VA // TAOP (Brigandages) - Yann58390 // Coupable

Citation :

Expéditeur : Celdrick
      Date d'envoi : 24/01/1463 - 10:57:38
      Titre : Plainte pour brigandage
      Bonjour,
      alors que je me rendais dans la belle ville de Valence pour y faire la connaissance du marché (bien plus fourni qu'à Montélimar) j'ai été violemment détroussé en chemin... Je ne pensais pas que les routes étaient à ce point peu sûr... Je porte donc plainte contre les trois personnes (bonjour le courage) qui m'ont volé près de 300 écus et l'ensemble de mes vivres ! Me voilà donc comme un palfrenier dans cette belle ville... Je me présente donc à vous, monsieur le procureur, pour que justice soit faite ! Ces vils gredins ne se sont même pas cachés de leur identité. Se croyant sans doute intouchables... J'accuse Cordelia58, Xpax et Yann58390 de brigandage entre la route de Montélimar et Valence.

      Merci de votre compréhension et de votre bienveillance,
      Lair Celdrick McKenzie

      (24/01/1463 04:09 : Vous avez été racketté par un groupe composé de Cordelia58 de Xpax et de Yann58390.)

Les autres courriers étant ici.

Citation :

Expéditeur : Scipion
Date d'envoi : 25/01/1463 - 12:39:43
Titre : Re: Casier judiciaire
Bonjour

Après recherche, voici ce que j'ai retrouvé :
Procès ayant opposé Yann58390 au Comté du Languedoc

Yann58390 était accusé de T.O.P..

Nom du procureur : Anastasia de_ saint_ didi
Nom du juge : vanye
Date du verdict : 23/10/1461
Lieu concerné par l'affaire : Sur les chemins
Le prévenu a été condamné à une amende de 50 écus et à 2 jours de prison ferme


Yann58390 était accusé de T.O.P..

Nom du procureur : Jorocket
Nom du juge : Naudeas
Date du verdict : 06/07/1461
Lieu concerné par l'affaire : Sur les chemins
Le prévenu a été condamné à une amende de 140 écus et à 3 jours de prison ferme


Procès ayant opposé Xpax au Comté du Languedoc

Xpax était accusé de T.O.P..

Nom du procureur : Anastasia_de_stdidier
Nom du juge : Vanye
Date du verdict : 23/10/1461
Lieu concerné par l'affaire : Sur les chemins
Le prévenu a été condamné à une amende de 50 écus et à 2 jours de prison ferme

Xpax était accusé de T.O.P..

Nom du procureur : Jorocket
Nom du juge : Naudeas
Date du verdict : 09/06/1461
Lieu concerné par l'affaire : Sur les chemins
Le prévenu a été condamné à une amende de 10 écus et à 6 jours de prison ferme


Procès ayant opposé Cordelia58 au Comté du Languedoc

Cordelia58 était accusé de T.O.P..

Nom du procureur : Anastasia de_ saint_ didi
Nom du juge : vanye
Date du verdict : 23/10/1461
Lieu concerné par l'affaire : Sur les chemins
Le prévenu a été condamné à une amende de 48 écus et à 2 jours de prison ferme

Cordelia58 était accusé de T.O.P..

Nom du procureur : Jorocket
Nom du juge : Naudeas
Date du verdict : 09/06/1461
Lieu concerné par l'affaire : Sur les chemins
Le prévenu a été condamné à une amende de 200 écus et à 4 jours de prison ferme


J'ai également été ravi de pouvoir échanger avec vous. Je vous souhaite bon courage pour votre avenir.

Cordialement
Scipion Del Castillo

Les administrateurs ne vous demanderont jamais vos identifiants tels que votre adresse mail ou votre mot de passe. Par ailleurs, si un administrateur vous contacte sur le jeu, son login apparaîtra en rouge.

Yrh a écrit:

Trouvé sur le pole justice (des RR)

Cordelia58 :

TOP pour Brigandage PI le 10 avril 1460 [BOURBONNAIS-AUVERGNE]
06/07/1461 coupable de brigandage  [LYONNAIS DAUPHINE]
23/10/1461 coupable de  brigandage  [LANGUEDOC]
30/10/1461  faits de  brigandage  [TOULOUSE]
09/06/1462 BRIGANDAGE NORMANDIE


Xpax :

