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| CONSEIL DE CRISE - Guerre Languedoc Rouergue | |
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Auteur | Message |
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Anne de Culan
Nombre de messages : 3977 Localisation IG : Vienne Date d'inscription : 11/10/2008
| Sujet: Re: CONSEIL DE CRISE - Guerre Languedoc Rouergue Mar 6 Oct 2009 - 12:02 | |
| Courrier reçu le 26 septembre par les nobles berrichons. - Spoiler:
- Citation :
- De nous, Thomas de Clérel, Héraut de Berry,
Par la présente informons la Noblesse berrichonne que :
- la levée du Ban a décidée par leur Suzerain le Duc George le Poilu,
- que conformément aux coutumes et régles héraldiques il a été procédé au relevé des nobles actuellements en retraite et que ce sera fait régulièrement durant la levée de ban,
- que votre allégeance faite à la Couronne berrichonne implique un devoir d’aide militaire
- Que comme demandé dans l'annonce de la levée du Ban, vous devez vous rendre à Bourges.
Ci-joint une copie de la loi relative à la levée de ban en Berry,
Cordialement,
« Berry ».
Les nobles berrichons, vassaux du duc de Berry, quel que soient leurs autres titres doivent assistance militaire au Berry.
1. Si le Berry est attaqué: lorsque le Duc de Berry lève le ban de la noblesse, tous les nobles vivant au Berry doivent se mettre immédiatement à disposition de la personne désignée par le duc ou le Capitaine et ce aussi longtemps que la guerre est présente sur le sol berrichon. Ceux en voyage rentrent immédiatement se mettre à disposition.
La levée du ban peut être étendues aux nobles berrichons vivant hors de la province lesquels se rendent alors sans délai au Berry pour se mettre à disposition. Les nobles élus dans un conseil ducal ou une mairie étrangère seront dispensées de répondre à la mobilisation mais devront indemniser le Berry à concurence de 15 écus / jour. Les indemnisations financières peuvent être payées en nature. Cette indemnisation et/ou indisponibilité ne le dispensent pas de mettre ses vassaux à disposition du Berry.
Le noble berrichon aura obligation de mobiliser ses vassaux et les mettre à disposition de la défense du Berry. En cas de non mobilisation, le Noble prend en charge l'équipement et la nourriture d'un soldat pour chaque vassal manquant.
Le refus de servir ou la non-mise à disposition des vassaux sans compensation financière lorsque le Berry est attaqué, sont des actes de dérogeance grave du noble à l'égard de son suzerain le Duc de Berry.
2. En dehors d'une guerre sur notre sol, le noble berrichon devra se rendre disponible pour toute mission militaire ou de police décidées par le duc de Berry. Sa disponibilité dépend des terres qui lui ont été attribuées:
un seigneur: 5 jours / trimestre (20 jours / an) un baron: 7 jours / trimestre (28 jours / an) un vicomte, marquis: 10 jours / trimestre (40 jours / an) un duc: 15 jours / trimestre (60 jours / an)
seul le titre berrichon le plus important est pris en compte pour la détermination du nombre de jour de disponibilité.
Les jours de disponibilité sont déterminés par le Duc et son conseil.
Pour les opérations de police, le noble berrichon peut se faire remplacer par un vassal, ou verser une indemnisation au duché de 10 écus par jour non prestés. Les indemnisations financières peuvent être payées en nature. Pour les opérations militaires, le Noble se fait accompagné de ses vassaux si le Duc de Berry l’exige.
Le noble assumant une fonction ducale ne peut se voir assigner une mission qu'à l'intérieur du duché ! Le noble ou vassal qui signale sa candidature à une élection ne peut se voir assigner une mission qui ne lui permettrait pas d'être présent dans son village à moins de 7 jours des élections municipales (candidat à la mairie) et dans le duché (candidat liste ducale) à moins de 15 jours des élections ducales. Celui qui s'est déclaré candidat et ne l'est pas, devra verser indemnisation au duché de 15 écus par jour non presté.
