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 SIM Mévouillon (Fait)

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geronimo2751
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Phelim

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MessageSujet: Re: SIM Mévouillon (Fait)   SIM Mévouillon (Fait) - Page 2 Icon_minitimeMer 27 Oct 2010 - 3:01

Je le trouve hideux moi. Mr. Green
Peut-être parce qu'il me fait penser aux bretons.
Mr.Red
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MessageSujet: Re: SIM Mévouillon (Fait)   SIM Mévouillon (Fait) - Page 2 Icon_minitimeMer 27 Oct 2010 - 3:13

Moi j'ai toujours bien aimée l'hermine, mais le gueule à beau être mon émail préféré j'avoue que ça se marie assez mal Confused
Heureusement que l'or rattrape le coup un peu.
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Nynaeve87

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MessageSujet: Re: SIM Mévouillon (Fait)   SIM Mévouillon (Fait) - Page 2 Icon_minitimeMer 27 Oct 2010 - 11:07

tu serais mignon un ta Grâce si tu pouvais me le faire pour les trois modèles ou deux remarque au choix de la patente Very Happy
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MessageSujet: Re: SIM Mévouillon (Fait)   SIM Mévouillon (Fait) - Page 2 Icon_minitimeMer 27 Oct 2010 - 19:08

Il a de la chance que je l'aime bien au fond not' futur Baron :

SIM Mévouillon (Fait) - Page 2 Mevouillon SIM Mévouillon (Fait) - Page 2 Mevouillon3

SIM Mévouillon (Fait) - Page 2 Mevouillonetendard SIM Mévouillon (Fait) - Page 2 Mevouillonetendardanim
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MessageSujet: Re: SIM Mévouillon (Fait)   SIM Mévouillon (Fait) - Page 2 Icon_minitimeMer 27 Oct 2010 - 20:56

Je fais pas les choses à moitié c'est tout ^^.
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MessageSujet: Re: SIM Mévouillon (Fait)   SIM Mévouillon (Fait) - Page 2 Icon_minitimeMer 27 Oct 2010 - 22:28

Magnifique merci
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MessageSujet: Mévouillon SIM   SIM Mévouillon (Fait) - Page 2 Icon_minitimeLun 18 Juil 2011 - 15:27

Donc on retrousse ses manches...

carte


L'essentiel des sources utilisées sont:
Regeste Dauphinois du tome III, tome IV, tome V et tome VI.
Catalogue des actes du Dauphin Louis II, vol. I
Etude sur le Buis
Etude sur l'alliodalité dans la Drôme
L'arrondissement de Nyons tome I et tome II
Généawiki, le Tableau historique des Hautes Alpes, Dictionnaire topographique de la Drôme.
Office de Tourisme de Montbrun
Office du tourisme de Buis-les-Baronnies
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MessageSujet: Re: SIM Mévouillon (Fait)   SIM Mévouillon (Fait) - Page 2 Icon_minitimeLun 18 Juil 2011 - 17:03

Mévouillon

http://bianco.thierry.perso.neuf.fr/mevouillon_1.htm
jean.gallian.free.fr/comm2/Images/genealog/mevouillon/mev1b.PDF SIM Mévouillon (Fait) - Page 2 Mvouillongnalogie
http://www.histoireeurope.fr/RechercheLocution.php?Locutions=Raymond+de+M%E9vouillon
http://www.montbrunlesbainsofficedutourisme.fr/baronnies/15-village-mevouillon.html

Citation :
Plus tard naquit la dynastie des Mévouillon dont Raymond qui assista en 1178 à l'assemblée, où l'empereur Fréderic fut couronné roi d'Arles et de Provence, est le plus ancien baron dont on ait conservé le souvenir. Ses successeurs sont inconnus jusqu'à Reymond qui vivait du temps du Dauphin Guigues VI. Reymond II ayant remis ces états à son fils, nommé aussi Reymond en 1270, se retira dans un couvent de dominicains. Il devint évêque de Gap, successivement archevêque d'Embrun, et mourut au Buis en 1294. Reymond III favorisa les habitants et le chapitre de DIE contre l'évêque de VALENCE, avec qui ils étaient en guerre. Il se mit même à la tête de leurs troupes en 1291 ; mais l'année suivante, ayant été obligé de mettre bas les armes, parce que le Dauphin se déclara pour l'évêque, il céda la principauté à son petit-fils Reymond, et se fit religieux.

Reymond IV, dit le Jeune, qui craignait le ressentiment du Dauphin se mit sous sa protection et se déclara son vassal. Quelques années après, fatigué des vexations qu'il éprouvait continuellement de la part du gouverneur du Comtat-Venaissin, il céda sa baronnie au Dauphin Humbert II, en 1317 sous la seule réserve de l'usufruit pendant son vivant.

Un neveu de Reymond, Agout de Baux, de la maison des princes d'Orange, fut particulièrement irrité de cette donation qui le privait de la plus belle portion de l'héritage de son oncle. Il suborna un cuisinier, qui se chargea d'empoisonner le baron. Surpris dans l'exécution de son crime, il fut arrêté, poursuivi et condamné à mort en 1323. Après l'avoir traîné nu sur une claie, attaché par les pieds à la queue d'un cheval, depuis la porte du château de Mévouillon jusqu'aux jardins de Villefranche, en le tenaillant sur tout le corps, avec des instruments tranchant on le pendit aux fourches publiques.
Le Fort était bâti sur une colline isolée et environnée d'un roc taillé à pic de 300 pieds de haut (voir photo ci dessus). Il dominait la plaine qui forme le territoire de Mévouillon.l'origine de la fortersse se perd dans la nuit des temps et devint, au démembrement du royaume de BOURGOGNE, le Chef-lieu d'un petit état indépendant, qui sous le titre de Baronnie, comprenait 35 communes des environs. Les protestants, sous les ordres de Dupuy-Montbrun s'en rendirent maîtres en 1573. Les catholiques, qui bloquaient le Fort, se flattaient de le réduire par la famine. Un mois s'était écoulé et il ne restait plus que trois boisseaux de blé et un porc. Après avoir livré le blé à cet animal, on le jeta, ainsi repu, dans le camp des assaillants, qui croyant les vivres abondants dans la Place, se retirèrent. Les protestants, contraints de l'abandonner peu d'années après, voulurent le reprendre en 1591. César Nostradamus rapporte que Gouvernet, après un blocus de onze mois, prit Mévouillon par famine et le ravagea. C'était, dit-il, un Fort inforçable. Les protestants en étaient encore maîtres en 1626 et LesdiGuieres, leur ancien chef, devenu maréchal de France et Connétable, voulut s'emparer de cette place. Il donna l'ordre d'assièger Mévouillon. Montauban qui était à la tête des protestants dans cette partie du Dauphiné, y commandait. Le Fort capitula le 23 Septembre, après un siège de quarante six jours.

C'est alors le début de la fin : Mévouillon représente trop un symbole de puissance régionale pour ne pas être dans le collimateur de Richelieu dont l'obsession est l'affaiblissement de la noblesse provinciale ; aussi dès 1640 une première vague de démolition sur ordre touche la cité. En 1684 l'œuvre lancée sous Louis XIII est achevée par Louis XIV et l'ensemble du Fort est rasé, y compris l'Église que l'évêché venait de faire reconstruire. Il y avait pourtant encore, à l'époque de la Révolution, un gouverneur et un lieutenant du Roi, pour Mévouillon, mais ils n'y résidaient pratiquement jamais, l'habitat étant devenu impossible. Les nombreux sièges qu'elle avait soutenus contribuèrent à sa décadence. Sous LOUIS XIII il ne restait déjà plus de l'ancien Mévouillon que le Fort et comme aujourd'hui quelques villages et hameaux.
http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-mevouillon.html#histoire

http://latourduriable.blog.fr/2007/12/09/un_peu_d_histoire_mevouillon_et_la_tour_~3302885/
https://www.facebook.com/note.php?note_id=180846468620935
http://www.montbrunlesbainsofficedutourisme.fr/article.php?new=144

Citation :
Raymond VII le dernier. Echouant à renflouer les caisses de la trésorerie comme l’espérait si bien son père, il est contraint de vendre des franchises et libertés importantes aux habitant du Buis (sa capitale). Cela ne suffisant pas, c’est sous la honte (pour une famille d’épée) qu’il finit par vendre sa Baronnie tout d’abord à l’évêque de Die Jean de Genève en 1291 pour finalement se rétracter deux ans plus tard au profit du Dauphin Humbert de Viennois. Raymond meurt en 1330 à Carpentras, empoisonné littéralement et physiquement par les tracasseries et rancoeurs de sa famille, furieuse de voir le territoire de leurs ancêtres entre les mains du Dauphin. Par vengeance, un neveu de Raymond VII (un Agoult des Baux) alla jusqu’à soudoyer le cuisinier de son oncle pour l’empoisonner. La tentative échoue et en guise de punition, le cuisinier fut attaché nu derrière un cheval et tiré jusqu’à en perdre la chair sur ses os.

C’est donc avec la mort de Raymond VII et de gros problèmes de trésorerie que la famille des Mévouillon perd son indépendance politique. Ne reste que le nom des Baronnies attaché à la région pour rappeler la belle époque. Avec l’indépendance, s’endort le nom de cette grande famille, laissant derrière elle un petit village de hameaux : Mévouillon.

http://mevouillon.ifrance.com/histoire.htm

http://fr.geneawiki.com/index.php/26181_-_M%C3%A9vouillon

Citation :
Au point de vue féodal; Mévouillon était une terre de l'ancienne baronnie de ce nom, qui, d'abord souverainement possédée par les MévouilIon, que l'empereur Frédéric Ier dota en 1178 de tous les droits régaliens dans leurs domaines, et qui donnèrent en 1270 une charte de libertés à leurs vassaux, fut hommagée en 1230 aux évêques de Die et donnée en 1293 aux Dauphins. Ainsi devenu terre domaniale, Mévouillon fut vendu sous faculté de rachat aux Louet ou Lovat, en 1421, aux Bon en 1553, aux Calignon en 1573, enfin aux La Tour-Gouvernet en 1593. Passé par mariage aux Du Puy-Montbrun en 1638, il fit retour en 1711 aux La Tour-Gouvernet, qui en ont été seigneurs jusqu'à la Révolution.

En 1790, Mévouillon fut compris dans le canton de Montauban, mais la réorganisation de l'an VIII l'a fait entrer dans celui de Séderon.

La population de Mévouillon, qui était de 178 habitants en 1595, de 146 en 1653 et de 120 en 1682, se composait de 118 familles en 1754.

La baronnie de Mévouillon

- Baronia Medulionis, 1293 (Inventaire des Dauphins, 218) - La baronie de Meulion, 1343 (Duchesne : Dauphins de Viennois, 69)

comprenait, au moment de son annexion au Dauphiné, les terres et châteaux de : Alauzon, La Bâtie-Côte-Chaude, Beauvoisin, Bénivay, le Buis, Le Col de Soubeyran, Curnier, Eygaliers, Gouvernet, Mévouillon, Mollans, La Penne, Pierrelongue, Plaisians, Le Poët-en-Percip, Proyas, La Roche-sur-Buis, La Rochette, Saint-Sauveur, Séderon, le Villard, Villefranche et partie de ceux d'Arpavon, Autane, Bésignan, Boisset, Clermont, Guibert, Marsoin, Montréal, Le Poët-Sigillat, Propiac, Sahune, Sainte-Jalle et Vercoiran.

http://www.randos-baronnies.com/index.php?option=com_content&task=view&id=36&Itemid=76

Citation :
Une histoire de famille : Sans rentrer dans les détails, à force de rachats, alliances et vassalités, la famille des Mévouillon est toute puissante dans les Baronnies. Installée sur la forteresse naturelle du rocher de Mévouillon, elle dominait et dirigait le territoire des Baronnies pendant plus d’un siècle dans une unité toute relative. Sous la pression et les enjeux familiaux, économiques et politiques, la maison des Mévouillon à craqué et une branche familiale s'est détaché, créant ainsi la maison des Montauban.Ces deux familles, à la fois parentes et rivales se partagèrent le territoire des Baronnies et établirent leur capitales économiques : Buis pour les Mévouillon (famille mère), qui conserva la partie sud des Baronnies, et Nyons pour les Montauban qui s’octroyèrent la partie nord des Baronnies.On imagine la suite, chaque famille campant sur ses positions, à force de dualités, de croisades, d’entretien de troupes et de défense de leur territoire, les Mévouillon et les Montauban finirent par accumuler des dettes considérables et cèdent leurs seigneuries ( en 1300 pour les Montauban et 1317 pour les Mévouillon) au très puissant voisin le Dauphin de Viennois, qui par manque d’héritier, cédera à son tour ces terres au roi de France, sous réserve que le titre de Dauphin continue d’être porté en mémoire de sa famille. Il le sera désormais par le premier fils du roi et pendant quelques siècles.Voilà donc les Baronnies Françaises mais Dauphinoises.

