Réunion en Savoie

On peut pas lire

Est-ce que Sa Grâce Thiberian vient comme il en a été discuté à l'AN ? Est-il informé ?

Donc je suis sur place, comme c'est nous qui avions demandé la réunion nous ne devrions pas trop faire traîner sans perdre de crédibilité.

J'étais contre cette réunion mais une fois la demande faite, il faut boire la coupe jusqu'à la lie comme on dit.

Traité frontalier 1456: Signé par Argael Devirieux
STATUT DES AMBASSADEURS 1457 signé par Ka Devirieux

Mon neveu, à la lecture de ces dates je me rend compte combien je suis vieux. Au final c'est aussi amusant de voir que rien n'a vraiment changé sur notre travail effectué alors.

Plus sérieusement, j'aimerai avoir un point sur la situation précise si possible de quiconque est capable de le faire. Il serait également bien si cela n'est pas le cas que Sa Grace Baccard puisse avoir ses accès ici, il me semble qu'il est sur le sujet, et je peux retirer le mot "semble".

8 ans ...En effet mon oncle! Ce qui me conforte encore plus dans l'idée que le Très-Haut ne m'a pas remballé ici bas pour rien... D''ailleurs quand je vois le nom de Pierre_Von_Kolspine au côté du mien et que je connais ces derniers agissements au sujet des renards et de notre duché, il  me tarde encore plus de dénoncer ce traité

En effet Thiberian a eu des mots justes avec les Savoyards, mais il serait mieux placé pour en parler! Si sa future grâce est d'accord autant laisser thiberian continuer les "négociations " (ou pas..) qui en tant que Duc consort serait bien placé, de plus ça évite de multiplier les intervenants.

Pierre von Kolspinne était un ennemi de beaucoup de monde et je ne suis pas fâché de le voir ad patrès aussi.

Bonjour messieurs ! J'espère que vous passerez à la chancellerie nouvelle version pour faire rayonner notre Duché au dehors.

Pour vous répondre Arthurus, la réunion a eu lieu contre ma volonté d'ailleurs et cela va certainement se terminer en guerre. Un ultimaum a d'ailleurs été lancé par Sa Grâce Thiberian. La Savoie n'est rien de moins qu'un état brigand et plus que d'attaquer Sion, moi je rêve de me faire Chambéry. Ils sont d'avantage coupables que les Renards eux-mêmes. Désormais les savoyards seront personna non grata chez nous j'espère car là c'est allé trop loin.

J'ai rappatrié le résumé fait à l'AN et ce qu'à dit Sa Grâce Thiberian et l'ultimatum lancé. Je l'avais  mis içi la dernière partie et ceci par erreur dans le sujet de la Bourgogne.



Bon le mot est lancé.

Pour répondre à la demande de Thiberian de résumer ce qui s'est dit à Chambéry, je vous fait part des derniers développements.

L'entrevue a été demandée par notre duc. Sont présents : Sa Grâce, Sa Grâce Thiberian Baccard et moi pour le Lyonnais Dauphiné et leur chancelier, l'ancienne Duchesse et le nouveau Duc.

Ce fut de plates explications indignes de leur part.
Voici quelques passages de leur chancelier qui fut d'ailleurs le seul à parler, une sorte de "pleurnichon" comme dirait je ne sais plus qui.

Beyrac a écrit:

...... Cependant, je dois attirer à votre attention un fait géographique incontestable : c'est la Savoie qui a pour voisins les Helvètes, qui subit depuis des années leurs attaques et qui a constamment au-dessus de sa tête le menace de leurs razzias. Ce n'est pas le Lyonnais-Dauphiné. C'est Annecy qui est à à peine quelques lieues de Genève, non point une ville dauphinoise. Vous n'avez pas de tels voisins. Je ne sache pas que la Bourgogne, la Provence, le Bourbonnais-Auvergne, le Languedoc ou même la Savoie vous causent de tels soucis. Quant à nous, nous devons en permanence songer à notre propre sécurité et composer avec nos voisins turbulents. Nous les aimons pourtant pas davantage que vous.

Nous laissons donc les jugements sans nuance à ceux qui observent de loin. Nous sommes quant à nous dans la réalité des choses. La Savoie n'a pas vocation à être le rempart commode de ses voisins pacifiques. Est-ce que nous voulons nuire à la Bourgogne, au Lyonnais-Dauphiné, à la Provence ? Certainement pas. .....

