Fantassins contre Marcassin

Invité

Le marcassin avait été laché. Tout le monde courait dans tous les sens en espèrant le croiser.
Pisteur n'avait jamais vraiment visiter Embrun, à part en patrouille mais c'était plutôt les tavernes qu'elle avait repérées.
Elle partit donc au hasard, tournant à gauche ou à droite quand ça lui plaisait.

Sujet: Re: Fantassins contre Marcassin Mer 28 Nov 2007 - 14:18

respectant ses propres consignes...Font fila en ligne droite, direction le sud...

Invité

Humbertos après avoir envoyé sa première salve de flèches au concours de tir à l'arc se promenait dans les rues d'Embrun lorsqqu'il aperçut une pancarte sur lequelle était écrit :
"Fantassins contre marcassin."
Il se dit qu'un petit porcinet sauvage à gagner cela agrémenterais agréablement le repas de midi de la délégation de Valence.
Il aperçut des soldats de différentes garnisons qui couraient dans tous les sens dans les rues de la ville.
Il courut en direction du bureau d'inscription et lorsqu'il aperçut Zoya il lui demanda :"Est-ce que ce n'est pas trop tard pour s'inscrire?
Si c'est encore bon...pouvez-vous noter les cases suivantes
J8-I7-H6-G5-F4-E3-D2.
D'avance, je vous en remercie."Il attendit que Zoya lui donne son accord pour courrir à la recherche du marcassin.

Sujet: Re: Fantassins contre Marcassin Ven 30 Nov 2007 - 13:17

Je prends note Humbertos...

Sujet: Re: Fantassins contre Marcassin Ven 30 Nov 2007 - 13:58

Marcassin prit la poudre d’escampette vers la Cathédrale Notre Dame du Real.
Il partait à toute vitesse, et Zoyas pria un instant que le cochon n’entre pas dans la demeure de Dieu.

Fantassins contre Marcassin - Page 3 Cathedraleay3

Mais le cochon n’en faisait bien sûr qu’à sa tête, ou plutôt à son groin, et, sentant l’odeur du vin distribué dans le lieu saint, il dût se croire arrivé chez lui, et s’engouffra à l’intérieur.
Pisteur, non loin de l’entrée à ce moment, couru à toute vitesse à l’intérieur, bientôt rejointe par Akron.
Au moment où ils entraient, ils se bousculèrent, mais tellement obnubilés par la petite bête qui courrait devant eux, ils ne ressentirent point la douleur.

Marcassin, justement, se faufilait parmi les fidèles, soulevant à son passage, non seulement les jupes de ces Dames, mais également un murmure lourd de reproche…
L’animal, essuyant quelques coups de pieds de ces Messires, voulut virer à gauche, prendre une allée secondaire, mais ses sabots glissèrent sur le carrelage. Il se retrouva sur le flanc, glissant au sol jusqu’un banc que le choc fit s’écrouler sur ceux de derrière, entraînant des pauvres vieilles sur leur passage.
Akron et Pisteur courraient toujours derrière lui, et tentèrent justement de l’encercler au moment où Marcassin se releva, comme si rien ne s’était passé, remua la tête de droite et de gauche, se campa sur ses pattes arrières, comme pour prendre de l’élan, et …. Chargea sur l’assemblée, qui, sous des huées valeureuses ou des cris peureux de jouvencelles, s’écarta pour le laisser finalement partir.
Les deux poursuivants sortirent à leur tour, non sans encombre, car ils recevaient une pluie d’injures polies en même temps que divers menus objets, parfois lourds ou taillant…
Le Marcassin était déjà dans une autre ruelle, gromelant si fort que tous les participants allaient bientôt le trouver, à moins que comme Thierry et Nyna, ils ne partent dans l’autre sens…

Invité

Après avoir eu une réponse positive de Zoyas Humbertos lui répondit :
"Merci dame Zoya...Christos vous le rendra au centuple."
Aussitôt il se mit à la recherche du porcinet et à courrir à travers les rues d'Embrun.
Il l'aperçut un moment en train d'entrer dans l'église suivit de près par Pisteur et Akron.
Il se dit que le jeu à peine commencé...celui-ci était déjà terminé car avec 2 grands gaillards aux trousses le porcinet était fait comme un rat et qu'il serait vite coincé dans l'église...
Lorsqu'il arriva près de celle-ci, il revit le marcassin sortir à toute vitesse Surpris par cette sortie imprévue Humbertos n'eut pas le temps de réagir et le vit disparître au coin d'une rue.
Humbertos partit à sa poursuite mais lorsqu'il arriva au coin de la rue...point de marcassin en vue...
Ben où était il passé?
A la vitesse où il allait...il était déjà repartit dans une autre ruelle depuis belle lurette.