J'ai donc avant de regarder les fiefs fait un petit topo sur Mevouillon et me voilà bien embêtée car elle était annexée au Dauphiné à l'époque qui nous intéresse et les hommages soulignés par Kernos sont soit antérieur soit rendu au Dauphin... je suis un peu perdue là...
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Nynaeve87

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MessageSujet: Re: SIM Mévouillon (Fait)   SIM Mévouillon (Fait) - Page 2 Icon_minitimeJeu 25 Aoû 2011 - 23:20

Citation :
Alauzon (fief)
22185: Agoult de Baux (fils de Bertrand II de Baux) rend hommage à Henri Dauphin pour la haute seigneurie d'Alauzon en juillet 1324. ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5738608c/f314 )
24522: Reymond d'Agoult (Raymond III), seigneur de Sault rend hommage au Dauphin pour 1/4 de la seigneurie d'Alauzon en juin 1329. ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5738608c/f470 )
27083: Catherine Arthaud (d'Aix) dispose du haut domaine d'Alauzon dont son époux, Agout de Baux rend hommage au Dauphin seigneur de Mévouillon le 7 avril 1334 ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724980m/f170 )
33672: la même Catherine, dispose des droits rachetés aux seigneurs de Sault par son époux sur la Roche sur Buis et Alauzon, confirme les droits et franchises accordés à ses vassaux de la Roche sur Buis et de la seigneurie d'Alauzon en septembre 1346 (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56222202/f264)
17 Janvier 1453/1454: lettre constant l'hommage de Jean Artaud pour le fief d'Alauzon (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55596f/f441)

ALAUZON , hameau de la Commune de La Roche-sur-Buis
- Alauzo, 1334 (Inventaire des Dauphins, 231) - Alauso, 1278 (ibid., 224) - Alasona, 1293 (ibid., 221) - Castrum de Alauzono, 1293 (Valbonnais, I, 35) - Castrum de Alauzone, 1313 (ibid., II, 65) - Alozon, 1576 (Archives de l'Isère, B 171).
Antérieurement au XVIe siècle, Alauzon était une paroisse du diocèse de Gap, qui fut alors unie à celle de la Roche-sur-Buis, et dont l'église était sous le vocable de saint Martin.
Alauzon était en outre un fief de la baronnie de Montauban, qui, possédé en 1235 par les Lers, en 1278 par les Colnes, en 1329 par les d'Agoult et en 1332 par les Baux, passa vers 1399 aux Artaud, dont les héritiers le vendirent en 1579 et 1597 aux du Roux, qui furent remplacés par les Draguignan, éteints en 1687 chez les d'Albert. En 1789, le seigneur d'Alauzon était M. d'Ailhaud d'Eritrechaux.
(http://fr.geneawiki.com/index.php/26278_-_La_Roche-sur-le-Buis#Alauzon)


Beauvoisin (fief)

Dernière mise à jour effectuée par coatsim le 20 déc. 2010
24776: Pons de Remuzat prête hommage au Dauphin comme Baron de Mévouillon pour ses châteaux de Beauvoisin et Bénivay, fiefs francs et nobles, le 31 mars 1330 ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724980m/f7 )
27036: Pons de Remuzat prête hommage au Dauphin pour le château et la forteresse de la seigneurie de Beauvoisin le 25 juillet 1334 ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724980m/f166 )
36546: item le 26 août 1346 (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56222202/f405)

Bénivay (fief)
24776: Pons de Remuzat prête hommage au Dauphin comme Baron de Mévouillon pour ses châteaux de Beauvoisin et Bénivay, fiefs francs et nobles, le 31 mars 1330 ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724980m/f7 )
27036: Pons de Remuzat prête hommage au Dauphin pour le château de Bénivay le 25 juillet 1334 ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724980m/f166 )
36546: item le 26 août 1346 (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56222202/f405)

Pierrelongue (fief)
Château, territoire, ressort, droits et appartenances de Pierrelongue, qualifié de franc fief et noble relevant du domaine et de la seigneurie de Mévouillon (27012, Regeste Dauphinois, t.V)

Hommage prêté en 1334


Eygaliers (fief)
Château, forteresse, territoire et district d'Eygaliers, qualifié de fief franc et noble et de seigneurie relevant du domaine et seigneurie de Mévouillon. (25827, Regestre Dauphinois, t.6)

Hommage prêté au Dauphin en tant que Baron de Mévouillon en 1330, 1333,1334 et 1347.


La Roche sur Buis (fief)

Dernière mise à jour le juin 11 par coatsim
Château, dépendances et juridiction de la Roche sur Buis qualifié de fief franc, relevant de la Baronnie de Mévouillon (27083, Regeste Dauphinois, t.5).

Hommage prêté en 1334, 1347.

14 juillet 1281: Raymond (V?) de Mévouillon émancipe son fils Raymond (VI?) et lui cède en fief la Baronnie de Mévouillon en gardant pour lui l'usufruit des châteaux de Mévouillon, Villefranche, Séderon, Barret, et la propriété de la Roche-sur-Buis. (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724501m/f60)
17 janvier 1453/54: lettre constatant l'hommage de Jean Artaud, seigneur de la Roche du Buis pour ce fief (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55596f/f441)

Au point de vue féodal, cette communauté formait deux terres ou seigneuries, celle d’Alauzon et celle de la Roche-sur-Buis. Premièrement possédée par les barons de Mévouillon qui donnèrent à ses habitants une charte de libertés municipales, en 1276, la terre de la Roche-sur-Buis passa douze ans après, par donation, aux Artaud, qui dotèrent en 1320, des trois quarts de cette terre, une de leurs filles mariée chez les Baux d'Avellino, et du quart restant, une autre fille mariée chez les D'Agoult. Ceux-ci, ayant ensuite acquis les droits des Baux, rétrocédèrent le tout aux Artaud, qui le conservèrent jusqu'en 1676, date à laquelle un mariage fit passer la Roche-Saint-Secret aux mains des Pelletier de Gigondas, qui le rendirent douze ans après aux Artaud, lesquels vendirent en 1734 cette terre aux Caritat, qui la revendirent en 1771 aux Ailhaud, derniers seigneurs de la Roche-sur-Buis.

Le Poët en Percip (fief)
1317: le Poët-en-Percip fait parti des terres de la donation de Raymond de Mévouillon au Dauphin (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5738608c/f155)
24 septembre 1317: Giraud Medici rend hommage au Dauphin sur ordre de Raymond de Mévouillon, pour la moitié du château du Poët en Percip; l'autre moitié est vendue par Pierre Reynier au Dauphin (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5738608c/f158)
1348: Investiture de Catherine Arthaude, veuve d'Agout de Baux, par le Dauphin Humbert du château du Poët en Percip en la Baronnie de Mévouillon (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56222202/f333)


Villefranche (fief)
14 juillet 1281: Villefranche fait parti des terres dont Raymond (V) de Mévouillon conserve l'usufruit lors de l'émancipation de son fils (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724501m/f60)
Fait parti de la donation de 1317 de Raymond de Mévouillon au Dauphin (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5738608c/f155)
Juillet 1324: Agout de Baux rend hommage à Henri Dauphin, Baron de Montauban et Mévouillon, pour plusieurs terres dont Villefranche (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5738608c/f314)
7 août 1334: Agout de Baux prête hommage lige au Dauphin, en tant que Baron de Mévouillon, pour le château de Villefranche (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724980m/f170)



Plaisans (fief)
Château et seigneurie de Plaisans, relevant de la seigneurie de Mévouillon. (27083, Regeste Dauphinois, t.V)

Hommage prêté en 1334.


La Penne (fief)
Château, juridiction et appartenance de la Penne, relevant de Mévouillon (24791, Regeste Dauphinois, t.5)

Saint-Sauveur (fief)

Château, qualifié de fief franc et noble relevant de la seigneurie de Mévouillon. (item Bésignan)

L'Epine (fief)
Château, mandement, droits, territoires et appartenances de l'Epine, qualifié de fief franc et noble et de seigneurie relevant du domaine et de la seigneurie de Mévouillon (25815, Regeste dauphinois, t.5)

Hommage prêté au Dauphin en tant que Baron de Mévouillon, en 1332, 1333


Gouvernet (fief)

19868: Bertrand Oliverri prête hommage au Dauphin comme baron de Mévouillon pour la bastide de Gouvernet, le 24 septembre 1317 ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5738608c/f158 )
27002: Bertrand Oliverri dit Gouvernent, chevalier, seigneur de Gouvernet, rend hommage lige au Dauphin à Mévouillon le 18 juillet 1334 ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724980m/f164 )
27197: Bertrand Oliverri prête hommage au Dauphin comme seigneur de Mévouillon pour la forteresse avec château et les hommes de Gouvernet, le 19 octobre 1334 ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724980m/f177 )
36584: idem le 30 décembre 1349 ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56222202/f408 )

Bésignan (fief)

Château et seigneurie de Bésignan qualifié de fief franc et noble, relevant du domaine et de la seigneurie de Mévouillon. (25596, R.D.)

Hommage en 1332.

Autane (fief)

Château, qualifié de fief franc et noble relevant de la seigneurie de Mévouillon (item Bésignan)




Curnier (fief)

24765: Lantelme Aynardi prête hommage lige au Dauphin comme Baron de Mévouillon pour sa parerie du château et mandement de Curnier, fief franc et noble, le 30 mars 1330 ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5738608c/f488 )
25245: Le même Lantelme seigneur en partie de Curnier, échange au Dauphin sa maison forte et tout ce qu'il avait au château, territoire et mandement de Curnier, le 4 mai 1331 ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724980m/f42)
31199: le Dauphin en payement de 3500 florins et d'une rente de 500 florins qu'il devait au Prince d'Orange, lui remet en récompense de son hommage les terres et châteaux de Montbrisson, Curnier et la parerie de Noveysan dans la baronnie de Mévouillon, avec toute juridiction, sans pouvoir les désunir de sa principauté, à charge de les tenir comme fiefs francs et nobles, 10 novembre 1341 ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724980m/f467 )
31220: Transaction entre le Dauphin et le Prince d'Orange, le Dauphin remettant les terres et château de Montbrisson et de Curnier, et la parerie de Noveysan, le 10 décembre 1341 ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724980m/f469)
32518: Hommage de Raymond de Baux au Dauphin et reconnait tenir de lui en fief noble les châteaux de Montbrisson, Curnier et la parerie de Noveysan, le 28 octobre 1343 ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56222202/f91 )


Reilhanette (fief)
Fait partie des terres données au Dauphin par Raymond de Mévouillon en 1317 (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5738608c/f155)
Hugues et Bastet du Puy (frères) prêtent hommage au Dauphin Jean sur ordre de Raymond de Mévouillon suite à la donation de sa baronnie le 24 septembre 1317 (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5738608c/f158)
25 mars 1332: Hugues du Puy prête hommage lige au Dauphin Guigues, en tant que Baron de Mévouillon, pour le château, territoire et mandement de Reilhanette, qu'il reconnait tenir de lui, en tant que Baron de Mévouillon, en fief franc et noble (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724980m/f59)
4 Novembre 1340: Bastet du Puy, héritier de son frère Hugues, prête hommage au Dauphin pour Reilhanette. (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724980m/f434)


Guibert (col de) (fief)

Fait parti des terres de la donation de 1317
24 septembre 1317: Boniface d'Alauzon prête hommage au Dauphin Jean sur ordre de Raymond de Mévouillon pour sa part au territoire de Guibert. (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5738608c/f158)
Juillet 1324: Agout de Baux prête hommage à Henri Dauphin, baron de Montauban et de Mévouillon, pour le château et le territoire de Guibert, sauf pour les droits du Pape (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5738608c/f314)
18 novembre 1332: Agout de Baux confesse tenir de la seigneurie du Dauphin le châtelard du col de Guilbert, sauf le droit de la cour romaine sur une partie du château (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724980m/f79)
7 août 1334: Hommage lige d'Agout de Baux au Dauphin Humbert, sg de Mévouillon, pour le châtelard de Guibert excepté le droit de la Cour Romaine (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724980m/f170), item en 1347 par son héritier Bertrand de Baux (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56222202/f329)


Propiac (fief)
21 juin 1272: Raybaud Geoffrey rend hommage à Raymond de Mévouillon pour le château de Propiac (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57244990/f440)
21 juin 1282: Reconnaissance et hommage de Raymbaud Gaufridi pour le château de Propiac (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724501m/f74)
Fait parti de la donation de 1317 où il est qualifié de fief.
20 décembre 1317: Nicolet d'Arlo est qualifié de coseigneur de Propiac où il tenait contre hommage au Baron de Mévouillon une parerie. (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5738608c/f162)
31 Mars 1330: Ponce de Remuzat prête hommage lige au Dauphin en tant que baron de Mévouillon, pour sa parerie de Propiac, sauf ce qui relève de Bertrand de Plaisians (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724980m/f7)
19 Décembre 1347: Gérenton d'Alauzon prête hommage lige au Dauphin pour la part et la parerie et tout ce qu'il avait à Propiac qu'il tient en fief franc, noble et honoré. (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56222202/f329)
26 août 1349: Gérenton de Lauson prête hommage au Dauphin pour la terre et juridiction de Propiac; Pons de Remuzat item pour un domaine ou métairie appelé "fief Episcopa" (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56222202/f405)

Proyas (fief)

Fait parti des terres données en 1317 au Dauphin.
v.1262(?): l'abbé de Saint-André d'Avignon reconnait tenir en fief du Baron de Mévouillon et lui doit hommage, pour Proyas où il a un prieuré. (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57244990/f342)
17 mai 1263: le prieur de Proyas se reconnait vassal de Raymond de Mévouillon, sg. de Mévouillon (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57244990/f355)
9 novembre 1325: hommage rendu à Henri Dauphin, Baron de Mévouillon et de Montauban, par Rodolphe Bertrand, prieur de Saint-André d'Avignon, pour le château de Proyas et son mandement (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5738608c/f346)
5 Janvier 1344: Raymond Cotaron, prieur de Proyas, reconnait tenir le château de Proyas, son territoire et ressort pour lequel il devait serment de fidélité au Dauphin (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56222202/f101)


J'ai relevé tous les fiefs en jaune, même historiques il n'en faudrait que six. Même si la baronnie est avalée par le Dauphin à notre époque il suffirait que les fiefs soient toujours rattachés à ce qui devient une seigneurie à notre époque...