La vérité est donc que le Lyonnais-Dauphiné doit aux yeux de la Savoie être en mesure d'assurer sa propre sécurité vis-à-vis d'armées hostiles, et non pas se reposer uniquement sur une Savoie qui n'a plus la même force qu'auparavant. N'est-ce pas là une chose évidente et de bon sens ? Il n'y a pas si longtemps, c'était il y a un an et demi, si mes souvenirs sont bons, la guerre a été portée par la France sur la terre de Savoie, ce qui a été un événement ruineux pour notre terre et pour notre peuple. Plus récemment, l'été dernier, le château de Chambéry a été pillé par des malandrins. Nous devons donc avant tout penser à notre propre sécurité et non point offrir gratuitement notre bouclier à nos voisins et amis occidentaux, alors que c'est nous qui sommes au cœur du jeu et en permanence sous la menace de nos voisins.

La discussion s'est poursuivie et le chancelier quand il fut question qu'ils avertissent au moins leurs voisins des passages sur leurs sols répondit et avança des raisons stupéfiantes :

Beyrac a écrit:

en vérité, ce n'est pas toujours possible, car parfois la demande helvétique inclut de ne pas prévenir les voisins de la Savoie, comme cela est prévu par le traité, d'autant que la destination des Helvètes ne nous regarde guère. Mais dans ce cas-là, je crois que devrions pouvoir envisager quelque information non-officielle, par le biais d'un agent ne représentant pas la Savoie et surveillant les allées et venues helvétiques, que cela soit à Chambéry, par exemple, ou bien dans le Piémont. Il me semblerait d'ailleurs bon que de tels agents fussent Dauphinois. Qu'en pensez-vous ? Ainsi, la Savoie n'enfreindrait point sa parole, et le Dauphiné pourrait mieux se préparer.

Dans le cas plus simple où aucune confidentialité particulière n'est requise, il me semble faisable que la Savoie, par son Duc, sa diplomatie ou son Prévôt, vous informe.

Son Excellence pensa même prouver sa bonn foi en disant être prêt à négocier des traités  avec nous pour un droit de passage. Donc il est prêt à offrir à un état qui les sauvé plusieurs fois la même chose qu'à ceux qui les a pillé.

Nous étions tous sur le grill et alors d'un signe tacite nous avons laissé sa Grâce Thiberian faire ce qui avait été discuté. Car une  telle éventualité fut prévue avant d'y aller et c'est avec l'accord de la Couronne, des Feuds, de Sa Grâce, que Thiberian lança l'ultimatum que voici :

Citation :

Bonjour messires.
Vous ne me connaissez sans doutes pas, je suis Thiberian Baccard aussi nommé l'Impétueux par notre peuple pour mes nombreuses victoires tant militaires que diplomatiques.
Je suis actuellement conseiller militaire du Lyonnais-Dauphiné mais ce n'est pas à ce titre que je suis là, je suis là à la fois comme vassal du Lyonnais-Dauphiné afin d'apporter conseil à mon suzerain, mais également comme homme ayant déjà rétabli le contact avec la Savoie lors d'un précédent incident.

Laissez moi donc vous compter une petite partie de notre histoire commune.
Au cours de l'année 1458, un chevalier savoyard nommé Ninoupitch viola les frontières de notre province avec une armée sans avoir demandé la moindre autorisation, créant ainsi le premier incident.
Lorsque le Lyonnais-Dauphiné demanda réparation, la Savoie nous servit un procès fantoche avec un juge ami de l'accusé qui ne se priva pas de le relaxer, prolongeant ainsi cet incident.

C'est alors qu'entre octobre et décembre 1458 les Lions de Judas décidèrent d'envahir la Savoie et prirent manu militari le contrôle de votre capitale et de votre castel.
Votre Duc d'alors vint alors demander assistance au notre, moi. Savez vous ce que j'ai fais messires ?
Je n'ai demandé que de respecter l'accord initial sans prendre en compte l'affront du procès fantoche, et malgré la fragilité d'une promesse faite par une province nous ayant menti pour la même affaire, je me suis contenté de cette promesse et j'ai mobilisé une armée complète.
Avec nos amis Bourguignons, nous avons dont libéré la Savoie une première fois de l'oppression helvétique malgré un incident diplomatique déjà causé par votre Province.
Trop bon trop con peut être ? Passons.

