[GRANDLIVRE] des Missions & Patrouilles (livre V)

Donc je ne partisiperas pas à la patrouille ?

Cela dépendra des volontaires pour cette patrouille Armosse, si personne d'autre que toi ne souhaite l'effectuer, et bien tu partiras.

Fablitos regardait ébahi son compagnon de route jeter ses chiffons dans le foyer qu’il avait pris la précaution de recouvrir de neige au préalable, et le voilà qui se mettait à frotter ses mains au-dessus d’un feu qui n’existait que dans son imagination, qu’il supposait plus que limitée. Etait ce les séquelles du choc qu’il avait reçu dans sa chute nocturne ou bien son activité cérébrale comparable à celle huître creuse ? Fablitos hésita entre les deux possibilités, puis se dit que finalement la combinaison des deux était certainement la réponse à la situation hilarante qu’il était en train de vivre. Décidément l’Géro n’avait pas fini de le faire marrer, lui qui se la jouait grand baroudeur de l’extrême à quelques lieux de leur bonne ville de Dié. Il l’observât avec amusement pendant que celui ci tournait les pièces de son armure dans tout les sens avant de trouver comment les positionner correctement, il est vrai que jouer avec un poupon ou bien faire un puzzle n’était pas tout à fait la même chose. Puis il compris également que la patrouille devait être nécessairement composée d’un subtil mélange de force brute et d’intelligence, car qu’est la force sans l’intelligence, qu’est qu’un corps aussi musclé puisse t’il être s’il n’est pas conduit par l’intellect ? il serait donc la tête et son acolyte les bras et les jambes, cette dernière pensée le fit sourire pendant qu’il rassemblait son paquetage.

Et bien l'ami tu as l'air en forme, croirait presque que tu as dormis une bonne partie de ta garde !!

Géro jeta le tas de chiffon qui lui avait servit d'oreiller dans le feu. Fablitos, protestait et jurait comme un charretier

Ho la mon ami ça peu arriver à tout le monde de s'endormir. Si Brottos t'entendais tu serais bon pour l'excomunion.

Et bien puisque tu es en forme nous partons tout de suite.

Mmmmmmmm ? Excommunion, Ex-communion ? Ah ouiiii excommuNIcation tu veux dire, du latin ex-communicare, ce qui signifie « mettre hors de la communauté ». Mais je conçois que ce soit un peu compliqué à comprendre pour toi. Aussi, si tu le souhaite, je te donnerais des cours de latin, afin que tu puisses comprendre l’étymologie ce qui te permettra de comprendre l’origine des mots que tu emploies. Et toi, en échange tu m’enseignera la science des armes. Arf, puis t’en fais pas pour moi avec ces histoires d’excommunication, j’suis même pas baptisé alors tu sais c’est du pareil au même, Brottos n’aura pas beaucoup de boulot pour le coup ! En fait je ne suis pas très pratiquant, la religion ne me dérange pas. Je sais que les faibles ont besoin de quelque chose à quoi se raccrocher, une carotte pour oublier le bâton. Souffre mon frère, ferme ta gueule et travaille, ta place au paradis est assurée… C’est pas un truc pour moi.Quand à son prétendu endormissement pendant son tour de garde, Fablitos de ne point relever cette remarque venant d’un homme qui savait parfaitement de quoi il parlait. Il avait déjà bien assez perdu son temps dans de veines explications de sémantique juste avant.

Pendant que Géro courrait à grandes enjambées devant lui, Fablitos marchait d’une bonne allure le suivant de quelques pas. Il faisait grand jour à présent et son visage cinglé par le vent glacial était rougit par le froid, tout comme celui de son compagnon d’misère. Quand ils arrivèrent au pied de la crête du Couspeau son équipier s’arrêta essoufflé pour poser sur la neige molle sa besace qui s’enfonça sous son poids. Il se tournât alors vers Fablitos et lui lança,

Bon faisons une halte!! on ne peut pas continuer comme ça sinon nous allons tout les deux nous transformer en bonhomme de neige.