Alors qu'il fouillait les buissons qui jouxtaient le saint édifice, Kernos entendit un brouhaha inhabituel pour un lieu de recueillement: des éclats de voix affolées, les grognements caractéristiques d'une marcassin en pleine course, des chocs, des cavalcades et des bruits de chaises que l'on renverse... le marcassin n'était pas loin!

Il arrêta sa prospection et fit le tour de l'édifice en essayant de trouver l'origine de cette agitation et par la même occasion, attrapé l'animal.

Invité

Le marcassin venait de lui passait devant le nez alors qu'elle essayer de se reperer devant l'église. Elle le poursuivit à l'interieur de celle-ci mais elle fut vite rejointe par Akron. Ils se chamaillèrent tellement pour essayer d'attraper le marcassin que quand ils l'entourèrent, il n'eut aucun mal à passer sur Pisteur, qui se retrouva alors à terre, et il filla dehors. Akron l'aida à se relever et ils sortirent eux-aussi à toute vitesse de l'église où les fidèles étaient très mécontents. Jamais Aristote n'aura autant entendu d'injure dans un tel lieu. Au moment où ils passèrent la porte, une chaise vint s'écraser sur le mur.

Ouff, on l'a échappé belle, mais ce cochon ne perd rien pour attendre.

Pisteur s'engouffra dans une ruelle et elle esperait tomber sur la bonne.

Nyna courrait courrait...

Mais où est donc ce marcassin...
Je le retiens moi...Zoyas...avec sa bestiole...

Pfff...je suis sûre d'être partie dans le mauvais sens...

Thierrylafrance chantonait en cherchant la bête

Citation :: Le plus grand des détectives
Oui c'est lui, c'est lui qui l'attraperra
Il habite à Embrun
Et poursuit l'marcassin, le méchant
vandale et malin, se dirige au groin
Démasqué par Thierrylafrance le plus malin

Courez courez Thierrylafrance
Ne laissez pas filer l'marcassin
Cherchez cherchez arme à la main
Les méfaits de cet omnivore
Et vos soucis seront bientôt finis

Il continuai à arpenter les rues en montant en direction de la taverne mais toujours rien, il n'y avait pas bête qui vive

Marcassin se trouvait à ce moment dans une petite venelle, juste derrière la cathédrale, et venait de trouver quelques épluchures tombées là au milieu de la rue…
Tout à sa ripaille, il faisait fi des participants qui lui courraient après !

Justement, Pisteur et Akron, toujours les premiers en vue de la queue grise et blanche de la petite bête, venaient d’entrer dans la ruelle et se précipitaient vers lui, heureux qu’il soit paisiblement en train de manger.

Mais l’une comme l’autre voulaient être le premier à l’attraper, et, dans leur chamaillerie, en se bousculant, ils ne virent pas une pauvre villageoise qui sortait de chez elle portant un énorme panier de linge sale pour l’amener au lavoir.
Les deux bougres la percutèrent de plein fouet et tombèrent sur le sol, Akron se foulant la cheville et Pisteur qui aurait un hématome sous peu à la tête…

Zoyas arriva à ce moment et leur dit :

Tout va bien ? Vous êtes bons, tout les deux, pour aller dire bonjour à nostre hopitalier, Font, pour vous, la course s’arrête !
Mais pas de regrets, hein, d’ailleurs, Akron, je pense qu’on va bientôt manger ton mouton, hé hé !!

Disant cela, elle se plaqua contre le mur car elle vit Humbertos poindre son nez, avec visiblement la ferme intention de rattraper le marcassin, qui mangeait toujours aussi tranquillement. Il fut étonné de vois les deux autres concurrents au sol, avec des culottes, des chaussettes et des braies sur leur têtes et tout autour d’eux, mais ne prit pas la peine de leur dire quoi que soit, obnubilé qu’il était par la bestiole.

