Cérémonie d'allégeances à lavoyageuse

Julienurs avait depuis longtemsp préparé son pli a l'attention du nouveau gouverneur du Dauphiné, la voyageuse. Mais son pigeon étant indisponible, elle n'avait pu lui envoyer.

Citation :

Moi, Julienurs D'Apprieu, Baronne de Saint Vallier, par la présente missive, jure devant Aristote d'apporter aide, conseil, fidélité et allégeance au Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Dame La Voyageuse, et à travers lui, au Dauphin et à sa Majesté le Roy. Je jure de servir et de défendre au mieux les intérêts du Duché et de ses habitants.

Fait à Dié, le 1er jour du mois de Juin de l'an de grâce 1457

L'allégeance faites, la Malemort déroule consciencieusement le velin de la patente pour en donner lecture

nebisa a écrit:

A tous présent et advenir salut.

Nous, Nebisa de Malemort, Comtesse de Ségur, Vicomtesse de Chabrières, Maréchal d'Armes Royal en charge du Lyonnais-Dauphiné, en l'absence d'un héraut titulaire, après consultation des édicts de l'Hérauderie de France, validons et contresignons les procédures suivantes:


• Anoblissement de Dame Penelope de France au rang de Seigneur et l'octroi du fief de Mirmande proposé par Messire Hardryan, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.
  
  
  
  Faict en l'enceinte de la Chapelle Saincte Antoyne, le XX Mai de l'An de Grasce Mil Quatre Cent Cinquante sept.
  
  
  
  

Dame de Mirmande, toutes mes félicitations.

Se tournant vers l'assistance, elle reprend.

J'appelle à présent Messure Hardryan à se présenter pour jurer son allégeance au Lyonnais-Dauphiné et recevoir le fruit de son labeur .

Ka était maintenant très attentif à la cérémonie, voyant Pénélope se faire annoblir.
Tandis qu'il était plongé dans l'événement, c'était Ninoua, toute belle vêtue cette fois-ci elle lui saisit le bras et se pencha à son oreille. En se retournant pour entendre, la grosse épingle qui ornait sa robe piqua le cou de Ka qui eût un sursaut sur son siège. AÏEUUH

Il toussa bruyamment observant Ninoua les sourcils froncés et dit avec un ton bas, mais audible pour tous;ROh mais voyons Ninoua! Un peu de respect tu veux bien? Non, Hard n'est pas encore passé! Cela pour attirer les regards foudroyants sur elle plutôt que sur lui.

Il se concentra sur les allégeances et observa attentivement le capitaine se faire remettre ses armes. Il devinait le stress qui l'habitait l'ayant vécu quelques peu auparavant. Pénélope était maintenant noble et le tour d'Hardryan arriva.

Même procédé, la Malemort donne lecture de la patente.

Nebisa a écrit:

Nous, Nebisa de Malemort, Comtesse de Ségur, Vicomtesse de Chabriéres, Maréchal d'Armes de France en charge du Duché du Lyonnais-Dauphiné, par la dite présente, faisons savoir :

Que nous accédons à la demande de Messire Hardryan quant à son fief dit de retraite.

Qu'au terme de son second régne sur les terres du Lyonnais Dauphiné, Messire Hardryan deviendra donc Duc de Chasteau Queyras; il portera "D'azur à la bande componée d'or et de gueules.", soit après dessin :

Qu'afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'autorité de la présente, apposons notre scel,

Fait le 17 Mai de l'an de grasce MCDLVII en la chapelle de Saint Antoine le Petit.

Avec toutes mes félicitations Duc Hardryan de Chasteau Queyras.

Elle avait pris place dans un coin discret de la salle - si tant était qu'on pouvait arriver discrètement avec un huissier qui se faisait un devoir de crier noms et titres, évidemment - et fit porter à Nebisa, par écrit, ce qu'elle avait dit devant les remparts de Lyon, la veille, lors de son arrivée.

Citation :

Moi, Armoria de Mortain, pour le douaire des Dombes et au nom de mon fils Philippe-Lévan de Mortain, futur détenteur d'icelui, fais serment de fidélité, conseil et soutient au Lyonnais-Dauphiné, et à son Gouverneur, dame Lavoyageuse. Qu'au besoin, mon bras armé prouve la véracité du présent serment.

