Bureau du maire

Bonjour Tsou, J'ai reçu aussi le même pigeon. Je l'ai renvoyé chez Annick mais vu que tu as reçu le même je pense qu'elle a du en recevoir un aussi. Ca fait quand même bizarre de se faire appeler madame. Rolling Eyes

En fait je viens de voir le Bailli. Il a envoyé ce courrier à tout le CM.

D'accord, je préférais m'en assurer :)

Au fait, s'il faut garder ce soir n'hésitez pas à me demander !
Je vais attendre avant de partir au lac.

non copie au conseil tsou

Si quelqu'un pouvait mes donner les évènements de la nuit ce serait sympa.

Bonjour Tsouïka !

Oui, j'ai bien reçu... pas de souci, pas encore répondu, parce que à demi disponible pour le moment (devoirs de maman d'une famille nombreuse et d'une vraie tribu).

J'accumule les retards, mais tout va se faire... chaque chose l'une après l'autre. Enfin, si de nouvelles choses à régler ne viennent pas s'ajouter systématiquement à ces retards !

Mais bon, on va s'en sortir ! Pas de souci !

Pour ceux qui le souhaitent, il faudrait un conseiller municipal du coté des impôts et des fraudeurs... Je pense que dame Isa, Zol et une troisième personne pourraient déjà travailler là dessus. Messire Ericx peut être ? Cela vous intéresserait-il ? Enfin je n'oblige personne et vous voyez... le principal c'est que d'ici quelques jours nous puissions être opérationnels à ce niveau. Il faut juste un volontaire pour compléter l'équipe pour l'instant.

Merci à vous de me supporter depuis deux jours... je vous plains, ça ne fait que commencer !

Evènements de la nuit ... poutrage !!!

Zol et Isa si vous avez besoin d'un troisième membre, sans mauvais jeu de mots, je suis disponible.

Seuls les agents de la Prévôté sont habilité à s'occuper des relances d'impôts

Sinon, tu as poutré qui ?? du vilain pas beau j'espère ?

La mairesse occupée à découvrir ses dossiers voyait entrer ou sortir de son bureau des conseillers qui s'interpellaient entre eux comme s'ils avaient oublié qu'ils se trouvaient dans un lieu de travail et non pas sur un marché. Excédée, elle se leva et poussa un cri :

STOP ! SILENCE ! Il y a ici un tel boucan et de telles allées et venues qu'il est impossible de travailler ! Si vous ne savez pas quoi faire, trouvez vous donc une salle ailleurs et organisez vous entre vous par groupes et par affinités ou je ne sais quoi qui vous conviendra, pour travailler en plus de vos responsabilités quotidiennes sur les sujets suivants :

1- La rédaction d'un décret municipal à soumettre au conseil ducal concernant les achats sur le marché. Je veux que les achats pour faire tourner les échoppes soient limitées à un jour de travail par jour et par artisan. Je veux également que les achats de pain et de maïs ou autre nourriture soient limités à trois jours d'autonomie/personne à chaque journée passée sur le marché. Il me faut une première ébauche dès demain.

2- Le calcul des 2 prochaines levées d'impôts sachant que :

- Nous avons 197,19 écus à verser dès que possible
- Il restera ensuite au total 2690 écus à verser en deux prélèvements
- Je veux favoriser la culture de blé et de maïs et l'élevage de cochons en allégeant au moins de 1 écus ces champs par rapport aux autres
- Je veux défavoriser les boulangers pour faire baisser leur nombre dans le village.

3- Un recensement des érudits qui peuvent donner des PE à la ville. Je veux une liste de noms. Vous pouvez passer par l'université mais je vous conseille d'écrire à tous les niveaux 3, car je suis certaine que certains ne fréquentent jamais ou pas régulièrement les salles de l'université et qu'ils pourraient fort bien eux aussi répondre à une offre d'emploi. Je veux pouvoir contacter chaque personne de ce village susceptible de monnayer contre salaire des PE directement par pigeon quand j'en aurai besoin.

4- Une réflexion sur l'organisation éventuelle d'une défense bénévole. D'ailleurs dame Isabeau, votre ami Philipe de Massilia est intéressé par la question et il désire obtenir les clefs du conseil, aussi, si vous pouviez accéder à sa demande... car il semble que je n'en ai pas le pouvoir en tant que maire.

