[RPG] Campements des infiltrés / A l'assaut des bretons

[Au Nord Ouest, a 10 Lieues de St Brieuc]

Ayerin n’en revenait toujours pas, son déguisement à l’odeur alléchée avait fait fuir cette horde de bretons croisée au première lueur du matin… mais ce qu’elle n’avait pas imaginé un seul instant c’est qu’elle serait victime de cette Ost Royale qui pour sa part n’avait pas fait la différence entre elle, Ayerin soldat de Vienne et de l’Ost et une paysanne bretonne…

Citation :

10-04-2007 04:09 : Vous avez été racketté par un groupe composé de Alex87, de Donperico, de Elderlyne, de Gatimasse et de Marino721

Cette lance constituée de Tourangeau lui avait sauté sur le dos peu après le passage de la lance bretonne qui quant à elle s’était contentée de la saluer…
Lorsque Ayerin comprit la fadaise de ces soi disant alliés qui la matraquèrent, elle hurla si fort sur celui qui s’acharnait à lui battre les flancs qu’il cessa de la rouer de coups…

Espèce de couillons, ne devions nous pas respecter la trêve,… hurla Ayerin coursant l’imbécile qui s’échappait avec sa besace pleine de nourriture… mais l’affreux ne put entendre ses derniers mots, occupé comme il l’était à rejoindre sa lance… par chance, Ayerin découvrit au sol une miche plus que douteuse qui lui servirait de collation jusqu’à demain !

[Vannes]
Ilidan. avait trouvé une chambre à louer chez une jeune veuve peu regardante quand à l'origine de sa locataire.
La pauvre femme devait subvenir aux besoins de ses 3 enfants tous en bas age et passait sa journée au lavoir.
Ilidan. passait une bonne partie de sa journée à la mine. Elle parlait peu car son accent et son ignorance du breton aurait pu la trahir.

[Vannes]
Ilidan. restait toujours en retrait : travail à la mine tous les jours, passage au marché et à la mairie tous les jours.

Peu de nouvelles, les habitants restaient méfiants et vigilants, le marché était normalement approvisionné.

La jeune veuve était trop fatiguée pour poser des questions.

Il lui avait semblé reconnaitre Darrow et Guillaume du lac mais évidemment ceux-ci (si c'était bien eux) n'avaient rien manifesté.

Pour combattre la solitude, Ilidan. s'était mise à lire at avait gagné en intelligence. Pour sa forme physique, le travail à la mine suffisait à l'entretien et elle allait faire de grandes ballades en forêt à chaque fois qu'elle le pouvait.

Ilidan. s'était endimanchée et avait accompagnée la veuve à la messe.
Assise à ses côtés elle avait plutôt l'air d'une connaissance, qu'une étrangère.

Toutes les femmes avaient revêtues laurs plus beaux atours dont une coiffe de dentelle magnifique.

Le prêche était orienté sur le courage face aux restrictions et au patriotisme breton évidemment. La messe était en latin comme il se doit et Ilidan. avait donc pu s'agenouiller, se relever et chanter comme tout un chacun, mais le prêche était en breton et même si Ilidan. comprenait le vocabulaire quotidien elle était loins d'être assurée d'avoir tout compris !

Après la messe, elle avait offert à la veuve, les champignons récoltés et un lapin pris au collet. La veuve avait apprécié et avait sorti du cidre.

Après le repas la pauvre femme épuisée s'était endormie et ne s'était même pas réveillée pour les vêpres.

Ilidan. avait nettoyé et reprisé ses vêtements et soigné ses armes en se cachant.

Maintenant le soir tombait et la solitude était plus lourde.

[Vannes]
Ilidan. était partie à la mine comme d'habitude et quelle surprise au retour de voir tant d'agitation au village : plus d'une centaine d'invidus s'était répandu dans les rues, des soldats principalement et qui bousculaient le civil sans vergogne !
Ilidan. aurait bien voulu se faire connaître et aller trinquer avec eux dans l'un des campements mais en l'absence de directives, elle se fit discrète.