09/06/1461 coupable de  brigandage [LANGUEDOC]
06/07/1461 coupable de  brigandage [LYONNAIS-DAUPHINE]
01 Octobre 1461 Brigandage [LANGUEDOC]
23/10/1461 coupable de  brigandage [LANGUEDOC]
30/10/1461   brigandage  [TOULOUSE] en cours
30/10/1461   brigandage  [LANGUEDOC coop ROUERGUE] en cours
09/06/1462 brigandage Normandie
09/06/1462 TOP Normandie


Yann58390

1er juin 1460 Trouble à l'ordre public pour brigandage [BOURBONNAIS-AUVERGNE]
21/10/1460 coupable de brigandage [BOURGOGNE]
28/07/1461 coupable de brigandage [LYONNAIS DAUPHINE]
06/07/1461 coupable de brigandage [LANGUEDOC]
30/07/1461 coupable de brigandage [LANGUEDOC]
01/10/1461 coupable de brigandage [LANGUEDOC]
23/10/1461 coupable de brigandage [LANGUEDOC]
30/10/1461   brigandage  [TOULOUSE]
09/06/1462 brigandage NORMANDIE


Dans notre traité de CJ avec le Domaine Royal (Normandie) il est explicitement dit qu'on peut traité les infractions commises dans l'une des provinces signataires comme récidive. Evidemment... rien dans le droit du LD ne nous empêche non plus de considérer les infractions commises dans d'autres provinces comme récidive, cela est à l'appréciation des magistrats.

Citation :

En ce jour du 25 janvier 1463,

Moi, Titi [IG=Titi04], Procureur du Lyonnais-Dauphiné, intente, au Nom du Duc et de son peuple, une action devant la Cour de Justice du Lyonnais Dauphiné placée sous l’autorité du Juge Yrh Grialaltro [IG=Yrh] à l’encontre de Messire Yann58390.

Avant de commencer, le ministère public souhaite attirer votre attention sur le fait que, notre juge, dans sa grande bonté, vous garantit le droit de rester libre durant toute la durée de votre procès. Cependant, nous vous signifions que vous êtes actuellement sous l’emprise de la Justice et que vous ne pouvez quitter le Duché pendant toute la procédure judiciaire dont vous faites l'objet.

Le ministère public vous informe que vous avez la possibilité de vous rendre au barreau des avocats afin de demander à un avocat de vous défendre à cette adresse.

https://chateau-de-lyon.forumactif.com/f222-salle-publique-de-la-justice

Nous rappelons que la partie plaignante, l'accusé et la procure peut soumettre à l'approbation du juge une demande de déroulement du procès en place publique.

Le procure n'en fait pas la demande.

Vous êtes accusé d'avoir agressé le 24/01/1463 et le 25/01/1463 Messire Celdrick. Ces agressions en groupe avec Dame Cordelia58 et Messire Xpax ont eu lieues entre Montélimar et Valence. Je vous accuse d'avoir volé à la victime 300 écus et 4 morceaux de viande ainsi que de l'avoir roué de coups. Vous avez osé attaquer la même personne une seconde fois après l'avoir dépouillée la veille alors qu'elle rentrait chez elle.

Je vous fait lecture des courriers que j'ai reçu de la part de la victime :

« Expéditeur : Celdrick
Date d'envoi : 24/01/1463 - 10:57:38
Titre : Plainte pour brigandage
Bonjour,
alors que je me rendais dans la belle ville de Valence pour y faire la connaissance du marché (bien plus fourni qu'à Montélimar) j'ai été violemment détroussé en chemin... Je ne pensais pas que les routes étaient à ce point peu sûr... Je porte donc plainte contre les trois personnes (bonjour le courage) qui m'ont volé près de 300 écus et l'ensemble de mes vivres ! Me voilà donc comme un palfrenier dans cette belle ville... Je me présente donc à vous, monsieur le procureur, pour que justice soit faite ! Ces vils gredins ne se sont même pas cachés de leur identité. Se croyant sans doute intouchables... J'accuse Cordelia58, Xpax et Yann58390 de brigandage entre la route de Montélimar et Valence.

Merci de votre compréhension et de votre bienveillance,
Lair Celdrick McKenzie »

« Expéditeur : Celdrick
Date d'envoi : 25/01/1463 - 11:42:30
Titre : Plainte pour brigandage 2ème acte
J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle.
La mauvaise c'est que sur le chemin du retour j'ai de nouveau été pris pour cible par le même groupe. Je n'ai rien pu faire face à 3 personnes mais... un vol de 4 écus ce n'est pas très grave !
La bonne nouvelle c'est qu'ils sont toujours au même endroit, ce croyant intouchables. Ces brigands d'opérette vont, je l'espère, vite être appréhendés !