Plus tard, lors du mois d'août 1461, ce sont encore des Lyonnais-Dauphinois et des Bourguignons qui se sont portés au secours de la Savoie, lorsque les Hydres eurent prit Bourg. Et cette fois ci qu'à fait la Savoie ? Elle a massacré nombre de nos soldats venus les aider, par méprise certes mais un massacre reste un massacre.
Un lyonnais-dauphinois tombé pour la Savoie reste ce qu'il est, un homme mort en vertu d'une amitié ancestrale. Un homme ayant donné sa vie pour une cause le dépassant.

Alors je suis navré messires si je n'acceptes pas vos paroles, si je n'acceptes pas que vous osiez dire que vous êtes seuls faces à ces criminels !
Lorsque les Renards nous ont prit Briançon, les seuls savoyards à avoir bougé sont ceux qui servaient le général White, indépendamment de votre gouvernement qui ne voulait rien faire ! White aura t-il volé les seuls paires de bourses subsistantes en Savoie ?

L'ingratitude de la Savoie me consterne.
Vos arguments ne sont rien d'autre qu'un aveu de faiblesse, devant un allié a qui vous avez toujours manqué mais dont vous avez toujours tiré grand profit !
Comment appelle t-on ces personnes qui sont prêtes à vendre leurs amis pour se protéger elles même ? Des lâches n'est ce pas ? Le peuple savoyard est il conscient de l'image que vous renvoyez de lui ?

Après tout ce que nous avons fait pour vous, vous osez choisir le camp d'un état qui n'a jamais rien fait d'autre pour la Savoie que la piller ! Honte à vous !

Mon suzerain le Duc est fort aimable, il n'est point expert en diplomatie et c'est la raison de notre présence à ses côtés, la Chancelière et moi même, sachez que vos réponses sont inacceptables. Toutes, sans la moindre exceptions.
Le Duc vous a demandé de rompre ce traité mais ne vous y trompez point messires, nous ne demandons rien...Nous vous imposons un choix !
Car si nous pouvons comprendre vos traités avec les cantons helvètes, un traité reconnaissant l'existence et le statut d'une province criminelle et fictive comme le Valais est absolument intolérable.

Nous allons donc nous retirer en notre province et vous laissez réfléchir très sérieusement messires, cette affaire fait de plus en plus de bruit et vous seriez bien malavisés de penser que nous sommes les seuls concernés.
Les représentants de la couronne savent d'ailleurs parfaitement pour quelle raison nous sommes ici et comme vous le voyiez...Personne n'a tenté de nous arrêter.

Dans le cas où vous refuseriez de rompre ce traité infâme, la Savoie serait alors considérée comme hostile et comme territoire brigand, puisque seuls ces territoires reconnaissent l'existence des territoires illégaux et malfaisant tels que le Valais.
Tous les traités en vigueur seraient alors immédiatement dénoncés et comptez sur moi alors pour que tout savoyard soit interdit de séjour en terre française et considéré comme le plus notoire des brigands de Sion.

Mon cœur saigne de devoir en venir là avec un peuple pour qui j'eu jadis tant de respect, mais les savoyards sont responsables de ceux qu'ils portent à leur tête.
Vous aurez de nos nouvelles après la reconnaissance de notre prochain régnant pour la date butoir de réflexion que nous sommes prêts à concéder.

Mais d'un point de vue personnel messire, en dehors de notre position officielle ici.
Je vous en conjure, faites le bon choix ! Nous serons d'aussi bons alliés qu'avant et la défaite nous est, à ce jour, toujours inconnue.

C'est important que tous les conseillers voient ce qui a été dit.

Juste une question Excellence, histoire d'entendre tous les arguments; Pourquoi n'étiez vous pas pour une discussion avec la Savoie?

Jusque là je trouve les paroles de Thibérian très juste, c'est lui-même à l'époque qui avait commencé l'aide de la Savoie pour la Croisade et j'ai été le Duc du Lyonnais-Dauphiné qui a mené cette guerre.

Je pense qu'on peut déjà commencer à préparer les dénonciation ils n'ont pas l'air très réactif...Dès que la Reyne aura reconnu Axel Duchesse il sera trop tard

J'y suis personnellement favorable

On peut commencer à rédiger les dénonciations oui.

On leur laisse jusqu'à ma reconnaissance et des que c'est fait si pas de réponse on n'aura plus qu'à envoyer .

