[Homo homini lupus] [RP] Le feu de camp

Apres s’être présenté au Capitaine, Quercus ressortit du bâtiment et chercha du regard le scintillement d’un feu, le feu de camp. C’est sans mal qu’il repéra celui-ci et qu’il s’en approcha portant sa lourde besace car pleine de fioles de génépi. S’il avait pu embarquer une charrette pleine avec il l’aurait fait sans hésiter mais il pouvait pas et puis il fallait pas picoler hein avaient répété les chefs, sobre qu’ils disaient. Pas picoler ??? Sobre ??? Hannnnn !!! C’tait quoi ces mots ? Mais bon, pas discipliné pour un sou le Quercus avait fait comme s’il n’avait pas entendu pis d’façon il comprenait pas le mot sobre donc pas d’sa faute hein. En plus Arwel leur avait dit, mais avec le sourire hein bein oui, que ce serait marche forcée la nuit, entrainements et batailles le jour et ce sous le doux son de son fouet. Heuuu ??? Elle avait comme oublié de parler de repos, p’tits moments de détente, feu de camps, fin oublié, pas sur hein. Oui bon d’accord c’était pas un départ en culottes courtes pour des p’tites colonies de vacances hein mais bon quand même faut pas pousser papi dans les orties comme il parait qu’on dit. En plus Quercus bein les orties il aimait pas, ca piqueeeeeeeeeeeee !!!

Fin bref, c’était donc bien chargé qu’il avait prit la direction du feu et souriant qu’il arriva sur place. Déjà son ami Titi s’y trouvait et ce en compagnie d'une Dame ou Damoiselle qu’il ne connaissait pas mais qui venait juste de se présenter. Voyant cela Quercus fit un grand sourire. Ca commençait bien, son ami présent ainsi qu’une Dame et c’pas que mais c’est important la présence féminine hein, pis de quoi picoler, parfait parfait. Sans attendre il déposa sa lourde besace prêt du feu puis fila direct bisouiller Titi. Il se tourna ensuite vers la Dame et laissa résonner quelques mots avant de se poser la dunette arrière sur un tronc de bois :

Coucou mon Titi déjà là prêt et en forme ? Content de te voir ici. Bonsoir Dame Alexa je me nomme Quercus dict Ghost.

Sur ces mots il la salua du coin de sa capuche.

Les volontaires, les mobilisés semblaient arriver petit à petit. Deux de ses ami-e-s étaient présent ainsi qu'une Dame qu'il ne connaissait pas. Il s'adressa tout d'abord à celle-ci.

Enchanté, je suis Titi, de Die.

Il lui sourit et se tourna vers Came.

Je suis content de te voir ici, tu chantes tout le temps dis donc !

Puis il l'a regarda avec complicité et lui murmura : Quand tu veux pour la chanson, j'ai commencé à l'apprendre.

Et enfin il sauta dans les bras de son grand fou de Quercus et lui glissa à l'oreille :

Ton sac à l'air bien rempli. J'embarque ma charrette si tu vois ce que je veux dire.

Le voilà, lui qui buvait peu et qui prenait peu de cuites qui poussait les autres au vice. On aura tout vu. Enfin, non pas encore, le meilleure rester à venir, Quercus et Titi, se battre ensemble, ça risquait d'être comique. Et qui sait, peut-être que ça déstabiliserait l'ennemi.

Camélise assise sur la pierre, réagissa aux dires de Titi

Quand tu veux pour la chanson, j'ai commencé à l'apprendre.

Elle sorti de sa besace une feuille avec dessus la chanson, fameuse chanson écrite en taverne lorsque Titi lui avait dis qu'il nous en fallait une pour partir en guerre, pour faire passer le temps  de la marche a pied. Une chanson sur un thème bien précis celui de la chasse au renard.

Citation :

Peuples Dauphinois, peuple de frères,
Peux-tu voir sans frémir d'horreur,
Le crime arborer les bannières
Du carnage et de la terreur ?
Tu souffres qu'une horde
atroce de renards,
Souille par son souffle féroce
Le territoire des vivants.
Quelle est cette lenteur barbare ?
Hâte-toi, peuple souverain,
De rendre aux monstres
Tous ces buveurs de sang humain !
Guerre à tous les renards !
Poursuivons les jusqu'au trépas ;
Partage l'horreur qui m'anime !
Ils ne nous échapperont pas.
Ah ! qu'ils périssent ces infâmes,
Et ces égorgeurs dévorants,
Qui portent au fond de leurs âmes
Le crime et l'amour des tyrans !
Mânes plaintifs de l'innocence,
Apaisez-vous dans vos tombeaux ;
Le jour tardif de la vengeance
Fait enfin pâlir vos bourreaux.
Voyez déjà comme ils frémissent ;
Ils n'osent fuir, les scélérats !
Les traces de sang qu'ils vomissent
Décèleraient bientôt leurs pas.
Oui, nous jurons sur votre tombe,
Par notre pays malheureux,
De ne faire qu'une hécatombe
De ces renards affreux.
Représentants d'un peuple juste,
O vous ! Dauphinois !
De qui la contenance auguste
Fait trembler nos vils renards,
Suivez le cours de votre gloire ;
Vos noms, chers à l'humanité,
Volent au temple de mémoire,
Au sein de l'immortalité.

