[LIEU] Atelier de l'Armurier

Sujet: Re: [LIEU] Atelier de l'Armurier Sam 26 Jan 2008 - 12:27

Chiffons, graisse et huile de coude, tels sont les outils de l'Armurier au repos, lustrer, huiler et polir, tel est son credo. Occupé à entretenir l'armement de sa réserve, Kernos n'entendit pas la porte s'ouvrir, aussi fut-il bien surpris d'entendre dans son dos, trois voix unanimes l'arrachant à son occupation. Déposant son chiffon sur l'établi, il se rendit dans son bureau et trouva trois coutiliers, fraîchement arrivés, qui attendait leurs équipements.

Bonjour coutiliers et bienvenue à la Garnison! Je suis le Maistre Armurier Kernos, également responsable de l'Armurerie de Die. Je vois que vous avez trouvé le chemin de mon atelier et que vous êtes impatients de recevoir votre équipement de soldat, c'est bien. En attendant que je réunisse toutes les pièces nécessaires, je vous conseille de lire attentivement ceci et de bien vous en imprégnez le temps que je revienne.

Kernos leur tendit à chacun un parchemin (pour voir le lien, cliquez sur le texte en bleu) et disparu dans la réserve.

Une bonne vingtaine de minutes plus tard, il revint les bras chargés de pièces diverses qu'il disposa devant les recrues. Puis, il les invita à approcher.

Commençons par le commencement, un coutilier, au delà d'être un soldat débutant, est un combattant utilisant une arme d'hast, c'est-à-dire une arme longue possédant une hampe en bois pour la tenir, et un fer à son extrémité pour frapper, trancher, transpercer et autres joyeusetés. C'est donc par votre arme d'hast, qui sera votre arme principale, que je vais commencer.

Le Chef de Lance prit dans chaque main une arme et les tendit aux deux jeunes femmes.

Honneur aux Dames. Coutilier Lana, je te remets cette Vouge, c'est une arme qui s'utilise de taille, ou pour trancher si tu préfères, on l'utilise contre l'infanterie et la cavalerie également, le but étant de trancher grâce à un mouvement ample et vif. Coutilier Babsy, pour toi, cela sera un Ahlspiess, une arme d'estoc, ou une arme pour planter, piquer si tu préfères. C'est une arme allemande, elle est utilisée aussi bien en attaque qu'en défense, son fer long et acéré permet de percer les armures ou les corps en profondeur.

Il prit une nouvelle arme et la tendit au dernier coutilier.

Coutilier Edgared, je te confis cette Hallebarde, c'est une arme d'hast polyvalente, on peut l'utiliser aussi bien de taille, grâce à sa lame, que d'estoc, grâce à la pointe qui orne son sommet. On peut aussi s'en servir pour agripper l'ennemi grâce au croc qui se trouve au dos de son fer.

Il se retourna et s'empara des trois dagues et de leurs fourreaux qu'il donna à chacun des soldats.

Maintenant que nous avons vu vos armes d'hast, passons aux deuxième type d'arme que vous aurez à utiliser, et cela, jusqu'à la fin de votre carrière: la dague. Ce genre de dague est appelé Miséricorde, pourquoi? Et bien parce que c'est le cri que l'on pousse quand on l'a sous la gorge, d'autres dises que c'est parce qu'on l'utilise pour achever les blessés que l'on ne peut soigner sur le champ de bataille. Pour faire simple, cette dague sera votre dernier recourt lors d'un combat, car une fois l'ennemi trop près ou bien si la mêlée vous empêchent d'utiliser votre hast, c'est sur votre miséricorde qu'il faudra compter pour sauver votre peau. On l'utilise de plusieurs façon, généralement d'estoc grâce à sa pointe et ses tranchants triples qui permettent de s'enfoncer dans la chaire jusqu'au quillons, elle est très utile quand il s'agit de s'occuper des cavaliers désarçonnés, on glisse sa lame sous le gorgerin et là vous comprendrez mieux le nom qu'on lui donne.
Mais la dague n'est pas qu'une arme, c'est aussi un outil. On peut l'utiliser pour couper ses aliments en campagne, tailler des flèches ou autre, couper des cordages, etc... Prenez en bien soin, et veillez que sa lame soit toujours bien aiguisée, c'est une question de survie.

Il regarda les coutiliers un instant, puis leur tendit à chacun un vêtement long et un peu lourd. En le dépliant, ils constatèrent qu'il tombait à mi-cuisse.