Aussi sec, voilà que notre Géro se lance à l’assaut d’un bosquet de noisetiers, hachette en main et bave aux lèvres, après un bon quart d’heure d’effort à ahaner avec son outil en main à genoux dans la neige, Fablitos le vit ressortir victorieux avec quatre pauvres branchettes pendouillant au bout de sa pogne. Puis, récupérant son souffle, il lui expliqua qu’il comptait se lancer dans la confection de raquettes pour avancer plus facilement dans la neige, puis enfin il se lança dans une longue litanie d’histoires de tressage d’écorce, de doigts de fée, bref des conneries jugea Fablitos en sortant sa dague. Il s’avança alors vers le premier sapin et trancha de quelques coups secs les branches nécessaires à la confection des dites raquettes.

Tu vois Géro, dit Fablitos sur un ton professoral, si je suis d’accord avec toi pour tresser l’écorce de noisetier qui remplacera à merveille la corde qui nous manque, pour l’armature nous nous servirons de ces branches de sapin plus robustes puisque je ne vois pas de bouleau aux environs. Du hêtre peut également être employé pour cette réalisation mais pas en hivers car ses branches ne sont pas gorgées de sèves et donc moins exploitables qu’en été, elles casseraient net quand nous voudrions les courbées. Bon ben, toi qui parlais de doigts de fée tout à l’heure allons y !

Après avoir mis fin à leurs travaux manuels, ils s’autorisèrent un petit coup de Clairette pour réchauffer leurs corps et réveiller leurs cœurs. Ceci étant fait (et bien fait) ils reprirent leur ascension vers le col du grand Delmas. Il était un peu plus de midi quand ils finirent leur ascension et pendant que Géro préparait leur repas en bonne ménagère qu’il était, Fablitos laissait ses yeux contempler la beauté du paysage, il avait devant lui un panorama qui englobait le Mont Ventoux, le Vercors et les Ecrins. Il laissa son imagination l’emporter au dessus des cimes enneigées, le regard tourné vers l’élue de son cœur, si loin en cet instant magique. Qu’il aurait aimé qu’elle soit à ses côtés pour partager cet instant de pure beauté, car si l’on vit sans partager il ne faut plus appeler ça vivre mais survivre….

A TABLEEEEEEEEEEEEUH !

La voix de Géro résonna dans la vallée, quand il s’agissait de survivre, Fablitos avait à ses côtés un expert en la matière, surtout quand il s’agissait de survivre en milieu hostile, perdu au milieu de nul part, enfin entre Dié et Montélimar tout de même… En se rapprochant du repas Fablitos prit soin de remercier son meneur de groupe pour l’avoir guidé jusqu’en ces lieux magnifiques.

Il s'est proposé où ça Ryke?

ok pas de probléme Kernos,ci ta besoin de quelqun vient me voir.

A TABLEEEEEEEEEEEEUH ! cria géro

Géro avait attraper, pendant que Fablitos baillait aux corneilles en regardant la montagne du poët et celle dites d'Angèle comme si c'était le bout du monde, un tétras.
Il l'avait vidé, déplumé et l'avait agémenté d'un bouquet d'herbe de provence plus quelque baie de genièvre.
Il sortit son couteau qui faisait à peu prés la taille de la dague de Fablitos ... Kernos avait eu raison de lui en donner une si petite. Géro revoyait Kernos dire la même chose qu'à lotus " tiens voilà une grand dague" qu'elle blague avec ça il ne passait même pas à travers un gambison, mais au moins il ne risquait pas de se faire mal avec.

Géro entendit la faible bruit de pas dans la neige, fablitos aussi et sursauta en se retournant.
Géro sourit. Il fit signe a Fablitos de ne pas bouger et lui désigna l'endroit d'ou venait le bruit.



Quand l'animal eut tourné les talons géro lui dit

Tu vois il n'y a aucune raison de paniqué, ce n'est qu'un bouquetin.

Il finirent le repas tranquilement. Au moment de repartir Géro regarda les erszats de raquettes qu'avait tenu à fabriquer Fablitos ... comme q'il avait quelque chose à se prouver à lui même.

