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Citation :: Expéditeur : Elligain
Date d'envoi : 11/06/1462 - 22:11:32
Titre : attaque la nuit du 10 au 11 juin

J'ai été attaqué cette nuit entre Die et Montelimar. Je voyage avec une amie Lenada et deux gredines nous sont tombées dessus. L'une des deux était une connaissance de Lenada : elle se prénomme Marie ("Marieladamnee de Verse" IG). L'autre , je ne peux donner qu'une description : cheveux blond très clairs, une rose rouge dans les cheveux, une couronne de toile bleue, une robe bleue également avec un haut jeune..... Et accompagnée d'un lapin ! Certainement une connaissance de Marie : comme Marie est de bourbonaise, elle l'est certainement aussi.

Lenada ne possédait pas grand chose : juste de quoi se nourrir plusieurs jours et quelques sous en poches (certainement moins qu'une centaine d'écus). Pour ma part, je possédais dans mon sac environ 500 écus, une épée et un peu de pain pour pouvoir voyager plusieurs jours puisque nous étions en voyage. Plus deux ou trois autres bricoles sans grande importance. Naturellement ces coquines nous ont tout pris !

Citation :: En ce jour du 12 Juin 1462,

Nous, dame Isabeau de Hauterives, Procureur du Lyonnais-Dauphiné, intentons, au Nom du Duc et de son peuple, une action devant la Cour de Justice du Lyonnais Dauphiné à l’encontre de la dénommée Meera

Avant de commencer, le ministère public souhaite attirer votre attention sur le fait que, notre juge, dans sa grande bonté, vous garantit le droit de rester libre durant toute la durée de votre procès. Cependant, nous vous signifions que vous êtes actuellement sous l’emprise de la Justice et que vous ne pouvez quitter le Duché pendant toute la procédure judiciaire dont vous faites l'objet.
Vous avez en outre la possibilité de vous rendre au barreau des avocats afin de demander à un avocat de vous défendre à cette adresse.

https://chateau-de-lyon.forumactif.com/f222-salle-publique-de-la-justice

Vous êtes accusée, d'agression avec violences, à l'aide de votre complice Marieladamnée, dans la nuit du 10 au 11 Juin 1462, envers messire Elligain. et la dame Lenada sur le lieu dit de Dieulefit entre Die et Montélimar , lieu sous juridiction Dauphinoise.

On vous accuse de leur avoir dérobé la somme de 600 écus, une épée et un stock de nourriture pour plusieurs jours comme en atteste le depot de plainte de la victime.
La cour notera que la procure plaidera les circonstances aggravantes pour crime de sang envers la vicomtesse Lenada, laissée mourante

Nous rappelons que la partie plaignante, l'accusée et la procure peut soumettre a l'approbation du juge une demande de déroulement du procès en place publique.

Le procure n'en fait pas la demande.

Voici les preuves que nous avons à votre encontre :
11/06/1462 04:08 : Vous avez été racketté par un groupe composé de Marieladamnee et de Meera .

Vu l’article 0 VI.2.e.ii des Lois en vigueur en Lyonnais-Dauphiné relatif aux délits particuliers

o VI.2.e.ii : Délits particuliers
Tout délit particulier peut se voir sanctionné d’une peine maximum de 10 jours de prison et d'une amende jusqu'à 500 écus maximum suivant les cas.
Les délits particuliers reconnus étant :
- la spéculation abusive à grande échelle
- le pillage des finances publiques
- le brigandage
- les crimes de sang
- la récidive manifeste.

Considérant qu’en vertu de ce texte, vous vous êtes rendue coupable de Trouble à l’Ordre Public, nous vous demandons d’en rendre compte devant la Cour.

La parole est à la défense.

Il y a crime de sang dans cette affaire donc circonstances aggravantes

Citation :

Citation :: Expéditeur : Lenada de Valmont
Date d'envoi : 12/06/1462 - 11:28:33
Titre : Re: du ministére public

Le Bon jour Dame

Je vous joins dans mon courrier les preuves demandées, j'ai toutefois reconnue un de mes agresseurs, une personne que j'ai connu en Bourgogne et qui est une ancienne Bourguignonne, malgré les années sans la voir, elle n'a pas changé à part quelques rides.

11/06/1462 04:08 : Vous avez été racketté par un groupe composé de Marieladamnee et de Meera .