Après les armes, les protections. Je vous remets donc à chacun un gambison renforcé qui vous protègera des chocs et diminuera la force des coups que vous risquez de recevoir au combat. Ne vous étonnez pas de ce poids, quelques lames métalliques ont été cousues à l'intérieur pour renforcer votre protection.

Il leur confia ensuite à chacun un casque.

Avec ceci, c'est votre tête qui sera protégée. On appelle ça une barbute. En complément, je vous remets c'est quelques protections de cuir supplémentaires: cubitières pour les coudes, canons d'avant-bras, genouillères, ainsi qu'une paire de gants et des bottes.

Voilà, vous êtes presque prêt à en découdre. Il vous reste plus qu'à apprendre à vous servir de tout ça et vous serez enfin des vrais soldats. C'est moi-même qui m'assure de l'entraînement aux armes, alors venez me voir pour que je m'occupe de vous.

Des questions?

Invité

Missive de yannek

Citation :

Bonjour, maitre armurier Kernos.
Etant actuellement sur Valence, et dans ma hate à rejoindre l'armée qui s'y formait, j'ai oublié de venir querrir ma hache, qui ma foi, doit être bien belle après être passée en vos mains.
Juste pour vous dire de me la garder bien au chaud, j'espère ne point tarder à venir vous la demander.
Yannek

Kernos finissait d'aiguiser son épée bastarde quand le Coutilier Fablitos entra dans son atelier.

Mes respects Maistre Armurier Kernos !
Coutilier, Fablitos !

vous m'avez fait mander, me voilà ! Je profite de notre entrevue à l'armurerie pour vous faire part de mes dernières acquisitions en matière d'équipement : une épée et ainsi qu'un bouclier.

Je suis à votre disposition

Le Maistre Armurier reposa ses outils et son arme.

Bonjour coutilier, ton équipement est prêt à servir.

Il se leva et fit signe à Fablitos de le suivre. Il lui présenta un établi où étaient disposées diverses pièces et armes neuves.

Voyons voir... Je t'avais remis à ton arrivée une dague longue et un marteau de lucerne, dorénavant, tu porteras une miséricorde et une bardiche à la place.

Kernos prit la dague et la tendit avec son fourreau au Coutilier.

Voici donc ta Miséricorde, sa pointe est plus acérée que ta dague longue, elle te permettra entre autre de passer sa lame sous le gorgerin d'un cavalier en harnois désarçonné, à toi de décider ensuite de faire preuve de miséricorde ou non.

Il se saisit ensuite de la lourde arme d'hast et la présenta à l'Espagnol.

Ensuite, voilà ta Bardiche, comme tu le vois, c'est une hache lourde qui s'utilise à demain... Pour les coups de taille essentiellement. Pour aller avec, j'ai remplacé ton bacinet par une Barbute, ton champ de vision sera ainsi plus étendu.

Il désigna du doigt le casque qui trônait sur l'établit. Il s'approcha de la table et pris une épée courte à la lame fine qui dégaîna de son fourreau pour la présenter.

Voici ton épée à présent. C'est une Rapière, une arme italienne qui s'utilise d'estoc et avec une seule main. Je te donne aussi ce Pavois, encombrant mais très efficace pour encaisser les flèches et les carreaux à la place de ton corps.

Il désigna un large bouclier semi-rectangulaire en bois, appuyé contre le mur. Puis il se retourna vers Fablitos.

Des questions?

Nombre de messages : 107 Localisation IG : Dié Date d'inscription : 11/11/2007

Le coutilier répondit à l’invitation du Maistre d’armes qui l’invitait à le suivre dans son établi. Une fois dans la place, ce dernier présenta à Fablitos son nouvel équipement et lui donna quelques consignes sur le maniement des armes qui lui étaient attribuées.

En premier lieu il remis au Maistre armurier la dague que celui-ci lui avait confiée lors de son arrivée au sein de la garnison dioise et reçu en échange un poignard à lame mince, à deux tranchants. Kernos lui apprit qu’il s’agissait là d’une Miséricorde. Ce nom eu l’effet de faire sourire Fablitos. Pour le coutilier il y avait un réel paradoxe entre la bonté qui incite à l'indulgence et au pardon envers une personne coupable d'une faute et cette arme destinée à tuer les hommes au sol en glissant la lame entre les défauts de leur armure, les fentes du casque ou les jonctions des bras ou des jambes.

Puis, Fablitos pris possession d’une bardiche, constituée d’une longue hampe de bois équipée d'un fer de hache allongé en forme de croissant. Celle-ci laissa l’Andalou sceptique, malgré sa taille impressionnante, cette arme lui semblait moins dangereuse qu'une hache de bataille et surtout plus lente et plus difficile à manier.