2 branches de sapin bien droite et 2 plus petites dans l'autre sens le tout bien ficelé mais sans aucune cohérence ni solidité mais enfin
"le tout c'est de se faire plaisir" lui avait dit un jour kernos.
Il ne put quand même sourire en repensant au discour totalement farfelu que lui avait tenu Fablitos sur le sapin et la résine du hêtre.
S'il y avait bien un arbre gorgé de résine l'hiver s'était le sapin car lui ne pert pas ses feuilles et pour cause il n'en a pas, c'est dailleur pour ça qu'on ne coupe jamais de sapin pour le bois de chauffage !!
De surcroit le noisetier à de tout temps était utilisé pour ses propriétés souples et robustes, alors que le gars qui arrive à plier des branche de sapins sans les casser n'est pas encore né.
Fablitos en avait fait les frais aprés une bonne dizaine de tentative, il avait gardé des bouts de Branche droit !!

Mais enfin si ça lui fait plaisir se dit géro le tout c'est qu'il ne nous retarde pas.

Ils se remirent en route et dévalèrent la pente géro recommenda a Fablitos de faire attention où il mettait les pieds à l'adret la neige gelé beaucoup plus vite en surface et resté à l'état de poudreuse dans les couche inférieur, ce qui provoquait des avalanches.
Ils arrivèrent enfin au noeud. Il ne voyait déjà plus le soleil derrière le Couspeau. Il firent un feu comme d'habitude et se reposèrent un peu avant que la nuit ne tombe.

Citation :

OST DU LYONNAIS DAUPHINE
GARNISON DE DIE

RAPPORT DE LIAISON
Du 29 Décembre 1455

De Dié à 10 lieues au sud-ouest de Dié (Dieulefit)

Exécutants: Géronimo (Chef de patrouille) et Fablitos


Passants vus dans la nuit du 28/12 au 29/12

Citation :

Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé les défenseurs de Dié.

Groupes présents :

Citation :

Corps d'armes de Geronimo2751, Fablitos - Sur autorisation - Demander à adhérer

** Fin du rapport**

Lotus voyant Kernos sauté de joie eu comme un doute :

euh... il y a une arnaque sur la patrouille 2 ?

Sinon je veux bien aussi les echanges intergarnisons... ça marche comment ça ?

Fablitos ouvrit sa besace pour sortir une bouteille de Clairette qui ferait honneur au petit coq de bruyère que son équipier avait réussi à attraper, à plumer, à vider et à cuisiner d’une façon plus que convenable. Sacré Géro, un vrai cordon bleu ! Il ne fallait plus s’étonner qu’il est de plus en plus de mal à serrer les sangles de son armure, c’est qu’il se soignait l’animal ! et de fort belle manière qui plus est ! Pas étonnant donc, si en bon homme marié qui se respecte, il avait tendance à prendre de l’embonpoint. Entre les petits plats que devait lui mijoter sa tendre épouse et son légendaire coup de fourchette, il lui fallait sérieusement qu’il tire sur les sangles de son armure en rentrant son excroissance abdominale au maximum pour enfiler sa protection. Mais Kernos lui arrangerait certainement cela, les tailles extra-larges étant peu utilisées dans la garnison, il n’aurait aucun mal à s’en procurer une.

A la fin du repas, Géro tira une immense lame de son étui, il était tout fier de monter à Fablitos son couteau qui mesurait sensiblement la même taille que sa dague, donc pas de danger qu’il se blesse avec, ni qu’il ne blesse quelqu’un d’autre en traversant sa gambison, c’est ce qu’il avait fait lui même remarquer au coutilier en lui racontant comment l’armurier lui avait décrit l’équipement de Princesse Lotus. Fablitos souriait de voir ce gamin joufflu considérer cette lame d’acier avec fierté, c’était très certainement pour lui un substitut phallique révélateur d’une frustration certaine chez le jeune homme.

Un très léger bruit étouffé par la neige fit sursauter le coutilier, puis en se retournant il aperçu le bestiaux que lui pointait Géro de son couteau. L’animal se sentant observé et peu en sécurité détala rapidement.

