis. Il nous faudra rester ici quelques jours, nous verrons bien si leur méfiance s'estompe.
Mais une chose est sure, je ne m'habituerai pas à cette odeur de sang ...
[edit : erreur de date]
Dernière édition par musartine le Sam 18 Juin 2011 - 15:51, édité 1 fois | |
| | | Misericus
Nombre de messages : 2150 Localisation IG : Vienne Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: Journal de bord Sam 18 Juin 2011 - 12:20 | |
| Le Grand Amiral lut avec attention le récit de Musartine.
Il attendit avec impatience la suite des aventures de la jeune navigatrice. | |
| | | musartine
Nombre de messages : 2789 Localisation IG : dans l'âtre Date d'inscription : 15/12/2009
| Sujet: Re: Journal de bord Dim 19 Juin 2011 - 8:47 | |
| Journal de bord de l'Etoile...
Le 17 Juin 1459
Nous sommes restés quelques jours à terre, et nous venons d'embarquer pour prendre le chemin du retour.
Dès le premier jour, nous vîmes les conséquences de la guerre. Leur méfiance fut dure à apprivoiser. S'ils ne nous connaissent pas, c'est que nous sommes ennemis. Nous avions décidé de faire fi de cela, bien que Anghell n'osait pas sortir dans les rues. Nous pouvons les comprendre. Comment agirions nous si d'autres venaient déclarer la guerre à notre Lyonnais-Dauphiné ? surement de la même manière qu'ils nous ont accueillit. D'autant que les combats sont virulents. Les armées, quel que soit leur camps, attaquent tout passant, toute personne dont ils ne connaissent pas l'identité. Et voir des étrangers arrivés en leur ville rend ces étrangers bien suspects à leurs yeux.
L'autre conséquence de la guerre à laquelle nous furent directement confrontés, c'est la famine. Très vite nous avons pu constaté les visages faméliques, blafards. Très vite nous avons pu constater les étals des marchands vident, et le peu qui est présent est hors de prix. Un bout de pain, un simple bout de pain, le minimum pour survivre, revêt une valeur inestimable. Et nous comprenons mieux pourquoi, apprenant notre arrivée, les genevois avec qui nous étions en contact, nous demandaient si nous transportions des vivre dans nos cales. Mais la méfiance a rendu les dirigeants de cette ville tout aussi agressifs que les autres. Dès qu'ils apprirent que nous avions à manger, les personnes rencontrées étaient virulentes, prêtes à nous voler cette nourriture. Il nous a fallut nous battre pour ne point tolérer cela. Et le fait de nous battre nous rendait encore plus suspicieux à leurs yeux. Mais pire à mes yeux, les entités dirigeantes semblent vouloir profiter de cette situation, cherchant à se faire un maximum de profit. Ils cherchent à faire vendre aux vendeurs éventuels à perte, pour, par la suite, au cours du marché. Les dirgeants ne doivent-ils pas se préoccuper du bien être de leur population ? Nous avons refusé de participer à une telle décadence...
Je constatais alors qu'il existait des marchés parallèles. Les ventes se pratiquaient dans des recoins cachés, entre personnes qui se connaissaient. Mais à quel prix ? Nous prîmes alors une décision simple. Nous sommes allés sur le marché, et avons proposés nos produits, à prix plus bas que le court, et lorsque nous croisions des êtres particulièrement faméliques, nous leur donnions cette nourriture.
Peu à peu, ils prirent connaissance de cette pratique, et ils cessèrent de nous considérer comme ennemis. Peut être pas comme amis, mais nous n'étions plus des ennemis.
Enfin, nous voici à nouveau à bord, et nous allons pouvoir nous éloigner de cette odeur que je n'oublierai jamais. Ni les cris. Ni les mots cadavres, empallements ... | |
| | | musartine
Nombre de messages : 2789 Localisation IG : dans l'âtre Date d'inscription : 15/12/2009
| Sujet: Re: Journal de bord Lun 20 Juin 2011 - 10:14 | |
| Journal de bord de l'Etoile...