11/06/1462 04:08 : Hélas ! Vous vous êtes battu avec le misérable un groupe composé de Marieladamnee et de Meera (coefficient de combat 10). Il vous a tué. Que s'est-il passé exactement ? A vrai dire, de là où vous êtes, cela ne vous intéresse plus.

Que le très haut vous garde

Lenada de Valmont, Dame de Tanlay, Vicomtesse de Chamilly

relance pour la défense

Citation :: Expéditeur : Maiwen
Date d'envoi : 25/06/1462 - 21:35:44
Titre : Procès Meera.
[Note HRP : cette lettre est portée par un coursier qui demande une signature avant de confier la lettre ; si votre perso refuse de signer, ce qui est bien sûr possible, alors le coursier refusera de remettre la lettre. Bon jeu à vous, en espérant votre fair-play :) !].

A vous, Isabeau, procureur du duché du Lyonnais-Dauphiné
De moi, Maïwen, bâtonnier de l'ordre des avocats du Dragon, avocat de l'accusée Meera

Salutations,

Je vous adresse cette courte missive pour vous demander une « faveur ». Il se trouve que la cliente que je cite plus haut est à présent trop loin de votre duché pour avoir la moindre chance de plaider. Aussi, elle m'a demandé de prendre sa place ; dans la mesure où elle n'est plus présente pour me donner l'autorisation de plaider, que ce soit en lisant ma plaidoirie lors de mon réquisitoire final, ou encore en m'appelant à la barre (il faudrait alors que ce soit fait rapidement, tant que je n'ai pas quitté le duché). Je formule cette demande dans l'optique que les droits de la défense soient tout-à-fait respectés malgré la mal-connaissance des procédures juridiques dont fait preuve la prévenue en s'éloignant tant du lieu de son procès.

Qu'il soit porté à votre connaissance que dans l'optique où vous refuseriez, la copie que j'ai gardé de cette lettre ainsi que la preuve que vous en avez bien pris connaissance suffiront à mettre en doute votre objectivité, et donc à faire accepter le dossier en appel.

Veuillez agréer, madame, l'expression de mes plus sincères salutations.

Maïwen
bâtonnier de l'ordre des avocats du Dragon

Invité

Première plaidoirie de la défense
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Citation :: L'accusation a appelé Elligain à la barre
Voici son témoignage :
* Elligain s'approche de la barre, regarde attentivement l'accusée *

Oui... c'est bien elle.... Il m'a fallu du temps pour venir, je suis encore en convalescence de cette agression. Je suis cloué à mon lit pour encore bien longtemps. Mes plaies commencent à se refermer, mais ce sera long. Regardez ses actes :

11/06/1462 04:08 : Vous avez été racketté par un groupe composé de Marieladamnee et de Meera .
11/06/1462 04:08 : Hélas ! Vous vous êtes battu avec le misérable un groupe composé de Marieladamnee et de Meera (coefficient de combat 10). Il vous a tué. Que s'est-il passé exactement ? A vrai dire, de là où vous êtes, cela ne vous intéresse plus.

Je ne connaissais ni l'une ni l'autre, mais la personne avec qui je voyage connaissait Marie.... Après, il a été simple à la maréchaussée de trouver qui était avec elle. Et je confirme qu'il s'agit bien de cette personne. Cette incarnation du Diable ne vit que pour le sang, par le sang et avec le sang. Et elle m'a laissé sans la moindre assistance dans le dénuement le plus total après m'avoir molesté. Heureusement qu'un groupe de moine est passé par là et que les entailles causées par son épée, bien que profonde, furent protégées par mes habits : ils m'ont ramené à l'église et leurs prières m'ont permis de survivre. Sans compter le vol d'une épée, de quelque 500 écus et de nourriture pour plusieurs jours que j'avais dans ma besace, j'ai perdu toute mobilité pour.... comment pourrais-je le savoir... mais le médecin que j'ai croisé m'a dit que je ne pourrai pas bouger avant un mois ou deux ! Comment vais-je bien pouvoir amener mon poisson à la mer désormais ?

