[Salle commune] Cérémonie de Février 1460

Perdue dans ses pensées, partie loin dans une rêverie où eux seuls demeuraient, yeux dans les yeux, à l'unisson ayant oublié le duché, la prévôté et ..la cérémonie...Le regard de braise de Sam qui se posait sur elle, ses yeux qui lui disaient ce qu'elle voulait entendre et qu'il ne pouvait exprimer en ce lieu, des miriades de papillons dans le coeur...Elle se disait pour elle même " Tu me fais tourner la tête, mon manège à moi c'est toi, je suis toujours à la fête quand tu me tiens dans tes bras "...et elle aurait donné cher pour y demeurer en cet instant...

Mais que voulait il lui faire comprendre , regard appuyé sur le prévôt...Il n'allait pas déjà lorgner ailleurs alors qu'ils n'étaient même pas fiancés...Déjà son poing se serrait et la louve sentait son tempérament de feu bouillonner, et à nouveau elle se dit pour elle même " çà mon vieux,tu vas, çà monvieux tu vas, çà mon vieux tu vas m'le payer..."
Se faisant plus insistant et regard rieur lisant en elle comme dans un livre, il lui montra discrètement l'uniforme ce qui eut comme effet de calmer illico la tornade qui passa du rouge vif aux pommettes à une couleur beaucoup plus cramoisie indiquant l'embarras. Elle manqua se rompre un abbatis en remontant sur l'estrade pour prendre l'uniforme que Boni lui tendait à bout de bras et ne trouva qu'un sourire niaiseux à arborer...

Après un petit temps d'hésitation le nouveau sénéchal accepta ses nouvelles fonctions. Enfin bref, que la Cérémonie continue !!

Sénéchal Laurelyne je vous laisse rejoindre vos camarades, mais ne vous éloignez pas, la cérémonie n'est pas encore terminée.

Elle marqua une petite pause, puis elle reprit.

Les récompenses qui vont suivre ont été attribuer par l'ancien Prévôt, le Grand Officier et moi même.
J'invite le Commissaire Samuel Rossal à me rejoindre.

Sam avait l'air d'humeur taquin avec le Sénéchal, voyons ce que le sort va lui réserver.

Ne pas rire devant la tête étonnée et déconfite devant la nouvelle sénéchale, surtout ne pas rire ce n'est pas bien. En revanche il ne la vit pas venir la suite, pourquoi il ne pouvait pas rester dans son coin tranquillement.

J'arrive !

Et de grimper sur l'estrade dans la minute qui suivit...

Commissaire, je tenais à vous remercier pour l'aide que vous apportez dans l'ombre, ainsi que pour vôtre travail effectuer dans le passé.
La récompense que je vais vous remettre dans quelque instant aurait du vous revenir depuis très longtemps ! Je vous la donne aujourd'hui pour l'ensemble de vos actions au sein de la Prévôté à travers toutes ces années.
Que vôtre carriere en tant que gens d'arme inspire l'ensemble des agents présents dans cette salle aujourd'hui !

Sort une médaille d'une bourse.

Hmm.. Commisaire Samuel Rossal, en ce jour de Février 1460, je vous remets la médaille d'honneurs de la Prévôté ! Portez la fierement vous l'avez mérité !!

Spoiler:

Elle s'approcha du commissaire et lui essaya de lui épingler la médaille sur son uniforme en espérant ne pas lui avoir troué la peau.. elle avait beaucoup de mal à accrocher la médaille.. puis elle se dit que après tout il était robuste et la cérémonie avait prit du retard ! hop elle l'épingla à la va vite, tant pis pour la douleur, il souffira en silence ou il me fera un procès.

Voilà qui est fait Commissaire, si l'envie vous en dit vous pouvez prendre la parole, sinon je vous invite à rejoindre vos camarades.

POUR LE COMMISSAIRE,

PIP PIP HOURRA !!!

Mad souffla un grand coup dans la corne de brume qu'il portait à la taille afin de celebrer l'evenement
Il demanda à son voisin, Messire Engherran:
quand est ce qu'on bibine du gnégnépininini?

C'est une fois qu'il l'eut dit qu'il s'aperçu qu'il l'avait peut etre dit un peu fort.
Il fit donc un grand sourire au prévot, au sénéchal, à Sam et au reste de la foule.

PIP PIP HOURRA !!!