Quelqu'un pourrait me faire pour chacune la distance kilométrique de Mévouillon pour chaque fief? Relire attentivement et me donner son avis?



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Nynaeve87

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MessageSujet: Re: SIM Mévouillon (Fait)   SIM Mévouillon (Fait) - Page 2 Icon_minitimeVen 26 Aoû 2011 - 14:12

Afin d'éclaircir et de comprendre ce qui se passe pour les dauphins...

http://www.cgdauphine.org/chronodau.html

Citation :
1333, Humbert II

Humbert II, né l’an 1312, baron de Faucigni depuis 1328, succéda l’an 1333 à Guigues VIII, son frère. Il était absent depuis 1328, étant allé en Hongrie pour recueillir la succession de Clémence de Hongrie, veuve de Louis Hutin, Roi de France, sa tante, qui l’avait institué son héritier universel. De là, étant passé à Naples, il y avait épousé l’an 1332, Marie de Baux, fille de Bertrand, Comte d’Andria et nièce du Roi Robert par Béatrix sa mère.

Pendant son absence, Béatrix de Viennois, sa tante, exerça la Régence du Dauphiné avec les principaux seigneurs du pays. La victoire remportée par Guigues VIII sur le Comte de Savoie, l’an 1325 à Varei, des arbitres choisis de part et d’autre parvinrent à établir une paix solide entre elles par un traité qu’elle conclurent le 7 Mai (Général de Beaumont T.I p. 405)

L’an 1335, l’évêque de Genève, inquiété et troublé par le Comte de Genevois, transporta au Dauphin les hommages que ce Comte lui devait pour divers châteaux et seigneuries situés en ce pays. L’acte est du 1er octobre (Valbonnais T. II p.301). Cette concession fut de très près suivie de la perte que fit le Dauphin de son fils unique, âgé de deux ans et demi. Une ancienne tradition, adoptée par des écrivains modernes, porte que la nourrice de l’enfant, ou le Dauphin lui-même, en le balançant sur une fenêtre du château de Beauvoir en Royans, sous laquelle passait la rivière Isère, le laissa tomber dans l’eau où il se noya. Mais, le Président de Valbonnais s’inscrit en faux contre ce récit, ainsi que contre l’épitaphe de ce jeune prince, où l’on donne l’année 1338 pour la date de sa mort. Il prouve effectivement par un titre de la chambre des comptes de Grenoble que l’enfant mourut au mois d’Octobre 1335 ; et de ce qu’un autre titre porte qu’il était malade quelque temps auparavant, il en conclut que ce fut cette maladie qui l’enleva. Quoiqu’il en soit, le père fut inconsolable de cet événement.

Il n’y avait point encore de tribunal fixe et permanent en Dauphiné pour juger les causes en dernier ressort. Humbert par lettre du 22 février 1337 (V.S.) établit un Conseil Delphinal à St Marcellin (Valbonnais pr. P. 328) et trois ans après il le transporta dans la ville de Grenoble dont il partageait la Seigneurie avec l’Evêque. Guillaume de Vienne, Seigneur de Saint George, formait à l’exemple de ses ancêtres des prétentions sur la ville et le Comté de Vienne comme descendant, disait-il des Comtes de Vienne et de Macon. Ne pouvant les faire valoir, il en traita par acte du 9 novembre 1337 avec le Dauphin (Valbonnais T. II p.347). Cette acquisition litigieuse ne fut pas oisive entre les mains de Humbert. L’année suivante, pendant l’absence de l’archevêque, il fit une irruption subite dans Vienne dont il se rendit maître et obligea les habitants, par traité, le 22 août, à le reconnaître pour Gardien de leur ville. Cinq jours après, le chapitre métropolitain qui partageait l’autorité temporelle avec l’Archevêque, lui abandonna ses droits, et le surlendemain il l’associa au nombre de ses chanoines (l).

1)Je remarquerai ici, dit M de Valbonnais, que les Dauphins de Viennois étaient chanoines nés en plusieurs églises, comme en celle de Vienne et d’Embrun. Ils assistaient au choeur, de même que les autres chanoines, revêtus des marques de cette dignité. Quoique l’église du Puy fût hors des terres de leur domination, il y jouissaient toutefois de la même prérogative en qualité de Comtes d’Albon. Lorsqu’ils venaient s’y faire recevoir, l’Evêque et le Chapitre allaient en procession au devant d’eux et les accompagnaient à l’église au son des cloches et des instruments de musique. Ils étaient ensuite installés dans une place de Chanoine et admis à la distribution du choeur. Ils avaient droit aussi de prendre sur l’autel tout l’argent des offrandes dont ils faisaient part aux assistants. L’an 1282, Humbert étant allé au Puy, prit possession de sa place de Chanoine et reconnut la tenir en fief de l’Eglise, ainsi que les terres et revenus qui en dépendaient. (T.1 p.231).

Humbert se piquait de magnificence, et tenait une cour sur le pied de celles des têtes couronnées. Il ambitionna même les honneurs de la royauté; et nous avons une lettre d’Edouard III, roi d’Angleterre, à l’Empereur Louis de Bavière, en date du 3 mars 1338, par laquelle il le supplie d’accorder au Dauphin le titre de Roi d’Arles. (Rymer T.V p.10) Louis de Bavière se rendit d’autant plus volontiers à cette demande qu’il acquérait par là un nouveau partisan dont il avait grand besoin dans les conjonctures critiques où il se trouvait. Mais, Humbert, faisant ensuite réflexion qu’en acceptant cette faveur, il allait se compromettre avec la Cour Pontificale, siégeant pour lors à Avignon, et ennemie déclarée de Louis de Bavière qu’elle refusait de reconnaître pour Empereur, ne jugea pas à propos d’en faire usage. Il ne négligea pas, de même, l’exercice de l’autorité qu’il s’était fait accorder dans Vienne par le chapitre et les habitants de la ville l’Archevêque s’étant pourvu contre ses entreprises à la cour d’Avignon, obtint de Benoit XII une Bulle en date du 12 des calendes de décembre 1340, qui déclarait nulle la cession que le chapitre avait faite au Dauphin sur les droits de la ville (Valbonnais T.II p.324) .

Humbert avait traité plus solidement, le 20 Juin de cette année, avec Ainard II, Baron de Clermont. Par l’acte de leurs conventions, Ainard fit au Dauphin donation pure et simple des terres de Recoin, de la Chapelle, de la co-Seigneurie de Divisin, du domaine supérieur de Montferrat etc. qui ne relevaient d’aucun seigneur ; et le Prince en échange lui donna le Vicomté de Clermont en Trièves, le créa Grand-Maitre-d’Hôtel de sa maison et de celle de la Dauphine et le déclara Capitaine-Général de ses armées, ordonnant qu’en cette qualité il commanderait toujours l’avant-garde de ses troupes, charges qui seraient héréditaires dans sa maison. Ainard II remontait de père en fils à Siboud, Seigneur de Clermont et de Saint Geoire dont il est fait mention dans un titre de la Chartreuse de Silve-Bénite de l’an 1080 (Anselme T. VIII p. 907).

Cependant, le faste que Humbert étalait étant au dessus de ses revenus, il était obligé de recourir aux emprunts pour le soutenir. L’an 1340, il était redevable depuis plusieurs années envers la Chambre Apostolique de 16 mille florins qu’il différait toujours de rembourser. Le Pape Benoît XII, las de ces délais, employa cette année la voie des censures, fort usité alors en pareil cas pour le contraindre à s’acquitter. Elles firent leur effet, Amblard de Beaumont, Ministre du Dauphin, ayant ramassé cette somme, la porta à la Chambre Apostolique. Mais on refusa de la recevoir si l’on n’y joignait pas la terre d’Avisan sur laquelle sa Sainteté avait des prétentions. Ainsi le Dauphin resta sous l’anathème jusqu'à la mort de Benoît, arrivée l’an 1342. La difficulté s'étant aplanie sous Clément VI, ce pontife par son bref du 23 juillet 1342, donna pouvoir au Confesseur du Dauphin de l’absoudre en l’exhortant à lui imposer en pénitence quelque œuvre pie. Ce fut ce qui occasionna la fondation que Humbert fit par ses lettres du 24 décembre de cette année, d’un monastère à Montfleuri près de Grenoble, pour 80 religieuses de l’Ordre de St Dominique. Les dépenses que cet établissement exigeait, jointes à celles de sa cour, qui ne diminuaient pas, dérangèrent tellement ses affaires, qu’il se vit hors d’état de satisfaire ses créanciers.

Le Roi Philippe de Valois, instruit de son embarras, gagne ses officiers, et les engagea à lui persuader de faire cession de ses états à la France, sous la promesse d’en recevoir une compensation qui le mettrait en état de passer heureusement le reste de ses jours. La négociation réussit au gré du Monarque. L’an 1343, par un traité qui fut ratifié

1) à Vincennes le 23 Avril;

2) Quelques jours après à Sainte Colombe près de Vienne, où le roi s’était transporté

Humbert fit donation de tous ses états à Philippe, Duc d’Orléans, fils puîné du Roi, lui substituant, faute d’hoirs, l’un des fils de Jean de France, Duc de Normandie, tel qu’il plairait au Roi de nommer. Mais, l’année suivante, on fit, en présence du Pape, le 9 Juin à Avignon, un autre traité par lequel Humbert faisait donation entre vifs, pure et irrévocable, de tous ses états en faveur de Jean, Duc de Normandie ou de l’un de ses enfants, sous la condition que son successeur aux dits Etats conserverait aux Dauphinois leurs privilèges ; ce qui fut confirmé par deux bulles du Pape Clément VI données le 9 Juillet et le 11 Septembre suivant. Il est remarquable que le Pape donna ces bulles par l’autorité tant impériale que pontificale, regardant la première de ces deux autorités comme dévolues au Saint Siège par l’excommunication de Louis de Bavière qui rendait, selon lui, l’Empire vacant.

"Auctoritate, dit-il , tam apostolicae quam imperiali cum imperi regimen, eo vacante, sicut nunc vacat, in nobis et in Romana Ecclesia residens noscatur" (Mem. De l’ac. des B.L. T. XXXVII, p.460) .

Cent vingt mille florins d’or et dix mille livres de pension viagère furent le prix de la libéralité du Dauphin envers la France. Amblard de Beaumont, qui fut l’âme de la négociation, avait été récompensé dès l’an 1343 par une pension de 600 livres que lui avait assigné le Monarque français. La légèreté et l’inquiétude de Humbert ne lui permirent pas de vivre en repos après le sacrifice qu’il venait de faire.

Le Pape ayant publié une Croisade contre les Turcs, il demanda et obtint d’en être nommé le Chef. Revêtu de ce titre; il reçoit le 25 mai 1346, des mains du Pape à Avignon, l’Etendard de l’Eglise, et va s’embarquer le 2 septembre à Marseille. Ayant abordé à Nègrepont, il entra de là en Asie. Après quelques avantages remportés l’année suivante sur les infidèles, il reçoit un ordre du Pape de faire une trêve avec eux. Alors, il remet à la voile pour son retour, et perd à Rhodes, dans le mois de mars ou d'avril 1347 son épouse, qui l’avait accompagné.