Je suis désormais chez moi à Montélimar, mais je me tiens à votre entière disposition au cas où il faille plaider lors d'un éventuel procès.

Merci encore une fois de votre célérité et de votre gentillesse,
Laird Celdrick McKenzie »

En vertu de la charte de la bonne Justice vous ne serez donc pas jugé pour un brigandage mais bien pour deux. Je cite :

« Du regroupement des procès :

  Lorsqu'un individu est soupçonné d'avoir commis plusieurs délits de même nature, dans un délai de court à moyen terme, ceux-ci doivent être traités lors d'un unique procès. En revanche, si plusieurs individus sont soupçonnés d'avoir participé à un même délit, chacun d'eux doit bénéficier d'un procès personnel. »


Vu l’article IV.3 relatif au Brigandage
« IV.3.a Brigandage classique
Les personnes coupables de brigandage seront poursuivies pour trouble à l'ordre public et devront répondre devant la justice pour ce chef d'accusation.»

Vu l'article VI.2.e.i relatif aux circonstances atténuantes et aggravantes
« o VI.2.e.i : Circonstances atténuantes et aggravantes
Les condamnations peuvent être influencées par des circonstances atténuantes (extrême pauvreté, repentance,…), ou aggravantes (infraction commise en groupe, récidives, fuite…), le tout étant laissé à la libre appréciation de la cour qui juge les faits en son âme et conscience et dans le respect des lois du Lyonnais-Dauphiné.»

Considérant qu’en vertu de ces textes, vous vous êtes rendu coupable de Trouble à l’Ordre Public, je vous demande d’en rendre compte devant la Cour. Je retiens vos actions de groupe comme circonstances aggravantes et je souhaite attitrer l'attention de la Cour sur le fait que les accusés sont déjà connus et ont été jugés coupables pour des faits similaires en Bourbonnais-Auvergne, Normandie et chez nous. Je vous cite également les éléments ce que mon confère de Languedoc, Messire Scipion, m'a fourni :

« Procès ayant opposé Yann58390 au Comté du Languedoc

Yann58390 était accusé de T.O.P..
Date du verdict : 23/10/1461
Le prévenu a été condamné à une amende de 50 écus et à 2 jours de prison ferme


Yann58390 était accusé de T.O.P..
Date du verdict : 06/07/1461
Le prévenu a été condamné à une amende de 140 écus et à 3 jours de prison ferme »

La parole est à la défense.

Première plaidoirie de la défense

Citation :

Yann entra dans le tribunal.

Monsieur le juge, monsieur le procureur mesdames et messieurs de l assistance je suis aussi surpris que vous de me retrouver ici à défendre mes intérêts.

Comment la justice peut-elle à ce point défaillir qu’on en arrive à juger les faits et gestes d’une personne à la moralité irréprochable (moi) alors même qu’il n’existe – comme je le démontrerai dans quelques instants – aucune preuve tangible des crimes dont on l’accuse ? Est-il même nécessaire que je plaide ?

Hum! Sauf votre respect Le réquisitoire que vient de nous livrer le procureur du royaume devrait amplement suffire à m exonérer de ces terribles accusations tant le dossier est vide.

Chuchotements de l assemblée. ..


Merci monsieur le Juge. Je n’ai pas besoin de me chercher de circonstances atténuantes puisque je n’ai rien à me reprocher mais si tant est que l’un d’entre vous possède encore un soupçon de doute, un simple rappel de mon passé devrait achever de le convaincre.

Mon enfance fut parmi les plus misérables qui soient. Cadet de sept enfants, sept garçons faut-il le rappeler, j ai dû trouver mon chemin entre un père violent et alcoolique comme le sont tous les bucherons et une mère plutôt effacée et soumise comme le sont toutes les femmes de bucherons.

Ah ça, on ne peut pas dire que j'ai été gâté par la nature. De constitution fragile, je suis né avec une forme rare de nanisme et j ai dû subir pendant toute ma jeunesse non seulement les affres de mon handicap mais aussi les lazzis de mes frères et camarades plus vaillants que moi.

Je rappelle à la Cour et aux jurés que pas même mes parents ne sont parvenus à nous informer de mon véritable nom. Leur propre enfant ! La chair de leur chair !

Mes propres géniteurs se sont rangés du côté de la majorité moqueuse en ne l’appelant plus que par son surnom infamant, le gnome!!!

Pouvez-vous imaginer le traumatisme que cela peut représenter pour un enfant ? Surtout un enfant grotesquement difforme !