Il n’était plus qu’à quelques pas, et ralentissait l’allure pour le surprendre, prêt à bondir dès que possible…
Il se rapprochait, retenant presque sa respiration, l’animal lui tournait le dos. Sentant peut être une odeur moite de transpiration, celui-ci releva le groin, huma l’air... Puis, pensant sans doute que le danger était bénin, il se remit à mâchouiller la salade et les pommes de terres au sol.
Alors, Humbertos, tremblant et pensant que Marcassin était à lui, se jeta sur la bête au moment où…Midi sonnait du haut du beffroi, lançant la danse des lourdes cloches vibrer en faisant un bruit tout simplement effroyable !

Surtout pour un jeune Marcassin, qui depuis sa naissance, n’avait connu que le doux son de la bière versée dans la chope de sa maîtresse, et le cui cui des oiseaux au dessus des arbres…

Marcassin, dès le premier son, se rua en avant en grouinant tant qu’il le pouvait, paniqué par ce tintamarre assourdissant, tandis qu’Humbertos, en l’air dans sa lancée, voyait fuir son butin sur pattes… Il vit de près les restes du repas de celui-ci, et s’écrasa le nez dans les patates restantes…Il réussit, malgré tout le raffut, à entendre de loin le rire de Kernos qui était bien loin derrière mais ne loupait pas une miette du spectacle qui s’offrait à lui !

Marcassin, dans sa course effrénée, se retrouva devant une patte d’oie et dû choisir entre le chemin qui menait aux tavernes, et celui qui se faufilait vers les bois… Zoyas se demanda si l’odeur d’une laie se faisait sentir, ou si simplement Marcassin retrouvait son instinct de bête sauvage, mais il ne fut pas long à hésiter et prit la direction de la forêt, avec à ses trousses de nouveaux concurrents : Thierry et Nyna avaient finalement fait demi tour, se rendant bien compte qu’ils cherchaient au mauvais endroit, et Phelim, lui, qui revenait des tavernes (vidées de leur bière pour l’occasion !) courrait aussi vite qu’il le pouvait.
Tous trois prirent donc la direction du bois, en priant pour que Marcassin ne s’y engouffre pas trop profondément !

Akron n'était plus sur de comprendre les règles du jeu. Il devait se battre contre Pisteur où attraper le marcassin ?
Quand finalement il se décida à poursuivre la bestiole il percuta viollement une brave villageoise. Mais après tout que faisait cette femme dans la rue. Elle n'avait qu'à sortir la nuit pour faire son linge !
Il sortit sa carte professionelle ( un bout de parchemin miteux où il avait avec peine tracé trois lettre en majuscules OST ) en hurlant

"Laissez passer Ost dauphinnois, section Briançon "

Il se remit à la poursuite du marcassin

"Au nom de la loi arrêtez ce marcassin !"

Invité

Naltea aidé de son chien cherchait le marcassin

Petit, petit, petit!!!

Ce n'était pas une méthode très scientifique mais après tout un marcassin est un bébé. Il doit avoir besoin d'affection ce pauvre petit.

Non c'est bon il ne manquait rien tout était prêt pour la mise en place de la méthode phélimienne pour l'attrapage de marcassin.

L'endroit semblait pouvoir produire assez d'écho pour que toute la ville entende....

Oui car là était l'atout majeur de Phelim....quand il entendrait sa voix mélodieuse...le porcelet viendrait immédiatement écouer de plus prêtvoir de quoi il en retournait.

Il prit une profonde inspiration et chanta une chanson qu'une amie lui avait récemment appris.

Je SuIs Un HoMmE pArTaGé, dEcHiRé EnTrE dEuX fEmMeS qUe J'aImE, eNtRe DeUx FeMmEs QuI m'AiMeNt, FaUt-Il QuE jE mE cOuPe Le CoEuR eN dEuX?

Font courait toujours vers le sud et rien ne lui laissait entrevoir la moundre trace de l'animal!....Il s'arreta pour reprendre sa respiraton et s'assis sur une borne de pierre...

Pfffff...........ce n'est pas en courant comme un dératé et au hasard que je risque de le trouver. Bon, réfléchis, mon gars, fais travailler ta tête plutôt que tes jambes...Ecoutes et tu entendras peut etre quelquechose qui temettra sur la bonne voie.