Citation :: L'accusation a appelé Maiwen à la barre
Voici son témoignage :
*Et de part cette belle journée de juin, que faire de mieux que d'aller s'enfermer dans un tribunal pour y tenir une plaidoirie que la majorité des personnes trouveraient de toute façon bien ennuyeuse ? La plupart des personnes répondraient, tout. Mais bon, pas Maïwen, déjà parce que si tel n'était pas le cas, bah il serait pas là hein, et de toute façon, l'audience d'un tribunal est le meilleur endroit pour des gens associaux tels que lui. Bref, il attendit l'accord du juge, puis il se leva, rejoignit la barre, et commenca sa plaidoirie d'un ton assuré :*

Monsieur le juge, madame le procureur, le bonjour. Je me nomme Maïwen, je suis avocat du Dragon... Bâtonnnier, d'ailleurs. Premièrement, je tiens à remercier le procureur pour avoir accepter de me laisser plaider en l'absence de... l'accusée Meera, dont je serai ainsi le représentant durant la fin de ce procès.

Permettez-moi dans un temps d'étudier d'un oeil que j'espère avisé l'acte d'accusation opposé à ma cliente. Je commencerai par dire que le... Coutumier Dauphinois n'interdit en rien à un accusé de quitter le duché, contrairement à ce que vous semblez prétendre madame le procureur. Il serait donc malvenu, et à coup sûr motif suffisant pour interjetter appel, d'autant plus qu'elle a été présente suffisament longtemps pour être prétenduement reconnnue par le témoin - nous y reviendrons -. A partir de cet instant, en bon représentant de la défense ma présence exempte - enfin façon de parler puisque je viens de prouver que Meera n'était en aucun cas forcée d'assiter à son procès - l'accusée de présence.

Ceci étant dit, passons aux choses plus sérieuses, je vois bien que j'ennuie tout le monde avec mes histoires. *Il se mit à survoler les notes qu'il a pu recevoir du greffier de la première prise de parole du procureur, en marmonnant dans sa barbe quelques mots :*

Gnagnagna... agression avec violence, complice Marieladam... quoi ?! *Plus fort :*
Hum... Monsieur le juge, madame le procureur... Il est écrit sur mon papier, là, qu'une prétendue complice porterait l'éloquent nom de... Marie la damnée.

*Il se tourne vers le greffier, lui demander une confirmation, confirmation qui, tout logiquement puisque c'est écrit, il lui donne, et regarde alors à nouveau vers les deux magistrats :*

Cet acte d'accusation me semble pour le moins étrange : Personne dans notre bon pays ne s'afflublerait d'un nom pareil, pas même le plus vil des brigands, ce qui amène à se poser la question de savoir s'il est en quoi que ce soit cohérent, s'il peut permettre d'une façon ou d'une autre de condamner qui que ce soit. Enfin, qui sait, peut-être que des preuves viendront par la suite...

*Il en doute, bizarrement. Bref, il continue à marmonner : * 600 écus... laissée mourrante... Place publique... Ha, les preuves ! *Interloqué, il lut ce qui suivait*
Bien, la défense prend bonne note des... preuves opposées à la prévenue, et ne peut pour autant s'empêcher de les trouver quelque peu... insuffisantes. Laissez-moi vous confier mon interprétation de la chose :

Une sorte de message vient expliquer que « vous » (pronom personnel qui désigne très certainement les plaignants) avez été brigandé par un groupe, suivi du nom des composants des noms, allant jusqu'à donner l'heure extrèmement précise (à la minute près) où s'est déroulé l'acte reproché. Une telle preuve, monsieur le juge, monsieur le procureur, n'a strictement rien de rationnel. Il suffit donc que le premier venu fasse un mot tel que celui-ci pour conduire quelqu'un en justice ? Deux questions doivent être posées à l'égard de cette preuve :

Premièrement, comment donc les plaignants ont-ils bien pu connaître l'heure précise au beau milieu de la nuit au beau milieu d'une route, sans horloge, sans cadran solaire, sans aucun autre moyen donc que les étoiles pour connaître l'heure ? La réponse est simple : C'est impossible, ce qui montre que cette preuve n'est pas véridique. Autre question, par quel sombre moyen le plaignant a-t'il bien pu connaître le nom précis de ses deux agresseurs ? S'il est possible que deux malautrus communiquent durant leur méfait, le fait qu'ils échangent leur nom est déjà étrange ; par ailleurs, si tel avait été le cas, pourquoi donc le plaignant nous ne le précise pas en de bons termes plutôt qu'à l'aide d'une... phrase fort étrange ? En bonus, pourquoi diable les plaignants utilisent-ils pour s'adresser à eux la deuxième personne du pluriel ?