Tu vois il n'y a aucune raison de paniqué, ce n'est qu'un bouquetin.

Et bien excuse ma panique, mais quand j’ai vu ton regard avec ce couteau dans la main, j’ai cru un instant que tu avais encore un p’tit creux !

Au moment de se remettre en route Fablitos vit Géro considérer ses raquettes avec dédain, était il bluffé par le savoir faire de la bleusaille qu’il traînait avec lui ?



Visiblement il n’avait pas pris la peine d’écouter ce que Fablitos avait essayé de partager avec lui, il ne s’agissait pas de tordre les banches de sapin en forme de goutte d’eau mais de les mettrent côte à côte. Ordinairement fait d'une bande en bois de pin, le cadre est renforcé par deux planchettes faites aussi en pin. Ces deux planchettes sont légèrement courbées et joignent les deux côtés de la raquette, permettant ainsi de mieux soutenir le cadre. Elles servent d'attaches à la partie centrale du treillis. Il ne lui avait fallu que quelques minutes pour réaliser sa paire de raquettes alors en attendant que Géro achève de confectionner les siennes, il tira velin et fusain de sa besace afin de dessiner un petit croquis que son équipier prendrait peu être la peine d’en lire les explications ou tout du moins d’en regarder les images. Il lui tendit,



Ils se remirent alors en marche, amorçant leur descente sur l’autre versant de la crête, Fablitos suivit attentivement les conseils avisés de son acolyte, marchant dans ses traces afin de ne pas déclencher l’avalanche que semblait redouter Géro. Ils firent alors étape peu avant la tombée de la nuit, le soleil avait disparu derrière le Couspeau quand il prirent place pour se reposer devant le traditionnel feu de camp.

La nuit se passa sans encombre se reveillant à tour de rôle.

Le lendemain il se mirent en route ... le ciel était chargé et la brume matinal pas encore dissipé quand ils se mirent en route. La montait sur ce versant était pénible car la neige en surface gelée craquait sous leur poids et les faisait s'enfoncer dans la poudreuse.
Heureusement leur raquettes leur permettaient de ne pas trop s'enfonçer.
Au bout d'un bon moment d'ascension les 2 branches de sapin misent côte à cotes à force de frotter l'une contre l'autre et de par leur écorce rugeuse avait euent raison de la corde d'écorse de noisetier.

Géro se retourna en soupirant.

Tu aurais du m'écouter plutôt que de tout vouloir faire tout seul, aprés tout je suis ton supérieur et, soit dit en passant, beaucoup d'autre soldats t'auraient déjà donné des pompes.

Bien que tu ai enmené ton étaux portatif et des poinssons pour faire des raquettes nous n'avons pas le temps de refaire des raquettes tu finiras à pied.


Géro se remit en route, derrière lui fablitos avancait beaucoup plus difficilement.

Une fois arrivé au col, il s'arreta et s'assis en attendant Fablitos.
Malheureusement pour Fablitos aucun arbre au alentour, Géro lui aurait bien découpé un bout d'écorce pour trainer son bardas plutôt que de le portait ça lui aurait évité de ne trop s'enfonçait.

Géro vit Fablitos arrivait son bardas sur le dos de la neige jusqu'aux genoux.

Géro lui demanda s'il voulais faire une pause mais ce dernier refusa, Il gonfla son torse et reparti.
Géro se leva et le suivit sans mot dire.
Arrivait sur la route qui menait a Valence Géro défit ses raquettes et les acrocha à son bardas.
Fablitos réspirait bruyament et avait du mal à reprendre son souffle.
Géro marcha de bon train sur la route, arrivé a Dié Fablitos paraissait au bord de l'épuisement.

Bien que nous soyons avancé dans l'aprés midi je t'autorise à allé faire un tour en taverne ou chez toi, pour poser ce qui ne te sert à rien, ton étaux portatif par exemple tu n'auras pas à refaire de raquette la route passe par le fond de la vallé jusqu'à Aspres.
Je te donne rendez vous ici dans une demi heure.