Et revenez tous dans deux heures ! Le temps pour moi de faire quelques aménagements ici !

Ceci dit, Annick se rassit sur sa chaise avant de rajouter d'un ton plus calme à l'intention de messire Zol et de dame Isabeau:

Je passerai un peu plus tard vous voir au sujet de l'ébauche pour le suivi des fraudeurs.

Vous pouvez disposer.

Citation :: [HRP : le bureau du maire, on va le jouer RP dorénavant SVP.]

La mairesse commençait à avoir l'impression que son crane s'était transformé en une énorme pastèque prête à exploser. La tête remplie de chiffres, du contenu de registres glanés à droite à gauche dans différents bureaux du château, de loys, les lettres du parchemin posé devant elle se mirent à danser devant ses yeux tant son esprit était saturé d'informations diverses et variées. Il était grand temps de faire une pause...

Posant sa plume, elle alla ouvrir la fenêtre pour admirer la ville qui s'étendait en offrande à son regard. Elle se remémora le jour de son arrivée alors qu'elle n'avait aucunement l'intention de briguer un poste à responsabilité... La seule chose qu'elle désirait, c'était poser son baluchon et se laisser aller à une vie ordinaire et toute simple. Mais le temps passant, elle était tombé dans le piège qu'elle désirait éviter à l'époque : celui de s'attacher à un lieu et de souffrir de le voir se dégrader progressivement jour après jour.

Annick détacha ses yeux des toits, murs et ruelles du décor puis se secoua :

Allez, un peu d'activité physique ne te fera pas de mal !

Et la voilà qui s'affaire soudainement à installer des tables et des chaises... puis elle dépose les dernières brioches de sa dernière fournée de boulangère, remplit quelques assiettes de mets salés ou sucrés selon les goûts de chacun et complète le tout avec quelques boissons alcoolisées, bière, vin, et des jus de fruits avant de mettre de l'eau à chauffer dans une bouilloire près de l'âtre. Elle dispose encore, verres, tasses, miel, sans oublier quelques herbes aromatiques pour concocter des tisanes aux saveurs variées.

Se reculant, elle observe le résultat, déplaçant une ou deux assiettes afin d'équilibrer les saveurs selon la disposition des table et satisfaite, attend la venue des conseillers pour un vrai conseil municipal de premier mandat en bonne et due forme. Elle n'était cependant pas très fière d'avoir bousculé quelque peu ce petit monde tout à l'heure, mais cela lui avait paru nécessaire sur l'instant : ce serait l'occasion pour elle d'apprendre à connaître chacun, d'en savoir plus sur le passé et les particularité de la Valence qu'elle s'était mise à aimer sans s'en rendre compte et qui le lui avait bien rendu en la choisissant pour ce poste. Règles essentielles pour la blonde afin que ce conseil se passe le mieux possible : s'écouter les uns les autres, d'élaborer un programme concerté en équipe, définir une politique et des actions à mener en priorité. Enfin si tout le monde acceptait d'y mettre du sien... Et puis, question actions à mener en priorité... elle en avait déjà une ribambelle en tête la blonde !

Déterminée, elle s'assoit, s'étire un peu pour se délasser. Léger regard à ses notes qu'elle conserve près d'elle pour l'aider dans sa démarche et pour présenter l'ordre du jour et voilà.... c'est bon, elle se sent prête à présider pour la première fois une séance d'un conseil municipal.

Elle venait d'arriver à la mairie, et découvrit une longue liste affichée, qu'elle survola rapidement, il était tard et sa journée avait été longue.
Il lui semblait ce soir, que son cerveau était au ralenti, d'ailleurs elle n'avait pas très compris le premier paragraphe, devait t'on en débattre?
Car elle voyait mal comment travailler sur un décret dont elle avait du mal à saisir le sens et la raison.

Ses paupières s'alourdissaient et les lettres dansaient devant ses yeux dans un étrange ballet dont elle n'arrivait pas à en fixer les pas.

Bah! demain il fera jour se dit t'elle , pour le moment, il lui fallait prendre du repos où elle risquait bien de tomber tête la première sur le bureau de la mairesse.
et cela ferait désordre.