J’irai même plus loin. En admettant, je dis bien EN ADMETTANT que j eusse été coupable d’une fraction de ce qu’on me reproche ici, ce que j ai subi dans ma jeunesse devrait suffire à totalement m exonérer des charges retenues contre moi.

Je ne veux pas jouer au petit jeu de la jurisprudence mais je rappelle tout de même à la Cour qu’il n’y a pas si longtemps, un jeune homme a été acquitté dans une sombre affaire d’accrochage entre son cheval et une charrette car le juge avait considéré que le fait d’avoir un papa Roi tout puissant du royaume représentait un traumatisme intense pouvant expliquer quelque manquement à l’ordre disciplinaire.

Et quelle différence y a-t-il entre un fils de Roi et un fils de bûcheron ? Le royaume est-il à ce point rongée par la corruption et le népotisme qu’on ne puisse pas juger sur un même pied d’égalité l’élite et le reliquat humain ?.

Sifflement de l assistance en direction des magistrats. ...

Mais je m’emporte en pure perte mesdames et messieurs. Tout ceci n’est que conjecture étant donné que je suis entièrement totalement parfaitement innocent. Si quelqu’un devrait aujourd’hui être assis sur le banc d’infamie, ce n’est pas moi "le gnome" ni ma demi soeur cordelia58 ou mon frère xpax mais bel et bien mes parents et surtout mon père.

Oui, vous, monsieur notre pere, vous qui n’avez même pas daigné nous honorer de votre présence en ce tribunal populaire et qui sans doute tremblez de remords au fin fond de votre cabane en bois perdue au milieu de la forêt des Pyrénées. D’ailleurs quel endroit pour élever sept enfants !

J’ai ici un rapport des services du royaume qui fait état d’extraordinaires manquements aux principes de base de l’éducation infantile. Je cite au hasard :

."Marmande 12 dècembre

Cher madame et monsieur

Pour faire suite à votre demande du 22 septembre dernier et après consultation des textes de loi afférents et prises de renseignement auprès des autorités compétentes, je vous confirme que d’après l’article L.214 du Code des forêt.), il n’est pas autorisé d’abandonner ses enfants dans la forêt, même si vous n’avez rien à leur donner à manger.


Veuillez agréer, madame, monsieur, de l’expression de mes sentiments les meilleurs."

Vous pensez sans doute que cette lettre suffirait à faire flancher notre pere et qu’il renoncerait à ses projets d’abandon ?

Que nenni. Au mépris de la Loi, ce père indigne, prétextant quelque chasse aux ragondins, entraîne ses enfants au plus profond de la forêt des Cloustines et profite d’un moment d’inattention de sa progéniture pour lâchement nous abandonner.

Que se serait-il passé si par chance moi le gnome, ayant eu vent du projet paternel, n’avait eu la présence d’esprit de semer des petits cailloux pour retrouver le chemin du foyer?

Et bien je vais vous le dire : il ne se serait rien passé. Nos parents auraient continué de percevoir les allocations familiales comme si de rien n’était tandis que leurs enfants, nous serions morts de faim et de soif au milieu des hêtres, des bouleaux et des amanites à bulbe pustuleux qui font la renommée de cette contrée.

Et oui mesdames et messieurs de l assistance, je vois que vous découvrez avec effarement les mauvaises actions de notre père qui sont étrangement absentes du dossier de l’instruction.

Mais cela n’est rien à côté de la suite. Car au lieu de fêter dans la joie et le remords notre reetour, notre père élabore un plan encore plus malsain pour se débarrasser à nouveau de nous. Ce père indigne, prétextant quelque chasse aux ragondins, entraîne ses enfants au plus profond de la forêt des Cloustines et profite d’un moment d’inattention de sa progéniture pour lâchement nous abandonner.

Heureusement, moi le gnome à qui on ne la faisait pas avait pris soin d’avoir eu vent de la chose. Hélas en cette fin janvier la saison des petits cailloux arrivait à son terme et je dut se rabattre sur la première chose qui me tomba sur la main pour baliser le chemin du retour, en l’occurrence une miche de pain dont je parsemai la route de boulettes de mie savamment façonnées.

Huissier, faites passer les mies de pain parmi les jurés s’il vous plaît.

Encore une fois je ne fut pas gâté par la nature. Des oiseaux mal intentionnés contrecarrèrent mes plans en avalant toutes les boulettes parsemées sans autre forme deprocès. Impossible dès lors pour notre fratrie de retrouver le chemin de la cabane de nos parents. Désemparé mais plein de ressources, sans doute trop fier pour demander son chemin à un agent, j entraînai ma fratrie dans une fantastique chevauchée pédestre à la recherche d’un abri.