Camélise l'avait préparé sur une  planche pour que tous puisse l'apprendre et là déposa près d'eux

Allez  en attendant qu'il y ai du monde qui arrive Quercus sort les fioles, et hop on y va pour l'apprendre cette chanson !
A cet instant même Tenebreux arriva !
t'as sentis les chopine je vois allez viens donc chanter avec nous

Le grognon grimaça à l'entente de Génépi.. cela lui rappela un peu trop de souvenirs de montagnards... il salua Ténébreux qui venait d'arriver, et remercia le sire Quercius et grogna :

Je vous remercie Sire, pour le Génépi, mais j'ai ce qu'il faut... de la bonne de Dié, de la vraie, de la clairette... Si quelqu'un en veut, je suis prêt à partager.

Le grognon sorti une gourde de sous sa cape, et se versa une lampée dans sa choppe.... tout en grognant : Par Sainct Georges et Dalphiné!

Regardant les troupes de loin la Baccard s'approchait comme une renarde, venant s'adosser à un arbre afin de profiter des derniers moments de calme avant la chasse aux vilains. Elle avait la tête ailleurs mais tentait de pas trop y penser.

kicouu tout l'monde! y'a à boire ici sinon j'ai ma flasque d'abricotine hein!! la sortant de sa botte pour en offrir à qui en voulait.

Cela faisait un bon moment qu'il habitait à Valence, mais il avait passé plusieurs mois hors du Duché pour faire rentrer Castillon dans les rangs du PA. Il était temps de faire connaissance avec ses nouveaux compagnons. Il s'approcha du feu

J'ai entendu boire un verre Sort de son sac une bouteille de Bergerac

Au fait! Je m'appelle Groch habitant de Valence depuis quelques mois.

Titit hocha de la tête en signe d'approbation à Quercus.

Par contre c'est que de la Clairette, j'en ai pris quelques caisses, j'en ai piqué chez Demons.

Se marre et continue.

Vous pouvez tous aller vous servir mais faites attention à mes sacs de fleurs et plantes séchées !

Puis soudain entendant un fouet claquer, il se retourna et dégaina son épée. Un fouet ici ? Humm, ça devait bien être un coup d'Arwel ça ! Il cria alors.

ENTRAINEMENT ! J'ARRIIIIIIVE ARWEL !

Jamais il n'aurait courir vers elle mais bon les choses évoluent. Tandis qu'il la rejoignait il se mis à reprendre en coeur la chanson de Camelise, sans oublier de piquer une gorgée au grognon au passage et de lui souffler un merci :

"Peuples Dauphinois, peuple de frères,
Peux-tu voir sans frémir d'horreur,
Le crime arborer les bannières
Du carnage et de la terreur ?
Tu souffres qu'une horde
atroce de renards,
Souille par son souffle féroce
Le territoire des vivants."

Camélise assise prêt du feu, la chansonnette dans la tête, s'arêta un instant de chantonner se pencha vers le fréro elle sort d'où ce boule de poil ? puis elle salua les arrivant ! Elle les vie chacun avec leurs bouteilles différentes elle grimaça.
Puis elle se leva net d'un coup !

Foi de Montagnarde c'est ça qu'il faut boire ! Elle leva la fiole de génépi qu'elle avait  à la main, et allez on y va tous en cœur avec Titi ! on va l’apprendre cette chansonnette et on l’oubliera pas de ci tôt !


"Peuples Dauphinois, peuple de frères,
Peux-tu voir sans frémir d'horreur,
Le crime arborer les bannières
Du carnage et de la terreur ?
Tu souffres qu'une horde
atroce de renards,
Souille par son souffle féroce
Le territoire des vivants."

Elle vit  plein de monde autour du feu de camps . Elle se décida d'aller y faire un tour .Elle arriva discrètement et se mit dans un coin , écoutant le chansons et essayant de voir qui était présents .