Font tendit l'oreille : vers la cathedrale lui parvenaient cris et vociférations...

Que le diable me patafiole ! Bon sang mais c'est bien sùr ! Un marcassin c'est une bête sauvage qui vit dans la fôret : Donc son instinct va le pousser à retourner à l'abri des arbres !....

Invité

Humbertos avait doucement dans les ruelles complètement désespéré à l'idée de remettre la main sur ce fameux marcassin.
Il était en train de réfléchir comment le prendre aisément lorsqu'au détour d'une rue il aperçut l'animal mythique au milieu de la ruelle sur un tas d'immondices.
Il fit un rapide tour d'horizon autour de lui pour voir si aucun concurrent ne se présentait.
Les dieux de la chance était avec lui, il n'y avait personne dans les parages et de plus l'animal était trop occupé à choisir les meilleurs mets de ce tas d'immondices qu'il n'avait ni vu ni entendu Humbertos s'approcher de lui.
Humbertos prit un sac en toile de jute, l'ouvrit juste au-dessus de lui et au moment ou il plongea sur lui, les cloches du beffroi voisin se mirent à sonner à tue-tête.
Aussitôt, l'animal détalla comme l'éclair...Humbertos ne put que lui caresser les côtes et récupérer quelques poils de la bête entre les doigts.
Humbertos s'affalla de tout son long sur le tas d'immondice en lâchant :
"Eeeeetttttt mer..."
Il se releva en récupérant une feuille de salade flétrie en guise de moustache. Il entendit au loin derrière lui un rire sarcastique...et du coin de l'oeil il vit que c'était Kernos qui se moquait de lui.
Dépité de la scène qu'il avait offert à un de ses concurrents, Humbertos s'en alla rapidement tout penaud en prenant une autre direction au croisement des ruelles.
Humbertos se dit que l'animal méritait un châtiment à la hauteur de l'affront qu'il venait de subir et il le voyait déjà transpercé par un pic reposant sur 2 branches fourchues en train de tourner au-dessus d'un brasier.

Décidément, ce jeune marcassin était bien plus malin qu'il n'y paressait, à moins que cela soit Kernos qui n'était pas un fin chasseur. Alors qu'il contournait la cathédrale, des bruits de course poursuite et des jurons captèrent son attention à l'opposé de sa position.

Il eut juste le temps d'apercevoir un de ses concurrents, un dénommé Humbertos, soldat de Valence, réussir un vol-plané magistral dans les ordures pour tenter de prendre la bête qui détala à toute vitesse vers les bois. Ce n'était pas l'habitude de Kernos de ce moquer des autres, mais la scène qui se déroula sous ses yeux était d'un tel comique qui ne pu retenir une crise de rire en regardant le soldat, couvert de déchets légumiers, s'extirper de la fange dans laquelle il avait plongé avec conviction.

Plier de rire, il du s'appuyer contre un mur pour rependre son calme. Le marcassin devait déjà être loin, Kernos se dit qu'il n'aurait sans doute pas la chance d'être le vainqueur de cette épreuve mais, au moins il s'était bien amusé. Il sécha les larmes que sont fou rire avait fait coulé, et continua malgré tout sa prospection en chantonnant.

A la belle ville d'Embrun
Courrant le sanglier
J'ai trouvé la fange si belle
Que je m'y suis vautré...

Au loin, il entendit un cri de détresse, à moins que cela soit l'écho lointain d'un porc que l'on égorgeait, s'élever à travers les rues boueuses d'Embrun.

Je SuIs Un HoMmE pArTaGé, dEcHiRé EnTrE dEuX fEmMeS qUe J'aImE, eNtRe DeUx FeMmEs QuI m'AiMeNt, FaUt-Il QuE jE mE cOuPe Le CoEuR eN dEuX?

Cette course de marcassin était vraiment des plus animées, courses dans la boue, dévastation de lieux consacrés, bousculades, chutes, baignades dans les ordures et chansons inspirées... les organisateurs avaient fait fort! Un jour, il espérait que quelques troubadours se pencheraient sur le sujet et raconteraient, au coin du feu, la ballade épique du Marcassin d'Embrun... oh oui, il y avait de quoi faire une chanson de geste là dessus.