Enfin, il échangea son bacinet par une barbute, qui lui permettrait de garder la tête protégée mais avec un meilleur champ de vision latéral.

Pour finir, Kernos lui tendit une rapière,

Voici ton épée à présent. C'est une Rapière, une arme italienne qui s'utilise d'estoc et avec une seule main.

Fier de ses origines andalouses, Fablitos ne put s’empêcher d’interrompre le Maistre Armurier dans ses explications,

Sauf vostre respect, Maistre Armurier Kernos, il me semble que la rapière n’est pas une épée d’origine italienne, mais belle et bien ibérique, de l’espagnol espada ropera et dont les lames sont forgées par les meilleurs forgerons qu’ils soient, des castillans, ceux de Tolède, l’arme a ensuite été importée en Italie il est vrai.

Après lui avoir remis la dernière pièce de son nouvel équipement, un grand bouclier de forme quadrangulaire, qu’il appelait pavois, Kernos se retourna vers le coutilier,

Des questions ?

Une seule Maistre Armurier Kernos ! Est ce que vous fournissez la charrette nécessaire au transport de tout cet attirail ?

Sauf vostre respect, Maistre Armurier Kernos, il me semble que la rapière n’est pas une épée d’origine italienne, mais belle et bien ibérique, de l’espagnol espada ropera et dont les lames sont forgées par les meilleurs forgerons qu’ils soient, des castillans, ceux de Tolède, l’arme a ensuite été importée en Italie il est vrai.

Kernos regarda le Coutilier, amusé par sa réplique sur l'origine de cette épée, aurait-il touché un point sensible.

Peut être que la Rapière a été inventée en Espagne, mais celle-ci est tout ce qu'il y a de plus italienne comme en témoigne cette garde si particulière à nos voisins outre-alpins... et aussi la facturation de son forgeron lombard... Enfin passons les détails.

Il croisa les bras sur son buste et attendit la suite.

Est ce que vous fournissez la charrette nécessaire au transport de tout cet attirail ?

Kernos ne put s'empêcher de sourire.

Une charrette? Pour ce petit équipement? Bon sang, je m'attendais pas à ce genre de commentaire de la part d'un homme comme toi, ma tendre épouse à porter le même poids durant quatre jours de marche et elle n'en ait pas morte... Et que devrais-je dire moi qui me déplace en harnois blanc?

Si c'est le fait de porter le pavois qui t'inquiète, je te rassure, des sangles permettent de l'accrocher sur ton dos pour la marche, et une bardiche est moins encombrantes qu'une pique ou qu'une hallebarde... Mais peut être qu'un peu d'entraînement pour muscler ces bras, qui ont l'air de craindre tout ce poids, te serait fort utile?

Nombre de messages : 107 Localisation IG : Dié Date d'inscription : 11/11/2007

Fablitos écouta attentivement les explications que Maistre Armurier lui donnait quand à la provenance de son épée.

Peut être que la Rapière a été inventée en Espagne, mais celle-ci est tout ce qu'il y a de plus italienne comme en témoigne cette garde si particulière à nos voisins outre-alpins... et aussi la facturation de son forgeron lombard... Enfin passons les détails.

Le coutilier porta alors une attention particulière à son arme, les courbes et les volutes de la garde filiforme tennaient de l'envolée lyrique, partant en bouquet du ricasso. les branches se rejoignaient autour du quillon pour s'échapper à nouveau avant d'aboutir au pommeau en haut de la garde. Cette rare élégance ne pouvait être qu’Italienne, et de cela, Fablitos en convenait fort bien. Il savait également, qu’avec des Maistres d’armes comme Fiore Dei Liberi, les soldats transalpins maniaient ces lames avec une virtuosité certaine.

Le Maistre Armurier sourit à sa boutade sur son nouvel équipement, et lui lança,

Une charrette? Pour ce petit équipement? Bon sang, je m'attendais pas à ce genre de commentaire de la part d'un homme comme toi, ma tendre épouse à porter le même poids durant quatre jours de marche et elle n'en ait pas morte... Et que devrais-je dire moi qui me déplace en harnois blanc ?

Si c'est le fait de porter le pavois qui t'inquiète, je te rassure, des sangles permettent de l'accrocher sur ton dos pour la marche, et une bardiche est moins encombrantes qu'une pique ou qu'une hallebarde... Mais peut être qu'un peu d'entraînement pour muscler ces bras, qui ont l'air de craindre tout ce poids, te serait fort utile?