Son déguisement était crédible car d'une part les soldats se montrèrent impolis et d'autre part le maire en personne l'avertit de la pénurie sur le marché !
Sa logeuse avait été prévoyante et vendit à Ilidan. (en toute confiance) quelques miches à prix coûtant.

Ilidan. se sentait mise à l'écart et faisait triste figure, heureusement la brave veuve prit cela pour du patriotisme breton et laissa Ilidan. s'enfermer.

Citation :

Soldats,

Voila bien des jours que vous etes parti au coeur de la Bretagne comme infiltrés.
Ne croyez pas que cotre presence labas est une erreur ou qu'elle est inutile.

Vos yeux sont les notres dans cette batailles et les informations recoltés nous seront tres utile le moment vennu.

Ilidan, Nous avons preferé ne pas te prevenir de notre passage pour ne pas que tu dévoile ta couverture.
Nous ne devions passer qu'une journée ici!
Mais sache que nous t'avons apercue et que e te voir ainsi entouré de bretons, qui, semblait t'aceuillir comme une des leurs me remplis de joie.

Walan, Je sais que tu te sent seul! tu es avec Ayerin l'infiltré qui a passé le plus de temps caché en Bretagne!
Comment va ta toux? tu es guerrit?
Evite les idées sombre et regarde les fleurs du printemps elles t'aideront!

Chouket, te voila a nouveau seul mais garde courage!
Rohan est une ville detruite tu nous diras comment ca se passe labas!

Lamis, vous voila à Rennes... Pour y etre moi meme passé je sais que vous avez a faire! continuez!

Ayerin, a bientot


Sachez tous que l'enssemble de Mont-Aiguille pense à vous et que vous etes loin d'etre des oublié ou des laissez pour comptes!
Gardez courage! et prennez soin de vous!!!

Amicalement

Linala

[Tréguier]

Alors que Walan se demandait s'il pouvait y avoir une limite dans la noirceur de ses pensées ou s'il était condamné à aller de moins en moins bien, il reçu une lettre.

Lui qui se sentait oublié de tous et inutile rougit en la lisant. Les mots de Linala apaisèrent son coeur et il se sentit bien mieux à l'idée qu'elle pensait à lui, à eux.

Il s'empressa de lui rédiger une réponse en espérant que celle-ci ne serait pas interceptée comme certaines autres.

Citation :

Bonjour Linala,

Tu ne peux pas savoir à quel point ton courrier me soulage. Je suis heureux de voir que vous ne nous avez pas oublié et que vous pensez encore à nous.

Ma toux s'est calmée depuis un moment. Il faut croire que les herbes que j'ai achetées étaient bien ce que l'apothicaire prétendait, ce qui signifie également qu'il n'a pas percé mon déguisement à jour.

Une mouette semble s'être attichée de moi et me suis partout où je vais. Ce serait plutôt drôle si elle ne s'obstinait pas à me mordre les pieds, les doigts ou le nez dès qu'elle le peut. Malgré tout, elle me tient compagnie ... plus ou moins. Je n'ai pas encore réussi à la faire parler mais j'y travaille. ( )

Je vais essayer d'appliquer ton conseil sur les fleurs. Pour tout te dire, l'une d'entre elle ne me quitte jamais, 'ose espérer que tu vois de laquelle il s'agit.

Merci pour tout,
A bientôt.
Walan.

Ilidan. avait vu le signe convenu d'avance et s'était rendue à la cachette qui devait contenir des consignes éventuelles. Elle avait été trés contente que Linala profite de son passage pour lui transmettre des nouvelles et ma foi un satisfecit .

C'est toute ragaillardie qu'elle rejoignit son logement ou une fois de plus, la logeuse se méprit sur la cause de son humeur et l'invita à trinquer pour fêter le départ des troupes de l'Ost !

Ilidan. trinqua de bon coeur , il fallait bien rendre sa couverture crédible

[Rohan]

Ce matin, Chouket se leva encore tôt réveillé par cette odeur de souffre, de brulé. Il toussait, cela était dû à cet épais "brouillard explosif".

Rohan n'est qu'un tas de pierres brulantes et fumantes. Les habitants de la ville fuit toujours cette ville-ruine. Les militaires sont de moins en moins nombreux aussi.