Et c’est là, monsieur le jue mesdames et messieurs de l assistance, que commence à s’imbriquer l’incroyable faisceau de pseudo-preuves qui si on ne fait que le survoler semble m accabler alors même qu’un regard attentif permet aisément de séparer le bon grain du mauvais.

Nous nous dirigeames dans la direction au hasard et après de longues heures de marches se retrouvames face à une cabane apparemment habitée. Très à cheval sur la politesse malgré mon manque criant d’éducation, je frappai à la porte. Et par qui croyez vous qu’il fut accueilli ? Par quelqu’un comme vous et moi ? Par un simple ermite qui aurait décidé de s’installer en forêt car ne trouvant pas de place en un chateau ? Et non ! Par un ogre,

UN OGRE !

Alors qu’il en reste finalement assez peu dans la région. Il faut le souligner.

Comble de malheur, je ne me rendit pas immédiatement compte de la nature de notre hôte. C’est avec toute la sérénité qui sied à un jeune garçon abandonné en forêt par ses parents que j acceptai en mon nom et en ceux de mes frères la proposition du monstre sanguinaire dévoreur d’enfants de rester à souper et à dormir. D’autant que le monstre en question possédait l’avantage d’être le papa de sept charmantes jeunes filles.


Ricanements dans l assistance.

Le reste n’est qu’une question de coïncidence fâcheuse. C’est par simple reflexe et force de l’habitude que je me suis dissimulé sous la table de l’ogre au moment où celui-ci expliquait à sa femme Jacqueline son intention de me dévorer la nuit même moi et ma fratrie.

Si vous aussi mesdames et messieurs que vous étiez abandonnés dans la forêt par vos parents un jour sur deux, vous vous cacheriez plus souvent sous les tables pour contrer les plans ourdis, je vous le dis tout net !


Et oui. Et oui. Et oui… Informé des desseins anthropophages de l’ogre, j ai simplement fait preuve d’astuce et non de malhonnêteté. Échanger mon bonnet et ceux de mes frères contre les couronnes en or des petites ogresses au moment de se glisser dans le lit préparé à notre intention, ce n’est que du bon sens, ce n’est pas un crime. Bien sûr, on ne peut pas non plus en vouloir à l’ogre qui s’est finalement laissé abuser plus par manque d’attention que par méchanceté. Je ne lui jette pas la pierre. Après tout il a tout de même dévoré ses propres enfants, mais pas de gaieté de cœur. Mais il est tout de même trop facile de rejeter toute la responsabilité sur moi le gnome qui a agi en totalement légitime défense.

Certes, cette complicité dans le septuple meurtre cannibale infanticide n’est pas le chef d’accusation principal mais je me permets de souligner à la Cour que si je suis d’ores et déjà considéré comme innocent de cette péripétie gastronomique, comment pourrait-on me croire capable des autres crimes dont on l’accuse ? Soyons sérieux !


Oh mais ne vous énervé pas j y viens monsieur le Procureur, j’y viens. Car après l’épisode anecdotique de l’ingurgitation des fillettes, avec mes frères on était bien forcé de quitter les lieux. Certes, l’ogre aurait pu reconnaître s’être fait avoir et ne pas m en vouloir a moi le gnome et à mes frères mais deux précautions valent mieux qu’une.

Je vais peut-être vous surprendre mais NOUS NE NIONS PAS les faits concernant la disparition des biens de l ogre celdrick !


Mais je comptait , nous comptions les restituer à son propriétaire légitime après avoir mis une distance respectable de l’ordre de 20 lieus entre l’ogre de lui-même. Je demande d’ailleurs à l’huissier de faire passer parmi les jurés le bon de commande de la chevauchée postale rédigé de ma main et qui prouve mon intention notre intention de renvoyer les biens à son propriétaire légitime. Il ne s’agit donc pas d’un vol, mais d’un simple emprunt !

Et donc monsieur le Président, mesdames et messieurs de l assistance, j’en arrive finalement au cœur de l’accusation. Oui jai fait preuve de peu de civisme en semant des cailloux et des miettes de pain à tous bouts de champs dans la forêt, oui j ai profité de façon cavalière de l’hospitalité d’un ogre très réputé dans la région, certes j ai fait preuve de légèreté de peu de compassion en laissant l’ogre dévorer ses propres enfants et enfin j aurai pu prévenir avant d’emprunter mais rien dans tout ceci n’est interdit par la Loi. Mais ce que nous affirmons ici, c’est que jamais, non jamais je ne oserai, laisser mes comparses dans le besoins car dans l histoire nous n avons rien mangé.

