TAOP / Brigandage / Missayany/ Mattis / Coupable

En ce jour du 5 mai 1464, Nous Axel Baccard d'Irissarri Procureur du Lyonnais-Dauphiné, intentons au Nom du Duc Walan de Meyrieu et de son peuple, une action devant la Cour de Justice du Lyonnais Dauphiné, placée sous l’autorité de la Juge Madeleine de Firenze à l’encontre de Missayany habitante de Valence.

**Avant de commencer, le ministère public souhaite attirer votre attention sur le fait que, notre juge, dans sa grande bonté, vous garantit le droit de rester libre durant toute la durée de votre procès. Cependant, je vous signifie que vous êtes actuellement sous l’emprise de la Justice et que vous ne pouvez quitter le Duché pendant toute la procédure judiciaire dont vous faites l'objet.
Vous avez en outre la possibilité de vous rendre au barreau des avocats afin de demander à un avocat de vous défendre. Voici le plan vous menant aux avocats. Voici un plan pour vous y rendre https://chateau-de-lyon.forumactif.com/f222-salle-publique-de-la-justice.

Nous rappelons que la partie plaignante, l'accusé et la procure peuvent soumettre à l'approbation du juge une demande de déroulement du procès en place publique. Nous n'en faisons pas la demande.

Missayany , vous êtes accusée de vous être adonnée au brigandage il y a deux nuits
En effet vous vous en êtes prise au  sire Mattis dans la nuit du 3 Au 4 mai, il s'agit d'une seconde agression en moins de 10 jours, puisque vous êtes actuellement en procès pour brigandage sur la personne d'Yzabella.

Ainsi  :
Vu l'article IV.3.a relatif au brigandage classique:      « Les personnes accusées de brigandage seront poursuivies pour trouble à l'ordre public et devront répondre devant la justice pour ce chef d'accusation. »  
Vu l'article VI.2.d relatif aux circonstances particulières modulant la peine  :      « Les condamnations peuvent être influencées par des circonstances atténuantes (extrême pauvreté, repentance,…), ou aggravantes (infraction commise en groupe, récidives, fuite…), le tout étant laissé à la libre appréciation de la cour qui juge les faits en son âme et conscience et dans le respect des lois du Lyonnais-Dauphiné. » Nous vous demandons donc de rendre compte devant la Cour des actes de brigandage  et nous retiendrons bien qu'il ne s'agisse pas au sens strict du terme une récidive le fait d'avoir réédité en peu de jours des faits similaires et graves que le duché ne peut tolérer de ses propres habitants.

Nous appellerons donc Mattis à venir vous présenter son témoignage.
Nous vous remercions madame le Juge de nous avoir écoutée.

[i]Madeleine , je pense que nous allons pouvoir passer histoire de finaliser ce procès avant la fin de notre charge .

Tour passé.

L'accusation a appelé Mattis_ à la barre
Voici son témoignage :

Citation :

*L’arlésien s'approcha de la barre et déposa son témoignage.*

Je suis Mattis, habitant de Dié depuis peu. J'étais justement en chemin entre Valence et Dié pour aller m'installer à Dié quand c'est arrivé. Une femme venue des fourrés s'est approchée de ma charrette et avant que j'ai pu faire quoi que ce soit, elle s'est servie. Prenant des légumes, du maïs, du pain, du blé, des seaux à cercler et surtout un cadre de glace que j'avais gagné lors du concours de boules de neige ainsi qu'un codex que j'ai trouvé en fouillant. Le même codex qu'elle tient depuis entre les mains. Je ne l'avais jamais vue avant mais c'est bien cette femme qui se trouve accusée aujourd’hui de ce méfait. Je reconnais sa stature, sa silhouette et une partie de son visage.

Vu le Livre IV du Corpus Législatif de notre Duché et notamment l'article IV.4.a relatif à la violence.

Attendu que Missayany a agressé Mattis ici présent et qu'il s'agit de son deuxième forfait en quelques jours.
Attendu dès lors que celle-ci s’est rendue coupable de trouble à l’ordre Public.
Attendu que l’accusée est ne s’est point presentée pour se défendre devant la cour

Nous, vous demandons madame le Juge de faire preuve de sévérité car si elle n'était pas encore en état de récidive puisque les faits étaient presque concomitants, elle aurait dû réaliser que son geste était mauvais à la seconde où elle a posé les yeux sur les biens dérobés à la pauvre Yzabella . Bien au contraire, réalisant le profit qu'elle pouvait tirer d'une telle forfaitude , elle a réitéré son embuscade, et se permet même dans un sentiment de totale impunité de narguer ses victimes en arborant sur elle-même les biens dérobés. Je ne doute pas d'aillleurs que cet escoffion dont elle pare ses cheveux a pu être payé avec la revente des marchandes de la petite Yzabella, se faisant ainsi passer pour une grande dame devant les gardes de la ville et non plus comme la pauvresse qu'elle était quelques jours avant .
Nous ne pouvons tolérerune tel comportement

Aussi, réclamerons nous 2 jours de prison à l'encontre de la prévenue et 200 écus d'amende.

Que justice soit rendue!

On peut passer et passer au verdict (après le weekend en bretagne :p)

Citation :

*Encore une fois, pas d'accusée. Madeleine soupira, passablement énervée.*

- En ce jour du vingt-trois juin mil quatre cent soixante-quatre, Nous, Madeleine de Firenze, juge du Lyonnais-Dauphiné, rendons notre verdict dans l'affaire Missayany (victime : Yzabella), cette dernière étant accusée de brigandage.

L'accusée n'ayant pas daigné présenter de défense, je n'ai pu que prendre en compte les interventions de l'accusation et, en mon âme et conscience, ai décidé de leur accorder crédit en cette affaire.

En conséquence de quoi la femme Clipper est déclarée coupable de brigandage, selon l'article IV.3.a de notre coutumier, aggravé par la commission de ce crime en réunion, je vous renvoie ici à l'article VI.2.d de ce même coutumier.

Suite à cela, la femme Missayany se voit donc condamnée à trois jours de prison, et à cent écus d'amende.

Les différentes parties ont la possibilité de faire appel de cette décision, près le Tribunal du Palais de Paris, dans un délai de deux semaines à compter d'aujourd'hui.

Que justice soit rendue.