Le noble ayant sa résidence principale hors Berry est dispensé de prester les jours de disponibilités (absence de guerre en Berry). Si cependant un de ses vassaux vit au Berry, il remplacera le noble pour les missions de police ou militaire, le nombre de jours de disponibilité étant divisés selon le nombre de vassaux.
3. Dispenses générales et rémunérations.
Les nobles assumant la charge de maire d'un village ne peuvent pas être contraint à une mission autre que la défense de leur village.
Les Nobles exerçant une charge religieuse leur interdisant de porter les armes sont mobilisés uniquement pour des missions humanitaires ou si ce n'est pas contraire à leurs voeux, la défense des villages.
le noble, membre d'un ordre de chevalerie Royal, mobilisé par celui-ci pour la défense de la Couronne ne devra pas répondre à l'appel du duc de Berry s'il est parti servir la Couronne avant la levée de ban ducale.
le héraut de province ne peut se voir assigner que des missions de nature défensive ou de police sur le territoire berrichon
Dans l'hypothèse où un pair de France ou Grand officier royal est retenu hors du Berry par sa charge parisienne, il ne devra pas répondre personnellement aux obligations de la présente charge mais se fera remplacer par les vassaux de son choix. A défaut, il devra indemniser le Berry à concurrence de 20 écus / jour. L'indemnisation financière peut être payée en nature.
En vertu de son obligation d'assistance militaire, les nobles ne demandent pas de paiement à leur suzerain.
En vertu de son obligation de subsistance, le suzerain offre la nourriture pour les jours où son vassal le sert militairement à concurrence d'un pain par jour ou son équivalent mais. il en sera de même pour les vassaux mis à disposition (le duché se substituant au noble pour nourrir les vassaux mis à son service)
La non assistance militaire au Duc de Berry est un acte de dérogeance à son allégeance et est passible de destitution des ses titres et terres. [/quote]
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| | | Anne de Culan
Nombre de messages : 3977 Localisation IG : Vienne Date d'inscription : 11/10/2008
| Sujet: Re: CONSEIL DE CRISE - Guerre Languedoc Rouergue Mer 7 Oct 2009 - 23:08 | |
| L'armée de Bourguignon est aujourd'hui sous les murs de Loches. Elle serait forte d'une trentaine de personnes. Les armées recrutent, à Loches. J'ai pu me procurer la liste des embauches, mais je ne sais pas à quelles armées correspondent les numéros. L'armée de Vadikura est quelque part sur les chemins. L'Anjou affirme n'avoir aucune velléité de nuire à la Touraine. Son armée n'est là que pour "prêter main-forte au Berry, en vertu du traité d'alliance, contre l'invasion du BA." Evidemment, la Touraine lui refuse le passage. A ce sujet, j'ai obtenu une réponse : il y a bien eu une armée commandée par un Auvergnat qui s'est baladée en Berry avant l'invasion de la Touraine. C'est l'armée de Tixlu. Elle n'était absolument pas commanditée par le BA. Georgepoilu joue sur les mots. L'armée de Tontonlesparnacien (il se dit Grand Maître de la Compagnie des Renards) a pris la mine d'or de Touraine. Ledit Tonton exige que la Touraine expulse les membres de la Zoko. La Duchesse Bitterly a refusé, dans une lettre au Duc George, "pour les mêmes raisons qu'il invoque lorsqu'on lui parle des brigands qu'il accueille sur ses terres." L'Artois s'est positionné lundi en faveur du Berry : - Citation :
- Nous, Erwyndyll d'Harlegnan, Comtesse d'Artois, Comtesse de Guines et Dame d'Anzy
Déclarons tout d'abord soutenir sans faille le Berry dans sa lutte contre les brigands qu'abrite la Touraine, et encourageons tous les duchés voisins à soutenir moralement et militairement le Berry tout comme la pairie le demande dans de précédentes affaires.
Déclarons ensuite être surpris par l'attitude du Bourbonnais-Auvergne qui semble soutenir les brigands tourangeaux alors qu'il dit vouloir combattre à tout prix de supposés brigands dans le nord de la France. Leur position contre le brigandage semble fluctuante et donc plutôt dictée par certaines amitiés à consolider ou à tisser.