Merci de M avoir écouté.

La défense a appelé Xpax à la barre

Voici son témoignage :

Citation :

Yann58390 donne un coup de coude a Xpax qui s'était endormi et lui indique qu'il a la parole. Xpax se tourne vers Yann58390 et demande " Mais on dit quoi alors ? Je comprends plus ... C'était quoi la fin ? "
Xpax se tourne vers la cour et déclare :
" Alors oui, on a mangé le pain, mais on s'était perdu. C'est pour ça qu'on s'en ai pris au Messire en robe, parce qu'il avait a mangé. En fait moi j'avais pas trop trop faim. Mais mon frère et ma sœur étaient affamés. Yann58390 a jeté des morceaux de pain. Mais comme j'avais faim, Je les ai mangés. Ah c'était pour ça le pain !!! "
Xpax regarde Yann58390, ce dernier lui montre son poing. Xpax avale sa salive puis s'assoit"

L'accusation a appelé Celdrick à la barre

Voici son témoignage :

Citation :

Celdrick se présenta devant la Cour, après avoir entendu la plaidoirie de Yann58390.

Monsieur le président, madame le procureur, mesdames et messieurs,

Je me présente devant vous pour la première fois. Plus exactement c’est la première fois que j’entre dans un lieu de justice. C’est donc avec une certaine solennité que je me présente devant vous, les gardiens de la justice. Monsieur le procureur (l'ancien) ayant mis à disposition ma correspondance avec lui, je vais avant tout répondre au plaidoyer pathétique de Yann58390.

Comment oser encore de nos jours invoquer une enfance difficile pour tenter d’excuser des actes répréhensibles ? Ce récit, plein d’emphase et d’exagération, me rappelle étrangement un conte oral traditionnel qui m’a déjà été rapporté plusieurs fois au cours de mes voyages. Je note que cette personne a pris soin de se dépeindre comme étant le petit héros de cette histoire, l’ingénieux aux boulettes de mie de pain. Comme c’est touchant… Je me permets de remarquer que votre excès de zèle à employer un langage fleuri et au vue de vos parures, que je suis bien étonné qu’une enfance soi-disant si misérable est permis un tel maniement de la langue française. Les miracles sont donc toujours possible…

Je me permets par la même de reprendre mot pour mot une partie de vos élucubrations : « ce que j’ai subi dans ma jeunesse devrait suffire à totalement m’exonérer des charges retenues contre moi ». Fabuleux ! Le prévenu invite donc cet honorable tribunal à commettre un déni de justice pour le simple fait qu’il aurait vécu une enfance difficile.

Votre passé, le vrai j’entends, pas le conte déclamé précédemment… Je disais donc votre passé est justement… votre passé ! Le passé peut permettre de comprendre quelque chose mais en aucun cas d’excuser. Cette tentative larmoyante de déplacer la justice sur l’émotionnel est vain. La justice doit être objective et impartiale, c’est la condition sine qua non d’une bonne justice.

Juste avant, je tiens à signaler que je ne suis pas un Ogre, navré !

Je vais donc relater les faits avec le seul souci de la véracité, sans chercher à corrompre cette Cour.

Comme relater dans ma lettre au procureur, je me rendais à Valence pour des achats. Je suis installé à Montélimar depuis un moment et Valence possède un marché plus dynamique. J’ai pris sur moi 300 écus et de 4 bons morceaux de viandes pour l’aller et le retour (mon voyage devait être bref). Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir sur le chemin trois personnes me barrant la route. N’ayant pas l’air louche je n’ai pas vraiment compris ce qui allait suivre… Avec une certaine arrogance, ils se sont présentés et m’ont demandé de but en blanc de leur remettre ma bourse. Je n’en revenais pas ! Ils avaient l’audace de dévoiler leur identité, de ne pas se masquer le visage. Bref, ils se dévoilaient entièrement dans leur suffisance… Ils ont ensuite foncés sur moi et m’ont en effet brutalisé. Après un violent coup sur la tête je n’ai repris conscience que bien plus tard. Sans un sous, le ventre criant famine. J’ai pu me restaurer grâce à la générosité d’un marchand de Valence qui m’a offert une miche de pain, touché par mon histoire… J’ai immédiatement porté plainte et suis reparti aussi vite chez moi… J’ai repris exactement le même chemin. Qu’elle ne fut pas ma surprise de voir les trois mêmes énergumènes. Après des railleries ils m’ont à nouveau frappé ! Il n’y avait plus rien a voler ou presque (4 écus) mais le plaisir devait être plus fort… Ce qui me trouble le plus c’est leur sentiment d’impunité. Je pensais presque les avoirs croisés par hasard sur le chemin mais non… Ils s’imaginaient être intouchables, que personne ne viendrait les dénoncer…