En règle générale être obligé de se montrer à la vue de tous n'était jamais vraiment bon signe et il détestait ça au plus haut point, rester figé durant les allégeances avait pour lui été un supplice et il avait toujours réussi à se faire la malle en sortant des excuses bidon mais là... Pas moyen d'y couper. C'est presque en trainant des pieds qu'il rejoignit Boni.

Commissaire, je tenais à vous remercier pour l'aide que vous apportez dans l'ombre, ainsi que pour vôtre travail effectuer dans le passé.
La récompense que je vais vous remettre dans quelque instant aurait du vous revenir depuis très longtemps ! Je vous la donne aujourd'hui pour l'ensemble de vos actions au sein de la Prévôté à travers toutes ces années. Que votre carrière en tant que gens d'arme inspire l'ensemble des agents présents dans cette salle aujourd'hui !

Pas bon ça quand on commence par le grade. Et pan dans tes dents le Sam.

Hmm.. Commisaire Samuel Rossal, en ce jour de Février 1460, je vous remets la médaille d'honneurs de la Prévôté ! Portez la fièrement vous l'avez mérité !!

Le pire moment... Celui ou la personne fière d'elle arrive pour vous accrocher la médaille et vous la plante dans la peau au lieu de viser simplement un repli de veste. Et pour ne pas le faire mentir l'épingle directement à travers la veste. Réprimant un grognement et il lui sourit, faisant croire qu'elle avait réussi son coup. Mais ça se paierait cher ça...

Voilà qui est fait Commissaire, si l'envie vous en dit vous pouvez prendre la parole, sinon je vous invite à rejoindre vos camarades.

Ah bah vi. C'était fait. Il lui aurait bien collé son pied au derrière mais ça se faisait pas. Quoique il attendrait d'être au conseil et il lui ferait payer ça. Au conseil tous égaux et pan mon pied ou j'pense en souvenirs d'une épingle mal accrochée... des cris venant de Mad, tiens pas encore saoul ? Bizarre... Prendre la parole ? Hummm... Lui dire qu'elle ferait mieux d'apprendre à viser ? Pas forcément l'endroit, il s'abstiendrait donc. Rester digne. Quelques mots quand même ? Et puis pourquoi pas...

Merci Prévôt. Je ne suis pas le plus à même de dire si je l'ai mérité mais je vous remercie pour l'honneur que vous me faites en ce jour. Recevoir cette récompense après des agents tels qu'Anastasie et Headkro par exemple ne pouvait me faire plus plaisir. Peu d’entre vous les ont connus, ils ne courraient pas après les honneurs.

petite pause

Les honneurs. La gloire. Des choses que vous ne trouverez pas en chassant l'escroc et le malotru en vos villes respectives. ici c'est le don de soi et l'abnégation. Les grognements de ceux que vous remettrez dans le droit chemin et parfois, ce sont les meilleurs moments, les remerciements des gens que vous aurez aidé. Ils seront rares mais ils valent tous les écus du duché. C'est ça la prévôté, le travail dans l'ombre... Ceux qui me connaissent doivent être étonné de m'entendre parler aussi longtemps, je m'étonne moi-même je les rassure de suite.
Il est rare d'avoir tout le monde réuni alors je profite de ce moment je l'avoue pour mettre en garde. Je ne suis pas Prévôt, ni Grand Officier. Je ne suis plus sénéchal non plus.

petit regard vers sa louve...

... Que d'ailleurs je félicite à nouveau...

se tourne de nouveau vers l'assistance...

Mais j'ai des yeux et oreilles partout dans ce duché et dans ce château. Je conseille donc à ceux qui se croiraient tout permis car portant l'uniforme de la prévôté de se méfier. Il est des choses dont j'ai horreur. C'est l'impolitesse. Le non-respect des autres. Nous sommes au service de la population et non au dessus d'elle. Être agent ne veut pas dire qu'on a le droit de parler à n'importe qui sur un ton hautain et méprisant, qu'on a le droit de traiter les personnages les plus importants du duché comme les derniers des idiots. Si de telles choses venaient encore m'être rapportées, garde, sergent ou encore lieutenant, quelque soit le grade de la personne je m'occuperais personnellement de son cas. Il n'aura plus aucun espoir de se faire un nom en ce duché, d'occuper une place ou une fonction d'importance dans aucune ville.

N'allez pas croire que je suis d'un naturel belliqueux mes amis, j'ai uniquement horreur d'entendre dire de telles choses sur cette institution que nous avons tous jurés de servir. Vous souvenez-vous des mots que vous avez tous prononcés à un mot de votre vie ? Ces mots-là...