Les deux seules explications que voit la défense à ce stade du procès, sont que les plaignants sont fous (pour s'adresser à eux à l'aide de la deuxième personne du pluriel) ou de mauvaise foi (plus probablement d'ailleurs). Cependant, rien ne vient permettre de condamner le prévenu.

Inutile je pense d'énoncer à nouveau le problème entourant le prétendu nom « Marieladamnée ».

Bien, j'en ai terminé avec ce long acte d'accusation. Je tâcherai d'être plus bref pour ce qui est de mon étude du témoignage de l'accusation...

*Il se tut quelques instants, pour survoler le résumé du témoignage de l'accusation. Il se retint d'ouvrir de grands yeux durant sa lecture. Ayant terminé, il s'éclaircit la gorge, un peu gêné, puis il reprit :*

Mh... Bon. Alors, vous allez me faire croire, messire... Elligain, qu'en tout juste quelques instants, pour parvenez à remettre un visage sur celui d'une de vos agresseuses, alors qu'il a bien été précisé que les faits reprochés se seraient passés en pleine nuit ? Soyez sérieux cinq secondes, je vous prie...

*Il se tourna à nouveau vers les magistrats :*

Ce témoignage ne tient pas la route... il y est, ici aussi, fait utilisation d'une sorte de papier, le même en plus développé qui servait comme preuve si vous vous souvenez bien. Enfin, c'est encore pire, là... il est marqué que... euh... le groupe aurait tué le plaignant. Sauf votre respect, ledit plaignant, il a l'air bien vivant, là. Et puis, prétenduement, cela ne l'intéresse plus, mais si cela ne l'intéressait vraiment plus, il ne serait pas venu déposer plainte, vous ne croyez pas ? A noter pour finir que le plaignant prétend être cloué à son lit pour encore bien longtemps... Pourtant, il n'a pas eu l'air d'avoir trop de problèmes pour s'approcher de la barre.

J'ai une autre théorie. Ce messire Elligain, en rentrant en ville après avoir été légèrement blessé - nous reviendrons sur le sujet de la blessure si vous le voulez bien - est tombé sur deux femmes, cette Marie, et la prévenue ici présente, Meera. Elles parlaient, de tout, de rien, peu importe. Mais voilà, notre plaignant, espérant par là toucher un remboursement, a décidé de faire porter le chapeau à ces deux pauvres femmes. Dois-je rappeler que faire un faux témoignage à la Cour est un délit grave et sanctionnable ? Sans doute pas...

En fait, durant cette nuit fatidique, le prévenu a prit un coup sur la tête. Rien de vraiment grave, mais suffisament pour le rendre fou momentanément. Cela explique pourquoi il a accusé les deux premières personnes qu'il a croisé en arrivant en ville, à tort, et pourquoi ce témoignage est tant délirant. Parce que bon, pour faire rentrer 500 écus dans une besace, il faut y aller, quand même... Une grande besace, peut-être... bref.

En somme, au vu de l'absence de plainte crédible, de témoignages crédibles, de preuves crédibles, la défense, magnanime, se contente de demander la relaxe de la prévenue Meera sans demander l'ouverture d'une audience envers le plaignant, considérant que ceux-ci ont été dupés par les véritables coupables qui doivent être instament recherchés.

Monsieur le juge, madame le procureur, je vous remercie pour votre attention.

*Le brun rejoignit sa place et attendit la fin du procès.*

Le juge attend le réquisitoire l'accusation

(désolée, pas la tête et l'énergie pour faire le réq, je mets ma Isa au couvent dés demain, opération avancée)

Je ne sais qui fera le réq, Huna ou mon remplaçant, mais pour info, j'avais envisagé un bannissement de 3 mois de nos terres qui me semblait indiqué, à vous de voir

Invité

Je peux m'en charger mais il faudra quand même quelqu'un pour le mettre au tribunal. ..

Invité

Première plaidoirie de la défense
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Réq à faire.

Invité

Réquisitoire :

Citation :: *Huna se releva à nouveau et se présenta devant le juge*

Vostre Honneur,

Moi, Huna, Procureur du Lyonnais-Dauphiné, déclare que:

Meera est accusée de brigandage.