C'est en baillant à s'en décrocher la machoire qu'elle sortit de la mairie pour aller retrouver sa couche, ne rêvant à cet instant , que de la douceur de son édredon en plume d'oie.

Tsouika avait passé une partie de la journée à pêcher, et elle se rendit à la mairie pour voir ce qu'elle pouvait faire. Elle avait à peine poussé la porte qu'une douce odeur vint lui chatouiller les narines. Elle suivit donc le fumet appétissant, car ramer de long en large ça donne faim, et se retrouva dans le bureau de la mairesse.

Bonjour Annick ! Dis-moi, tu as préparé un vrai festin !
Il y a quelque chose à fêter ?

La nuit était passée... Les brioches commençaient déjà à se rassir et à paraître moins appétissantes et la maire avait fini par s'endormir sur place au petit matin, assise devant les tables disposées la veille.

Tsouïka dont les fonctions de garde pêche l'obligeaient à se lever tôt, fit son entrée dans la pièce. Annick, réveillée en sursaut, retint une grimace en ce massant la nuque et le cou devenus douloureux à cause de l'inconfort de la nuit qu'elle venait de passer.

Cependant, malgré sa mise qui devait sembler pas très fraîche à la pimpante garde pêche, celle ci lui adressa un sourire :

Bonjour Tsouïka, alors... déjà au travail ? Tu es déjà passé au port et à la cabane de pêche de si bonne heure ?

Puis jetant un regard vers la fenêtre :

Remarque, la journée a l'air déjà bien entamée... il doit être pas loin de midi là non ?

Sers toi, n'hésite pas... de toute manière, je crois que je vais devoir jeter tout ça, alors autant qu'une partie ne ne soit pas perdue.

Une fête ? Nan... tout ça...

Elle étend le bras pour montrer les denrées et les boissons sur les tables.

… c'était juste pour un conseil municipal qui avait la prétention de se vouloir convivial... et puis les tours de table, les discussions, en général, surtout pour un premier conseil, ça dure... parce que les questions et les mises au point sont nombreuses, alors autant avoir de quoi tenir et se faire plaisir en même temps !

Et la blonde fourra d'office dans la main de Tsouïka une brioche et un verre de bière, puis commença à remettre une part des denrées étalées dans des paniers.

Je donnerai ça en cadeau à la taverne municipale... pour les quelques clients qui passent encore là bas... Si d'ailleurs, cela pouvait enfin attirer une nouvelle clientèle, ce serait une bonne chose.

Oui je crois que midi vient de sonner...

En écoutant Annick, Tsouika comprend qu'elle a dû les attendre longtemps dans la soirée, et voyant sa mine dépitée elle essaye de trouver quelque chose qui pourrait la réconforter.

En entrant je n'ai croisé personne, mais ils devraient arriver bientôt je pense. "Enfin, j'espère !"pensa-t-elle

Au fait, as-tu pu prendre contact avec toutes les personnes qui ont les clés de la mairie ?
Ces derniers jours tu as croisé quelques conseillers mais il y en a qui ne viennent pas très souvent... sans vouloir leur trouver des excuses, je crois que le dernier mandat a fini par désorganiser le peu qui l'était déjà.

Elle sourit un peu amère.

C'est vrai qu'ici on a pas eu l'habitude de faire des grandes réunions avec tout le monde.
Bine, enfin Binette, passait son temps à courir entre les différents bureaux. Mais il faut dire que depuis le temps qu'il est a Valence, et vu le temps qu'il a passé en tant que maire, je crois qu'il y avait beaucoup de choses pour lesquelles il n'avait plus besoin de réfléchir.

Et il faut dire qu'il y a deux mois les affaires tournaient plutôt convenablement... Là j'ai l'impression qu'on a tout à reconstruire.

Elle croqua dans la brioche que la maire lui avait donné, avant de proposer :

Si tu veux en attendant les autres on peut toujours parler de pêche. C'est sans doute ce que je connais le mieux !

Zol finissait de parcourir les courriers quand il entendit des bruits de verres et d'assiettes qui s'entrechoquaient. Intrigué, il sortit de son bureau et se dirigea vers le bureau du maire. Une bonne odeur de pain et de victuailles lui flattait les narines. Des voix qu'il connaissait bien se firent entendre. Ni une ni deux, se disant que ripailles allaient se faire, il entra et vit Annick et T'sou.

