Procès ayant opposé Labrigante au Duché du Lyonnais-Dauphiné
Labrigante était accusé de trouble à l'ordre public.
Le jugement a été rendu
Enoncé du verdict
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
Madame le Procureur, Monsieur le Prévôt,
Madame le Greffier, huissiers,
Madame le Prévenu,
bonsoir.
Madame, votre nom vous sied comme une corde autour du cou d'un bandit...
Je vous rappelle la législation de notre Duché :
"Article IV.1.E Le brigandage
Les personnes coupables de brigandage seront poursuivies pour trouble à l'ordre public, et devront répondre devant la justice pour ce chef d'accusation."
La peine applicable est ainsi libellée :
Article IV.3.B Les catégories des peines encourues
Les peines et condamnations sont réparties en trois catégories selon leur importance, vis à vis du duché du Lyonnais-Dauphiné :
[...]
- Brigandage, sorcellerie et trahison : de 4 à 10 jours de prison, et/ou une amende ne pouvant excéder 300 écus (sauf cas exceptionnels pouvant entraîner la peine de mort). Dans les cas d’une extrême gravité (haute trahison, assassinat, sorcellerie…), une perte partielle des caractéristiques pourra être requise, voire même la peine de mort. "
Vous l'aurez constaté, la peine de quatre jours de prison est une peine minimale...
Vous avez de plus refusé de transiger avec le Prévôt afin d'arriver à une conclusion (le plus)amiable (possible), ce qui ne plaide pas, mais alors pas du tout ! en votre faveur.
Je vous condamne donc à une peine de 270 écus (le montant de votre butin) et à quatre jours de prison.
Qu'on emporte cette brigante dans un endroit bien sinistre, pour lui apprendre la politesse...
Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 4 jours.
Acte d'accusation
Monsieur Le Juge,
Notre prévenue porte un nom qui lui sied à merveille. Elle s'est en effet rendu coupable de Brigandage sur la personne de Dame Umiko en chemin entre Valence et Vienne. Dame Umiko a ainsi été sévèrement molesté et rackettée d'une somme de 270 écus et quelques miches de pain par Labrigante.
En application de l'article ci dessous Labrigante devra donc répondre de trouble à l'ordre public devant ce Tribunal:
"Article IV.1.E Le brigandage
Les personnes coupables de brigandage seront poursuivies pour trouble à l'ordre public, et devront répondre devant la justice pour ce chef d'accusation."
Défense, je vous laisse la parole.
Première plaidoirie de la défense
Monsieur Le Juge,
Messires de l'accusation,
C'est avec tristesse que je remarque la façon"non conforme"d'exposer une accusation,
qui utilise un "Nom" et qui tire partie du nom de l'accusé " brigand "( qui n'as même pas eu droit à la parole), avant que ceci soit jugé .
La même théorie sur les prétendues frustrations d'une personne qui à subi un vol ,
en traitant ce prétendu voleur de brigand seulement à cause de son NOM.
Ces présomptions sont vraiment d'une bassesse égocentrique.
Car heureusement j'ai le droit de me défendre jusqu'à preuve du contraire.
Voici le faits:
Je me trouvai en voyage de Macon vers Carcassonne quand pour un sort maléfique (HRP: je me suis trompé dans la manipulation de déplacement et 'aurais du envoyer un courrier à Dame Umiko /HRP), une vieux damne m'obligea à arrêter cette homme, et de lui ôter ces bien afin de lui nuire car l'avenir de ma personne en dépendait.
Si ma plaidoirie ne vous à pas effleuré, sachez que ma personne toute entière en est désolé.
Je me remet au jugement et l'indulgence de Monsieur Le Juge.
Mes sincères amitiés vous sont acquises Dame et Messires ainsi que mes excuses .
Réquisitoire de l'accusation
Vous n'êtes pas accusé d'être un brigand à cause de votre nom mais bel et bien à cause des faits que vous avez commis sur la personne de Dame Umiko et dont nous possédons les preuves irréfutables.
Ensuite personne ne vous ôte le droit de vous défendre, puisque justement nous vous donnons la possibilité de répondre devant cette Cour.