On parla, quand il fut revenu, de le remarier ; et comme les traités qu’il avait faits avec la France n’offraient qu’une succession éventuelle, ce projet donna de l’inquiétude à cette couronne. Il fallut négocier avec lui de nouveau, et l’on vint à bout de lui lier entièrement les mains par un traité dressé le 29 mars1349 à Romans : après quoi, dans une assemblée solennelle, tenue le 16 juillet à Lyon, en présence de Jean, Duc de Normandie, fils aîné du Roi de France, Humbert fit une abdication solennelle de tous ses états en faveur de Charles de France, fils aîné du Duc de Normandie, qu’il investit sur le champ en lui donnant l’ancienne épée du Dauphiné et la bannière de St Georges avec un sceptre et un anneau (Valbonnais, T1 p.349 et 350). Le même jour, le nouveau Dauphin, par un acte particulier, fit entre les mains de l’Evèque de Grenoble, représentant le corps de l’Etat, le serment de conserver les libertés, coutumes et privilèges du Dauphiné conformément à la dernière Ordonnance dressée le 14 mars précédent, par ordre de Humbert : c’est ce qu’on appelle le Statut Delphinal. Le lendemain, Humbert, à la persuasion de Jean Birel, Général des Chartreux, son Confesseur, prit l’habit de Saint Dominique.

Le 13 du même mois, Charles rendit hommage devant le grand autel de l’église cathédrale de Lyon à l’Archevêque Henri de Villars et à son chapitre, les mains jointes entre celles du Prélat pour différentes parties du Dauphiné qui relevaient de cette église, et qui sont énoncées dans l’acte qu’on dressa de cette cérémonie. Le 2 août de la même année, il rendit un semblable hommage à l’église de Vienne (Rec. De Fontanieu vol. 77) ; et, dans le mois de décembre suivant, il fit à Grenoble son entrée à laquelle Humbert assistât avec l’habit de son ordre (Valbonnais T.1 p.351).

L’abdication d’Humbert n’était point encore solennellement notifiée à ses sujets. C’est une formalité qu’il remplit le 1er février 1350 en présence des principaux Seigneurs du pays assemblés dans le couvent des Dominicains de Grenoble auxquels il déclara par un discours également ferme et touchant " qu’à l’avenir ils eussent à reconnaître Charles de France pour leur légitime Souverain. " (journ. de Verd. oct 1745 p.254).

La même année, Humbert s’étant rendu à Avignon pour être promu aux Ordres Sacrés, il les reçoit tous, dans l’intervalle des trois messes de Noël, de la main du Pape. Cette précipitation dont le prétexte était d’honorer davantage le Dauphin et le vrai motif de l’empêcher de rentrer dans le monde, comme le bruit courait qu’il en avait le dessein, fut suggéré par la Cour de France avec laquelle Clément VI agit toujours de concert dans cette affaire. Pour la tranquilliser parfaitement sur le compte de Humbert, huit jours après il le sacra Patriarche-Latin d’Alexandrie. Le roi le fit pourvoir, en 1352 de l’administration de l’Archevêché de Reims et le nomma le 25 janvier 1354, Evêque de Paris. Mais Humbert se démit du soin de l’église de Reims, le 22 février suivant, entre les mains du Pape, renonça à l’Evêché de Paris et se retira à Clermont en Auvergne, dans le couvent de son ordre où il mourut le 22 mai 1355, comme porte l’épigraphe gravée sur sa tombe, dans la 43e année de son âge. Son corps fut transporté chez les Dominicains de Saint Jacques à Paris, et inhumé dans le choeur de leur Eglise, près de la reine Clémence de Hongrie, sa tante. Outre le fils qu’il avait eu de son mariage, mort comme on l’a dit en 1335, il laissa un fils naturel, Amédée, avoué de Viennois, duquel descendent les Seigneurs de Viennois et deux filles naturelles, dont la seconde, nommée Catherine, fut mariée à Pierre Lusinge.

Ce prince avait ordonné, l’an 1345, suivant Chorier, qu’on mit à la première syllabe de son nom un y, et qu’on écrivit Ymbertus au lieu de Humbertus. On trouve, néanmoins, des actes postérieurs à cette ordonnance, dans lesquels il est nommé Humbertus. Mais il paraît qu’en plusieurs occasion on se conforma à sa volonté puisqu’on a aussi des actes où il est appelé Ymbertus.

Il y a deux remarques encore à faire sur le traité qui ajouta le Dauphiné aux Domaines de la Maison de France:

1) Que ce traité porte expressément que " les armes et le nom des Dauphins seront conservés à perpétuité par ceux qui leur succéderont ; et que leurs Etats, quoique faisant partie dès lors du Royaume de France, seront possédés séparément et à titre différent par leurs successeurs, à moins que l’Empire ne se trouve réuni en leur personne. (C’est pour cette raison que, dans leurs déclarations et aux lettres expédiées pour le Dauphiné, nos rois n’ordonnent l’exécution de leur volonté qu’en qualité de Dauphins et sous le sceau et les armes des anciens Princes de ce nom);

2) que ce ne fut pas une des conditions du traité que les seuls fils aînés de nos rois porteraient le titre de Dauphin, quoique cela eût toujours été ainsi.

L’an 1357, l’Empereur Charles 1V en qualité de Roi d’Arles, accorda par lettres du 1er Janvier à Charles, Dauphin et Duc de Normandie, la confirmation de tous les droits et privilèges que les Dauphins de Viennois tenaient de ses prédécesseurs (Cartul. Delphin.). L’an 1378, le même Empereur, par lettres données à Paris le 7 Janvier, nomma son Lieutenant ou Vicaire au Royaume d’Arles le Dauphin Charles, fils du roi Charles V. Quoiqu’il n’eût pas l’âge d’exercer les fonctions de cet emploi ; et le 23 du même mois ce jeune Prince, donna commission au Gouverneur du Dauphiné d’exécuter les lettres de l’Empereur, son oncle, et de la Maison de Chanaux. (Rec. de Fontanieu Vol 96).

En 1426, le Roi Charles VI céda le Dauphiné au Dauphin Louis, son fils, qui n’avait que trois ans ; cession qu’il confirma l’an 1440. Mais c’est la dernière de toutes. Dans la suite nos Rois se sont contentés de faire porter à leurs aînés le nom des Dauphins avec leurs armes écartelées.

Le Dauphin (qui fut depuis le Roi Louis XI) s’étant retiré, mécontent du Roi Charles VII, son père, en Dauphiné, y érigea, par lettres patente du 29 Juillet 1453, le Conseil delphinal en Parlement, Charles n’ayant point désavoué par aucun acte formel cet établissement, le parlement de Dauphiné date son érection de l’an 1453. Mais le Parlement de Bordeaux soutient qu’elle ne doit se compter que de la confirmation que Charles VII en fit par son édit du 4 Août 1455. Il est cependant vrai que le Parlement du Dauphiné a toujours été nommé immédiatement après ceux de Paris et de Toulouse, et qu’il a précédé celui de Bordeaux en plusieurs occasions ; par exemple, dans la Chambre de Justice de l’an 1661, les Commissaires des deux parlements alternèrent, l’un ayant la préséance un jour, et l’autre le jour suivant. (M.Expilii).

Transcrit par Benoît Guiffray (adhérent CGD n°1808)

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Nynaeve87

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MessageSujet: Re: SIM Mévouillon (Fait)   SIM Mévouillon (Fait) - Page 2 Icon_minitimeJeu 22 Sep 2011 - 17:52

j'ai tout donné à lire au RA mais elle n'a pas eu le temps je pense et elle ne peux en ce moment maintenir une présence constante pour le quotidien déjà...

Tu pourrais lire ça mac et me donner ton avis... on en sort déjà deux et on garde les autres au cas où...
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MessageSujet: Re: SIM Mévouillon (Fait)   SIM Mévouillon (Fait) - Page 2 Icon_minitimeMar 15 Nov 2011 - 12:34

Le travail du poursuivant est aussi la recherche de fief Wink j'attends toujours ton avis. j'ai demandé celui de Perrine mais elle n'a eu le temps de me le donner je pense.

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MacCornell

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MessageSujet: Re: SIM Mévouillon (Fait)   SIM Mévouillon (Fait) - Page 2 Icon_minitimeMar 15 Nov 2011 - 22:14

Ok je vais lire cela. Pour l'instant, je me suis occupé des nouvelles demandes (postérieures à ta démission). Faudra d'ailleurs que je consigne mes recherches ici.
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Lanfeust86

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MessageSujet: Re: SIM Mévouillon (Fait)   SIM Mévouillon (Fait) - Page 2 Icon_minitimeDim 11 Déc 2011 - 16:22

Alauzon

Citation :
22185: Agoult de Baux (fils de Bertrand II de Baux) rend hommage à Henri Dauphin pour la haute seigneurie d'Alauzon en juillet 1324. ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5738608c/f314 )
24522: Reymond d'Agoult (Raymond III), seigneur de Sault rend hommage au Dauphin pour 1/4 de la seigneurie d'Alauzon en juin 1329. ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5738608c/f470 )
27083: Catherine Arthaud (d'Aix) dispose du haut domaine d'Alauzon dont son époux, Agout de Baux rend hommage au Dauphin seigneur de Mévouillon le 7 avril 1334 ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724980m/f170 )
33672: la même Catherine, dispose des droits rachetés aux seigneurs de Sault par son époux sur la Roche sur Buis et Alauzon, confirme les droits et franchises accordés à ses vassaux de la Roche sur Buis et de la seigneurie d'Alauzon en septembre 1346 (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56222202/f264)
17 Janvier 1453/1454: lettre constant l'hommage de Jean Artaud pour le fief d'Alauzon (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55596f/f441)

Citation :
ALAUZON , hameau de la Commune de La Roche-sur-Buis
- Alauzo, 1334 (Inventaire des Dauphins, 231) - Alauso, 1278 (ibid., 224) - Alasona, 1293 (ibid., 221) - Castrum de Alauzono, 1293 (Valbonnais, I, 35) - Castrum de Alauzone, 1313 (ibid., II, 65) - Alozon, 1576 (Archives de l'Isère, B 171).
Antérieurement au XVIe siècle, Alauzon était une paroisse du diocèse de Gap, qui fut alors unie à celle de la Roche-sur-Buis, et dont l'église était sous le vocable de saint Martin.
Alauzon était en outre un fief de la baronnie de Montauban, qui, possédé en 1235 par les Lers, en 1278 par les Colnes, en 1329 par les d'Agoult et en 1332 par les Baux, passa vers 1399 aux Artaud, dont les héritiers le vendirent en 1579 et 1597 aux du Roux, qui furent remplacés par les Draguignan, éteints en 1687 chez les d'Albert. En 1789, le seigneur d'Alauzon était M. d'Ailhaud d'Eritrechaux.
(http://fr.geneawiki.com/index.php/26278_-_La_Roche-sur-le-Buis#Alauzon)

La Bâtie-Côte-Chaude

Citation :
BÂTIE-CÔTE-CHAUDE (LA) , Château et ruines de la commune de Montaulieu
- Bastida Caustœ Chaudœ, 1284 (Valbonnais, Il, 118) - Bastida de Costa, 1293 (ibid., I, 35) - Castrum de Costa, 1317 (ibid., II, 165) - Bastida Coste Calida, 1334 (Inventaire des Dauphins, 230) - La Bastie Coste Chaude, XVIIe siècle (Inventaire de la chambre des comptes) - La Bâtie (plan cadastral).
Fief des barons de Montauban, appartenant en 1330 aux Eyrolles, acquis en 1334 par les Constant de Alba, dont l'héritière s'allia chez les Rémuzat, et cédé par ces derniers aux Morges en 1369, la terre de la Bâtie-Côte-Chaude était partagée, en 1483, entre les Rastel et les Thollon de Sainte-Jalle, et passa ensuite tout entière aux Gandelin, qui la vendirent en 1593 aux Fortia. Ceux-ci, qui en étaient encore seigneurs en 1688, furent remplacés vers le milieu du XVIIIe siècle par les Jullien ou Juillet.