Le 19 Juin
Sitôt désammarés, un pigeon de Genève m'est parvenu. Il semblerait que les dirigeants de la ville soient revenus à la raison. Ils nous demandent de la nourriture, à prix honorable. Malheureusement, il est trop tard. Enfin, le principal étant que notre nourriture ait tout de même été distribuée aux plus nécéssiteux. Si nous avons la possibilité de leur faire parvenir de la nourriture, nous le ferons...
Voilà deux jours maintenant que les vents sont contre nous. Enfin il me semble. Plus le temps passe, et plus je doute de mes capacités à tenir la barre comme il se doit. Mon moral est au plus bas, je ne sais comment faire. J'ai tenté d'aller vers le nord afin de contourner ce vent, mais rien n'y fait. Je regarde régulièrement les rations alimentaires qu'il nous manque, et cela commence à me préoccuper. Il nous faudra surement penser à nous rationner.
Après avoir parler avec Ghell, je lui ai laissé la barre, et il semblerait que sa manoeuvre est mieux réussi que mes vaines tentatives. Je fêterai surement cela avec lui en buvant quelques bières, et peut être que de voir enfin notre navire avancer m'aidera à retrouver un peu de sourire. Se pourrait-il qu'il nous faille toujours nous mêler à l'équipage et partager leurs cris de joie afin d'être un bon capitaine ? Il semblerait que oui. Je n'aurai pas du négliger ce détail. | |
| | | Misericus
Nombre de messages : 2150 Localisation IG : Vienne Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: Journal de bord Sam 25 Juin 2011 - 20:05 | |
| De retour sur Vienne, sur une route sinueuse et ombragée le menant à Clermont, le Grand Amiral lut avec attention le récit des aventures de Muse et de son mari Ghell dont il avait reçu une copie. Comment allaient-ils se sortir de ces éléments défavorables? allaient-ils croiser d'autres navires pendant leur retour sur Valence? | |
| | | musartine
Nombre de messages : 2789 Localisation IG : dans l'âtre Date d'inscription : 15/12/2009
| Sujet: Re: Journal de bord Dim 3 Juil 2011 - 10:45 | |
| Journal de bord de l'Etoile ...
le 21 Juin.
Rire avec les matelots, boire des pintes avec eux. Voilà la solution. Il ne faut jamais oublier qu'ils sont des hommes et que lorsque nous voguons la solitude n'est jamais bonne. Le capitaine doit aussi veiller au bon moral de tout l'équipage. Et pour cela, il doit lui-même se montrer heureux, quitte à donner l'ambiance. Les hommes obéissent plus facilement par la suite. Il me faudra dorénavant veiller à ça.
Une fois le moral de tous retrouvé, enfin surtout le mien, l'Etoile... repris sa folle course. Et à nouveau elle avançait plus vite que le vent, à nouveau je retrouvais cette fierté qui m'avait tant emplie le coeur lors de notre départ.
Une fois de plus, aucune escale. Nous sommes cette fois-ci à nouveau passé devant les ports de Belley, Lyon, Vienne. Anghell et sa bonne humeur était sur le pont à faire coucou de la main aux navires à quai. Nous ignorons bien sur si son geste fut vu des autres marins, mais la voir faire participait à notre plaisirde voguer et à la bonne humeur qui régnait à nouveau sur ce navire.
enfin Valence, et nous descendrons à quai ... mais Anghell se cache et ne veut pas descendre. A coup sur, elle fera elle aussi un bon capitaine. Elle connait déjà tout les lieux à connaitre, et participe comme elle le peut aux travaux, et elle brique le pont comme personne. La cale n'a aucun secret pour elle. Une navigatrice dans l'âme ! | |
| | | musartine
Nombre de messages : 2789 Localisation IG : dans l'âtre Date d'inscription : 15/12/2009
| Sujet: Re: Journal de bord Mer 20 Juil 2011 - 14:32 | |
| Journal de bord de L'Etoile...
le 20 Juillet 1459
Enfin nous avons pu repartir. Afin d'être plus libre de naviguer quand bon nous semble, j'ai posé ma démission de la prévôté, démission qui fut acceptée. Dans la vie, il faut faire des choix, et j'ai choisit la navigation et ses inconnues. L'avenir me dira si j'ai eu raison ou tort.