Bien le bonjour mesdames. En voila une bonne idée Annick, c'est vrai que réunir le conseil autour d'une bonne table ne peut que resserrer les liens même s'ils sont déjà forts. Ici, c'est comme une seconde famille en fait. Parfois ça râle, ça gueule mais dans le fond on s'épaule surtout dans la tourmente et la on a de quoi faire.

Tout en parlant, Zol reluquait la table bien mise et entendit son ventre grouiller. Il avait faim et quand il avait cette fringale, il était capable de tout, même de se jeter sur la nourriture sans attendre qu'on lui en donne l'autorisation.

Bon, ils font quoi les autres ? on va pas attendre des lunes hein. Moi faut que je mange et que je boive sinon je sens que je vais défaillir et c'est pas le moment.

Phil arriva, mais bien entendu; après Zol.
Pour la nourriture et ~~surtout~~ la boisson, faut dire que le représentant de la prévôté gagnait pour le moment sur le pauvre petit soldat de l'Ost qu'il était.
Bah, il le savait bien, c'est à la fin d'une bataille que l'on compte les points.
Il s'approcha donc du buffet, qui, ma foi, était frugal.
Il salua respectueusement Annick et Tsouika.

Bien le bonjour à toutes deux, ravi de vous rejoindre. Annick, bravo pour cette préparation. Toutes mes félicitations.

Puis vers Zol en se marrant doucement:

Dis donc, tu as l'air bien pâle, tu es sûr que çà va?

Enfin, elle s'était libérée de toutes ses obligations et la fin de semaine devrait être plus calme.
Par dieu! ses métayers la volaient, elle en était sure et elle avait passé ces dernières heures à éplucher sans relache, les comptes du domaine , sans trouver de preuves évidentes de malversation
mais elle les aurait un jour , elle les aurait....

Quittant Hauterives une nouvelle fois, c'est directement vers la mairie que la baronne porta ses pas.

la timide mais non moins fidèle Tsouika, Zol aussi, qu'elle connaissait finalement assez peu mais qu'elle appréciait davantage à chaque intervention, et son ami de toujours, Phil se trouvaient déjà là.
priviligiant le naturel au protocole, elle alla saluer amicalement ce petit monde, se demandant cependant où étaient les 8 ou 9 autres conseillers à cet instant critique pour la ville et l'avenir des Dauphinois.

Dans le passé, les réunions se faisaient généralement autrement , grace à une race de mésanges ultra rapides, technique révolutinnaire de communicatiion dérobée aux anglos saxons lors des dernières escarmouches contre leurs plus vieux ennemis. Rapide, efficace.

Malgré tout, cette organisation conviviale cette tablée regorgeant de victuailles, toutes plus alléchantes les unes que les autres, n'était pas pour lui déplaire.

Après avoir avalé un oubli à la canelle qu'elle affectionnait par dessus tout, elle prit la parole.

Mairesse, je pense que vous aurez compris sur qui vous appuyer, pouvons nous commencer à présent ?
car il me semble que le temps presse, notamment sur certains points dont il ne sert à rien de tergiverser des heures.

..

Zol se tourna vers Phil en grognant.

Pâle, moi tu crois. Me dis pas que tu n'as pas faim, t'as vu l'heure ? Ils sont où les autres ? Y'en a qu'on ne voit plus à croire que le travail les rebute. M'en vais aller les chercher par la peau du céans et les ramener à coups de bottes. De toutes façons, on se débrouillera sans eux mais je trouve dommage que c'est dans la difficulté qu'on se retrouve si peu. Enfin que veux-tu, le monde est ainsi fait.

Pendant qu'il enrageait et pestait à s'en étrangler, Isa pointa le bout de son nez. Il afficha un grand sourire et la salua.

Ahahahahhhh... Isa, quel plaisir de te voir. Au moins une qui n'oublie pas ses compagnons. Allez, on va commencer à ripailler sinon on n'est pas sorti avec tout le travail à fournir. Donc on commence par quoi ?

Annick écoutait Tsouïka et lui répondit :

Tu as raison en effet, sur le fait que certains de ceux qui ont les clefs du conseil ne passent pas forcément ici... Ce qui est valable pour les érudits, l'est ailleurs ! Je vais me charger dès aujourd'hui de contacter ces personnes et de les convier à venir nous rejoindre. Nous verrons qui se déplace et nous en tirerons ainsi les conclusions qui s'imposent. De plus, une autre personne est normalement attendue, mais je suis dans l'incapacité de lui fournir les clefs actuellement.