"Je jure de servir le Duché du Lyonnais-Dauphiné avec fidélité, loyauté et honneur. Je promets respect et obéissance à mes Supérieurs. Sous peine de trahison, jamais je n'abuserai du pouvoir qui m’est accordé et suivrai la Procédure afin d’assurer le maintien de l’Ordre et une même justice pour tous au sein du Duché. Je le jure. Qu'Aristote m'en soit témoin et m'assiste dans cette tâche."

Tachez surtout de ne jamais les oublier car je serais là pour vous les rappelez, je ferais part de ce qui m'a été dit au prévôt et elle jugera de ce qu'il convient de faire. Puisque je pouvais m'adresser à vous voilà qui est fait. Je vous souhaite en tout cas à toutes et à tous une longue carrière en cette institution.

Voilà une bonne chose de faite, il se doutait que Boni voudrait lui parler après ça et qu'elle lui en voudrait surement de ne pas lui en avoir parler avant mais il l'avait fait exprès, il voulait que tout le monde l'apprenne en même temps et il espérait que l'effet serait celui escompté. Dans le cas contraire il n'en ferait qu'une seule et unique bouchée qu'il donnerait en pâture aux ours du massif des écrins... Il se dirigea tranquillement vers les quelques marches qui lui permettraient de descendre de l'estrade non sans avoir salué le Prévôt. Rejoignant l'endroit qu'il n'aurait pas fallu lui faire quitter il attendit la suite de la cérémonie, l'air grave...

Engherran avait entendu les mots de celui qui était plus qu'un ami pour lui. Quand Sam rejoignit l'assistance, le chevalier au Loup félicita le Commissaire pour ses bonnes paroles en lui posant la main sur l'épaule en toute discrétion.

C'est une récompense bien méritée, lui murmura-t-il.
Félicitations Sam.

Un regard juste un regard mais le feu y régnait et l'admiration qu'elle avait pour lui tout autant...

Joli discours de la part du Commissaire, au moins les choses étaient clarifiées pour les derniers arrivants.

Merci Commissaire pour vôtre intervention.. vôtre passage aura marquée les esprits.

Un sourir à Sam, puis elle l'invita à descendre rejoindre les autres agents.

Maintenant je demande au Sergent Tribly de venir me rejoindre.

Tribly écoutait attentivement les discours des uns et des autres depuis sa place au fond de la salle. Comme à son habitude, elle aimait se faire discrète, c'est pourquoi son cœur se mit à battre la chamade quand elle entendit Boni l'appeler sur l'estrade.
Elle s'attendait à tout sauf à ça !

Un peu hésitante, elle se dirigea vers l'estrade. En passant devant Sam, elle lui adressa un sourire discret et lui murmura :

Félicitations !

Puis, prenant une grande inspiration, elle monta sur l'estrade pour rejoindre Boni.

C'est avec un sourir chaleureux qu'elle accueilla le Sergent de Montélimar sur l'estrade.

Sergent Tribly, vous êtes le seul agent de Montélimar depuis longtemps et vous réussisez à accomplir un travail remarquable en plus de vos fonctions municipales ! Je vous en félicite ! Soyez fier de vous !! Elle marque un temps d'arrêt pour le suspense et elle reprit. Pour toutes ses choses que vous avez accomplies, je vous remets en ce jour de Février de l'an 1460 la médaille de la Citation au dévouement pour la ville !

Elle accrocha cette fois si la médaille délicatement.

Spoiler:

Continuez à vous investir pour être la fierté de vôtre village et bien plus encore !! Un large sourir au Sergent, un sourir montrant qu'elle était fier de son agent. Si vous le souhaitez vous pouvez dire quelque mot à vos camarades, sinon je vous invite à les rejoindre.

Il sourit à voir les personnes recevoir différentes distinctions. Il faut dire que pas mal de personnes font en sorte que cette institution marche à plein régime.

Tribly se demandait à quelle sauce elle allait être mangée mais fut rapidement toute émue lorsqu'elle entendit les paroles de Boni. Elle était surprise et fière de recevoir une telle récompense. Elle écouta le prévôt avec grande attention, ne sachant trop que dire...
Elle se reprit quelque peu et fit un large sourire à Boni.

Merci beaucoup dame Prévôt, c'est pour moi un immense honneur de recevoir cette médaille.