Invité

Cette course au marcassin commencait à être longue pour titile.
Il courait maintenant depuis plusieurs heures sans meme avoir aperçu le moindre bout de queue de cochon.
Il commencait à s'enerver et a fatiguer par la même occasion.

Tout un coup, son visage s'illumina.
Il partit en trombe en direction de chez lui et alla chercher sa chienne.

Isis. Viens Isis. On va traquer du bon cochon.

Il ramena sa chienne au point de départ du marcassin.

Allez cherche, cherche.
Si tu le trouve, t'aura droit a un gros bout.

Comme si elle avait compris, Isis renifla partout puis, commenca à courir dans la direction ou était partit le cochon.
Titile l'a suivait en l'encourageant.

C'est bien Isis continue, on l'aura.

Invité

cela faisait quelques heures que muadib deambulait entre les etales du marché...........occupé a discuter avec quelques ribaudes souriantes........il fit connaissance avec un marchand de biere...........et de chope en chope a moitié vide,il se desalterait ,lui a moitié plein.......mais de cochon point vu la queue.............

Invité

Tout le monde cherchait marcassin depuis des heures sont sans réussir à mettre la main dessus. Halis était haletant d'avoir couru aussi vite mais ne voyait toujours pas le but de cette course effréné.

Halis apperçut Titilemagnifik qui utilisait une chienne.

*hum pas bête ça! Je vais le suivre et subtiliser marcassin avant lui quand il m'aura guidé jusqu'à lui. Hé hé! Je suis un génie .*

Halis se cacha donc derrière une maison et épia titile tout en changeant de point d'observation quand la chienne se déplaçait.

Thierrylafrance qui était cette fois-ci en vue de la taverne ne voyait toujours rien venir... se serait-il planté de direction... Il s'arrêta un moment pour réfléchir

On va continuer pour voir, si ça se trouve le sanglier une fois épuisé ira comme moi à la taverne et je serai là pour l'attrapper

Il s'était redonné du courage et il repartit à toute jambe

Wig avancait plus ou moins vite dans les rues embunaise quand soudain il apperçu une veille paysanne qui donnait à manger à ses poules. Il wig s'approcha et demanda :

_ "Bjour m'dame c'est combien pour un peu de vot' grain ?
_ Ct'eu grain là ? 1 ecu pour une poignée et chteu fait une affaire !
_ Fichtre ce n'est pas donné !

Puis Wig donna 5 ecus à la bonne femme sans dents et avec un accent à couper à la serpe !
Il continua sa route et semmant les petits grains tout le long de la route, avec un peu de chances le marcassins attiré viendrais par là ... Il n'aurait plus qu'à le ceullir !

Marcassin se trouvait à présent dans la ruelle qui menait au bois :

Au bout de celle ci se trouvait l’une des lourdes portes qui fermaient l’accès à la ville en cas de guerre.
Mais pour l’heure, elle était ouverte, et Marcassin, courrant comme un dératé du haut de ses petites pattes, se faufila dans l’étroit passage et partit en direction de la forêt.

Phelim, qui pour une fois, le suivait de pas trop loin, chantait une chanson qui semblait plus faire peur à la petite bête qu’à la faire venir à lui. Mais en tout cas, il semblait se rapprocher…
Sortant à son tour par la porte, il regarda les bois d’un air perdu, tout en continuant de chantonner et siffloter, et décida de prendre vers la droite…
Phelim s’enfonça de plus en plus profondément dans la forêt, marchant pendant des heures, pour finalement arriver là où pousse l’arnica de Font : sur les hauteurs !

Il avait, certes, une vue magnifique, mais malheureusement pour lui, Marcassin avait prit une autre route ! Pour Phelim, la course au Marcassin était maintenant terminée. Il décida de faire une pause avant de rentrer, pour au moins profiter de la belle vue…

Marcassin donc, avait prit à gauche dans la forêt, contournant ainsi le village. Quelques participants avaient eu l’idée, comme Font, d’aller le chercher vers là bas, mais ils ne cherchaient pas sur les bonnes parcelles ! Font se trouvait justement à l’orée du bois, mais à l’opposé du village, vers le sud, alors que la bestiole était vers le nord est.