Alors inutile de vous poser en victime, la seule victime dans cette affaire est Dame Umiko. Et elle pourra en personne témoigner des agressions et dommages pécuniers que vous lui avez fait subir.
J'appelle donc à la barre Dame Umiko, Baronne de Varces.
Maintenant Dame Labriguante, je note vos excuses mais celles ci ne sont pas suffisantes pour réclamer la clémence de notre Juge dans une telle affaire. Par contre il aurait été bienvenu de votre part de proposer le remboursement à la victime des sommes volées et ceci n'apparait nullement. Et pourtant c'est bien vous et nul autre qui êtes en possession des biens de Dame Umiko, n'est ce pas?
En conséquence, je vous demande Monsieur Le Juge, la peine suivante: le remboursement des 270 écus subtilisés qui sera effectué par l'intermédiaire de Sieur Carnil, prévôt des maréchaux chargé de cette affaire et ce dans un délai de 8 jours à compter du verdict. De plus en application des peines requises pour brigandage, je demande une amende de 20 écus assortie d'une peine de prison de 4 jours.
Dernière plaidoirie de la défense
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
L'accusation a appelé Umiko à la barre
Voici son témoignage :
Monsieur le Juge, madame le Procureur,
Au cours de mon voyage entre Valence et Vienne, alors que je me reposais un peu après
plusieurs heures de marche, j'ai subitement été assomée et délestée de mes possessions
qui s'élevaient alors à 270 écus et 2 ou 3 miches de pain. Dans mon malheur, j'ai néanmoins réussi à identifier mon agresseur... qui n'était autre que Labrigante. En voici la preuve, qui ne peut aucunement être influencée par le nom de abrigante (Aristote en soit remercié):
http://img413.imageshack.us/my.php?image=attaquear4.jpgC'est donc affaiblie que je suis arrivée à Vienne. N'ayant plus aucun vivre, obligée de jeûner et de travailler pour pouvoir survivre, c'est dans un état squelettique que j'ai récupéré mon salaire le lendemain et ai enfin pu me sustenter d'une miche de pain. Aujourd'hui famélique, les blessures occasionnées par l'attaque que j'ai subie se font
encore sentir... Je sais malheureusement que ma baisse de forme ne devrait s'arrêter que dans un ou deux jours.
A mon arrivée à Vienne, n'ayant reçu aucun courrier de la part de Dame Labrigante 'expliquant qu'il s'agissait d'une erreur et me proposant de me rendre de mes biens afin de réparer cette erreur à l'amiable, j'ai naturellement prévenu le Prévôt des Maréchaux, messire Carnil. Dame Labrigante comprendra je l'espère ma réaction dictée par de longs mois passés à la Maréchaussée en tant que sergent, lieutenant et Prévôt des Maréchaux...
Je dois avouer être bien aise de voir dame Labrigante désolée... devant la Cour. Néanmoins, voici le bilan des conséquences des actions de dame Labrigante à mon égard (uniquement des faits qui ne peuvent être considérés comme des frustrations et des bassesses égocentriques bien entendu):
- concernant mon devoir de marchant ambulant travaillant pour le duché du Lyonnais-Dauphiné, l'attaque de dame Labrigante a pour conséquence un retard d'une journée quant à l'itinéraire prévu avec le Commissaire au Commerce, étant donné qu'il a fallu que je travaille une journée afin d'avoir de quoi me nourrir de nouveau,
- concernant le contenu de la bourse qui m'a été retiré, dame Labrigante m'empêche donc d'embaucher dans mes champs des habitants d'Embrun jusqu'à mon retour, soit 5 embauches d'ouvriers non qualifiés et 6 embauches d'ouvriers qualifiés (et accessoirement la récolte de 20 légumes et de 14 sacs de blé). Je suis, malheureusement pour mes éventuels employés, sur le chemin de l'aller.
- concernant les blessures qui m'ont été infligées et le jeûne forcé qui a suivi, le préjudice sur ma personne s'élève (pour le moment) à 1 poisson ou 2 bouteilles de lait, 3 morceaux de viande, 6 fruits ou légumes.
Si jamais la Cour a besoin de plus amples informations, je la prie de ne pas hésiter à m'envoyer un pigeon étant donné que je quitte le duché cette nuit.
Respectueusement,
Umiko