Yann58390, Xpax et Cordelia58 m’ont volés plus de 300 écus et 4 morceaux de viandes dans cette affaire, je demande donc réparation.

Merci de votre attention.

L'accusation a appelé Anastasie91 à la barre

Voici son témoignage :

Citation :

Bonjour à tous,


Je me présente, je suis Anastasie, Maistre Douanière. J'ai été contacté par le Procureur pour faire des recherches douanières sur une affaires de brigandage. Je devais rechercher trois personnes, Cordelia58, Xpax, Yann58390. Après plusieurs minutes, j'ai pu retrouver leurs traces, sur les rapports de Valence du 20, 21,et 22 janvier 1463.

J'ai continué mes recherches sur les jours d'après, mais je ne les ai pas retrouvé. Ils se cachaient donc entre les villes, pour ne pas être vus.

Ce qui fait qu' ensuite ils n'apparaissaient plus sur aucuns rapports.

Voila ce que je peux dire sur les informations douanières que j'ai du chercher, pour le reste c'est le Procureur qui s'est chargé de tout.

Merci de m'avoir écouté

Citation :

Attendu les témoignages apportés par la victime
Attendu que l'accusé a dérobé des biens et des écus à sa victime
Attendu que l'accusé a roué de coup la victime
Attendu que l'accusé a agit de concert avec deux comparses
Attendu que l'accusé a commis d'autres actes de brigandages
Attendu que l'accusé compte restituer à son propriétaire légitime ses biens

Vu l'article IV.3.a Brigandage classique

Vu l'articleVI.2.d

Nous retenons la complicité et la récidive

Nous, Bounette, Procureur du Lyonnais-Dauphiné, vous demandons à Yrh Grialaltro [IG=Yrh] le Juge de faire preuve de clémence pour l'accussé

Aussi, réclamons-nous la restitution des biens à la victime d'une valeur de 300 écus et d'une peine d'emprisonnement de 3 jours à l'encontre de Messire Yann58390

Que Justice soit rendue !

Citation :

Aussi, réclamons-nous la restitution des biens à la victime d'une valeur de 300 écus et d'une peine d'emprisonnement de 3 jours à l'encontre de Messire Yann58390

En fait, cette phrase est ambigue je trouve
Alors que plus tôt tu dis qu'il "compte" rembourser l'accusé, c'est donc qu'il en l'a pas (encore) fait.

J'aurais plutôt mis un truc au conditionnel. Par exemple :

Citation :

Aussi, réclamons-nous une peine de XX écus et XX jours de prison. Toutefois, si l'accusé venait à rembourser la victime de la somme dérobée, soit XX écus, alors nous demanderons au Juge d'être plus clément.

La formulation est pas excellente, loin de là hein, mais c'est pour donner une idée.

Par ailleurs la loi explicite bien que les accords à l'amiable sont à faire avant le réquisitoire... perso, je trouve ça hyper contraignant. Le réquisitoire doit pouvoir être un ultime moyen de pression pour faire aboutir une "médiation", en tout cas, pour pousser l'accusé à recracher les écus qu'il a dérobé. Ton avis ?

Citation :

Expéditeur : Celdrick
Date d'envoi : 19/02/1463 - 10:20:52
Titre : Demande de résolution de l'affaire
Bonjour,
je me permets de vous écrire pour aller aux nouvelles de l'affaire concernant Xpax, Cordelia58 et Yann58390. La dernière déposition n'a toujours pas été faite, et les deux jours ouvrables sont passés depuis fort longtemps... Etant une affaire d'importance (300 écus ce n'est pas rien pour moi) j'aimerais savoir si elle sera réglée prochainement. Je me doute que vous avez beaucoup de travaille, c'est donc une simple demande de renseignement, si vous pouvez m'en donner.