P'tit sourire à sa sœur avant de lui murmurer que c'était là un cadeau offert par Léane. Ce fut au tour de May d'arriver et se calant contre un arbre elle sortit de sa botte une flasque d'abricotine puis laissa résonner quelques mots :

Citation :

kicouu tout l'monde! y'a à boire ici sinon j'ai ma flasque d'abricotine hein!!

Content de la voir avec eux, Quercus se leva puis la salua en lui claquant une bise :

Hééé ! Coucou ma sorcière, comment vas-tu? T'as aussi amené de quoi picoler un peu, c'bien ça. Viens te poser avec nous autour du feu y a que d'la bonne compagnie et de bonnes choses à boire.

Avant de retourner vers le feu il profita de la flasque tendue pour en piquer une ptite lampée puis adressa à la rousse une jolie grimace suivit d'un sourire. De retour prêt du feu de nouveaux mots résonnèrent. Un homme qu'il ne connaissait pas vint les rejoindre tout en sortant de son sac une bouteille . Il prit place avec eux tout en se présentant :

Citation :

J'ai entendu boire un verre
Au fait! Je m'appelle Groch habitant de Valence depuis quelques mois.

Quercus se leva pour le saluer tout en essayant de ne pas trop porter son regard sur la bouteille qui pourtant l'attirait :

Bien le bonsoir Messire Groch de Valence. Je suis Quercus dict Ghost et j'suis de Dié. Installez-vous et faites votre choix. La folle taverne vous propose Clairette de Dié, Abricotine et Génépi Noir de Bri le tout servit accompagné de bonne humeur. C'pas mal non pour un ptit feu ? Mais dites moi M'sire Groch c'quoi cette jolie bouteille que vous tenez là ?

P'tit sourire adressé et un brin intéressé, fin un brin juste hein, bein oui, avant de tendre l'oreille car une sorte de claquement semblait résonner non loin et s'approcher. Ce son ne lui était pas étranger et apparemment à Titi non plus car il se leva d'un bond. Sortant son épée son ami se mit à crier et tout en chantant il fila en direction des claquements qui sans aucun doute provenaient du fouet d'Arwel.  Quercus se marra en le voyant et s’écria :

Whaouuuuu !!! Comment il obéit au fouet et à l’œil le Titi, pfiouuuuuu !!!

Toujours en se marrant il le regarda s’éloigner puis, godet en main, il s'approcha de raithuge le grognon qui ayant prit avec lui de la clairette l'avait préféré au génépi. Celui-ci semblait perdu dans ses pensées. Quercus se plaça à ses cotés puis laissa résonner quelques mots :

De la clairette donc M'sire raithuge, pas mal aussi oui. D'ailleurs en parlant de clairette en connaissez-vous sa ptite légende ? Peut-être bien vu que vous semblez connaisseur mais au cas ou j'va vous la conter:

Il y a fort longtemps en Gaule une jarre oubliée dans une rivière aurait transformé le vin en un liquide sucré et pétillant. Ainsi naquit la Clairette de Dié !

Hé oui ! Pline l’Ancien, auteur romain, parlait déjà dans l’Antiquité d’un vin apprécié des Voconces. Ce peuple gaulois ancêtre des Diois aurait abandonné des jarres contenant du vin dans une rivière pendant tout un hiver et les aurait redécouvertes au printemps. Dans ces jarres un précieux liquide, sucré et pétillant était né. Son nom La Clairette de Dié.

P'tit sourire adressé puis il reprit :

Voila ça c'est fait et si maintenant on en venait aux choses sérieuse hein. J'veux bien un peu de votre clairette M'sire raithuge. J'ai grande envie de réunir la force des montagnes de Bri avec la folie pétillante de Dié. Une moitié de génépi et une moitié de clairette pour un tout nommé génépette. Niammmm. Possible que cela fasse bondir un puriste comme vous semblez l’être mais po taper hein, non non ! Ou alors d'abord vous me laissez finir mon godet, bein oui car c'pas que mais fait soif hein.

Sur ces mots, souriant il lui tendit son godet deja à moitié rempli de génépi.

Titi qui s'éloignait avait entendu Ten parler se retourna et lui lança :

Tu n'aimes pas chanter alors dansons !

Il s'approcha de lui prêt à combattre.

Maistre instructeur j'ai bien besoin de m'entrainer.

Et il lui dit tout bas : Tu sais très bien que moi et l'armée c'est pas ça. Tu te doutes bien que ma formation au combat n'est pas exceptionnelle. J'ai eu 2 ou 3 entrainements avec Arwel ça fait pas lourd. J'ai pas envie de me faire manger tout cru par les renards.