Puis Zol, suivi d'un nouveau venu en la personne de messire Philipe de Vassilia firent leur apparition :

Merci de votre présence, et messire Philipe, soyez le bienvenu dans ces murs ! N'hésitez pas à vous servir, vous avez ici quelques charcuteries et du pain, ou si vous préférez la saveur sucrée, il y a du miel, quelques brioches et des fruits secs. Pour les boissons, voyez là bas, à droite à tonnelet de bière et sur sa gauche, le second tonnelet, contient un vin qu'un membre de ma famille en visite m'a apporté il y a quelques jours.

Puis pendant les explications de la blonde, ce fut dame Isabeau qui vint les rejoindre :

Bonjour dame, bien reposée ? Si vous ne craignez pas pour votre ligne, ces quelques denrées sont à votre disposition selon votre beau vouloir également.

Puis, après les salutations d'usage et les remarques impatientes de quelques uns, elle les invita à prendre place et à s'asseoir et prit la parole à nouveau.

Dame, messire, puisque vous êtes ici, nous pouvons ouvrir ce conseil. Les retardataires s'il y en a, prendront les débats en cours et pourront en arrivant consulter les minutes que le greffier qui m'accompagne se charge de noter.

Tout d'abord, bien que pour la plupart ici, vous vous connaissez tous, faisons les choses dans les règles et je vous prie de bien vouloir vous présenter les uns après les autres et nous dire pour les anciens du précédent conseil, quelles sont vos fonctions précisément au sein de cet ancien conseil. En tant que présidente de séance, si vous voulez, je vais commencer :

Je me nomme Annick Roche et je suis membre de droit de ce conseil en tant que maire fraîchement élue par 60 % des villageois de notre belle ville de Valence. Je me dois donc de présider le conseil municipal en cours.

L'ordre du jour sera donc le suivant :

- Présentation des personnes assistant à ce conseil, dans le but de former un nouveau conseil municipal et de définir l'attribution des postes de conseillers.

- Faire le point sur l'état général de Valence, ses atouts et ses faiblesses point par point (pêche, état des filières, commerce, sécurité, accueil, le port et le Valentia ...).

- Élaboration de projets d'actions, d'outil pour l'aide à la gestion, ou de tout autre moyen qui permettra de mener à bien la politique économique de Valence que les citoyens ont validé au moyen des urnes.

La séance est ouverte. Qui veut prendre la parole en premier ?

Kessy arriva en courant à la salle de réunion du CM et après avoir salué tout le monde, se posa discrètement dans un coin et écouta. (Désolée pas très dispo hrp ces jours-ci)

Vu qu'il commençait à avoir faim, il allait lever la main pour prendre la parole quand Kessy arriva. Il la bisouta puis raconta brièvement son histoire.

Annick, enfin madame la mairesse, voila en quelques mots ma vie. Je suis né à Béziers il y a un bon nombre d'années. J'ai été boulanger, forgeron puis Lieutenant de l'Ost. Puis je suis venu m'installer ici pour devenir meunier et intégrer la prévôté. Je suis dans le conseil depuis quelques mois comme échevin pour les charpentiers et les forgerons.

Il finit sa présentation tout en reluquant sur la table.

Il venait à peine de débarquer de la Valentia qu'il passa dans le bureau du Maire pour voir qu'un certain nombre de personnes allaient et venaient, et qu'un groupe, dont son épouse, étaient rassemblés autour de la nouvelle mairesse. Ne sachant trop à qui s'adresse, il s'approcha du greffier

Dites voir, je ne reste pas, tout le monde semble bien occupé, et une réunion semble même avoir débuté, dès lors, je ne veux déranger. Je désirais juste signalé que, de retour, je puis fournir tout type de PE utile à Valence, comme auparavant. Notez le sur un petit coin et faites passer le message à qui de droit quand cela sera utile.

Ceci fait, il s'éclipsa discrètement, pour aller prendre un peu de repos

Kessy prit la parole à son tour puisqu'il fallait se présenter.

_Je suis née moi aussi à Béziers comme mon cher ami Zol, mais bien avant lui.