Et enfin, pour finir, déclarons que dans la possibilité que certains de nos voisins soutiennent directement ou indirectement la Touraine, l'Artois saura en tirer les conséquences et agira comme l'engage sa parole.
Fait à Arras le cinquième jour d'octobre de l'an de grace 1457
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| | | Anne de Culan
Nombre de messages : 3977 Localisation IG : Vienne Date d'inscription : 11/10/2008
| Sujet: Re: CONSEIL DE CRISE - Guerre Languedoc Rouergue Jeu 8 Oct 2009 - 20:24 | |
| Le Maire de Sancerre, Astaroth94, se révolte contre la dictature du Duc George. Il a interdit l'entrée de Sancerre à toute armée, y compris aux armées berrichonnes. Le Duc veut reprendre Sancerre par la force. L'armée de Tadek est sous les murs, et attend l'ordre d'attaque. Toute constitution de groupe ou lance est désormais interdite à Sancerre. La population est de plus en plus divisée : des nobles et des officiers menacent de quitter l'ost si Sancerre est attaquée, un sous-officier a d'ores et déjà démissionné. Réaction bourguignonne et franc-comtoise au conflit : - Spoiler:
- Citation :
Nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Duchesse de Bourgogne, Sacraï d'Eirbal, Franc Comte,
Déclarons avoir pris connaissances des troubles se déroulant en Touraine et que suite à l'analyse des événements survenus :
Regrettons l'entrée d'armées battant pavillon berrichons sur le sol du Duché de Touraine;
Dénonçons l'alliance malsaine entre le Duché de Touraine et des brigands notoires que nous avons traqués au cours de l'agression du Duché de Bourgogne de cet été;
Souhaitons ardemment que les parties en présence négocient une trêve et une paix durables.
C'est pourquoi, le Duché de Bourgogne, fort du soutien de son allié éternel la Franche-Comté, se propose comme médiateur pour permettre aux belligérants de déposer les armes et de négocier.
Le Duché de Bourgogne se porte garant du bon déroulement des discussions et la Franche-Comté se porte garant de la défense du territoire de son allié bourguignon en concertation avec les autorités concernées.
Que le Très-Haut protège la population de Loches en ces temps difficiles.
Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Duchesse de Bourgogne.
Sacrai, Franc-Comte.
Témoins : Imladris Van Ansel, Vicomte de Voiteur, Chancelier de Franche-Comté.
Asclepiade, Chambellan de Bourgogne.
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| | | Anne de Culan
Nombre de messages : 3977 Localisation IG : Vienne Date d'inscription : 11/10/2008
| Sujet: Re: CONSEIL DE CRISE - Guerre Languedoc Rouergue Lun 19 Oct 2009 - 22:42 | |
| Réaction de la Bourgogne : Réaction de la Bourgogne - Spoiler:
- Citation :
A George le Poilu, Duc du Berry, Salutations et bénédictions.
Votre Grâce,
N'ayez crainte votre brûlot est parvenu jusqu'à moi et à chaque fois que je l'ai lu, je n'ai pu m'empêcher de me dire que vous vous fichez du monde et de la Bourgogne en particulier.
Vous avez en effet l'indécence de vous plaindre des silences de la Bourgogne et ce publiquement, alors que la Bourgogne, à diverses reprises et par mon truchement, a manifesté et sa position et son aide. La Bourgogne n'a pas à rougir de sa volonté de voir la paix revenir comme elle n'a pas à rougir de sa suggestion de médiation. Puisque vous ne semblez pas avoir entendu les mots sortis de ma bouche lors des séances du Conseil des Grands Feudataires, laissez-moi je vous prie, vous rafraîchir la mémoire. Dès le 2 octobre, j'ai indiqué que la Bourgogne se posait en médiatrice, proposition renouvelée les 5, 13 et 14 octobre. Et avez-vous une seule fois répondu? Que nenni!
Pourquoi dès lors devrais-je prendre la peine de vous faire réponse alors que vous avez ignoré sans fausse honte tous mes appels? Et pourquoi devrais-je considérer ce traité que vous avez l'audace de me rappeler de façon si opportune?