Elle regarda la médaille accrochée sur son uniforme.

Cette récompense n'est pas que la mienne mais aussi celle de tous ceux qui m'ont aidée depuis mon arrivée au sein de la Prévôté.

Elle regarda l'assemblée

Je remercie surtout Bounette qui m'a appris beaucoup et sans qui je n'en serais pas là aujourd'hui ! Et je suis extrêmement fière de travailler avec vous tous, et d'œuvrer à vos côtés pour le maintient de la paix et de l'ordre dans notre Duché.

Après ces quelques mots, Tribly descendit de l'estrade, un grand sourire aux lèvres.

Elle sourit de voir la Sergente de Montélimar émue de recevoir cette récompence amplement mérité.

Merci pour ces quelques mots Sergent Tribly.
J'appelle dès à présent et pour finir, le Sergent Instructeur Engherran ! Sergent merci de me rejoindre promptement.

Dit elle avec un sourir et un air épuisé, essayant d'animer cette cérémonie comme il se doit depuis plusieurs heures.

Engherran était en train de féliciter Tribly qui faisait un travail plus qu'exemplaire à Montélimar quand il fut appeler à son tour. Surpris il prit un moment et regarda en direction du Prévôt Bonissima. Après un très court instant, se demandant s'il s'agissait bien de lui, il se décida enfin à rejoindre la jeune femme.

Me voilà Prévôt, dit-il en s'inclinant avec respect et courtoisie.

Le dernier médaillé de la journée, "enfin" se dit elle alors que sa vésie n'allait pas tarder à exploser !!

Ah Sergent ! Que dire de vous ! Vous êtes une personne toujours prête à rendre service, ne reculant jamais devant la difficultée du travail !
Vous êtes un très bon exemple de rigueur ! Continuez comme ça et surtout inculquez aux recrues que vous formez vôtre rigueur de travail.

Malgret sa térrible envie, elle esquissa un sourir au sergent, puis elle reprit.

Pour toutes ses choses je que viens d'énnoncer, je vous remets en ce jour de Février de l'an 1460 la médaille de la Citation au dévouement pour la ville. Vous donnez énnormément de vôtre temps pour Embrun et à travers cette médaille je vous en remercie !

Elle accrocha la médaille avec soin, comme quoi elle aura percé la peau que de Sam.. "le pauvre" se dit elle intérieurement.

Spoiler:

Comme pour vos camarades passés avant vous, je vous laisse dire quelque mot et après je ferai un petit discours pour clôturer la cérémonie.

Dire qu'Engherran avait été surpris aurait été inutile vu la tête qu'il faisait. Le chevalier observa Boni placer la décoration sur son uniforme sans mot dire. Elle lui offrit l'occasion de dire quelques mots, mais que pouvait-il bien dire ... il n'en avait aucune idée. Tout ce qu'il faisait, il le faisait pour cette ville qui était devenue la sienne depuis un peu plus d'un an déjà, il le faisait pour la prévôté, il le faisait pour le duché sans recherché les honneurs. Protéger et servir voilà qu'elle était son devoir.

Il jeta un regard à sa fille devenue Sénéchal, à son ami Sam et aux autres personnes ici présentes. Adressant un sourire à la foule il s'avança de quelques pas.

Trugarez vras ... euh Grand merci Dame Prévôt.

Je ne sais quoi dore se ce n'est que mon engagement au sein de ma cité, de la prévôté, du duché et de ses habitants est la conséquence de l'accueil que j'ai reçu en arrivant sur ces terres, dit-il en reprenant quelque assurance.
C'est à ces personnes qui sont pour certaines devenues ma famille que je dédie cette récompense et à toutes celles qui m'ont fait confiance jusque là.
A eux tous je dis merci. Trugarez vras d'an holl !

Il s'inclina main sur le coeur en direction de Laure, Sam et Bounette, puis salua avec autant de respect le Prévôt Boni avant de lui laisser la place pour qu'elle puisse clôturer cette cérémonie.

Laure était des plus heureuses en ce moment, non pas parce qu'elle venait d'être faite sénéchal mais pour les mérites reconnus des deux hommes qui comptaient le plus pour elle. Elle croisa le regard de son père si pur et si serein et répondit à son salut par une main apposée sur son coeur, le salut du juste car oui son père était de ceux ci.

Bounette encore un peu émue par le discours de Tribly n'avait qu'une hâte , retourner au buffet pour féliciter les nouveaux médaillés .

Archivé.

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