Le départ initialement prévu à sexte fut retardé : nous attendions Anghell, la chipie qui tentait surement d'échapper une fois de plus à sa nourrice. Dès son embarquement, je désammarais, puis tenais la barre. Mais là, quelle ne fut ma surprise ... Avais-je donc tant perdu de n'avoir point naviguer depuis un mois ? Mes gestes n'étaient plus des caresses douces, menant délicatement le navire. La complicité avec celui-ci semblait me fuir... Non au lieu de cela ce n'était que gestes secs et brutaux, ce n'était que combats, ce n'était que vents que je ne savais maitriser, dont je ne savais me faire un allié. Peu à peu, la fatigue arriva, et mes bras endoloris rendaient ces gestes encore plus improductifs.
Pire, j'ai eu du mal à évaluer la distance qui séparait l'étoile... de la Sirène Sauvage. La manoeuvre pour la croiser fut lente, très lente... et douloureuse à mes bras.
Le vent, la pluie, l'orage se mêlèrent à mes difficultés. La voile fut éventrée, et nos réparations de fortunes nous obligeâmes à stopper l'avancement. Mais comme dit Ghell "Demain est un autre jour". Nous consoliderons cette voile une fois à Arles, les vents nous serons enfin favorables, et mes bras se muscleront.
Arles approcha enfin. Mais non loin de Arles, à l'horizon, je vis la mer. Splendide, étendue, vaste, majestueuse. Mon regard se perdit dans l'immensité hypnotique et ... J'oubliais d'accoster à Arles, me perdant dans l'appel irréstible de cette déesse. L'arrivée de Ghell me demandant pourquoi nous naviguions encore me fit réagir. Il me fallut donc faire faire une nouvelle manoeuvre à l'étoile... Manoeuvre qu'elle réussit formidablement bien. Sitôt en vue du port, le pigeon afin de demander l'autorisation d'accostage parti.
Malheureusement, les nouvelles ne sont pas bonnes. Alors que notre venue est attendue, nous apprenons que la ville est tombée, que les frontières sont fermées. Et malgrès nos échanges épistolaires avec la Régente, il nous faudra demander ces précieux parchemins que l'on nomme "Laisser Passer". Les pigeons de l'étoile... n'ont plus guère le temps de se reposer, et j'envisage déjà d'aggrandir le pigeonnier et d'augmenter la taille de notre élevage.
Oui ... partout où nous allons ... il y a la guerre.
Mais les étoiles brillent toujours dans la nuit, même la plus obscure. | |
| | | musartine
Nombre de messages : 2789 Localisation IG : dans l'âtre Date d'inscription : 15/12/2009
| Sujet: Re: Journal de bord Mer 27 Juil 2011 - 16:51 | |
| Journal de bord de l'Etoile...
Le 26 Juillet 1459,
Arles est un village vivant, où nombreuses sont les personnes ayant des visions d'avenir. Toutes ces visions ne sont pas nécessairement en accord, mais elles ont le mérite d'être toutes là. Et lorsqu'il s'agit d'avenir, ils réussissent tous à trouver des terrains d'entente. Un village fort agréable pour parler affaire et avenir ...
Mais le LD nous rapelle vite, et nous ne pouvons prolonger notre présence en ce village. Dès que possible, nous sommes remontés à bord. Dimanche j'ai vite pris la plume afin de faire savoir au chef de port de notre arrivée en Valence le lundi dans la soirée.
Aristote soit loué, il semblerait que j'ai rapidement repris les choses en main, et quel que furent les vents, quels que furent les obstacles, L'étoile... continuait d'avancer vite. J'aime ce navire, sa grâce, sa légereté... ce Lundi vers 16h00, nous voyions les toits de Valence, le voyage aura pris à peine plus d'une journée. Valence ma chère Valence ... J'aime ce village, malgrès toutes les souffrances qu'il m'a parfois infligées, malgrès toutes les heures passées à son service, loin de ma famille, malgrès ... Valence restera toujours chère en mon coeur, et je suis heureuse que Ghell le Nomade aime autant ce village que moi. Je suis heureuse qu'il ai autant donné que moi à celui-ci. Un jour, peut-être, ce village l'aimera autant que moi. Il le lui doit, bien qu'il n'en ait pas conscience.