Beauvoisin

Citation :
Dernière mise à jour effectuée par coatsim le 20 déc. 2010
24776: Pons de Remuzat prête hommage au Dauphin comme Baron de Mévouillon pour ses châteaux de Beauvoisin et Bénivay, fiefs francs et nobles, le 31 mars 1330 ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724980m/f7 )
27036: Pons de Remuzat prête hommage au Dauphin pour le château et la forteresse de la seigneurie de Beauvoisin le 25 juillet 1334 ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724980m/f166 )
36546: item le 26 août 1346 (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56222202/f405)

Citation :
BEAUVOISIN , Commune du canton du Buis-lès-Baronnies
— Castrum de Bellovicinio, 1293 (Inventaire des Dauphins, 221) — Castrum de Bellovicini, 1317 (Valbonnais, II, 165) — Dominus Belli Vicini, 1377 (Choix de documents, 190) — Beauvesin, an XIII (Ann. de la Drôme).
Avant 1790, Beauvoisin était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et du bailliage du Buis, formant une paroisse du diocèse de Vaison annexée à celle de Bénivay, dont l'église était sous le vocable de saint Simon et de saint Jude, et dont les dîmes appartenaient au curé.
La terre, qui était du fief des barons de Mévouillon, appartenait dès 1334 aux Rémuzat, qui s'éteignirent en 1597 chez les Armand, et fut acquise en 1659 par les D'Agoult, qui s'éteignirent vers 1738 chez les Trémolet de Montpezat. Ceux-ci furent remplacés, peu de temps avant la Révolution, par les Tertulle-Bucelly, derniers seigneurs de Beauvoisin.
En 1790, Beauvoisin fut réuni à Bénivay et Ollon pour former une commune du canton de Mollans, mais, à la réorganisation de l'an VIII, il est devenu à lui seul une commune du canton du Buis-lès-Baronnies.
Source : Bibliothèque_nationale_de_France

Bénivay

Citation :
24776: Pons de Remuzat prête hommage au Dauphin comme Baron de Mévouillon pour ses châteaux de Beauvoisin et Bénivay, fiefs francs et nobles, le 31 mars 1330 ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724980m/f7 )
27036: Pons de Remuzat prête hommage au Dauphin pour le château de Bénivay le 25 juillet 1334 ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724980m/f166 )
36546: item le 26 août 1346 (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56222202/f405)

Citation :
BÉNIVAY , Commune du canton du Buis-les-Baronnies, commune dont le chef-lieu est au hameau des Granges.
Village de Bénivay. — Castrum de. Beuvennay, 1293 (Inventaire des Dauphins, 221) — Castrum de Benivayo, 1300 (Valbonnais, II, 101) — Benneuvay, 1317 (Lacroix, Le canton du Buis, 8) — Benivais, 1777 (Almanach du Dauphiné) — Benevais, 1788 (ibid.).
Avant 1790, Bénivay était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et du bailliage du Buis, formant une paroisse du diocèse de Vaison.
Son église, dédiée à saint Antoine, était celle d'un prieuré séculier dont le titulaire était décimateur à Beauvoisin, Bénivay et Ollon.
Au point de vue féodal, c'était un fief de la barronnie de Mévouillon, appartenant dès 1330 aux Rémuzat, et passé par alliance, vers la fin du XVIe siècle, aux Armand. Ceux-ci le vendirent en 1659 aux D'Agoult, qui s'éteignirent vers 1738 chez les Trémolet de Montpezat que remplacèrent, peu de temps avant la Révolution, les Tertulle-Bucelly, derniers seigneurs de Bénivay.
En 1790, Bénivay forma avec Beauvoisin et Ollon une commune du canton de Mollans, mais il devint en l’an VIII une commune du canton du Buis-lès-Baronnies..

Le Buis

Citation :
BUIS-LES-BARONIES (LE) , Commune du Canton de Nyons

— Claustrum de Buxo, 1221 (Cartulaire des templiers, 125) — Castrum de Buxo, 1293 (Valbonnais, I, 35) — Boix, 1400 (Choix de documents, 235) — Le Bois, le Boys, 1447 (Statuta delphin.) — Le Boix, 1549 (Rôle de tailles) — Le Buix, 1705 (Dénombrement du roy.) — Le Buis, 1788 (Almanach du Dauphiné) — Buis-les-Baronnies (Décret du 24 juillet 1850).
Avant 1790, le Buis était une communauté de l'élection de Montélimar, chef-lieu de subdélégation et de bailliage, formant trois paroisses : le Buis, Proyas et Ubrieux.
La paroisse du Buis en particulier était du diocèse de Vaison, et son église, Ecclesia de Bucxo, 1222 (Cartulaire des templiers, 121), sous le vocable de Notre-Dame deNazareth, était celle d'un prieuré qui, connu en 1221, fut uni dès le XVIe siècle à la charge de capiscol du chapitre cathédral de Vaison, dont le titulaire perçut de ce chef les dîmes de la paroisse du Buis jusqu'à la Révolution.
Il y avait en outre, dans cette ville, un couvent de Dominicains fondé en 1294 par les barons de Mévouillon, dont les bâtiments servent aujourd'hui de mairie et de collège, et un monastère d'Ursulines fondé en 1643, et maintenant converti en hôpital.
Le mandement du Buis — mandamentum Buxi, 1283 (Inventaire des Dauphins, 228) dont les premiers habitants furent probablement les Bocx (ani), mentionnés avec les Noiomagenses ou habitants de Nyons, dans une inscription découverte à Tain, ne comprenait que les anciennes paroisses du Buis et de Proyas, Ubrieux formant un mandement séparé.
Quant à la terre ou seigneurie du Buis, elle ne comprenait que la paroisse de ce nom, qui, possédée de toute ancienneté par les barons de Mévouillon, dont cette ville était la capitale, advint en 1317 aux Dauphins, par donation, et fut aliénée en 1422 aux D'Avaugour, en 1553 aux Vadel, enfin en 1643 aux princes de Monaco, qui en ont joui jusqu'en 1789.
Les habitants du Buis obtinrent au XIIIe siècle des barons de Mévouillon, une charte de libertés, qui fut confirmée en 1337 par les Dauphins.

Du temps des barons de Mévouillon, le Buis était la résidence du magistrat — Bajulus Buxi, 1300 Valbonnais, II. 102.) chargé de rendre la justice à tous leurs vassaux, et après son annexion au Dauphiné, en, 1317, il devint le siège d'un bailliage — Bayllivia baroniarum montis Albani et Medullioni, 1336 (Valbonnais, II, 320) dont le ressort comprenait tout l’arrondissement de Nyons et quelques communes des cantons de Grignan et de Dieulefit. A partir de 1447, ce tribunal, appelé bailliage du Buis, n'eut plus à sa tête qu'un vibailli.
En 1790, le Buis devint le chef-lieu d'un canton comprenant le Buis et la Roche-sur-Buis, et celui d'un district comprenant les cantons du Buis, de Mirabel, de Mollans, de Montauban, de Montbrun, de Nyons, de Rémuzat et de Vinsobres.
La réorganisation de l'an VIII l'a fait descendre au rang de simple chef-lieu d'un canton, comprenant les communes de Beauvoisin, Bellecombe, Bénivay, Bésignan, Buis, Eygaliers, Mérindol, Mollans, Ollon, la Penne, Pierrelongue, Plaisians, Poët-en-Percip, Propiac, Rioms, Rochebrune, Roche-sur- Buis, la Rochette, Saint-Auban, Sainte-Euphémie, Sainte-Jalle, Saint-Sauveur et Vercoiran.
La population du Buis, qui était de 3500 habitants en 1309, comprenait 400 chefs de famille en 1720.

Le Col de Soubeyran

Citation :
COL-DE-SOUDEYRAN (LE) , Montagne des commune de Bellecombe, de Pelonne, du Poët-Sigillat et de Sainte-Jalle. Altitude : 995 mètres. - Bastida colli de Chabannis, 1231 (Inventaire des Dauphins, 220) - Bastida collis de Sebayrano, 1250 (Columbi : De reb. gestis epise. Valent. et Diens., 148) - Terra Chabayrannis, 1262 (Cartulaire de l'Île-Barbe) - Bastida colli Chabarini, 1293 (Inventaire des Dauphins, 221 ) -Bastida collisdeSeberrano, 1338 (Archives de l'Isère, B 3220) - La Bastie du col de Cebeiran, 1450 (Inventaire de la chambre des comptes).
Cette montagne formait un fief, qui, relevant des barons de Mévouillon, appartenait en 1263 aux Isoard, en 1330 aux Remuzat, et en 1390, par héritage, aux Taparel. Ceux-ci s'éteignirent chez les Reymond et les La Villette, qui étaient seigneurs de la Bâitie du Col-de-Soubeyran en 1421.
Il y avait au XIIe siècle, sur cette montagne, un prieuré - Ecclesia de Cibaranno, 1183 (Masures de l'Isle Barbe, 118) qui dépendait de l'abbaye de l'Île-Barbe et qui fut uni à celui de Sainte-Jalle dans le cours du siècle suivant.

Curnier

Citation :
CURNIER, commune du Canton de Nyons.

- Cornierium, 1035 (Cartulaire de Saint-Victor, 760) - Castrum de Curverio (sic), 1231 (Inventaire des Dauphins 240) - Cornerii, 1297 (ibid., 221) - Castrum Curnenii, 1300 (ibid., 246) - Castrum de Curnierio, 1317 (Valbonnais, II, 165) - Apud Curnerium, 1319 (Inventaire des Dauphins, 248) - Corneyer, Curneyer, XVIIIe siècle (Inventaire de la chambre des comptes).
Avant 1790, Curnier était une paroisse du diocèse de Sisteron, formant, avec celle de Sahune, une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation et bailliage du Buis, dont l'église était sous le vocable de Notre-Dame.
Au point de vue féodal, Curnier était une terre du fief des barons de Mévouillon, appartenant en 1205 aux Arcellarii ou Artillarii et aux Geranz et en 1230 aux Ancezune, que remplacèrent dès 1300 les Aynard ou Monteynard. Ceux-ci cédèrent en 1331 la terre de Curnier aux Dauphins, en échange de la terre de Roac ou Marcieu, dans la Mateysine, et les Dauphins, après avoir donné une moitié de Curnier aux Mévouillon de Lachau (1334), la retirèrent, pour céder en 1342 toute la terre aux princes d'Orange, sur qui elle fut vraisemblablement confisquée par le roi Louis XI, qui la donna à son favori Imbert de Bathernay. Rentrés peu de temps après en possession de Curnier (1484), les princes d'Orange le conservèrent jusqu'en 1687, date à laquelle cette terre fut engagée. M. de Raymond-Modène était seigneur de Curnier en 1789.
En 1790, Curnier fut compris dans le canton de Mirabel, mais il fait partie du Canton de Nyons depuis la réorganisation de l'an VIII.

Citation :
24765: Lantelme Aynardi prête hommage lige au Dauphin comme Baron de Mévouillon pour sa parerie du château et mandement de Curnier, fief franc et noble, le 30 mars 1330 ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5738608c/f488 )
25245: Le même Lantelme seigneur en partie de Curnier, échange au Dauphin sa maison forte et tout ce qu'il avait au château, territoire et mandement de Curnier, le 4 mai 1331 ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724980m/f42)
31199: le Dauphin en payement de 3500 florins et d'une rente de 500 florins qu'il devait au Prince d'Orange, lui remet en récompense de son hommage les terres et châteaux de Montbrisson, Curnier et la parerie de Noveysan dans la baronnie de Mévouillon, avec toute juridiction, sans pouvoir les désunir de sa principauté, à charge de les tenir comme fiefs francs et nobles, 10 novembre 1341 ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724980m/f467 )
31220: Transaction entre le Dauphin et le Prince d'Orange, le Dauphin remettant les terres et château de Montbrisson et de Curnier, et la parerie de Noveysan, le 10 décembre 1341 ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724980m/f469)
32518: Hommage de Raymond de Baux au Dauphin et reconnait tenir de lui en fief noble les châteaux de Montbrisson, Curnier et la parerie de Noveysan, le 28 octobre 1343 ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56222202/f91 )


Eygaliers

Citation :
EYGALIERS , Commune du canton du Buis-les-Baronnies

- Castrum Aguilerii, 1216 (Valbonnais, Il, 17) - Castrum de Aquileriis, 1216 (Inventaire des Dauphins, 106) - Castrum de Aguilariis, 1293 (ibid., 221) - Castrum de Argueleriis, 1300 (ibid., 245) - Castrum de Ayguileriis, 1317 (Valbonnais, II, 169) - De Aquilleris, 1345 (Cartulaire de Romans, II, 160).
Avant 1790, Eygaliers était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et du bailliage du Buis, formant une paroisse du diocèse de Gap, - Cura de Agaleriis, 1516 (Pouillé de Gap), dont les dîmes appartenaient au prieur de Plaisians.
La terre, qui était du fief des barons de MévouilIon, appartenait en 1259 aux Rosans, en 1334 aux Rican de l'Isle et dès 1347 aux Bésignan, dont les droits passèrent aux Morges. Ceux-ci, qui possédaient Eygaliers en 1379, furent remplacés par les Du Sauze, qui le vendirent en 1450 aux Alleman de Champ, lesquels le revendirent aux Chomart en 1459. Héritiers des Chomart vers 1640, les De Baux Ventaillac étaient encore seigneurs d'Eygaliers en 1789
En 1790, Eygaliers fut attribué au canton de Mollans, mais la réorganisation de l'an VIII en a fait une commune du canton du Buis-les-Baronnies.
Il y avait en 1789, dans cette commune, une population de 144 âmes, formant 23 familles.

Citation :
Château, forteresse, territoire et district d'Eygaliers, qualifié de fief franc et noble et de seigneurie relevant du domaine et seigneurie de Mévouillon. (25827, Regestre Dauphinois, t.6)
Hommage prêté au Dauphin en tant que Baron de Mévouillon en 1330, 1333,1334 et 1347.