Géro alla poser ses raquettes qui ne lui serviraient plus à rien pour allé à Aspres et fit un détour pour embrasser sa femme.

de retour à la porte saint Marcel, il trouva Fablitos qui sortait d'une taverne.

hé bien allons y

Il se remirent en route le chemin se passa sans encombre, il arrivèrent près du noeud d'Aspres tard dans la nuit.
Mais enfin ils étaient arrivés à l'approche de la carrière, il entendit du bruit ...

Peu être des mineurs qui étaient resté là mais par un froid pareil.
Géro se souvint que des soldats de Briançon venaient jusqu'ici en patrouille ...
Leur dernière rencontre avait failli mal tourné heureusement qu'apés avoir secouer leur uniformes tout poussièreux ils s'étaient reconnus.

Il avança tout de même sur ses gardes aux cas où. Derrière lui Fablitos qui était pourtant aussi frêle qu'un oiseau tombé du nid faisait un boucan de tout les diables ce qui ne manqua pas d'alerter les soldats en poste.

Halte là, qui va là ?!!!

Géro se redressa en soufflant de désespoir, ce coutilier manqué vraiment d'expérience.

Homme d'arme et fourrier, Géronimo de la garnison de Dié
Actuellement en patrouille pour la protection de notre ville et la
sécurité des routes de notre Duché.

Je crois que vous êtes de Briançon, je distingue malgrès la faible lumière l'écu bleu de Briançon.

Le soldat acquiesca.

Géro se retourna vers Fablitos.


Tu peux allé te coucher dans une des cabanes de mineur.

Fablitos ne demanda pas son reste en effet il avait cassé ses ridicules raquettes dans l'ascencion du col de Gourdon l'obligeant à finir à pied avec de la neige quasiment jusqu'au genoux.
Il était épuisé ... des raquettes en sapins !!! mais qu'elle idée voilà ce qui arrive quand on écoute pas les conseils avisés de son supérieur.
heuresement que pour allé jusqu'à Aspres la route passé par le fond de la vallé et donc nul besoin de raquette.


Géro s'assit a cotés des deux soldats, celui qui semblait être le chef de patrouille renvoya dormir son second.

A qui ai-je l'honneur ? je ne crois pas vous avoir croisé quand les Briançonnais on était mobilisé a Dié ...

Géro se frotta les épaules sous son mantel.

Heu dis on ne pourrait pas allumer un feu ... il fait froid là !!!

Citation :

OST DU LYONNAIS DAUPHINE
GARNISON DE DIE

RAPPORT DE LIAISON
Du 30 Décembre 1455

De Dié à 10 lieues à l'est de Dié (Aspres)

Exécutants: Géronimo (Chef de patrouille) et Fablitos


Passants vus dans la nuit du 29/12 au 30/12

Citation :

Néant

Groupes présents :

Citation :

Corps d'armes de Alwen, Hardryan - Sur autorisation - Demander à adhérer
Corps d'armes de Geronimo2751, Fablitos - Sur autorisation - Demander à adhérer

** Fin du rapport**

Ce fut une nuit sans sommeil pour Fablitos, il avait assuré une garde continue pendant que son compagnon de route ronflait comme un bébé un peu à l’écart. Ils avaient repris leur route au matin, dans l’atmosphère vaporeuse du fond de la vallée d’où la brume avait du mal à se dissiper. Au cours de l’ascension suivante une des attaches faite d’écorce de noisetier lâcha, Fablitos devrait alors se passer de ses raquettes pour la fin de la patrouille. Il laissa Géro faire la trace devant lui afin d’avancer sans trop de difficultés.

Tu aurais du m'écouter plutôt que de tout vouloir faire tout seul, après tout je suis ton supérieur et, soit dit en passant, beaucoup d'autre soldats t'auraient déjà donné des pompes.

Fablitos ne pipa mot, supérieur, en grade, il n’y avait aucun doute là dessus par contre pour le reste… Enfin bref, et pour ce qui était des pompes il pouvait déjà s’estimer heureux de ne pas se les prendre dans son généreux postérieur de gamin vaniteux et prétentieux. Il prit donc son parti de ne rien dire afin de s’éviter une nouvelle rafale de conseils sans queue ni tête, tous aussi farfelus les uns que les autres.