Et bien ce n’est pas tant le poids de cet équipement que je craint le plus, mais tout cela me semble bien encombrant pour un soldat en patrouille. J’en profite, au passage et avec vostre permission bien sur, pour féliciter su esposa valiente… pardon ! je voulais dire votre courageuse épouse, qui a marché quatre jours durant avec un tel barda. Malgré tout, si je pense pouvoir supporter le poids de tout cet arsenal lors d’une patrouille, je m’interroge quand même quand à ma capacité à réagir avec rapidité en cas d’attaque éclair avec tout ceci sur le dos… Et si vous pensez qu’un entrainement s’avèrerait utile pour moi, je reste à vostre disposition ! Bien que le Grand Maistre des Lances m’en eusse promis un dont je me souvienne…

Kernos décroisa les bras de sa poitrine.

Cet équipement est un armement de campagne. Lors d'une patrouille, la nécessité et l'utilité de tant de pièces est variable. Le rôle du coutilier sur un champ de bataille est souvent celui de soutien auxiliaire, il est là pour compléter les troupes mieux entraînées que sont les archers, les hommes d'armes et les cavaliers.

Lors d'une bataille, les coutiliers sont toujours utilisés en formation, jamais on n'enverrait un soldat sans expérience avec une arme d'hast face à l'ennemi, la force du coutilier étant d'agir en groupe. Tu as remarqué par toi même qu'une arme d'hast est encombrante et, au premier abord, peu semblé inutile au soldat, mais c'est parce qu'on ignore généralement la subtilité et la vraie efficacité d'un tel genre d'armes qui ne se révèle qu'employé en masse.

Deux rôles sont donnés aux Coutiliers: réceptionner les charges de cavaleries et tailler en pièce l'infanterie, défense et attaque. Tu te demande où je veux en venir? Et bien à te faire comprendre l'utilité et la nécessité de ton équipement. Avec ta bardiche, dis-toi que tu peux battre un cavalier en harnois, tu peux le désarçonner grâce à la taille de ton arme et grâce à la pointe de sa lame tu peux percer sa défense en t'attaquant au niveau des aisselles. Ton pavois te protègera des volées de flèches dont les archers ennemis n'hésiterons pas à t'arroser. Tout cela est un rappel de tes deux rôles sur le champ de bataille.

Il passa sa langue sur ses lèvres et reprit.

En patrouille, c'est différent. La patrouille est une mission de sécurité et d'information, elle ne nécessite pas la même chose, comme tu l'as compris. Le pavois n'y est donc pas indispensable, pour la mobilité, en revanche, ton hast est nécessaire, après c'est à toi de voir si tu as le temps et les moyens de l'utiliser en cas d'embuscade... en dernier recours tu as toujours ta rapière et ta dague à portée de main.

Et puis n'oublis pas le principe de base du coutilier "tenir la position", réfléchis là dessus et tu comprendras ton rôle lors d'une patrouille. En générale, tu seras en seconde ligne pour assurer les arrières, surveiller les bagages et soutenir les autres au combat là où le besoin s'en fait sentir.

Il se tut et sourit.

On reparlera d'entraînement quand le GML Shad en aura fini avec le tien, je lui fais confiance là-dessus vu qu'il fut Maistre Armurier par le passé. Mais saches que ma porte est toujours ouverte aux bonnes volontés et pour ceux qui désirent apprendre.

Et je transmettrai tes félicitations à mon épouse quand elle se sera remise.

Nombre de messages : 113 Localisation IG : dié Date d'inscription : 16/01/2008

bonjour chef kernos, je me presente donc a vous pour un petit entrainement si il etait possible, voila je suis present a 100%, merci

Kernos fut surpris de l'arrivée d'Edgared dans son atelier. En temps normal, il aurait infligé une corvée au coutilier qui entrait sans frapper, mais là... puisqu'il avait demandé un entraînement, il se rattraperait là dessus.

Bonjour Coutilier, alors on veut apprendre à se servir des ses armes? C'est très bien. Rends-toi à la Salle d'Armes avec ton gambison, je te rejoins dans un instant.

Invité

bonjour maistre armuriers kernos

Coutilier mart444,je viens à vous pour recevoir mon équipement,
Merci bien

Kernos leva les yeux de son registre quand une voix l'interpela. Le Maistre Armurier observa l'homme qui se trouvait devant lui, Mart... Mart... Ce nom lui disait quelque chose... Mais oui! Lin et Rosa lui avaient déjà parlé de lui, un vétéran de Mont Aiguille. Kernos se leva en souriant et vint à la rencontre du soldat en lui tendant la main.