Sitôt près du quai, j'ai envoyé la traditionelle demande d'accostage et ai ordonné au moussaillon de faire connaître notre présence au chef de port en hurlant "ISA". Malheureusement, celui-ci semble être obnubilé par le fait qu'il doive signalé la terre lorsque nous voguons en mer, et il a hurlé "TERRE", résultat, Bine est venu près des quais et nous a lancé des seaux de terres sur le pont. Bine sera toujorus incorrigible. De toute façon, tout cela semblait peine perdue, Isa semble toujours aussi sourde, et n'a, semble-t-il rien entendu. Il m'a donc fallut écrire à la Bourgmestre qui ne m'a, à ce jour, toujours donné aucune réponse. Probablement une pénurie de parchemin sévit-elle en Lyonnais-Dauphiné.
Heureux d'être de retour, nous nous retrouvons tous, la famille, les matelots, au mess à siroter des bières en parlant de notre village, de notre duché. mais peu à peu ... le temps est long. Toujours aucune réponse. Ghell finit par prendre sa plume, et par écrire au Chef de port à son tour. Aucune réponse... Nous savions maintenant que nous dormirions à bord du navire, mais dans un ultime geste d'espoir, Ghell écrit une seconde missive.
Ce matin au levé je constatais une chose simple : toujours aucune réponse...
Que se passe-t-il ? Est-il arrivé quelque chose en notre bonne ville ?
Ghell et Tir ont sauté par dessus bord et on rejoint les rives à la nage, ils désirent se rendre en salle de doléances, afin d'éclaircir la situation. Je reste seule à bord avec Anghell et quelques matelots, dans l'éventualité ou l'autorisation arriverait et où je pourrais enfin faire la manoeuvre. Mes yeux scrutaient en direction de la vigie, afin de voir si par hasard la silhouette d'Isa se laissait deviner. ce qui arriva peu avant sexte. Je décidais alors d'user de ces volatiles qui ne cessent de piailler à en donner mal au crâne, songeant à ces miraculeuses graines que j'ai emmené avec moi de Arles. Les mésanges volaient, virevoltaient et leur manège incessant me firent enfin parvenir l'autorisation tant attendue.
Il est Sexte et la passerelle est enfin montée. Nous allons maintenant pouvoir débarquer. Il était temps, nous aurons passé, à 4 heures près, autant de temps à naviguer qu'à attendre que cette passerelle soit montée. Celle de Valence doit être mal conçue pour que cela ne nous soit arrivé qu'à Valence, j'éluciderais ce mystère une fois à Terre... | |
| | | Misericus
Nombre de messages : 2150 Localisation IG : Vienne Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: Journal de bord Mer 9 Nov 2011 - 19:00 | |
| Les circonstances du naufrage de l'Etoile:Le Grand amiral avait eu des informations selon lesquelles le navire valentinois l'Etoile du capitaine Musartine avait été coulé par un navire pirate.
Ayant voulu avoir confirmation de ce tragique naufrage, il avait contacté la jeune navigatrice.
Il reçut la réponse qu'il lut avec attention. - Citation :
- Amiral,
Je vous remercie de prendre de nos nouvelles, et je vous confirme les informations qui vous sont parvenues : le foncet l'Etoile... a été arraisonné par des pirates.
Le journal de bord étant justement à bord de notre navire, je n'ai donc pu le terminer d'un fin digne de ce nom pour ce navire si cher à mon coeur.
Celui-ci m'était cher pour plusieurs raisons : il était mon premier navire, celui avec lequel j'ai pu tenir la barre. Mais surtout, afin d'assouvir ma passion pour la navigation, il était un cadeau de mon époux. Et que ces vauriens aient coulés mon cadeau, cela je ne le leur pardonne pas !
Mais revenons à l'histoire.