Le parcours avait voulu qu’il repasse par leur bonne ville de Dié, avant de reprendre leur patrouille vers l’est en direction d’Embrun. Fablitos prêta alors une oreille attentive aux paroles que lui adressait son équipier dans un concert de gargouillement stomacal.

Bien que nous soyons avancé dans l'après midi je t'autorise à aller faire un tour en taverne ou chez toi, pour poser ce qui ne te sert à rien, ton étau portatif par exemple tu n'auras pas à refaire de raquettes la route passe par le fond de la vallée jusqu'à Aspres.

Je te donne rendez vous ici dans une demi heure.

Z’êtes trop aimable chef, merci chef, a tout à l’heure chef !

Ni une, ni deux, Géro prit la direction de sa demeure afin de profiter une fois encore de la cuisine, que Fablitos estimait trop riche, de son épouse. Fablitos suivit un bref laps de temps l’énorme fessier de son supérieur qui valsait de gauche à droite à chaque pas qu’il faisait avant de disparaître au détour d’une venelle. Quand à lui, il décida d’aller chercher l’action qu’il ne parvenait pas à trouver en patrouille dans une de ces tavernes torrides à l’alcool chaud.

Ils retrouvèrent près de la porte Saint-Marcel comme convenu, Géro la peau du ventre bien tendue et Fablitos correctement désaltérer, il lui fallait au moins ça pour tenir le coup. Encore une journée a passer avec ce pseudo soldat, autant dire une éternité.. Il fini par ne plus trop prêter attention à son supérieur, qui, comme à son habitude gambadait loin devant.

Une fois en approche du nœud d’Aspres, ils furent stoppé par des soldats Briançonnais en patrouille dans le même secteur qu’eux. Fablitos dont la balade commençait à lui peser et qui avait hâte de passer à autre chose, s’écroula dans un coin ne pouvant s’empêcher de rire devant les salamalek procédurières que son équipier déversait pour se donner un peu de contenance après la frousse qu’il venait d’avoir. Il faut dire que Fablitos ne l’avait pas jouer très discrètes sur ce coup la.

Géro se retourna vers lui,

Tu peux allé te coucher dans une des cabanes de mineur.

Bien chef ! A vos ordres chef ! vous êtes le plus fort chef ! bonne nuit chef !

Et hop, ni une, ni deux le Fablitos tourna les talons direction les cabanes avec l’intention d’installer son couchage pour la nuit. Un homme qu’il n’avait jamais vu lui emboîte le pas, c’est un des deux soldats briançonnais qui occupaient le terrain avant leur arrivée. Fablitos le salue, lui laisse choisir sa cabane et va poser son paquetage dans une autre. Encapuchonné dans une cape en laine ce sera une fois de plus une nuit sans sommeil pour Fablitos, trop énervé pour pouvoir fermé l’œil, il avait hâte de voir le jour poindre afin de rentrer à la maison. Il profita de cette insomnie passagère pour lire et dessiner un peu à la lueur d’une petite chandelle tirée de sa besace. Quand ce fut son tour, il se leva, pris ces armes et se présenta pour relever Géro.

Citation :

OST DU LYONNAIS-DAUPHINE

Garnison de Dié

ORDRE DE MISSION

OBJET DE LA MISSION :

Mission de Surveillance circulaire autour de Dié


EXECUTANTS : (2 soldats) :


Bavus (chef de patrouille) et Glouton


DUREE DE LA MISSION :

du 31/12 au 05/01 , soient 4 jours


ORDRE DE MISSION :

Jour 1 (Lundi) :

- Une fois le groupe totalement constitué, le Chef de Patrouille déplace le groupe vers le noeud dit de Crest

- Tous les participants du groupe activent l'option 'Suivre le Meneur'

Jour 2 (Mardi) :

- Déplacement du noeud dit de Crest vers le noeud dit de Dieulefit

- Tous les participants du groupe activent l'option 'Suivre le Meneur'