Si ils voulaient réagir ce sera déjà fait...le temps que vous rentriez de là et axel sera reconnue

Mais si ils avaient la volonté de nous montrer un peu de bon vouloir, pourquoi pas tout simplement nous le dire alors? ça serait dans leur intérêt vis à vis de nous

Voici la réponse officielle de la Savoie :

Citation :

CHANCELLERIE DE SAVOIE
ANNONCE - Sur les ultimatums formulés à la Savoie par la Bourgogne et le Lyonnais-Dauphiné

Je, Sigebert de Beyrac, Chancelier de Savoie,
Au nom de Valzan de Louvois, Duc de Savoie,
Au Duc de Bourgogne,
A la Régente de Lyonnais-Dauphiné,
Aux Savoisiens et à quiconque lira ou se fera lire,
Fais savoir les choses suivantes :

La Savoie a reçu ces derniers jours des ultimatums de la part de ses voisins bourguignon et dauphinois, intimant à la Savoie l'ordre de rompre des traités l'engageant envers des tiers, au motif qu'ils nuiraient à la sûreté de leurs territoires. L'exigence bourguignonne s'assortissait d'un délai de deux jours à compter de la date de sa remise à l'ambassadeur savoisien en Bourgogne Alessandro di Leostilla.

Avant de répondre sur le fond de ces requêtes, je voudrais tout d'abord condamner avec fermeté et indignation le procédé, qui n'a rien à voir avec de la diplomatie. La Savoie n'entend se faire dicter sa politique par aucune province étrangère, fût-elle amie de longue date. Elle ne se soumettra pas davantage à un délai imposé par un partenaire, a fortiori un délai aussi court quand il s'agit d'une question aussi grave nécessitant un débat du conseil ducal.

Nous comprenons d'autant moins cette brusquerie dans la diplomatie de nos partenaires que le dialogue, loin d'avoir été rompu, a été continu, franc et cordial entre nous ces dernières semaines. La Savoie a des ambassadeurs actifs en Bourgogne comme en Lyonnais-Dauphiné. Elle a donné des gages de sa bonne volonté et de son souhait de trouver un terrain d'entente avec ses partenaires en formulant des propositions sans remettre en question sa propre souveraineté en matière de politique extérieure. Elle a accueilli une délégation dauphinoise sur ses terres précisément pour avoir une discussion constructive et n'a jamais insulté ses interlocuteurs.

En contrepartie, la Savoie est donc aujourd'hui mise en demeure par ses amis anciens. Ou peut-être devrais-je dire aujourd'hui : ses anciens amis. Je ne le souhaite pas. De surcroît, sans aucune annonce officielle à ma connaissance, l'ambassadeur et Vice-Chancelier de Savoie a été expulsé il y a quelques jours de la Basilique Saint-André, où il œuvrait avec ses homologues bourguignons depuis sa nomination il y a plusieurs semaines. Je m'insurge une nouvelle fois contre ce procédé qui n'a rien de légitime ni d'équilibré.

Je suis homme de conciliation et je veux croire qu'il ne s'agit de la part de nos voisins occidentaux que d'un égarement momentané, et que bien vite le dialogue reprendra de manière apaisée. J'entretiens personnellement depuis longtemps avec l'ancien Chambellan bourguignon Emyle Korsakov une relation notoirement amicale et j'ai personnellement avec le Lyonnais-Dauphiné un attachement personnel en vertu de mon histoire passée en lien avec cette province. Il ne s'agit bien évidemment pas dans cette affaire de ma personne, mais je suis peiné de voir advenir cette situation alors que tout est mis en œuvre au niveau diplomatique pour trouver des solutions mutuellement avantageuses sans que quiconque doive se parjurer ou s'abaisser. J'ajoute qu'il est regrettable de voir la situation se tendre inutilement alors même que la Couronne de France et le Saint Empire Romain Germanique négocient toujours les termes de la paix.

Aux autorités bourguignonnes comme dauphinoises, je dis donc aujourd'hui que nulle menace ne soumettra la Savoie, et que je les appelle à renouer pacifiquement avec les discussions diplomatiques qui ont été entamées et pouvaient aboutir à quelque résultat pour peu qu'on y mît de la bonne volonté. L'incident peut être clos si le chemin de la raison est retrouvé, et j'appelle d'ailleurs toutes les bonnes volontés, en Bourgogne, en Lyonnais-Dauphiné mais aussi en Savoie, à s'efforcer d'en convaincre ceux qui doutent de ce bien-fondé. La Savoie est prête, quant à elle, à examiner en conseil ducal toute proposition raisonnable de la part de ses partenaires ; mais elle leur demande en retour la même honnêteté et la même pondération, car la tension entre nous ne profite à personne.