En considérant le témoignage de la victime, Elligain.
Il lui a été dérobé une épée, 500 écus environ et de la nourriture.
Il a pu reconnaitre formellement Meera comme estant l'une de ses ravisseurs : "c'est bien elle" et je le cite à nouveau "la personne avec qui je voyage connaissait Marie.... Après, il a été simple à la maréchaussée de trouver qui était avec elle. "

S'agissant de la circonstance aggravante : le crime de sang.
L'allure de notre victime parle d'elle-mesme si j'ose dire.
Il doit marcher à l'aide d'une canne et ses habits sont en bien piteux estat!
Lors de son témoignage, la victime use d'un mot fort de signification : molesté.
Par ailleurs, nous apprenons que l'épée de l'accusée a causé des entailles.
Ensuite, après avoir pris les biens et laissé pour mort Elligain, elle l'a laissé pour mort, ne faisant pas grand cas de ce qu'il pouvait bien advenir de lui.

Ainsi, pour le brigandage et la violence commise lors de ce méfait, la culpabilité de Meera ne laisse pas de doute.

S'agissant du témoignage de l'avocat,
Elle ne nie pas l'acte de brigandage, ni l'intention de vol de l'accusée.
Il s'étonne simplement du nom de la complice de l'accusée.
Il ne remet pas en cause les faicts de l'accusée mais le nom de sa complice.

De plus, la preuve sur parchemin est également remise en question aussi, si l'on considère le témoignage de la victime, il a reconnu visuellement une des accusées, celle-là mesme qui fut accompagnée lors de son voyage par Meera.
Ensuite, une victime peut estre laissée pour morte mais avec le bon soin des moines reprendre vie tout doucement, en dépist des graves blessures.
Quoi qu'il en soit, chacun de nous ne sommes pas médicastres pour expliquer ce genre de soins prodigués.

Par ailleurs, l'avocat nous dit "j'ai une autre théorie" et nous narre une histoire alors qu'il ne fut ni sur les lieux et que l'accusée ne lui a certainement pas raconté comme estant son souvenir car ce n'est qu'une théorie.

Or, de notre costé, nous, nous n'avons pas de théorie mais un témoignage d'une personne se trouvant icilieux , au tribunal.

Donc d'après ce témoignage, nous pouvons d'ores et déjà considérer qu'elle est bien coupable de brigandage avec crime de sang puisque qu'elle l'a blessée jusqu'à le laisser pour mort.

Ainsi, pour le brigandage commis jusqu'à blessure grave, je demanderai la peine maximale pour les délits particuliers, à savoir 10 jours de prison et 500 écus d'amende.

Je vous remercie vostre honneur.

Le juge attend la dernière plaidoirie de la défense
(à déposer sous deux jours ouvrables après la plaidoirie de l'accusation)

Attention, un procès ne doit pas durer plus de 3 mois donc il faut faire le jugement avant le 11 septembre!!

Enoncé du verdict

Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.

*Dame la Juge prit son maillet à la main, regarda l'accusée froidement et après un regard à la victime encore bien mal en point et énonça son Jugement :*

Attendu que le brigandage est interdit sur les terres du Lyonnais Dauphiné,
Attendu que les crimes commis en groupe sont considérés par le Coutumier comme circonstance aggravante,
Attendu que la violence commise lors d'un brigandage est aussi considérée comme circonstance aggravante,
Attendu encore que le crime de sang et l'abandon de la victime est circonstance aggravante aussi,
Attendu que nul remord, excuses ou réparation n'ont eu lieu envers les victimes,

nous, LedZeppelin de Villareal, Juge du Lyonnais Dauphiné, en vertu des pouvoirs qui sont les nôtre, condamnons la dénommée Meera à la peine maximale de 10 jours d'emprisonnement largement mérités et la condamnons à payer la somme de 450 écus d'amende. Nous réclamons amende plus forte qu pour sa complice pour la raison que la dénommée Meera a laissé sa victime comme morte au bord du chemin sans lui prêter assistance. Pour ce crime de sang en plus, la sanction doit être conforme.

Que Justice soit faite !

PAF ! *coup de maillet du Juste ferme et éloquent*

GAAAARDES ! Emmenez l'accusée au cachot !

Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 10 jours et ?une amende de 450 écus.