Jour 3 (Mercredi) :

- Déplacement du noeud dit de Dieulefit vers le noeud dit d'Aspres

- Tous les participants du groupe activent l'option 'Suivre le Meneur'

Jour 4 (Jeudi):

- Déplacement du noeud dit d'Aspres vers Dié Ville

- Tous les participants du groupe activent l'option 'Suivre le Meneur'

Jour 5 (Vendredi)

- Dissolution du groupe

*** FIN DE LA MISSION ***


CONSIGNES GENERALES (à respecter impérativement) :

- un Chef de Patrouille sera désigné pour la durée de la mission
- le Chef de Patrouille envoie un courrier de rappel à tous les soldats participants (par courrier ig, mp ou mécènique)
- le Chef de Patrouille créera le groupe la veille du départ
- il est chargé du suivis du déroulement de la patrouille
- il doit poster son rapport de liaison tous les jours
- les autres membres du groupe doivent envoyer leur rapport au Chef de Patrouille, tous les jours, par courrier ig, mp ou mécène

VERIFIEZ AVANT CHAQUE DEPART :
- que vous avez bien réglé vos options de déplacement

Choisir les options suivantes:
Dans "Duché -> Se Déplacer -> Options de déplacement",
Option de groupe :
[...] Effectuer mon action seulement si : TOUJOURS [...]
En cas d'attaque de brigands :
[...] Se défendre si l'agresseur : TOUJOURS [...]
En cas de combat :
[...] En cas de combat : Je n'hésite pas à tuer mon adversaire [...]


-que vous avez dans votre inventaire suffisamment de nourriture pour la
durée de la patrouille (vous ne pouvez pas vous réapprovisionner en
cours de route)
- que vous n'emportez pas d'argent (laissez-le dans votre propriété)
- que vos cultures, élevages ou autres sont à jour


ATTENTION, LE JOUR DU DEPART, AUCUN SOLDAT NE PREND DE TRAVAIL !

Je voudrai aussi evité la patrouille 1 du 7 janvier au 13 janvier le temp de rassemblé les finances pour maintenir une patrouille.

EDIT:rosa j'ai formé un groupe d'astreinte

Citation :

OST DU LYONNAIS DAUPHINE
GARNISON DE DIE

RAPPORT DE LIAISON
Du 01 Janvier 1456

De Dié à 10 lieues au nord-ouest de Dié (Crest)

Exécutants: Bavus (Chef de patrouille) et Glouton

Passants vus dans la nuit du 31/12 au 01/01

Citation :

Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé un groupe composé de alaellyra, de Pinss et de Fingal.

Citation :

Fiche de Alaellyra d'Auxange

Né(e) le 04 Aout 2007

Alaellyra fête son anniversaire le 04 Aout.

Dernière adresse connue

Pays : Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ
Comté/Duché : Franche-Comté
Village : Dole

Niveau : 2
Points de réputation : 76
Argent : 82

Alaellyra est meunier.
Alaellyra cultive du blé.

Dernière connexion le 31 Décembre 2007 à 19h11

Son parrain : Criss

Citation :

Fiche de Pinss

Né(e) le 23 Juillet 2005

Pinss fête son anniversaire le 23 Juillet.

Dernière adresse connue

Pays : Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ
Comté/Duché : Franche-Comté
Village : Poligny

Niveau : 3
Points de réputation : 255
Argent : 424

Pinss est boucher.
Pinss cultive des légumes, du blé.

Dernière connexion le 01 Janvier 2008 à 12h54

Citation :

Fiche de Fingal

Né(e) le 21 Mai 2005

Fingal fête son anniversaire le 21 Mai.

Dernière adresse connue

Pays : Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ
Comté/Duché : Franche-Comté
Village : Dole

Niveau : 2
Points de réputation : 71
Argent : 54

Fingal ne cultive ni n'élève rien.

Dernière connexion le 31 Décembre 2007 à 15h01

Ses filleuls : Sangdedieu - Tidus

Groupes présents :

Citation :

Corps d'armes de Bavus, Glouton - Sur autorisation

** Fin du rapport**