Fait ce 20 mars MCDLXV à la Chancellerie de Savoie.

Demain, Axel sera de facto considérée comme Duchesse légitime, j'entamerais donc l'écriture du courrier incendiaire en réponse à ce torchon.
Sa Majesté la Reyne a annoncé que la paix avec l'Empire ne serait pas signée tant que la Savoie refuse de dénoncer ces traités, ils n'ont en aucun cas le choix sauf qu'ils n'en ont pas encore conscience. Il est temps d'entamer la procédure de dénonciation des traités.

Qu'en pensez vous ?

Parfait mon ange. Je ne doute pas de ta plume un instant.

Grâce aux relations de Cecilia, nous avons déniché un levier et surtout un exemple pour la Savoie.
La Franche Comté a bien des traités avec les Canton de Fribourg et de Grandson, du Valais également mais concernant ce dernier il a été dénoncé !

Voici l'acte :

Citation :

_______________________Pontarlier et la Principauté du Valais





Aux nobles de Franche-Comté ,
Au peuple Franc Comtois et plus particulièrement aux pontissaliens
A tous ceux qui liront ou se feront lire,

Salut!

C'est le coeur lourd et attristé que nous avons appris la déclaration de la mairesse de Pontarlier.

Alors que la Franche-Comté malgré l'adversité fait face à l'ennemi franco-lorrain, la mairesse de Pontarlier allié aux troupes valaisannes n'a pas trouvé de mieux que de poignarder dans le dos les pontissaliens et les autres habitants de Franche-Comté.

De plus, nous déplorons qu'elle le fasse dans le mensonge alors que nous avons pris des mesures pour défendre Pontarlier contre les troupes de la Principauté du Valais.

Premièrement, l'acte qu'elle a commis en plus d'être un acte de trahison envers les habitants de Pontarlier et de Franche-Comté et également un acte de guerre contre la Franche-Comté et l'Empire.

L'acte qu'elle pose alors que la Franche-Comté est en guerre favorise les ennemis de la Franche-Comté et est donc contre la Franche-Comté.

Deuxièmement, l'action de la mairesse de Pontarlier est une action unilatérale. Elle n'a pas été négociée avec l'autorité de tutelle qu'est la Franche-Comté et n'a pas non plus eu l'accord des habitants de Pontarlier.

La Franche-Comté de par sa Constitution, loi suprême ne reconnait pas la sécession de Pontarlier et nous ferons tout pour ramener Pontarlier au sein de la mère-patrie.

Troisièmement, nous devons à rappeler à la mairesse de Pontarlier que la Franche-Comté accorde beaucoup de droit à ses habitants :
- tout le monde est libre de faire des choix religieux. La Tolérance religieuse existe en Franche-Comté!
- quant aux impôts, la mairie est libre de ne pas les prélever même pour payer la Taxe Comtale. Quant aux autres taxes, cela fait 4 mois quelles sont abrogées d'ailleurs à la demande de la mairesse de Pontarlier...
- que la Franche-Comté n'a jamais empêché quiconque d'être acteur dans la vie des villes et du comté. Nous garantissons la liberté d'opinion, d'expression et d'association. La liberté d'enseignement et le droit d'interpeller les régnants.

Finalement, nous appelons les habitants de Pontarlier à se révolter contre une femme qui fait fi de leurs avis...

A ceux qui nous ont agressé, nous nous voyons obligé de dénoncer le traité liant la Franche-Comté et le Canton de Sion dont la principauté du Valais est le successeur.

Le traité sur le statut des ambassadeurs et diplomatique est donc abrogé ce jour.

Aux autorités de la Confédération Helvétique ainsi qu'aux autres cantons souverains, nous ne vous tenons pas responsable pour la volonté expanssionniste de la Principauté du Valais sur le térritoire comtois. Cela ne remet pas en cause notre rapprochement diplomatique avec Genève et Grandson en cours actuellement.

Nous espérons que l'ensemble des membres de la Confédération Helvétique ne reconnaitront pas ce coup de force facilité par la trahison dans une province agressée par la France et la Lorraine.

Nous jurons devant le Tout Puissant que Pontarlier restera comtoise.


Comtois, rends-toi. Que nenni, ma foi!

Rédigé au sein du Château de Dole le dix-neuvième jour de juin de l'an mille quatre cent soixante trois,


Scellé & Validé par notre Franc Comte,
Imladris van Ansel

tout à fait pour la réponse incendiaire...si besoin de 2 mains en plus