Gouvernet

Citation :
GOUVERNET , Hameau de la commune de Saint-Sauveur (Nyons).
- Bastida de Governet, 1284 (Inventaire des Dauphins, 221) - Bastida de Gouverneto, 1293 (Valbonnais, I, 35)
Avant 1790, Gouvernet était une succursale de l'église paroissiale de Saint-Sauveur, ayant son église sous le vocable de saint Georges et dont les dîmes appartenaient à l'abbaye de l'Ile-Barbe.
Au point de vue féodal, c'était un fief des barons de Montauban, appartenant dès 1334 aux Ollivier, qui le conservèrent tout entier jusque vers la fin du XVe siècle, époque à laquelle un mariage en fit passer les trois quarts chez les Silve, qui en dotèrent en 1510 une de leurs filles, mariée chez les La Tour. Ces derniers, qui acquirent, vers la fin du XVIe siècle, le quart resté aux Ollivier, ont été seigneurs de Gouvernet jusqu'en 1789.

Citation :
19868: Bertrand Oliverri prête hommage au Dauphin comme baron de Mévouillon pour la bastide de Gouvernet, le 24 septembre 1317 ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5738608c/f158 )
27002: Bertrand Oliverri dit Gouvernent, chevalier, seigneur de Gouvernet, rend hommage lige au Dauphin à Mévouillon le 18 juillet 1334 ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724980m/f164 )
27197: Bertrand Oliverri prête hommage au Dauphin comme seigneur de Mévouillon pour la forteresse avec château et les hommes de Gouvernet, le 19 octobre 1334 ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724980m/f177 )
36584: idem le 30 décembre 1349 ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56222202/f408 )

Mollans

Citation :
MOLLANS , Commune du Canton de Buis-les-Baronnies

- Molans, 1060 (Cartulaire de Saint-Victor, 730) - Castrum, villa et jortalitium de Mollanis, 1281 (Valbonnais, Il, 106) - Moulans, 1587 (Correspondances de Lesdiguières, III, 18).
Avant 1790, Mollans était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et du bailliage du Buis, formant une paroisse du diocèse de Vaison, dont l'église était sous le vocable de Notre-Dame de la Lauze - Ecclesia Dominœ de Lausa loci Molanis, 1479 (Memoires pour Vincent Favier) et dont les dîmes appartenaient, un tiers au prieur de Saint-Michel, et deux tiers à celui de Saint-Pierre-de-Thoulourenc.
C'était en outre une terre de la baronnie de Mévouillon, qui, possédée tout entière par les Mévouillon, en 1291, était partagée, deux ans après, en deux fiefs, dits du fort supérieur et du fort inférieur. Engagé en 1293 aux Médici, qui le cédèrent en 1333 aux Adhémar, le fort inférieur - Partem inferiorem fortalicii et castri de Mollanis, siti in dyocesi Vayssionensi, 1334 (Inventaire des Dauphins, 232) passa vers 1488 aux Thollon de Sainte-Jalle, qui le vendirent en 1515 aux Parpaille, et ceux-ci le revendirent en 1601 aux La Tour, que remplacèrent en 1667 les D'Eurre, lesquels eurent pour héritiers les Simiane; tandis que le fort supérieur - Castrum superius de Mollanis, 1442 (Choix de documents, 284), possédé au XIIIe siècle par les Raymond, fut acquis en 1323 par les Morane, et en 1334 parles Moroce, qui le vendirent en 1407 aux Serre. L'héritière des Serre s'allia en 1425 chez les D'Eurre, qui confirmèrent en 1520 les franchises municipales de Mollans et qui furent remplacés en 1653 par les Simiane, lesquels, étant ensuite devenus maîtres de toute la terre de Mollans, en furent seigneurs jusqu'à la Révolution.
En 1790, Mollans devint le chef-lieu d'un canton du district du Buis, comprenant : Beauvoisin, Bénivay, Eygaliers, Mollans, Ollon, La Penne, Pierrelongue, Plaisians, Propiac et Saint-Marcellin-lès-Vaison; mais la réorganisation de l'an VIII en a fait une simple commune du canton du Buis-les-Baronnies.

La Penne

Citation :
Château, juridiction et appartenance de la Penne, relevant de Mévouillon (24791, Regeste Dauphinois, t.5)

Pierrelongue

Citation :
Château, territoire, ressort, droits et appartenances de Pierrelongue, qualifié de franc fief et noble relevant du domaine et de la seigneurie de Mévouillon (27012, Regeste Dauphinois, t.V)
Hommage prêté en 1334

Plaisians

Citation :
PLAISIANS , Commune du canton du Buis-les-Baronnies
— Plazianum, 1216 (Valbonnais, I, 17) — Castrum de Aplaysiano, 1293 (Inventaire des Dauphins, 321) — Castrum de Plasiano, 1317 (Valbonnais, II, 165) — Castrum de Playssiano, 1336 (Inventaire des Dauphins, 222) — Pleysian, Plaisian, Plezians, XVIIIe siècle (Inventaire de la chambre des comptes).
Avant 1790, Plaisians était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et du bailliage du Buis, formant une paroisse du diocèse de Gap — Ecclesia de Valle Pladiani, 1113 (Cartulaire de Saint-Victor, 848) — Capella de Placiano, 1183 (Mas. de l'Isle Barbe, 117) dont l'église sous le vocable de saint Biaise était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît — Prioratus cura de Plesiano, 1516 (Pouillé de Gap) qui, dépendant premièrement de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille et ensuite de celle de l'Ile-Barbe, était uni à la cure dès le XVe siècle.
Au point de vue féodal, Plaisians était une terre de la baronnie de Mévouillon, qui, premièrement possédée par une famille de son nom, appartenait dès 1324 aux Baux et vers 1333 aux D'Agoult. Passée par alliance aux Villars, avant 1389, elle fut donnée aux Lévis en 1402 et fit ensuite retour aux Baux, dont cette partie de l'héritage échut aux Poitiers. Les Poitiers cédèrent en 1489 Plaisians aux La Baume-Suze, que remplacèrent, dès 1687, les Polignac, et ceux-ci vendirent à leur tour cette terre aux Orcel, dont l'héritière s'allia chez les Covet de Marignane, derniers seigneurs de Plaisians.
Comprise en 1790 dans le canton de Mollans, cette commune fait partie de celui du Buis-les-Baronnies depuis la réorganisation de l'an VIII.
La population de Plaisians était de 450 âmes en 1786.

Citation :
Château et seigneurie de Plaisans, relevant de la seigneurie de Mévouillon. (27083, Regeste Dauphinois, t.V)
Hommage prêté en 1334.

Le Poët-en-Percip

Citation :
1317: le Poët-en-Percip fait parti des terres de la donation de Raymond de Mévouillon au Dauphin (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5738608c/f155)
24 septembre 1317: Giraud Medici rend hommage au Dauphin sur ordre de Raymond de Mévouillon, pour la moitié du château du Poët en Percip; l'autre moitié est vendue par Pierre Reynier au Dauphin (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5738608c/f158)
1348: Investiture de Catherine Arthaude, veuve d'Agout de Baux, par le Dauphin Humbert du château du Poët en Percip en la Baronnie de Mévouillon (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56222202/f333)

Proyas

Citation :
PROYAS , ferme et quartier

- Castrum seu villa de Propryaissio, 1293 (Inventaire des Dauphins, 221) - Castrum seu villa de Prohasio, 1293 (Valbonnais, I, 35) - Castrum de Prohacio, 1389 (Archives de la Drôme, E 2714) - Proyac, 1565 (Archives de la Drôme, fonds de Saint-Ruf) - Proas, Prohéas, 1751 (Bur. eccl. de Vaison).
Avant 1790, Proyas était une paroisse du diocèse de Vaison et de la communauté du Buis, dont l'église dédiée à saint Denis était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît et de la dépendance de l'abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon
- Prioratus Proacii, 1310 environ (Inventaire des Dauphins, 248) - Prioratus de Proyaco, 1334 (ibid., 222) qui fat uni au couvent des dominicains du Buis en 1594.
Proyas était également une terre de la baronnie de Mévouillon, qui, donnée aux prieurs du lieu, par les Dauphins, dans les premières années du XIVe siècle, passa avec le prieuré aux dominicains du Buis, qui en furent seigneurs jusqu'à la Révolution.

Citation :
Fait parti des terres données en 1317 au Dauphin.
v.1262(?): l'abbé de Saint-André d'Avignon reconnait tenir en fief du Baron de Mévouillon et lui doit hommage, pour Proyas où il a un prieuré. (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57244990/f342)
17 mai 1263: le prieur de Proyas se reconnait vassal de Raymond de Mévouillon, sg. de Mévouillon (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57244990/f355)
9 novembre 1325: hommage rendu à Henri Dauphin, Baron de Mévouillon et de Montauban, par Rodolphe Bertrand, prieur de Saint-André d'Avignon, pour le château de Proyas et son mandement (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5738608c/f346)
5 Janvier 1344: Raymond Cotaron, prieur de Proyas, reconnait tenir le château de Proyas, son territoire et ressort pour lequel il devait serment de fidélité au Dauphin (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56222202/f101)

La Roche-sur-Buis

Citation :
ROCHE-SUR-BUIS (LA), Commune du Canton de Buis-les-Baronnies depuis 1790
- Castrum de Rocca prope Buxum, 1222 (Cartulaire des templiers, 126) - Castrum de Ruppe, 1293 (Valbonnais, II, 221) - Territorium de Rocha seu de Rupe, Rocha supra Buxum, 1317 (ibid., 166) - Castrum Ruppis supra Buxum, 1375 (Choix de documents, 188) - La Roche sur le Boix, 1549 (Rôle de tailles) - La Roche sur le Buis, 1788 (Almanach du Dauphiné).
Avant 1790, la Roche-sur-Buis était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et du bailliage de Buis, formant une paroisse du diocèse de Gap, dont l'église dédiée à saint Christophe remplaçait, depuis le commencement du XVIIe siècle, une autre église de Saint-Christophe - Église et cyminteri de Sanct Cristol, 1513 (Documents inédits, IV, 355) qui était celle d'un prieuré de l'ordre de bénédictins - Prioratus de Ruppis super Buxum, 1516 (Pouillé de Gap) de la dépendance de l'abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, dont le titulaire avait la collation de la cure et les dîmes de cette paroisse.
Au point de vue féodal, cette communauté formait deux terres ou seigneuries, celle d’Alauzon et celle de la Roche-sur-Buis. Premièrement possédée par les barons de Mévouillon qui donnèrent à ses habitants une charte de libertés municipales, en 1276, la terre de la Roche-sur-Buis passa douze ans après, par donation, aux Artaud, qui dotèrent en 1320, des trois quarts de cette terre, une de leurs filles mariée chez les Baux d'Avellino, et du quart restant, une autre fille mariée chez les D'Agoult. Ceux-ci, ayant ensuite acquis les droits des Baux, rétrocédèrent le tout aux Artaud, qui le conservèrent jusqu'en 1676, date à laquelle un mariage fit passer la Roche-Saint-Secret aux mains des Pelletier de Gigondas, qui le rendirent douze ans après aux Artaud, lesquels vendirent en 1734 cette terre aux Caritat, qui la revendirent en 1771 aux Ailhaud, derniers seigneurs de la Roche-sur-Buis.
La population de la communauté de la Roche-sur-Buis, qui était de 165 habitants en 1725, se composait, en 1748, de 134 familles, comprenant 536 personnes, savoir : 120 hommes, 136 femmes, 120 garçons et, 160 filles.

Citation :
Dernière mise à jour le juin 11 par coatsim
Château, dépendances et juridiction de la Roche sur Buis qualifié de fief franc, relevant de la Baronnie de Mévouillon (27083, Regeste Dauphinois, t.5).
Hommage prêté en 1334, 1347.
14 juillet 1281: Raymond (V?) de Mévouillon émancipe son fils Raymond (VI?) et lui cède en fief la Baronnie de Mévouillon en gardant pour lui l'usufruit des châteaux de Mévouillon, Villefranche, Séderon, Barret, et la propriété de la Roche-sur-Buis. (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724501m/f60)
17 janvier 1453/54: lettre constatant l'hommage de Jean Artaud, seigneur de la Roche du Buis pour ce fief (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55596f/f441)

La Rochette-du-Buis

???