Déposant une allégeance épistoliére sur la pile, avec les autres, la Malemort enchaine en suite

Citation :

Par la grâce d'Aristote,
Nous, Zoyas humble Dame de Mariceu, en Dauphiné,

à vous, Dame Lavoyageuse, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Dame Lavoyageuse, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Dame Lavoyageuse, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main.

Nous, Zoyas, humble Dame de Marcieu en Dauphiné, a écrit et ratifié,

Fait à Langres, le 23ème jour du mois de mai de l'an de grâce 1457

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

Elle aurait bien expliqué au seigneur pas content que le Castel Ducal semble être le meilleur lieux pour les allégeances ducales, puisque bon, la place du marché ou la taverne du coin, c'est quand même pas l'idéal point de vue protocole et qu'en sus la hérauderie demandait maintenant à ce que les allégeances aient toutes lieux au sein des castels ducaux/comtaux pour des raisons évidentes de respects des us (et aussi pour le control effectif en cas de destitution mais ça c'est hrp vilain pas beau), mais le seigneur pas content étant parti en silence, la Maréchal ne peut, hélas, pas le lui expliquer. Tant pis.

Gouverneur ? Et si nous commencions ?

Citation :

Au Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Dame Lavoyageuse

Moi, Espoire d’Amilly, Vicomtesse de Crots, Baronne de Marsanne et de Saillans, Dame de Ribiers, reconnais ma vassalité envers le Lyonnais-Dauphiné ainsi qu'à sa légitime souveraine.

Par ce serment, Je jure aide, conseil et fidélité au Gouverneur du Lyonnais-Dauphin et à Sa Majesté Levan III Roy de France.
Je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son conseil ducal.

Qu'Aristote m'en soit témoin

Faict à Dié le Quatrième jour du mois de Juin de l’an de grâce 1457

Elle sourit, Phelim qui parfois pouvait être des plus terribles, savait aussi être très sérieux et très présentables, en posant son genou à terre devant elle, il était élégant et il fit honneur à son poste, ses fonctions et son duché.
Elle l'écouta, réfléchit un instant et pris la parole:

Messire Phelim, c'est avec plaisir que j'accepte votre allégeance, je sais que vous serez un excellent Commissaire au commerce, comme vous êtes un très bon 1er conseiller. Je ne doute pas un instant que notre bon travail d'équipe continuera.

Puis elle le laissa se relever, et elle fit signe de la tête à Matom pour qu'il avance.

En voyant le rictus du Gouverneur alors qu'il prêtait serment, Hardryan fut frappé par ce visage qui jusque là lui avait paru plutôt banal. Contrairement à la plupart des Viennoises qui, il fallait l'avouer, étaient parmi les plus belles femmes du duché, celle qui se trouvait devant lui se révélait sous un jour qui n'améliorait en rien ses traits, mais sans doute que cela lui passait bien au dessus d'une tête qui lui faisait parfois défaut, son cul de poule farcie par son 1er cuisinier!


Se relevant après que son serment eut été accepté, Hardryan emprunta l'allée centrale afin de se retirer. Alors qu'il se dirigeait vers la sortie, il vit Jerem et adressa un signe de tête à son intention en guise de salut. Puis, il aperçut celui qui fut un temps avait été son ami, le meilleur, Phelim. Aujourd'hui, celui-ci ne représentait plus rien pour le Briançonnais qui s'était remis de ses meurtrissures, il ne lui inspirait plus que de la pitié.


réédition par LJD Lavoyageuse (fausse)
edit hard sous la vraie forme:

Citation :

En voyant le rictus du Gouverneur alors qu'il prêtait serment, Hardryan fut frappé par ce visage qui jusque là lui avait paru plutôt banal. Contrairement à la plupart des Viennoises qui, il fallait l'avouer, étaient parmi les plus belles femmes du duché, celle qui se trouvait devant lui se révélait sous un jour qui n'améliorait en rien ses traits, mais sans doute que cela lui passait bien au dessus d'une tête qui lui faisait parfois défaut et que cela importait peu à son cul de poule qu'elle aimait à voir farcir par son premier cuisinier.

Se relevant après que son serment eut été accepté, Hardryan emprunta l'allée centrale afin de se retirer. Alors qu'il se dirigeait vers la sortie, il vit Jerem et adressa un signe de tête à son intention en guise de salut. Puis, il aperçut celui qui fut un temps avait été son ami, le meilleur, Phelim. Aujourd'hui, celui-ci ne représentait plus rien pour le Briançonnais qui s'était remis de ses meurtrissures, il ne lui inspirait plus que de la pitié.