Chouket est un des derniers nobles a se trouvé encore en ville, ce qui le faisait craindre la faible épaisseur de sa couverture. Binetôt, il sera le dernier titré de la ville...

Il continua donc ses observations, s'ennuyant encore et toujours...Pour faire passer le temps, il alla à la carrière bosser un peu, le nombre d'offre d'emplois a été augmenté en vue de reconstruire la ville.

[Vannes]

Malgré les risques encourus, Ayerin au petit matin s’embarqua dans les allées du marché… sa besace comme son estomac criaient famine, et ce dernier hurlait tant qu’elle eu peur d’être repérée par la meute au visage félon qui l’entourait !
A peine eut-elle acheté quelques maïs à un gras breton édenté et à l’haleine peu heureuse, qu’elle s’en fut afin de ne pas se faire repérer… sa marche restait lente et assurée afin qu’aucun soupçon ne tombe sur elle quand sortant de l’enceinte bombée, une femme à la coiffe blonde et aux yeux bien connus lui glissa quelque chose dans l’une de ses mains…
Ayerin serrait fortement son poing et s’éloigna sans plus attendre, le cœur heureux d’avoir croisé son amie même si cet instant fut fugace !
A l’abri de quelque alcôve fort douteuse et malodorante, elle déplia enfin le poing et prit connaissance de la missive écrite par Ilidan qui l’invitait à la rejoindre à la tombée de la nuit dans une clairière en la forêt de Vannes…
Ilidan la connaissant parfaitement avait prit soin de lui faire un méga plan détaillé qui permettrait à Ayerin de se diriger correctement sans se perdre… après avoir appris par cœur sa destination, elle avala sur le champ la missive et sortit de la ville… direction la forêt !

Avant de retrouver Ilidan en ce lieu qu’elle lui avait indiqué, Ayerin alla retrouver Balourd, son cheval de trait qu’elle avait laissé hors de la ville à manger herbe bretonne... elle s’installa près de lui et attendit là que la nuit vienne avant de se rendre au point de rendez vous !
Arrivée dans cette clairière, sous un ciel sans lune, Ayerin Rookoulait par intermittence Rouuu… Rouuu… Rouuu… code établi par sa chef de lance qui au quatrième Rouuu… tomba du ciel ou plutôt de l’arbre dans lequel elle s’était réfugiée…
Ayerin crut sa dernière heure arrivée mais à la voix de l’intruse qui l’appelait…

Hey, Ayerin… ca lui rappela celle qu’elle était venue retrouver…
Ca faisait si longtemps qu’Ayerin n’avait pas revu son amie de longue date qu’elle se jeta sur elle, lui donnant une accolade indigne d’un soldat mais dans l’instant, elle s’en fichait pas mal…

Purée, je suis si contente de te revoir… comment vas-tu… ou crèches tu… tu m’as l’air maigrichonne… ça va, pas de blessures… l’assommait-elle de questions, quand enfin elle relâcha son accolade afin qu’Ilidan qui semblait étoufée, puisse enfin respirer…

Ilidan. riait à moitié étouffée par son amie toujours aussi exhubérante !

Toi aussi tu as l'air d'avoir maigri ! Viens asseyons nous un instant et mangeons ensembles.

Ilidan. sortit de sa besace quelques saucisses du cru et un paquet de galettes de sarazin puis avec un sourire 2 bouteilles de chouchen bien fraiches.
Les 2 amies trinquèrent et burent à long traits puis se sourirent à nouveau.

Ilidan. raconta succinctement sa vie quotidienne :
Ma logeuge est naïve et bien gentille, je travaille à la mine de pierre tous les jours. J'évite la mine d'or car les surveillants sont plus vigilants du fait du minerai. J'achète quelque denrées au marché et je vais régulièrement à la messe. Je ne néglige pas mon entraînement militaire aussi suis-je physiquement au top !
Par contre la solitude me pèse et je n'ai pas résisté au plisir de passer une heure avec toi. Mais je suppose que tu n'es que de passage et que tu vas partir sitôt notre pause terminée...