Saint-Sauveur

Citation :
SAINT-SAUVEUR , Commune du canton du Buis-les-Baronnies
- Castrum Sancti Salvatoris, 1293 (Valbonnais, Il, 35) - Castrum de Sancto Salvatore Vallis Bodonensis, 1317 (ibid., II, 167) - Sainct Salveur, 1530 (Archives de la Drôme, E 2338) - Sainct Saulveur, 1591 (ibid., 3251).
Avant 1790, Saint-Sauveur était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et du bailliage du Buis, formant une paroisse du diocèse de Sisteron, dont l'église dédiée à saint Sixte était celle d'un prieuré de bénédictins, de la filiation de Montmajour-lès-Arles, dont le titulaire avait la collation de la cure et les dîmes de cette paroisse.
Au point de vue féodal, Saint-Sauveur était une terre du fief des barons de Mévouillon, que possédaient en 1303 les Bésignan, qui en vendirent eu 1557 une moitié aux La Tour. Ceux-ci, ayant acquis en 1582 l'autre moitié, des Rosset, vendirent en 1664 le tout aux Langes, qui le revendirent en 1677 aux Raffélis de Soissan, derniers seigneurs de cette terre.
Comprise en 1790 dans le canton de Sainte-Jalle, cette commune fait partie du canton du Buis-les-Baronnies depuis la réorganisation de l'an VIII.

Citation :
Château, qualifié de fief franc et noble relevant de la seigneurie de Mévouillon. (item Bésignan)

Séderon

=> Baronnie de Murs / Provence

Le Villard

Citation :
VILLARD (LE) , ferme et quartier des communes de Bellcombe et Saint-Sauveur
- Territorium de Villario, 1214 (Inventaire des Dauphins., 251) - Afare de Villari, 1293 (Valbonnais, I, 35) - Tenementum de Vilari, 1303 (Inventaire des Dauphins, 245) - Tenementum de.Villari in Valle Dodonensi, 1317 (Valbonnais, II, 169).
Ancien fief de la baronnie de Mévouillon, appartenant dès 1303 aux Bésignan, le Villard passa par alliance, vers le milieu du XVIe siècle, partie aux D'Autane et partie aux Rosset, qui vendirent en 1557 et en 1582 leurs droits aux La Tour-Gouvernet. Ceux-ci les revendirent en 1664 aux Langes, des mains de qui cette terre passa, vers 1677, aux Raffélis de Soissan, derniers seigneurs du Villard.
Au XIVe siècle, le Villard formait une paroisse du diocèse de Sisteron, avant son église sous le vocable de saint Michel - Ecclesia Sancti Michaelis de Villario, XIVe siècle (Archives du Rhône, fonds de l'Île-Barbe).

Villefranche

Citation :
Villefranche, commune du Canton de Séderon.-- Castrum de Villafranca, 1293 (Inv. des Dauph., 221).-- Castrum de Villafrancha, 1317 (Valbonnais, II, 165).
Avant 1790, Villefranche était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et du bailliage du Buis, formant une paroisse annexe de celle de Mévouillon (voir ce nom), dont l'église dédiée à Sainte-Madeleine fut bâtie après 1664 et dont les dîmes appartenaient au prieur de Mévouillon, qui pourvoyait aus service paroissial.
Au point de vue féodal, c'était une terre de la baronnie de Mévouillon, qui, premièrement possédée par les barons de ce nom, passa en 1256, par alliance, aux Isoard, puis aux Baux, qui la tenaient encore en 1332 et qui furent remplacés en 1485 par les Poitiers-Saint-Vallier. Ceux-ci la donnèrent, en 1489, aux La Baume-Suze, qui vendirent, en 1548, Villefranche aux Gruel. Les Gruel furent remplacés, en 1609, par les Orléans de Bedoin, qui revendirent cette terre aux du Puy, lesquels en dotèrent peu de temps après une de leurs filles mariée chez les La Tour-Gouvernet, derniers seigneurs de Villefranche.
Comprise en 1790 dans le canton de Montauban, la commune de Villefranche fait partie du canton de Séderon depuis la réorganisation de l'an VIII.

Citation :
14 juillet 1281: Villefranche fait parti des terres dont Raymond (V) de Mévouillon conserve l'usufruit lors de l'émancipation de son fils (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724501m/f60)
Fait parti de la donation de 1317 de Raymond de Mévouillon au Dauphin (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5738608c/f155)
Juillet 1324: Agout de Baux rend hommage à Henri Dauphin, Baron de Montauban et Mévouillon, pour plusieurs terres dont Villefranche (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5738608c/f314)
7 août 1334: Agout de Baux prête hommage lige au Dauphin, en tant que Baron de Mévouillon, pour le château de Villefranche (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724980m/f170)

_______________________________________________________________________________________________________________

Arpavon

Citation :
ARPAVON , Commune du Canton de Nyons
— Castrum Arpaonis, 1216 (Inventaire Morin-Pons, I, 410). — Castrum de Arpoun, 1231 (Inventaire des Dauphins, 240). — Castrum de Arpaone, 1293 (Valbonnais, I, 35). — Castrum de Arpeione, 1293 ((Inventaire des Dauphins, 221). — Castrum de Alpaone, 1340 (Choix de documents, 64). — Arpahonum, 1378 ( archives de la Drôme, E 1239). — Daminus Arpouni, 1388 (Choix de documents, 215). — Arpaon, 1400 (ibid., 235).
Avant 1790, Arpavon était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation et bailliage du Buis, formant une paroisse du diocèse de Sisteron. Son église, dédiée à saint Étienne, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, qui, dépendant premièrement de l'abbaye de Bodon, puis du prieuré de Saint-May, fut enfin uni à la cathédrale de Sisteron, dont le chapitre était de ce chef collateur de la cure et décimateur dans la paroisse d'Arpavon.
Fief des barons de Mévouillon, appartenant d'abord aux d'Agoult, et dès 1242 aux Ancezune, qui le donnèrent en 1336 aux Dauphins, Arpavon fut vendu en 1341, par ces derniers, aux princes d'Orange, puis repris en 1378, et après avoir appartenu quelque temps aux Saluces, fut donné en 1457 aux Gruel, qui le vendirent en 1486 aux Eschaffin, desquels les Thollon de Sainte-Jalle l'achetèrent en 1499. Ces derniers s'étant éteints vers 1638, la seigneurie d'Arpavon fit retour au domaine delphinal, mais pour être vendue peu de temps après aux Pingré (1638), dont l'héritage passa, dans le courant du dernier siècle, partie aux Simiane, qui vendirent en 1765 aux Jullien, et partie aux Cheisolme de Crombis, derniers seigneurs.
Il y avai, en 1330, 78 maisons dans cette seigneurie.
En 1790, Arpavon fut placé dans le canton de Sainte-Jalle, puis attribué à celui de Nyons, dans la réorganisation de l’an VIII

Autane

Citation :
AUTANE , hameau de la commune de Vercoiran
- Altana, 805 (test. du patrice Abbon) - Castrum de Autana, 1286 (Inventaire des Dauphins, 220) - Castrum Autane, 1294 (ibid., 243) - Oultanne, 1569 (Inventaire Morin-Pons, I, 425) - Aultane, XVIIe siècle (Inventaire de la chambre des comptes) - Otane, XVIIe siècle (Rôle de tailles) - Autanne (Plan cadastral).
Avant 1790, Antane était une communauté de l'élection de Montélimar, et de la subdélégation et du bailliage du Buis, comprise dans la paroisse de Vercoiran.
C'était également un fief des barons de Montauban, appartenant dès 1284 à une famille de son nom, morcelé au commencement du XIVe siècle entre les Adhémar, les d'Agoult, les Bésignan et les Rémuzat, et possédé tout entier en 1350 par les Morges, d'où il passa en 1447 aux d'Eurre et vers la fin du XVIe siècle aux Massues, qui s'éteignirent en 1604 chez les Pape-Saint-Auban.
En 1789, Autane appartenait à la marquise de Sade, qui était fille d'un Bimard et d'une Pape-Saint-Auban.

Citation :
Château, qualifié de fief franc et noble relevant de la seigneurie de Mévouillon (item Bésignan)

Bésignan

Citation :
BÉSIGNAN , Commune du canton du Buis-les-Baronnies
— Besignanum, 1275 (Inventaire des Dauphins, 232) — Castrum deBusinano, 1293 (ibid., 221) — Castrum de Besingnano, 1296 (Valbonnais, II, 110) — Castrumde Busignano, 1343 (Choix de documents, 86) — Besinhanum, 1378 (Archives de la Drôme, E 1289).
Avant 1790, Bésignan était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et du bailliage du Buis, formant une paroisse du diocèse de Sisteron
C'était en outre un fief de la baronnie de Mévouillon, appartenant dès le XIVe siècle à une famille de son nom, et passée par alliance, moitié aux Pape-Saint-Auban, en 1520, moitié aux D'Autane, en 1584, enfin acquis en 1766 par les Duclaux, qui en étaient encore seigneurs à la Révolution.
En 1790, Bésignan fut compris dans le canton de Sainte-Jalle, mais la réorganisation de l'an VIII l’a fait entrer dans celui du Buis-les-Baronnies.

Citation :
Blason : http://fr.geneawiki.com/images/thumb/3/3b/26050_-_Blason_-_B%C3%A9signan.png/150px-26050_-_Blason_-_B%C3%A9signan.png

Citation :
Château et seigneurie de Bésignan qualifié de fief franc et noble, relevant du domaine et de la seigneurie de Mévouillon. (25596, R.D.)
Hommage en 1332.

Boisset

Citation :
BOISSET , Montagne de la commune de Saint-Sauveur (Nyons)
- Territorium de Boysseto, 1293 (Inventaire des Dauphins, 221) - Bochet, Buxet, XIVe siècle (Inventaires de la chambre des comptes) - Borset (Lacroix, Le canton du Buis, 39) - Brusset (Cassini).
Fief de la baronnie de Mévouillon, dépendant immédiatement du château de Gouvernet et appartenant de 1336 à 1413 aux Olivier. Il n'en est plus question après.
Source : Bibliothèque_nationale_de_France

Clermont

Citation :
CLERMONT , hameau de la commune de Verclause
- Castrum Claromontis, 1251 (Cartulaire de l'Île-Barbe) - Clarum Montem, 1259 (Inventaire des Dauphins, 239) - Castrum Clarimontis, 1269 (ibid., 218) - Castrum de Claromonte, 1293 (Valbonnais, I, 35).
Terre des barons de Mévouillon, hommagée en 1269 aux abbés de l'Île-Barbe, qui en possédaient un tiers en toute propriété, Clermont appartenait en 1276 partie aux Montauban et partie aux Rosans. Il fut ensuite acquis par les Thollon de Sainte-Jalle, qui le vendirent en 1718 aux Taxil, puis, l'ayant recouvrée, la donnèrent aux Fortia des Pilles, dont l'héritière se maria chez les Coriolis de Limaye, derniers seigneurs de Clermont.
Source : Bibliothèque_nationale_de_France

Guibert

Citation :
Fait parti des terres de la donation de 1317
24 septembre 1317: Boniface d'Alauzon prête hommage au Dauphin Jean sur ordre de Raymond de Mévouillon pour sa part au territoire de Guibert. (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5738608c/f158)
Juillet 1324: Agout de Baux prête hommage à Henri Dauphin, baron de Montauban et de Mévouillon, pour le château et le territoire de Guibert, sauf pour les droits du Pape (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5738608c/f314)
18 novembre 1332: Agout de Baux confesse tenir de la seigneurie du Dauphin le châtelard du col de Guilbert, sauf le droit de la cour romaine sur une partie du château (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724980m/f79)
7 août 1334: Hommage lige d'Agout de Baux au Dauphin Humbert, sg de Mévouillon, pour le châtelard de Guibert excepté le droit de la Cour Romaine (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724980m/f170), item en 1347 par son héritier Bertrand de Baux (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56222202/f329)

Marsoin

Citation :
MARSOIN , Rocher et quartier de la commune de Montréal
Ce quartier formait autrefois un fief - Bastida de Marti, 1231 (Inventaire des Dauphins, 240) - Castrum de Marquerino, ou de Marquenno, 1293 (ibid., 121) - Castrum de Marcenno, 1294 (ibid., 243) - Bastida de Margena dicta Castrum Burleti, XIVe siècle (Archives de l'Isère, B 3022) - La Bastie Marsoin, la Bastie de Morceaux ou de Mars, Mars, XVIIe siècle (Inventaire de la chambre des comptes) dont une moitié dépendait des barons de Mévouillon, et l'autre des barons de Montauban. Ceux-ci inféodèrent leur part aux Rostaing, qui la vendirent aux Dauphins dans les premières années du XIVe siècle, tandis que la part des barons de Mévouillon, inféodée aux Ancezune en 1231, fut vendue en 1336 par ces derniers aux Dauphins. Devenus ainsi maîtres du tout, les Dauphins vendirent en 1341 Marsoin aux princes d'Orange, qui l'incorporèrent à leur terre de Montréal.

