[Lieu] Salle de Recueil, de prière.

En rentrant chez elle, Rosa découvrit sur le rebord de sa fenêtre le livre de condoléances destiné à Christ. Elle le prit délicatement et religieusement tout en sachant qu'elle en prendrait soin comme à la prunelle de ses yeux. Elle prit le temps de rentrer chez elle pour y prendre un parchemin et écrivit quelques lignes.

Citation :

Je te remercie de tout mon coeur, Coco, pour cette attention de ta part. Sache que je garderai ce livre jusqu'à ce que je rejoigne Christ auprès d'Aristote. Il sera pour moi le témoignage de son bref passage sur terre et aussi celui de la profonde affection que tous les soldats de la garnison avaient pour lui. Je sais maintenant qu'il restera dans nos coeurs pour toujours et cette pensée me réconforte. Où qu'il soit, une partie de moi est avec lui à tout jamais...

Rosa serra contre elle le si précieux livre et alla déposer le parchemin dans la salle de recueil. En même temps, elle y déposa un parchemin sur lequel était écrite une prière que l'un de ses amis lui avait envoyée afin de la soutenir dans son deuil.

Citation :

"Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle".

Akasha comme chaque dimanche, avait été le matin même à la messe, ce jour était précieux pour elle, car un soldat manquait à l’appel, elle alluma un cierge pour sa convalescence, ne disant pas plus de mots qu’il n’en faut, elle n’avait rien à dire de toute façon, et seul Aristote pouvait encore changer quelque chose, mais cette présence amicale lui manquait, cela était un fait, elle avait croiser le regard plein d’effroi de sa douce, agenouillée auprès de lui, elle avait alors compris combien elle serait désemparée si pareille situation venait à lui arriver, ces pas l’avait donc conduit ici, en lieu que si peu fréquentait, symbole de sa propre paix, elle alluma un autre cierge et avait écrit quelques mots sur un parchemin, unique témoin de son propre tourment , elle les relus une dernière fois…

Citation :

Faites que sur le chemin,
Il ne rencontre point gredin,
Que ses pas soient parfaitement droits,
Et que le sentier le ramène à moi,
Que nuls détours,
Ne l’éloigne de ce parcours,
Pour que demain au petit jour,
Il soit enfin de retour.

Puis approchant le parchemin du cierge, elle chuchota..

Aristote veille sur lui, et sur notre ami aussi.

Le parchemin s’enflamma, ne laissant derrière elle que quelques cendres, elle quitta le lieu.

Akasha se devait d’expier ses fautes, c’est donc tout naturellement qu’elle se rendit à la chapelle de la garnison… elle s’agenouilla après s’être signer puis commença à réciter le crédo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN



Puis elle alluma un cierge, pour chacun des défunts chers à son cœur. Et s’en retourna comme elle était venue.

samarel découvrit avec joie qu'une chapelle était admirablement entretenue à briançon. alors qu'il désespérait de trouver un chapelain dans d'autres garnisons, ici le culte d'aristote était bien présent. il entra et se signa du signe de christos, sacrifié et se mit à genoux face à l'hotel pour prier.

il pria comme à son habitude en gaélique.

Ar n-Athair a tha air nèamh, gu naomhaichear d'ainm.

Thigeadh do rìochachd. Dèanar do thoil air an talamh, mar a nìthear air nèamh.

Tabhair dhuinn an-diugh ar n-aran làitheil. Agus maith dhuinn ar fiachan, amhail a mhaitheas sinne dar luchd-fiach.

Agus na leig ann am buaireadh sinn; ach saor sinn o olc;

oir is leatsa an rìoghachd, agus an cumhachd, agus a' ghlòir, gu sìorraidh.

Amen. *

Puis il alluma un cierge et se mit à prier en françois, ce qui était plus rare. sans doute l'ambiance toute sereine de la ville de briançon, drappée d'une chappe immaculée, y était elle pour quelque chose.

seigneur
accueille en ton sein la douce ariana, ma marraine, accueille aussi en ton sein dame gem qui était une femme admirable et tous les soldats qui de par le monde se battent pour une juste cause. tout particulierement les dauphinois qui sont en théatre d'opération en ce moment meme, loin de leurs proches.
protège le dauphiné. donne aux habitants de briançon la force vive qui fait d'eux des etres si fiers et si braves. je te remercie seigneur aristote de m'avoir accordé de diriger à d'aussi brillants soldats. ils s'entrainent durs. ils méritent mon respect. fasse qu'ils le sache.
par aristote qui a délivré ton message, et par christos qui fut sacrifié par les impies, tu as renouvellé ton alliance avec les peuple des hommes.
je remets à mon tour mon ame et ma vie entre tes mains. aide moi à en faire bon usage.
amen



* (je transcris pour ceux qui ne parlent pas courrament le gaélique. c'est rare mais ça arrive )Notre Père qui estes aux cieux,

que ton Nom soit sanctifié,

que ton règne vienne,

que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour.

Pardonne-nous nos offenses,

comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.

Et ne nous soumets pas à la tentation,

mais délivre nous du Mal.

Amen

dans mes bras argael !

ça c'est une saine réaction qui me fait chaud au coeur. il faut toujours occir les anglois ! les pendre par les génitoires et leur dérouler les boyaux vivants.

sinon je parlais gaélique. ma langue natale.

failte* les amis

(*bienvenue)

"Gaélique ? Etrange ! Il va falloir que je m'en souvienne"

Akron sortit de sa poche un morceau de parchemin où il notait tout ce qu'un bon soldat doit savoir. On y trouvait des notes aussi interressantes que " Le viol n'est pas un moyen de séduction" où "le pillage est interdit sauf chez ces bastards de Bretons". Très appliqué il y ajouta la mention suivante

Citation :

Les Gaeliques ne sont pas des Anglois...à dépecer avec modération. Attention certains sont gradés

"Pour ma part je ne parle pas souvent ma langue natale...sauf pour dire S'gielt, n'est ce pas Arga "

(Santé)