Magdelon | Trahison : Prise de Montélimar (procès en Provence) | Jugé coupable

* Magdelon, quant à elle, attend, stoïque, et observe la pantomime de procès qui se déroule dans la salle. Au milieu d'autres pouilleux qui poireautent, passant les uns à la suite des autres, l'oiselle ne dénote pas vraiment. Frusques larges, cheveux en vrac, minois crasseux, mains dégueulasses, la gamine fait reposer son menton dans le creux d'une main pleine de flegme, coude posé sur le dossier du siège devant elle. Loin d'être con, brunette sait que tout est joué d'avance et que, quoi qu'ils disent, elle finira au trou. Parce que c'est comme ça qu'on est traités chez les mal nés. Elle n'a pas forcément l'intention de se fatiguer à ouvrir la bouche, même si un sourire narquois ourle son visage en entendant l'acte d'accusation. Les preuves sont faibles, quelques achats à la mairie et des gens qui l'auraient aperçue à voyager avec les Piques. A côté d'elle se trouve le gamin ramassé sur la route quelques semaines auparavant. A bien y regarder, il finira sans doute aussi teigne que le rouquin, si ce n'est plus, avec le dégoût déjà flagrant de la société qu'il trimballe sur sa trogne. Il s'avance, courageux, pour parler devant toutes ces personnes qui le matent et doivent sans doute l'intimider. Mais il tient bon, et la leçon qu'il donne à ce moment là à tous ces inconnus lui fait lever la caboche pour mieux l'observer. En fait, il a tout pigé. Et rien que pour ça, la Berrichonne est fière de l'avoir poussé à témoigner pour elle ce jour là. Toute les paroles prononcées résonnent à son esprit avec une grande justesse, et son regard se pose sur le rouquin assis à côté d'elle, dont les mirettes brillent aussi.

Le gamin lui offre un dernier regard, et Magdelon un clin d’œil. Que dire de plus après tout ça ? *

J'trouve que le gosse a bien tout résumé ! On a mis l'ambiance, fait un peu de tourisme, réveillé la ville qui se faisait grave chier. Limite vous devriez nous remercier pour ça ! En plus, c'était même pas dans votre bled ni votre province, qu'est-ce que vous en avez à carrer de c'qui se passe ailleurs ?

* Ouais, non, finalement, elle n'a même plus envie d'aller plus loin dans ce qu'elle pourrait dire. Silence, donc, attendant le verdict qui ne devrait plus tarder. Bientôt, Magdelon irait sans doute dormir avec les rats pour quelques nuits, mais tant qu'elle restait avec son renard, c'était bien le principal. *

* Magdelon, quant à elle, attend, stoïque, et observe la pantomime de procès qui se déroule dans la salle. Au milieu d'autres pouilleux qui poireautent, passant les uns à la suite des autres, l'oiselle ne dénote pas vraiment. Frusques larges, cheveux en vrac, minois crasseux, mains dégueulasses, la gamine fait reposer son menton dans le creux d'une main pleine de flegme, coude posé sur le dossier du siège devant elle. Loin d'être con, brunette sait que tout est joué d'avance et que, quoi qu'ils disent, elle finira au trou. Parce que c'est comme ça qu'on est traités chez les mal nés. Elle n'a pas forcément l'intention de se fatiguer à ouvrir la bouche, même si un sourire narquois ourle son visage en entendant l'acte d'accusation. Les preuves sont faibles, quelques achats à la mairie et des gens qui l'auraient aperçue à voyager avec les Piques. A côté d'elle se trouve le gamin ramassé sur la route quelques semaines auparavant. A bien y regarder, il finira sans doute aussi teigne que le rouquin, si ce n'est plus, avec le dégoût déjà flagrant de la société qu'il trimballe sur sa trogne. Il s'avance, courageux, pour parler devant toutes ces personnes qui le matent et doivent sans doute l'intimider. Mais il tient bon, et la leçon qu'il donne à ce moment là à tous ces inconnus lui fait lever la caboche pour mieux l'observer. En fait, il a tout pigé. Et rien que pour ça, la Berrichonne est fière de l'avoir poussé à témoigner pour elle ce jour là. Toute les paroles prononcées résonnent à son esprit avec une grande justesse, et son regard se pose sur le rouquin assis à côté d'elle, dont les mirettes brillent aussi.

Le gamin lui offre un dernier regard, et Magdelon un clin d’œil. Que dire de plus après tout ça ? *

J'trouve que le gosse a bien tout résumé ! On a mis l'ambiance, fait un peu de tourisme, réveillé la ville qui se faisait grave chier. Limite vous devriez nous remercier pour ça ! En plus, c'était même pas dans votre bled ni votre province, qu'est-ce que vous en avez à carrer de c'qui se passe ailleurs ?

* Ouais, non, finalement, elle n'a même plus envie d'aller plus loin dans ce qu'elle pourrait dire. Silence, donc, attendant le verdict qui ne devrait plus tarder. Bientôt, Magdelon irait sans doute dormir avec les rats pour quelques nuits, mais tant qu'elle restait avec son renard, c'était bien le principal.
Votre honneur

Nous sommes ici présent pour juger Dame Magdelon, qui a profité que son amie Yap. a prendre la mairie Montélimar dans la nuit du 24 au 25 septembre 1466.
Il est tellement plus simple de vider les caisses de la mairie au lieu d'allez travailler et aider son prochain.

Elle aura commis la prise avec sa complice Yap. 126 écus dans les caisses de la mairie de Montélimar
Comme montre ce groupe présent au 26 septembre 1466

Lance de Samael., Onyx, Magdelon, Archambaut, Bossuet, Yap.
Sur autorisation

Livre IV : Droit commun
Article IV.1 : Des coups d’État, révoltes et mutineries

Toute révolte, attaque ou tentatives envers le castel une mairie ou un port, sans l'aval du Conseil Ducal ou de la Couronne de France fera l'objet d'inculpation de:

- Pour un Lyonnais Dauphiné: haute-trahison dans le cas du castel et trahison pour les autres cas.
- Pour un étranger: trahison dans le cas du castel et Trouble à l'ordre public pour les autres cas.

Tout pillage ou tentative de pillage des coffres sera considéré comme circonstance aggravante. selon l'article VI.6 du code pénal.

Toute personne complice pour l'un de ces faits sera poursuivie au même titre que le principal prévenu.
De plus votre honneur, je vous informe quelle a pilier dans les caisses de la mairie s’est pour ca qu’il y a des circonstances aggravantes comme le stipule le coutumier.
Livre VI : Code Pénal
Article VI.6 : Des circonstances particulières

Les condamnations peuvent être influencées par des circonstances atténuantes (extrême pauvreté, repentance,…), ou aggravantes (infraction commise en groupe, récidives, fuite…), le tout étant laissé à la libre appréciation de la cour qui juge les faits en son âme et conscience et dans le respect des lois du Lyonnais-Dauphiné.

Les infractions suivantes sont considérées comme graves et peuvent faire l'objet de peines particulières :
- la spéculation abusive à grande échelle
- le pillage des finances publiques
- le brigandage
- les crimes de sang
- la récidive manifeste.

Je vous demande une peine de trois jours de prison et 80 écus d’amendes.

Votre honneur je vous laisse la parole