Une page se tourne. Quand le Tempéré quitte la tête de la diplomatie

Le Tempéré vint lui-même apporter au Conseil la lettre... Le coeur lourd, s'appuyant toujours sur sa canne, toujours habillé de noir, il vint jusqu'à la salle du Conseil, à cet office diplomatique qu'il avait longtemps servi.

Citation :

De Nous, Bastien d’Amilly, dict le Tempéré, Duc de Romarimont, Vicomte de Laragne-Montéglin et de Charmes, Baron de Deuilly, de Montauban d’Ouvèze et de Rambervillers, Seigneur de La Garde Freinet et de Cambo, Chancelier du Lyonnais-Dauphiné.

À

Vous, Pénélope de Montbazon-Navailles, Duchesse du Lyonnais-Dauphiné, Baronne de La Garde Adhemar et Dame de Mirmande ;

Votre Grasce,

Voici bientôt un an, je fus nommé au poste de Chancelier du Lyonnais-Dauphiné à la succession du sieur Akmer, renvoyé sur instance du Conseil, par la Duchesse Arwel de Clérieux.

Durant cette année, j’ai fait de mon mieux pour servir le Lyonnais-Dauphiné. J’ai œuvré pour sa grandeur et son rayonnement sur la scène diplomatique.

J’ai tenté de maintenir un cap diplomatique qui a conduit notre province à avoir une position diplomatique forte, des alliances renforcées, malgré notre non adhésion à l’Union des Deux Fleuves. La diplomatie peut se vanter d’être l’une des plus actives du Royaume de France, nos ambassadeurs sont reconnus et respectés. Le nom du Lyonnais-Dauphiné est synonyme de décisions sages et de paroles sûres, honnête, noble et fidèle. Si nous avons toujours servi la Couronne, ce n’est pas pour ça que nous nous sommes toujours pliés sans rien dire devant les décisions parisiennes. La diplomatie dauphinoise est intègre et doit le rester.

Durant cette année, je pense avoir réussi à maintenir Mercurol à un certain niveau d’exigence, tendant vers un niveau d’excellence. Notre système de fonctionnement a été travaillé et retravaillé. Il n’est certes pas parfait, mais beaucoup de pistes furent lancées et exploitées. Le corps diplomatique dauphinois compte dans ses rangs de très bons éléments qui feront la fierté des édiles lyonnaises.

Mais il est des instants où il faut songer à tourner une page. Cette année à la tête de Mercurol, sans compter mon précédent passage, fut pour moi source de bonheur et d’apprentissage. Nos succès et notre fonctionnement sont une fierté. Servir le Dauphiné à ce poste fut un honneur et j’espère m’en être montré digne.

C’est pourquoi je vous demande, Votre Grasce, de bien vouloir accueillir favorablement ma démission du poste de Chancelier du Lyonnais-Dauphiné.

Comme le veut la tradition, et comme cela a été inscrit dans nos textes de loi, je vous propose à ma succession le Vicomte de Montmaur et Seigneur de Saint-Firmin, Son Excellence Tenshikuroi Deschenaux, actuel vice-chancelier. Il saura, mieux que quiconque, mener la diplomatie encore plus à son faîte. Je vous le recommande vivement pour son sens diplomatique, sa droiture, sa réactivité, son intelligence, et, non moindre des qualités à ce poste, sa noblesse de cœur.

Homme de devoir avant tout, je tiens à dire que je resterai à la disposition du Conseil pour les missions éventuelles qu’il jugerait bon de me confier, ainsi qu’à celle de mon successeur que j’aiderai de mon mieux dans la transition, s’il accepte mon modeste apport.

Je recommande à ce conseil et aux suivants de ne pas négliger la diplomatie qui est la vitrine de ce que nous sommes. Que la grandeur du Dauphiné et l’honorabilité de son image et de sa parole guide vos décisions à venir.
Je vous recommande également, avec insistance, de laisser la marge de manœuvre nécessaire qui a toujours permis à Mercurol d’avoir les mains suffisamment libre pour la conduite des affaires diplomatiques.

Je terminerai par remercier chaleureusement les ambassadeurs qui ont servi le Dauphiné en diplomatie pendant que je fus « Seigneur à Mercurol ». Ils se sont montrés patients face à un chancelier intransigeant, diplomates faces à des homologues et des provinces pas toujours évidentes et pas toujours présentes, amicaux et dignes dans les moments difficiles. Je les félicite pour leur investissement et leur souhaite encore une longue période de service dans nos services. Merci à eux.

Veuillez recevoir mes salutations les plus dévouées et les plus sincères.

Faict au Domaine de Mercurol, en l’an quatorze cent cinquante-neuf, du mois de mars le vingt-septième.

Votre dévoué et serviteur,

J'étais au courant de la décision du Chancelier, je lui souhaite une excellente continuation et le remercie de m'avoir supportée à Mercurol, je suis loin d'avoir sa tempérance et je l'ai parfois bousculé pour certains dossiers.
Je suis bien évidemment pour la nomination de Tenshi à la tête de notre Chancellerie.

pourquoi pas ! Bonne continuation à vous son Altesse le Tempéré

Je ne vais pas répéter mes compliments deux fois hein

Par contre, et comme le souligne Sa Grasce juste à coté, le Coutumier ne semble pas à jour concernant le mode de nommination. Depuis peu, un vote du Conseil est requis pourtant.

J'hésite entre deux noms encore. Je me déciderai rapidement.

Surtout que je serai en retraite à partir de samedi pendant une semaine environs. Bon, techniquement, le Conseil Diplomatique a toute autorité pour gérer le domaine sans moi, mais pour la forme, je vais désigner un Vice-Chancelier (ou une Vice-Chancelière) rapidement.

Grogne :Merci Tenshi. je te laisse lui annoncer, et une fois que cela est devenu officielle, je te laisse l'annoncer aux dauphinois, et en parallèle, on lui donnera son accès icelieu. :)

Et bien c'est maintenant officiel. Dédé est nommé Vice-Chancelier.

Si Sa Grasce veut bien procéder à la remise des clefs :)

Grogne :Et voici les clefs de notre nouveau Vice Chancelier en la personne de Dédé!

Merci beaucoup Votre Grasce. Voilà voilà, je pense que vous savez tous comment me joindre ( vous avez tous ma MeSaNge je crois). N'hésitez pas au besoin donc.

:) En ce qui me concerne, je n'hésiterai pas... Bienvenue parmi nous...

Bienvenu parmi nous