Montréal

Citation :
MONTREAL , Commune du Canton de Rémuzat
- Castrum de Mons Réal, 1231 (Inventaire des Dauphins, 240) - Castrum de Monte Regali, 1284 (Valbonnais, Il, 118) - Castrum Montis Regalis, 1293 (ibid., I, 35).
Avant 1790, Montréal était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et du bailliage du Buis, formant une paroisse du diocèse de Sisteron.
C'était en outre une terre des barons de Sahune ou d'Ancezune, sur laquelle les princes d'Orange, de la maison de Baux, acquirent quelques droits dès 1201, et qui fut hommagée aux barons de Mévouillon en 1282. Héritiers des Mévouillon en 1336, les Dauphins vendirent en 1341 leurs droits aux princes d'Orange, qui, mariant une de leurs filles chez les Saluces, lui donnèrent Montréal, puis, ayant recouvré cette terre, en apanagèrent un bâtard, dont l'héritage échut aux Poitiers d'Allan vers 1501. Ceux-ci s'éteignirent cinquante ans plus tard chez les Pape-Saint-Auban, et des Pape, Montréal passa par alliance aux Canitat (1602), qui le vendirent presque aussitôt aux Fortia, lesquels en dotèrent vers 1730 une de leurs filles, mariée chez les Gajéan de Gadagne, derniers seigneurs de cette terre. Comprise en 1799 dans le canton de Sainte-Jalle, la commune de Montréal fait partie de celui de Remuzat depuis la réorganisation de l'an VIII.

Le Poët-Sigillat

???

Propiac

Citation :
21 juin 1272: Raybaud Geoffrey rend hommage à Raymond de Mévouillon pour le château de Propiac (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57244990/f440)
21 juin 1282: Reconnaissance et hommage de Raymbaud Gaufridi pour le château de Propiac (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724501m/f74)
Fait parti de la donation de 1317 où il est qualifié de fief.
20 décembre 1317: Nicolet d'Arlo est qualifié de coseigneur de Propiac où il tenait contre hommage au Baron de Mévouillon une parerie. (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5738608c/f162)
31 Mars 1330: Ponce de Remuzat prête hommage lige au Dauphin en tant que baron de Mévouillon, pour sa parerie de Propiac, sauf ce qui relève de Bertrand de Plaisians (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724980m/f7)
19 Décembre 1347: Gérenton d'Alauzon prête hommage lige au Dauphin pour la part et la parerie et tout ce qu'il avait à Propiac qu'il tient en fief franc, noble et honoré. (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56222202/f329)
26 août 1349: Gérenton de Lauson prête hommage au Dauphin pour la terre et juridiction de Propiac; Pons de Remuzat item pour un domaine ou métairie appelé "fief Episcopa" (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56222202/f405)

Sahune

???

Sainte-Jalle

???

Vercoiran.

Citation :
VERCOIRAN , Commune du canton du Buis-les Baronnies
- Castrum seu territorium Vercoyrani, 1276 (Inventaire des Dauphins, 224) - Castrum de Vorcoirano, 1284 (Valbonnais, II, 118) - Castrum de Vercoyrano, 1286 (Inventaire des Dauphins, 220) - Castrum Veceyrani, 1291 (ibid., 231) - Vercoyrenc, 1550 (Archives de la Drôme, E 2989) - Vercoyran, 1717 (Terrier Pape).
Avant 1790, Vercoiran était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et du bailliage du Buis, formant une paroisse du diocèse de Sisteron, dont l'église était sous le vocable de saint André et dont les dîmes appartenaient au curé.
Au point de vue féodal, cette communauté formait deux terres : Autane et Vercoiran. Celle de Vercoiran, en particulier, était de la baronnie de Montauban et fut inféodée en 1316 par les Dauphins aux Tullins, des mains de qui elle passa par alliance aux Morges, en 1318. Les Morges vendirent en 1432 cette terre aux Ambel et ces derniers furent remplacés par les D'Eurre, qui le furent eux-mêmes, vers 1500, par les Des Massues. Ceux-ci s'éteignirent, en 1602, chez les Pape, qui s'éteignirent à leur tour chez les Bimard, dont une fille, mariée chez les Sade, était dame de Vercoiran en 1789.
Comprise en 1790 dans le canton de Sainte-Jalle, cette commune fait partie du canton du Buis-les Baronnies depuis la réorganisation de l'an VIII.

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Reilhanette (fief)
Citation :
Fait partie des terres données au Dauphin par Raymond de Mévouillon en 1317 (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5738608c/f155)
Hugues et Bastet du Puy (frères) prêtent hommage au Dauphin Jean sur ordre de Raymond de Mévouillon suite à la donation de sa baronnie le 24 septembre 1317 (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5738608c/f158)
25 mars 1332: Hugues du Puy prête hommage lige au Dauphin Guigues, en tant que Baron de Mévouillon, pour le château, territoire et mandement de Reilhanette, qu'il reconnait tenir de lui, en tant que Baron de Mévouillon, en fief franc et noble (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724980m/f59)
4 Novembre 1340: Bastet du Puy, héritier de son frère Hugues, prête hommage au Dauphin pour Reilhanette. (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724980m/f434)
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MessageSujet: Re: SIM Mévouillon (Fait)   SIM Mévouillon (Fait) - Page 2 Icon_minitimeDim 11 Déc 2011 - 21:18

Hmmm... je suis d'accord avec ce qui est écrit... mais Mévouillon n'existait plus au 15ème... toutes les terres appartenaient au Dauphin qui se disait aussi baron de Mévouillon, donc normal que tous lui prêtaient hommage...

(En fait toutes les recherches sont bonnes le joueur est plus que masterisé en histoire et le connaissant rien n'a été baclé... ce qu'il faut définir c'est si l'on accepte ou non la légitimité des fiefs vassaux d'un fief dominant qui n'existe plus vraiment au 15ème (dit par le codex) car si oui... nombre de recherches sont à refaire pour la tour du pin par exemple, Clermont et la plupart des baronnies pour plus d'équité.)

Citation :
Les Baronnies

Pourquoi nos montagnes furent baptisées ainsi ?

Au cœur de la vallée de la Méouge ; l’une des vallées du Sud des Baronnies, se dresse un rocher, témoin d’une grande histoire.

Cette histoire, c’est celle de l’illustre famille des Mévouillon, qui jadis dressa son bastion au sommet de ce contrefort naturel baptisé de surcroît « le Fort de Mévouillon ».

Les membres de cette famille doivent leur nom à de courageux ancêtres ; les Médulles .Ces Médulles formaient une tribu celte si téméraire qu’ils partirent à la conquête du monde voilà 2500 ans et fondèrent au Nord de l’actuelle Italie la ville de Mediolanum plus connue aujourd’hui sous le nom de Milan.

La famille des Mévouillons suivit donc la lignée de ses aïeux et 1500 ans plus tard, les descendants inscrivirent leur nom en « Maîtres Barons » à la tête d’une merveilleuse contrée; « les Baronnies ».

Ainsi, ce fief aussi grand qu’une province resta sous leur tutelle au fil de 4 siècles (de l’an mil au XIVe siècle).
Avec l’usure du temps, les querelles, croisades et convoitises finirent par scinder la famille mère en 2 nouvelles familles qui se partagèrent le précieux patrimoine :

D’une part les Barons de Mévouillon, basés à Buis (d’où Buis les Baronnies) veillant sur la partie Sud.


D’autre part les Barons de Montauban, installés à Nyons, s’occupant de la partie Nord du territoire.


Mais, qu’ils soient Mévouillon ou Montauban, les fiers barons épuisèrent peu à peu leurs richesses, puis, couverts de dettes, ils finirent par céder l’ensemble des Baronnies à leur voisin oriental, le Dauphin de Viennois, au début du XIVe siècle.
Faute d’héritiers, Le Dauphin confiera quelques temps plus tard (en 1349) ses Précieuses terres (Baronnies incluses) au roi de France avec le souhait que le titre de Dauphin continue à être porté en l’honneur de sa famille.
Le Roi honora donc sa requête en confiant ces terres à son premier fils
(Le nouveau Dauphin), tradition qui se perpétua durant les siècles suivants.
Depuis cette époque, les Baronnies balancent donc entre 2 identités ;
à la fois Française et Dauphinoise …..

Enfin, malgré les siècles qui forgèrent bien d’autres histoires le long de nos crêtes et nos vallées, l’aventure des lointains Barons baptisa à jamais ces terres de lumière.


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MessageSujet: Re: SIM Mévouillon (Fait)   SIM Mévouillon (Fait) - Page 2 Icon_minitimeDim 11 Déc 2011 - 21:46

Oui mais si Mévouillon a été octroyé alors que ça n'existait plus, il faut prendre en compte les seigneuries.
De toute façon y en faut six.

On prend les plus proches.

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MessageSujet: Re: SIM Mévouillon (Fait)   SIM Mévouillon (Fait) - Page 2 Icon_minitimeDim 11 Déc 2011 - 21:55

Si on prend alors des SIM dites historiques alors qu'elle ne le sont plus... nous en trouverons aussi six pour la tour du pin par exemple puisque je n'ai prise que celles encore prouvées en 1450 environ. c'était au 13ème une très belle baronnie et plus au 15ème... c'est ce qui me vient en premier à l'esprit, mais du coup beaucoup vont être dans ce cas là puisque les fiefs en LD étaient souvent très florissants au 13ème et décimés au 15ème.


Dernière édition par Nynaeve87 le Dim 11 Déc 2011 - 21:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: SIM Mévouillon (Fait)   SIM Mévouillon (Fait) - Page 2 Icon_minitimeDim 11 Déc 2011 - 21:56

Elles ne le sont pas forcément plus.

Puisque certains hommages ont été fait au dauphin en tant que baron de mévouillon.
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MessageSujet: Re: SIM Mévouillon (Fait)   SIM Mévouillon (Fait) - Page 2 Icon_minitimeDim 11 Déc 2011 - 21:58

c'est très ambigu... puisque toutes les seigneurs prêtaient hommage au Dauphin... certes on peut toujours tout interpréter comme on a envie... donc discutable...
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MessageSujet: Re: SIM Mévouillon (Fait)   SIM Mévouillon (Fait) - Page 2 Icon_minitimeDim 18 Déc 2011 - 19:01

Alauzon : Montauban
La Bâtie-Cote-Chaude : Montauban

Beauvoisin : Mévouillon => 1
Bénivay : Mévouillon => 2
Le Buis-les-Baronnies : Mévouillon => 3
Le Col de Soubeyran : Mévouillon => 4
Curnier : Princes d'Orange
Eygaliers : Mévouillon => 5
Gouvernet : Montauban
Mollans : Mévouillon => 6
La Penne : Mévouillon => 7
Pierrelongue : Mévouillon => 8
Plaisans : Mévouillon => 9
Le Poët-en-Percip : Mévouillon => 10
Proyas : Mévouillon => 11
La Roche-sur-Buis : Mévouillon => 12
La Rochette du Buis : ???
Saint Sauveur : Mévouillon => 13
Séderon : Provence
Le Villard : Mévouillon => 14
Villefranche : Mévouillon => 15


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MessageSujet: Re: SIM Mévouillon (Fait)   SIM Mévouillon (Fait) - Page 2 Icon_minitimeDim 18 Déc 2011 - 19:21

Beauvoisin :

Bénivay :

Buis les Baronnies : "D'argent au dauphin d'azur brochant sur une branche de buis de sinople"

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Blason_ville_fr_Buis-les-Baronnies_(Dr%C3%B4me).svg
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Armoirie_buis_d%C3%A9finitif.jpg

Le Col de Soubeyran :

Eygaliers :

Mollans :

La Penne :

Pierrelongue : "d'azur, au cœur d'or percé d'une flèche de même."

http://jean.gallian.free.fr/comm2/j/joannis.html

Plaisans :

Le Poët-en-Percip :

Proyas :

La Roche-sur-Buis :

La Rochette du Buis :

Saint Sauveur :

Le Villard :

Villefranche :
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MessageSujet: Re: SIM Mévouillon (Fait)   SIM Mévouillon (Fait) - Page 2 Icon_minitimeLun 19 Déc 2011 - 20:53

Cela promet pour choisir...
Deux seulement qui ont un blason en plus. Neutral
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MessageSujet: Re: SIM Mévouillon (Fait)   SIM Mévouillon (Fait) - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Jan 2012 - 15:57

et bien au pire nous les dessinerons^^ le baron vient aux nouvelles d'ailleurs je viens d'accueillir mon ancien époux au scriptorium
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MessageSujet: Re: SIM Mévouillon (Fait)   SIM Mévouillon (Fait) - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Jan 2012 - 16:10

Moi je choisirais celles qui sont le plus proche de la maison mère, ça ce justifierais dans le cadre d'un découpage du territoire
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MessageSujet: Re: SIM Mévouillon (Fait)   SIM Mévouillon (Fait) - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Jan 2012 - 22:33

En plus j'ai vu qu'il avait fait une carte, je me suis embêter à en faire une pour rien...
Oui faut donc en choisir six.

Buis-les-baronnies
Eygaliers
Plaisans
Le Poet-en-Percip
Villefranche
La Roche-sur-le Buis

Ce sont les plus près.


Dernière édition par Lanfeust86 le Jeu 5 Jan 2012 - 22:43, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: SIM Mévouillon (Fait)   SIM Mévouillon (Fait) - Page 2 Icon_minitime

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