Oui, l'audace, car vous avez beau jeu de vous prévaloir de ce texte sans manifestement l'avoir lu jusqu'à son terme. Le traité stipule en effet que la Bourgogne n'aidera le Berry que si celui-ci est agressé. Or, il est plus que prégnant que la déclaration de guerre de l'Alliance du Centre n'est que le résultat de l'entrée non autorisée d'armées battant pavillon berrichon sur le sol du Duché de Touraine. Dès lors, la Bourgogne n'a pas à venir assister un allié qui a décidé seul de mener une campagne hors de ses frontières, qui n'a pas cru bon de solliciter officiellement l'avis de son voisin et qui espère donc faire volontairement entrer en guerre ce même voisin qui n'a rien demandé. Et cette audace est d'autant plus dérangeante que la Bourgogne n'a pas le souvenir que le Berry l'ait assistée quand elle a été attaquée cet été par des hordes hérétiques et par les malandrins de la Zoko, cette même Zoko que le Berry a tout d'un coup décidé d'aller châtier et qui ne l'avait pourtant guère dérangée, tantôt, quand son allié bourguignon était soumis à ses inacceptables assauts.
Méditez je vous prie ce dialogue où l'un de nos éclairés prophètes a établi ce qu'était l'amitié véritable :
« Aristote : Un vrai ami est un égal car l'amitié doit être parfaitement réciproque et équitable. Si elle ne l'est pas, ce n'est plus de l'amitié mais de l'intéressement. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant, ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est la base de l'amitié. Donc il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales. Eumónos : Je le répète sans cesse à mon père. Ces gens ne sont pas ses amis et il doit prendre ses distances. Aristote : Ce serait tomber dans l'excès inverse, jeune homme. L'amitié est le plus grand bien de l'homme. Elle noue les liens des communautés. Et les communautés forment à leur tour la Cité. L'amitié permet les relations sociale et l'Humain peut alors prendre part dans les affaires de la Cité. Et comme la vertu cardinale de l'homme est la participation à la cité, l'amitié est une chose essentielle. Eumónos : Mais comment trouver un parfait égal ? Aristote : Ce n'est pas nécessaire. Il faut surtout que l'intéressement ne soit pas trop prononcé dans le chef d'un des prétendus amis. Le juste milieu, celui de la vertu, c'est de savoir s'entourer d'amis véritables, de gens qui peuvent compter sur vous et sur qui vous pouvez compter. » Alors, mon silence est peut-être assourdissant mais le vôtre, cet été, Votre Grâce, était criminel. Et n'allez surtout pas m'accuser du massacre des Berrichons, vous seul avez décidé de vous rendre en Touraine, en connaissance de cause et en sachant que je ne vous suivrais pas sur cette voie, vous seul avez fait vos choix, ce qui est plutôt dans vos habitudes.
Pour conclure, si un traité d'alliance se résume pour le Berry à venir faire étalage d'exigences indues quand les choses tournent vinaigre pour lui, la Bourgogne qui n'a jamais fait mystère de ses positions pacifistes se passera bien volontiers d'un traité qui n'en a que le nom. Et elle s'en passera d'autant plus volontiers qu'elle souffre et qu'elle a ses propres blessures à panser. Mais cela vous importe peu, n'est-ce pas? Vous ne vous souvenez de la Bourgogne que dans la mesure où cela sert vos intérêts, j'en ai fait la cruelle découverte moi qui ai pourtant tenté de rapprocher nos deux duchés et ce, sans la moindre arrière-pensée.
Que le Très-Haut vous éclaire de Son éclatante noblesse.
Rédigé et scellé au Palais des Ducs de Bourgogne le dix-huitième jour du mois d'octobre de l'an de grâce MCDLVII.
Je résume les propos de Son Eminence Ingeburge : - le Berry n'a pas répondu à notre proposition de médiation - le Berry nous appelle en vertu du traité d'alliance, alors qu'il n'est envahi par l'AdC que parce qu'il a envahi lui-même la Touraine - le Berry ne nous a pas aidés cet été quand la Zoko était chez nous - nous nous passerons de ce traité à sens unique | |
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