Merci de votre compréhension et de votre bienveillance,
Laird Celdrick McKenzie

Anastasie arriva dans le bureau et laissa un petit mot

Citation :

Yann se trouve à Montélimar, est arrivé cette nuit

Elle avait prévenu le Procureur pour tous les dossiers, et repartit faire son travail

Citation :

Bonjour

Merci de vous présenter au Tribunal dans les plus brefs délais,
Vous êtes attendu pour votre dernière plaidoirie depuis fort longtemps déjà

Cordialement,

Yrh Grialaltro, Juge du Lyonnais-Dauphiné
Fait à Lyon, le 24 février 1463

Dernière plaidoirie de la défense

Citation :

Je vais faire un geste pour l ogre ...

Brouillon

Je vérifie encore qq trucs... j'ai chargé la mule au vu du grand nombre de récidives, entre autres.
il y a un truc que je dois vérifier dans les casiers judiciaires encore

Citation :

*Yrh Grialaltro entre dans la salle*

Nous sommes le 28 février de l'an de grâce mil quatre cent soixante trois et, au nom du Duc du Lyonnais-Dauphiné, je vais rendre mon verdict :

Vous, sieur Yann58390 êtes accusé d'avoir dépouillé le sieur Celdrick à deux reprises, le 24 et le 25 janvier 1463, ce qui est une double infraction à l'article IV.3 du Coutumier relatif au Brigandage. Comme le rapporte les dépositions de la victime, ces faits ont été commis en groupe avec Cordelia58 et Xpax, jugés en cette même Cour dans des audiences séparées. Cela constitue une circonstance aggravante des délits.

Au titre du regroupement des procès et en vertu des usages de la Charte de Bonne Justice, nous jugeons donc ici deux infractions de même nature en un seul procès.

*Voilà, c'était dit. Qu'on ne soit pas surpris ensuite que la peine soit lourde*

Il vous a été donné l'occasion de réparer votre faute en rendant les biens dérobés... vous l'aviez d'ailleurs vous-même proposé. Nous avons attendu, en vain, mais vous n'avez pas associé le geste à la parole.

Les faits sont là, les témoignages et les rapports de douane précisent bien que vous étiez sur les lieux du délit au moment des faits. Je retiens que vous ne niez pas les faits. Vous admettez avoir récupéré les biens de la victime. Votre argumentation farfelue et grossièrement copiée sur des contes enfantins, bien qu'elle m'ait distrait un instant, ne justifie pas vos actes pour autant. Quitte à vous moquer de la Cour, autant plaider la folie, paradoxalement, cela aurait peut-être eu une once de crédibilité. Quoique.

Ceci étant, je m'égare quelque peu. Comme le signalait notre procureur, vous avez un casier judiciaire long comme le bras. Ce n'est ni une légende ni un conte, c'est la triste réalité. Votre ogre imaginaire n'a pas mangé nos archives judiciaires, voyez-vous. Vous avez ainsi été condamné pour des faits de brigandage le 21 octobre 1461 en Bourgogne, le 6 juillet, 30 juillet, 1er octobre et 23 octobre de l'année 1461 en Languedoc ainsi que le 9 juin 1462 en Normandie. J'ai pris soin de ne conserver que les provinces avec qui nous avons ds traités de coopération judiciaire...

Et, surtout, vous avez été condamné le 28 juillet 1461 par la Cour du Lyonnais-Dauphiné pour un brigandage commis lui aussi avec la complicité de Cordelia58 et Xpax.

*Bon bon bon... il fallait conclure*

Vu l'article IV.3 du Coutumier relatif au brigandage

Considérant les pièces et témoignages rapportés devant cette Cour
Considérant que nous jugeons deux infractions de même nature dans un même procès, commises à une journée d'intervalle

Attendu qu'un tel comportement n'est pas digne d'un bon père de famille. Que le Duché ne saurait tolérer qu'on puisse brigander sur ses routes en toute impunité.
Attendu qu'il s'agit de récidive et que les faits ont été commis en groupe. Que cela constitue autant de circonstances aggravantes.

Moi, Yrh Grialaltro [IG: Yrh], Juge du Lyonnais-Dauphiné, vous déclare coupable de deux Troubles à l'ordre public et vous condamne par conséquent à 8 jours de prison et 100 écus d'amende. Selon nos informateurs votre bourse n'est pas bien garnie mais au vu de la belle épée que vous portez sur vous, vous n'aurez aucun mal à la revendre pour honorer votre amende.

Les différentes parties ont la possibilité de faire appel de cette décision, près le Tribunal du Palais de Paris, dans un délais de deux semaines à compter d'aujourd'hui.

Que Justice soit faîte !

*Paf - coup de maillet vigoureux*