Je ne pouvais moi-même quitter le duché, puisque membre du conseil ducal au moment des faits. Or, notre fille devait chercher le foncet que nous avons fait faire pour elle (d'ailleurs, si un jour vous souhaitez le visiter, comme elle est encore jeune, nous avons fait faire des amménagements spéciaux pour qu'elle puisse voir comme il se doit par-dessus la barre). J'ai donc donné la barre à un ami : Jusaoclu. Certains membres de ma fille ont également accompagné ma fille lors de ce voyage.
Ils descendirent le fleuve sans trop d'encombre jusqu'à Arles. Là, les ennuis commencèrent. Il y avait le vent, trop de navires dans le secteur, et Jusaoclu dut faire des manoeuvres bien compliquées pour un débutant, mais il y arriva néanmoins. Nous entrentenions une correspondance assez soutenue, vu qu'il avait milles questions à me poser. Mais, juste au devant de Arles, alors qu'il manoeuvrait entre les navires, l'un d'entre eux était un navire volé : le Siria. Il l'attaqua sournoisement en pleine manoeuvre, les pirates pillèrent les cales puis coulèrent le navire.
Le capitaine étant italien, l'affaire fut suivie jusqu'en Italie, et l'ost italienne envoya une flotte de guerre pourchasser ce fameux bandit (dont le nom que j'avais trouvé imprononçable échappe à ma mémoire). Après quelques semaines de traques fluviales, le siria fut coulé.
J'appris par la suite que non content d'avoir volé le siria (pavillon italient il me semble), le marin d'eau douce qu'était ce pirate a également pris en otage certains des passagers du siria, qui, une fois à terre, dénoncèrent l'implication du navire dans l'arraisonnement de l'Etoile...
Bien sur, toute cette histoire entraina nombres blessures. Un ami s'est même retrouvé amnésique après cette histoire, et si maintenant il l'a retrouvé, dès qu'il nous entend pronocé les mots "croisière", "navire", "navigation" il frissonne de peur, et dit à tout le monde qu'il n'y a pas plus dangereux que de naviguer. Bien entendu, nous n'avons de cesse de lui rappeler que les vendus au Sans Nom sont partout, mais que la navigation reste un domaine merveilleux, et surtout l'un de moyens de transport les plus surs à ce jour.
Mais, Amiral, nous ne nous arrêterons pas en si bon chemin, et nous désirons toujours naviguer. Aussi, dès que cela nous seras possible, nous reprendonrs les voiles.
D'ailleurs, attendu que je parle toujours navigation, j'en parle également en taverne (on ne se refait pas), et figurez vous que certains m'ont parlé de monstres marins, qu'ils les craignaient comme le Malin lui-même. Ils ont d'ailleurs surtout parler de Kraken. En avez-vous déjà entendu parlé ?
En espérant que le monde marin du Lyonnais-Dauphiné se porte au mieux de sa forme,
Fluvialement,
Muse. | |
| | | musartine
Nombre de messages : 2789 Localisation IG : dans l'âtre Date d'inscription : 15/12/2009
| Sujet: Re: Journal de bord Dim 22 Avr 2012 - 13:50 | |
| Journal de bord du Hell's Star One... - Citation :
- Le 22 Avril, de l'an de Grâce 1460.
Des mois que le navire a été commandé. Des mois à attendre, des mois imprévus, et maintenant, l'attente touche à sa fin... encore quelques jours, et le navire mouillera.
Je n'ai pu attendre d'être à bord, que l'ancre soit levée, tant je meurs d'impatience de naviguer à nouveau. Je me suis rendu chez un parcheminier, et ai acheté de quoi commencer le journal de bord du Hell's Star One...
Je ne peux encore décrire son imposante allure: il n'est pas terminé. Mais mes allées et venues au chantier naval me permettent déjà de voir quel combattant il sera. Le foncet et ces quelques dizaines de mètres paraissait déjà grand, mais la galère est immense comparé à L'Etoile... ou L'Estrella..., d'une taille qui peut paraître démesurée. Je ris encore de l'inquiétude de Scrat et Taly qui me demandaient s'il serait possible d'y mettre à bord nos chevaux, ainsi que le vago. Le Mât et la grande voile sont maintenant montés, il ne reste plus que les canons à installer, et l'on peut dire que oui, Le Hell's Star One... aura fière allure et impressionnera les nombreux couards qui sillonent nos royaumes.
