TAOP // Ships (alias Shipper) // Brigandage // Coupable

Citation :

En ce jour du 27 octobre 1463,

Moi, Tempérance d'Amilly, Procureur du Lyonnais-Dauphiné, j'intente, au Nom de la Duchesse et de son peuple, une action devant la Cour de Justice du Lyonnais Dauphiné, placée sous l’autorité du Juge Ericx à l’encontre de Dame Shipper.

Avant de commencer, le ministère public souhaite attirer votre attention sur le fait que, notre juge, dans sa grande bonté, vous garantit le droit de rester libre durant toute la durée de votre procès. Cependant, je vous signifie que vous êtes actuellement sous l’emprise de la Justice et que vous ne pouvez quitter le Duché pendant toute la procédure judiciaire dont vous faites l'objet.
Vous avez en outre la possibilité de vous rendre au barreau des avocats afin de demander à un avocat de vous défendre. Voici le plan vous menant au barreau.

*Le procureur fit signe à un grouillot de porter un plan à l'accusée*

https://chateau-de-lyon.forumactif.com/f222-salle-publique-de-la-justice

Je rappelle que la partie plaignante, l'accusé et la procure peuvent soumettre à l'approbation du juge une demande de déroulement du procès en place publique.

Je n'en fais pas la demande.

*Elle marqua là une pause, se redressa bien, se retint de dire « Shipper, arrête de chiper ! » et dit plutôt :*

Shipper, vous êtes accusée d'avoir agressé dans la nuit du 24 au 25 octobre 1463, Sire Maccuendo, entre Vienne et Valence. Les descriptions faites par les victimes vous désignent directement ainsi que Clipper, Wyn, Meunotte et Skylane qui sont également en procès pour les mêmes faits. Je vous lis la plainte de la Victime.

"De Maccuendo Date d'envoi Le 25 Octobre 1463 à 17h34
Objet plainte Expire le 15 Novembre 2015 Prévôt,

Si je prends la plume, ce qui est rare, c'est pour vous exprimer mon mécontentement. Je veux porter plainte contre un groupe de 5 malandrins qui m'ont pillé de la manière la plus vil qui soit. Cela c'est passé entre Vienne et Valence, alors que je voyageais pour vendre quelques récoltes sur le marché de Dié, ils m'ont sauté dessus sans que je puisse sortir mon épée pour les fendre en 2.
Je ferai copie au procureur s'ils peuvent être puni rapidement même si je sais que leur butin sera écouler facilement.

Dans l'affaire j'ai perdu 1 charette, 10 sacs de farine fraîchement moulu, entre 3 et 400 écus à vue d'oeil.

Je vous remercie
Que Le Très Haut guide votre bras

Mac

P.S: 25/10/1463 04:08 : Vous avez été racketté par un groupe composé de Clipper de Meunotte de Shipper de Wyn et de Skylane"

Vu l'article IV.3.a relatif au brigandage classique, que je vous lis :

« Les personnes accusées de brigandage seront poursuivies pour trouble à l'ordre public et devront répondre devant la justice pour ce chef d'accusation. »

Vu l'article VI.2.d relatif aux circonstances particulières modulant la peine que je vous cite également :

« Les condamnations peuvent être influencées par des circonstances atténuantes (extrême pauvreté, repentance,…), ou aggravantes (infraction commise en groupe, récidives, fuite…), le tout étant laissé à la libre appréciation de la cour qui juge les faits en son âme et conscience et dans le respect des lois du Lyonnais-Dauphiné. »

Je vous demande donc de rendre compte devant la Cour des actes de brigandage dont je vous accuse. Comme l'attesteront les différents témoins, vous avez détroussé en groupe - ce que je retiens comme circonstance aggravante.
Afin de vous éviter une lourde peine de prison et pour que la victime puisse être dédommagée, je vous propose de rendre à sire Maccuendo ce que votre groupe lui avez pris, à savoir :

1 charrette,
10 sacs de farine,
300 écus.

Ceci représente pratiquement 500 écus. Si la victime récupère ce qui lui appartient, je solliciterai auprès du juge une peine symbolique.

Avant de laisser la parole à la défense, j'invite donc la victime à témoigner et à nous confirmer que l'accusée fait bien partie des agresseurs, à nous donner son ressenti et à nous parler de ses éventuelles séquelles. J'appelle également Dame Anastasie, Prévôt et Maistre Douanière afin qu'elle nous confirme que l'accusée était bien présente sur les lieux des faits.

Témoignage de Maccuendo à citer.

Citation :

"Je suis parti de chez moi à Vienne le 24e jour du mois d'Octobre en partance pour Dié avec une halte sur Valence. Alors que je me désaltérais sur le bord du chemin, 5 malendrins m'ont sauté dessus. Je n'ai pas eu le temps de dégainer mon épée mais j'ai très bien reconnu et entendu mes agresseurs, avant de m'évanouir. J'ai passé une bonne partie de ma vie au combat et je sais connaître accent, tenues vestimentaires et les détails physiques. Lorsque je me suis réveillé le lendemain, j'étais dépouillé de tout ce que je possédais.
J'avais une charette qui transportais la farine que je devais vendre, environ 10 sacs et une bourse pleine d'écus pour pouvoir marchander. J'ai perdu le bénéfice de mon dur labeur, du temps."

[HRP : à archiver le personnage n'existe plus.]

Proposition de verdict :

Le juge XXXX se pencha à présent sur un cas des plus particuliers le prévenu était décédé depuis l'ouverture du dossier. Il s'installa sur son siège bordé d'hermine à l'image de sa toge et prononça son verdict :

Le prévenu ne pouvant plus désormais que s'en remettre à la justice divine , je laisse au Très-Haut le soin de juger ses actes, pour ma part je déclare ce jour le non lieu.

*** Et xxxxx de se saisir du dossier suivant.

Voilà !

Citation :

Le juge attend la dernière plaidoirie de la défense
(à déposer sous deux jours ouvrables après la plaidoirie de l'accusation)

Il n'y a plus de malandrin et comme Erixc avait mis avant que j'arrive à classer j'ai même pas regardé ou s'en était ...

Il faut faire sauter le tour...

Elle a changé de nom en Ships.

Tour passé.

Citation :

*Changement de juge, mais la Justice elle ne faillissait (presque) pas. Puisqu'elle n'avait pas assisté au début du procès, elle avait relu les minutes et convoqué la cour pour rendre son verdict.*

- En ce jour du quinze février mil quatre cent soixante-quatre, Nous, Madeleine de Firenze, juge du Lyonnais-Dauphiné, rendons notre verdict dans l'affaire Shipper, alias Ships, cette dernière étant accusée de brigandage.

L'accusée n'ayant pas daigné présenter de défense, je n'ai pu que percevoir la détresse des victimes et, en mon âme et conscience, ai décidé d'accorder crédit à leur témoignage en cette affaire.

En conséquence de quoi la femme Ships est déclarée coupable de brigandage, selon l'article IV.3.a de notre coutumier, aggravé par la commission de ce crime en réunion, je vous renvoie ici à l'article VI.2.d de ce même coutumier.

Suite à cela, la femme Ships se voit donc condamnée à deux jours de prison, et à trois cents écus d'amende, peine minorée par l'absence de réquisitoire de l'accusation.

Les différentes parties ont la possibilité de faire appel de cette décision, près le Tribunal du Palais de Paris, dans un délai de deux semaines à compter d'aujourd'hui.

Que justice soit rendue.