Humbertos, quand à lui, avait carrément été mal inspiré en se trompant de ruelle, et prit celle qui menait à la rue des tavernes…Se disant que de toute façon il mangerait déjà du mouton grillé, il finit par se laisser tenter par les bruits de verres qui s’entrechoquaient dans l’un des bâtiments, et s’enivra tellement, qu’il en oublia même le pourquoi il était dans ce village…

Marcassin continuait dans la forêt, mais bien moins vite à présent, car il découvrait enfin milles senteurs et plus de délices encore ! Il n’avait vu la forêt qu’enfermé dans son enclos, et son groin humide furetait partout à la recherche de quelques victuailles.
Justement, une odeur différente et alléchante le mena vers un vieux chêne centenaire à l’air cramoisi…De ses sabots, le petit sanglier se mit à creuser, creuser, et renifler de plus belle au pied de l’arbre.
Mais il releva la tête, visiblement très contrarié, car il venait d’entendre du bruit de ferraille. C’était Wiglaff qui arrivait dans son armure, et bien sûr, il faisait fuir tous les animaux sur son passage. Marcassin ne voulait pas partir, car il sentait ce qu’il venait de déterrer, une espèce de grosse bouse marron, devait être bien bonne. Il campa alors sur ses positions, faisant face à ce nouvel ennemi, prêt à charger, inconscient de sa petite taille et de ses dérisoires défenses contre un homme fatigué de la poursuite et armé jusqu’au dents…
Wiglaff sortit sa dague dans un doux bruit de métal, ce qui eu pour effet de faire se pointer les oreilles de notre marcassin, qui recouvrait peu à peu sa lucidité. L’homme s’approcha, le sourire aux lèvres, et ne ralentit point lorsque Marcassin chargea… Celui-ci se demandait pourquoi l’Homme n’avait pas peur, et, du coup, se dit que finalement la fuite serait peut être un meilleur sort, alors, laissant là son butin, il passa entre les jambes de son fileur et réussit à s’échapper tout en faisant tomber Wiglaff le nez dans la terre. Mais celui-ci, ouvrant un œil, puis deux, regardait, un sourire beat, ce pourquoi le jeune animal voulait se battre. Une énorme truffe, qui se marierait très bien avec la viande de sanglier, si quelqu’un réussissait à l’attraper !

Pendant ce temps là, au village, Nyna et Thierry cherchaient toujours la bête, tranquillement…
Naltea et Lemagnifik tombèrent nez à nez, leurs chiens respectifs les ayant menés l’un à l’autre, et commençant à jouer ensemble, déjà inséparables, et bientôt rejoints par Halis qui avait suivi Lemagnifik.
Kernos se remettait doucement de son fou rire et avait décidé que point trop courir ne fallait, il se promenait donc dans le village, en espérant simplement avoir de la chance.
Muadib avait fait une escale, quelque part dans le village, goûtant la bière locale jusqu’à ce que ses jambes le mènent n’importe où, et il était à présent perdu dans l’une des venelles sombres d’Embrun.
Enfin, Lukiki, fidèle à ses habitudes, avait rencontré une amie au bas d’une taverne et avait décidé de faire une pause. Après tout, Marcassin aurait peut être une petite soif en revenant de la forêt ?

Matom, lui, était partit du nord de la ville pour rejoindre la forêt, car il avait eu la bonne intuition. Il se dirigeait maintenant, certes lentement mais sûrement, à la rencontre du Marcassin !

Matom qui attendait depuit le début l'arrivée du marcasssin, tout en faisant sa sieste et en s'exclaffant en regardant les pitreries de tous les autres au village fut réveiller de son repos. Il se leva de son poste de garde et vit au loin une forme, certes petite, mais qui bougeait et venait droit vers lui. Comme le dis le dicton, rien ne sert de courir, il faut arriver a point. Et bien se dicton se revellait efficace ici. Il se cacha alors et attendit l'arrivé de son petit compagnon...

Nyna ne se sentait pas très douée pur la chasse au marcassin.
Elle n'avait jamais aimé marcher, alors courrir vous pensez bien...
Pouvez-vous même , une minute l'imaginer délaisser son petit confort pour s'engager dans une telle course poursuite?
Et ben non...mais pourtant elle s'était engagée...donc plus le choix...il fallait aller jusqu'au bout...quoiqu'il arrive.
Mais à petits pas...hein...sans trop se fatiguer...il finirait bien par croiser sa route ce petit marcassin...

Qui va piano va sano...

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