Pourtant, tout fut difficile. De longs mois de tractations, les guerres qui nous retenaient et une fois arrivés, alors que nous savions qu'il ne nous restait plus que quelques jours avant de pouvoir à nouveau voguer, des difficultés de paiment.
Les traditions italiennes sont fort différentes, et ne serait-ce qu'avoir un rendez-vous avec le chef de port fut une épreuve. Il nous fallaut ensuite nous rendre au marché, acheter puis revendre des pierres par quintaux entiers. Mais le chef de port, apparement peu habitué aux tractations commerciales, se perdait dans le marché, et ne trouvait pas toujours l'échoppe où les pierres étaient disposées. Après une semaine de transport de ces marchandises lourdes, nous laissant les mains cailleuses, les travaux pouvaient commencer.
Il ne manque plus que les canons ...
Enfin ... nous sentirons bientôt le vent nous fouetter le visage. Nous entendrons à nouveau les cris des matelots hissant les voiles. Nous sentirons à nouveau l'odeur du sel, et qui sait ...du souffre et de la poudre.
Et peut-être qu'avec un tel navire, nous pourrons chasser ces monstres marins dont j'ai tant entendu parlé sur les docks, dont je rêvais en regardant les mâts s'élevants vers le ciel avec fierté ... peut-être irons nous chasser le kraken.
Fasse que le Hell's Star One ... y survive. | |
| | | Misericus
Nombre de messages : 2150 Localisation IG : Vienne Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: Journal de bord Dim 22 Avr 2012 - 14:50 | |
| Le Grand Amiral fut très heureux d'avoir des nouvelles de Musartine et Ghell. Il attendit avec impatience d'avoir d'autres informations sur leur nave génoise de combat et de pouvoir admirer ce navire naviguer sur le Rhône. | |
| | | musartine
Nombre de messages : 2789 Localisation IG : dans l'âtre Date d'inscription : 15/12/2009
| Sujet: Re: Journal de bord Dim 29 Avr 2012 - 19:59 | |
| Journal de bord du Hell's Star One ... - Citation :
- le 29 Avril de l'an de Grâce 1469
Haubants vertigineux, canons rutilants, rames innombrables, coursives infines. Le Hell's Star One ... se montre à la hauteur de nos espérances. A peine fut-il à quai que nous nous précipitâmes à l'intérieur, découvrant chaque recoin de ce joyaux, admirant chaque perle que cet écrin nous dévoilait.
Taly, notre intendante, commença par tout ranger à sa convenance : les ustensils de cuisine en bas, les serviettes et nappes en haut. Croma le maitre canonier, ne cessa d'observer les canons et la poudre. Quant à Scrat, il est toujours à la recherche perpétuelle de technique augmentant la cadence des rameurs. Il faut avouer que nous n'avions guère pensé à devoir gérer autant de monde. Les naves ont ceci d'impressionnant : elles demandent quantités de personnel.
Après les heures d'émerveillement, il fut temps de partir, Ghell prit la barre et entreprit les manoeuvres pour quitter le port. De son calme légendaire, il dirigea l'équipage afin que lui soit donné la lattitude nécessaire à cet exercice difficile. Du bastingage je pu admirer les mouvements surs et précis du vaisseau. Au pouce près, Ghell le dirigea tel l'amant guidant sa maitresse la première nuit, technicité de haute voltige et douceur infine. Le Hell's Star one... sortit du port sans encombre, sans une seule égratignure.
Puis, se fût mon tour de tenir la barre. Vents dans les cheveux, sel se déposant sur le visage, je la menais en direction de Vintimiglia. voyage sans encombre, par vents faibles. Après la patrouille des gardes côtes, nous approchâmes du port, où je m'apprêtais à mon tour à manoeuvrer. Ce fut sans compter sur les soucis politiques de la république de Gênes qui n'a pas de doge depuis des semaines maintenant. 22H de voyage, plus de 30H d'attente. Les chefs de ports sont l'un des soucis majeurs de notre époque, entravant la prospérité que pourrait être la navigation.
Las d'attendre une hypothétique solution, les voiles furent à nouveau hissées. | |
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