Esclavagisme - Vogelsang - RELAXE

Village : Briançon
Prévenu : Vogelsang
Sergent nethaa


voici l'offre :



voici le courrier envoyé immédiatement après constatation de l'effraction :

Citation :

Sieur Vogelsang,

Vous avez déjà été mis en infraction pour esclavagisme si l'offre d'emploi que vous venez de mettre au village entraine une embauche, je déposerai une plainte auprès du tribunal pour récidive.

Je vous rappelle que dans notre duché le Lyonnais-Dauphiné, l'embauche à +1 points de caractéristiques ce fait à 22 écus minimum.

Vous voilà prévenu et ceci tiens lieu de médiation.

Cordialement,

Netha, sergent de la maréchaussée

Voici l'embauche :



Il s'agit de récidive. Merci de transmettre immédiatement au tribunal

acte d'accusation fait :)

Réquisitoire fait :)

Citation :

Vogelsang était accusé de esclavagisme.

Le jugement a été rendu

Enoncé du verdict
Le prévenu a été relaxé.
Attendu que vous avez bel et bien embauché une personne à un prix illégale mais que vous avez régularisé et que tout est rentré dans l'ordre, je vous relaxe de toutes les charges qui pésent sur vous.

La séance est levée.



Acte d'accusation

Nous Claraladouce , dame d’Upaix , procureur du Lyonnais Dauphiné intentons un procès contre messire Vogelsang.

La cour vous reproche d’avoir embauché messire Rockmoule pour un salaire inférieur au salaire fixé par la loi (20 au lieu de 22 écus).

Loi sur l’esclavagisme article IV.1.C s qui stipule :
« Toute personne embauchant un employé à un salaire inférieur au minimum imposé par le duché comme indiqué dans la grille qui suit, sera jugé comme esclavagisme.
- Pour une embauche d'Ouvrier Non Qualifié (de 0 point de caractéristiques) : 16 écus minimum
- Pour une embauche d'Ouvrier Qualifié (1 point et plus de caractéristiques) : 22 écus minimum

Les preuves sont les suivantes :

https://2img.net/r/ihimizer/img127/4605/offreab5.jpg
https://2img.net/r/ihimizer/img235/4669/embaucheky3.jpg

La parole est à la défense !

Première plaidoirie de la défense

Messire le Juge, Dame Procureur,
C'est une grande surprise pour moi d'être traduit devant votre éminente cour. Je ne saurais nier les faits que le procureur m'oppose et j'en ai été averti par Dame Nethaa, notre zélée Sergent de la maréchaussée. Immédiatement après son courrier je me suis diligenté à restituer à mon ami Rockmoule les deux écus que je lui devais au termes de la loi. Avant que de vous apporter les preuves de cette restitution en bonne et due forme, je tiens à vous faire comprendre les raisons de ma méprise qui trouve sa cause dans le profond sentiment d'altruisme qui, Aristote m'en est témoin, dicte tous mes actes.
Mes affaires ne sont pas assez mauvaises pour que je ne puisse proposer de bons emplois aux malheureux vagabonds qui peuplent notre ville. Ainsi j'ai pris l'habitude d'offrir assez régulièrement des emplois pour un salaire compris entre 18 et 20 écus sans exiger aucune compétence particulière. Je fais mienne en effet cette idée de notre grand Aristote pour qui le bien suprême est au-delà des biens particuliers qui ne sont que des moyens par lesquels le bonheur peut se réaliser, la signification du bien n'étant donc pas unique, il n'est pas une substance, mais une unité analogique entre différentes acceptions. Ce matin du 5 juin mon emploi du temps était fort chargé et ma trésorerie relativement basse m'a fait hésiter sur le fait d'offrir ou pas, ce jour là, un de ces emplois privilégiés que j'aime à offrir aux pauvres, j'avais commencé à inscrire 22 écus et 19 points sur mon ardoise, quand je me ravisais et raturais ces chiffres pour retenir 20 écus et aucune compétence, mais malheur, dans ma hâte j'effaçais incomplètement le chiffre dix-neuf qui fut alors pris pour un cinq.
Aussitôt averti par les autorités, je me tournais vers mon cher ami le Sieur Lamoule et nous convîmes d'un rendez-vous le surlendemain de son embauche, j'ai déposé une copie des documents attestant de la transaction en ces lieux : http://img252.imageshack.us/my.php?image=rockmoule3ay8.gif . Je pense en avoir envoyé copie à Dame Nethaa, notre zélée Sergent de la maréchaussée, mais ne puis en avoir totale certitude puisqu'il n'est pas dans les coutumes de notre superbe royaume que de conserver copie des courriers que nous expédions, coutumes que par ailleurs j'approuve totalement.
Voila pour les faits. J'ai cru en outre comprendre que ma comparution devant votre respectable cour serait motivée par le fait que je serais récidiviste en la matière. Je ne puis nier qu'il m'est arrivé il y a bien longtemps une mésaventure similaire, qui n'était due à l'époque qu'à mon inexpérience. Cette erreur de jeunesse a été très diligemment corrigée. Je suis surpris que cette vieille et insignifiante affaire me suive encore. Cela indique clairement que les actions incessantes que j'ai menées avec mes amis pour tenter d'assainir la filière blé à Briançon ont du gêner fortement quelques spéculateurs sans scrupules qui aurons su me calomnier vilement. Le document cité plus haut montre en outre des achats importants de miches de pain que nous tentons de vendre hors du duché ou que parfois même nous détruisons. Le forum du village a souvent retenti de mes appels à la modération des producteurs de blé et des meuniers. Il est regrettable que l'on s'attache plus à la forme très directe de mes interventions qu'à leur contenu. Comme vous le savez certainement, selon Aristote toute action tend vers un bien qui est sa fin. Mais on peut subordonner les fins à la fin dernière de l'homme par rapport à laquelle elles sont elles-mêmes des moyens. Le postulat est donc l'unité des fins humaines. Aristote ne semble pas considérer la possibilité de conflits par exemple entre des fins techniques et des fins morales. Il en est de même de ma situation, je vous exhorte à croire que mes motivations sont pures, que toutes mes actions tendent résolument vers le bien, même si l'imperfection constitutive de la nature humaine a pu me faire commettre ce matin là une bien petite erreur technique.

Réquisitoire de l'accusation

Je vous remercie messire de toutes vos explications.

Au vu des pièces du dossier je demande la relaxe.
Dernière plaidoirie de la défense

Je remercie la cour pour ce verdict de raison et de clairvoyance. J'exprime aussi publiquement la confiance que j'éprouve envers les institutions du duché auquel j'appartiens.
Veuillez accepter, Messire le Juge, Dame Procureur, mes salutations respectueuses.

Jugement rendu par Shinji de Kiriyama, le 11 juin 1455.

[Edit de la greffière Nethaa]MàJ du casier judiciaire fait[/Edit]