Petit sourire et clin d'œil à son ami.

_J'ai quitté Béziers pour emménager à Lourdes au moment de son peuplement. J'aime à croire que j'ai contribué à la faire grandir en aidant de mon mieux au conseil durant quelques années. J'y étais aussi forgeron, j'ai été tour à tour échevin dans plusieurs domaines, surtout celui de la forge en plus des autres. J'ai été sergent dans les forces de la sécurité Béarnaise, puis Lieutenant chef de police. J'étais responsable du comité des festivités du Béarn et animatrice de la halle, je me suis donc naturellement proposée au poste de conseiller et de responsable de l'animation dés mon a arrivée à Valence.
Je suis tribun depuis la moitié du mandat de Binnette et celui de Hobi.
Voilà je crois que je n'oublie rien.

Deux heures après avoir reçu de voive voix une liste de 4 taches sur lesquelles travailler et après avoir été invité à quitter cette pièce, il revenait s'asseoir au conseil après avoir reçu une missive privée le lui indiquant.
Les manières changeaient mais il s'en accomoderait.
Un tour de table était fait pour les présentations, il fera au plus court.

Ericx, actuellement tisserand, propriétaire d'un champ de maïs, érudit en voie de l'état, soldat dans l'Ost dauphinois et membre d'un parti politique ducal.
Valentinois depuis cinq années.

Ancien Connétable, ancien Commissaire aux mines et aux grands travaux et ancien Premier Conseiller.
Ancien Maire de Valence, ancien conseiller à la filière textile de Valence, ancien porte parole de Valence.

Je n'avais pas de fonction au sein de l'ancien Conseil Municipal d'Hobi.

Phil fidèle à sa réputation, engloutissait un énorme morceau de saucisson accompagné de pain.
Cela creusait, les nuits à surveiller Valence.
Une fois fini, et après avoir bu un bon gobelet de vin rouge, il s'essuya.
Il salua chaleureusement son amie Isa qui était entré dans le bureau de la mairesse.
Il écouta attentivement les premières personnes qui se présentaient puis il prit ensuite la parole:

Bonjour à tous,
pour ceux qui ne me connaissent pas, je m'appelle Philipe de massilia, un ancien de cette ville, puisque j'y suis arrivé en 1455. A l'époque j'avais intégré la garnison de l'Ost presque de suite après mon arrivée.
J'y suis resté un grand moment. Pour raisons personnelles, j'ai ensuite déménagé à Vienne où j'ai intégré la garnison.
Ensuite, je suis parti pour le sud, la ville de Marseille où j'ai habité pendant quelques mois. Là bas, je n'y ai pas fait grand chose. Bref, j'ai ensuite déménagé pour Castres où j'ai intégré la garnison là bas. J'ai fait parti du conseil municipal, chargé des paysans de la ville. J'ai également exercé la fonction d'ambassadeur du comté de Toulouse pour les duchés de Champagne et de Orléans.
Quittant toutes ces fonctions, j'ai intégré l'Ordre Royal de la Licorne. Pendant deux ans, j'ai donc sillonné les routes et les duchés à la recherche de Brigands. J'ai participé à la dernière levée de Ban contre le Ponant. J'ai déménagé il y a quelques mois pour revenir ici, quittant l'ordre par la même occasion.
J'ai intégré la garnison de Valence et vient d'être promu Seigneur des Lances, responsable de la garnison. Hélas, sans trahir de secrets militaires, je vous confirme que la garnison est aussi mal en point que les caisses de cette ville.
Ericx et moi-même faisons donc du recrutement, notre priorité.

Phil se tut, se demandant si tout le monde s'était endormi. Il en profita pour reprendre un bon morceau de saucisson qu'il mit sur un morceau de pain, avant d'engouffrer le tout.

Après avoir terminé sa brioche, Tsouika pris la parole à son tour.

Tsouika, je suis valentinoise depuis toujours.
J'ai commencé à travailler pour le CM lors du mandat d'Heratus, d'abord comme échevin à la filière blé/farine/pain. Puis au printemps j'ai eu le poste de garde pêche que j'occupe aujourd'hui depuis 1 an.
J'ai également fait quelques petits voyages pour le compte de la mairie afin de vendre ou d'acheter des denrées.

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