Bonjour Mart, je suis enchanté de faire ta connaissance. Linala et Rosanna m'avaient déjà parlé de toi en évoquant la campagne de Mont Aiguille, tu étais Homme d'Armes c'est ça? Bon retour parmi nous en tout cas, cela ne doit pas être évident de devoir tout recommencer, mais comme tu as déjà l'expérience, tu ne devrais pas stagner longtemps à ce grade.

Alors un équipement de coutilier, voyons voir...

Il se dirigea vers un râtelier où il avait accroché ce qui lui restait comme armes d'hast.

Voici un fauchard, je suppose que tu sais comment l'utiliser mais je vais te rafraîchir la mémoire. Le fauchard ou faux de guerre, est une arme qui s'utilise aussi bien de taille, grâce à sa lame légèrement recourbée et aiguisée avec soin, que d'estoc avec sa pointe acérée. Il dispose aussi d'un crochet réduit pour accrocher l'ennemi et le déséquilibrer.

Passons à la dague.

Il récupéra une dague et son étui pour les confier au coutilier.

C'est une dague longue, en temps normal je t'aurais donné une miséricorde, mais je n'en ai plus à disposition pour le moment. La seule différence, c'est la lame, en triangle et en pointe fine pour la miséricorde, plate pour la dague longue qui est plus sur le modèle d'une épée de taille réduite.

Kernos se tourna ensuite vers son établi et apporta les diverses pièces qui s'y trouvaient pour les donner, une à une, au soldat.

Passons aux protections, alors voici ta barbute, accompagnée d'un gambison, une paire de genouillères, de cubitières, de canons d'avant-bras, de gants et de bottes, tout ça en cuir.

Tu as des questions? Si tu as besoin de te dérouiller un peu, je suis là pour assurer les entraînements, n'hésites pas à me contacter ici-même si besoin.

Invité

kernos donnait son équipement tandis que mart444 contenplait ses armes avec joie .

Quel plaisir de retrouver des armes se dit mart

Oui , c'est bien cela kernos , j'étais bien hommes d'armes auparavant mais depuis tous ce temps que je ne me suis pas battu, j'ai du perdre la main. D'ailleur, ma derniere bataille ma coutée chère Une séance d' entrainement ne me feras pas de mal. en ce moment je suis occupée donc je ne pourrais pas cette semaine . Je vous contacterai des que je serai pret .en attendant je vais aller faire une petite cible au champ de tir.

Je n'ai jamais étais trés doué a l'arc pensa mart

Bien , je vous laisse, maistre armuriers , ce fut un plaisir de vous rencontrer

Et mart s'en alla, trés heureux , au pas de course, avec son nouvelle équipement .

Géro arriva au pas de course.

Il poussa la lourde porte en bois de l'atelier

KERNOS es tu là ?

Il entendit bouger dans un coin de l'atelier.

Je voudrais un arc ou 2 pour les deux coutiliers avec lesquels je pars en patrouille. J'ai envie qu'il s'entraîne un peu.

Kernos leva la tête de son registre.

C'est pourquoi?

Il écouta Gero et alla chercher un arc dans la réserve.

Tiens, c'est un arc bourguigon, dis leur de faire attention et de me le rendre après la patrouille.

c'est un arc bourguigon

et bien merci maistre armurier c'est plus qu'il n'en faut pour les initier.

Je vais essayé de ne pas me prendre de flèche dans le dos ...

Géro repartit au pas de course

Invité

Aprés avoir frappé a la porte,
et avoir reçu l'authorisation d'entrer
salut

Mes respects Maistre armurier,
je viens vous demander du matériel pour parfaire ma formation militaire
je voudrais m'initier a l'archerie,
de manière a me préparer pour le jour
où cette arme devieindra mon arme de dotation.

Kernos redressa la tête quand le coutilier Oiselier entra dans son bureau après s'être annoncer... On peut dire que les coutiliers avaient gagné en politesse depuis quelques temps... Serait-ce les corvées qu'il avait tendance à distribuer qui y étaient pour quelques choses? Quoi qu'il en soit, il se leva et alla accueillir Oiselier.

Bonjour Coutilier, ainsi on veut apprendre à manier l'arc? C'est bien, j'aime les gens qui ont envie d'apprendre et d'évoluer. Pour s'entraîner au tir, nous avons un lieu tout indiqué: Le Champ de Tir. Là-bas, tu trouveras ce dont tu as besoin, il y a une réserve où j'entrepose quelques arcs d'entraînement ainsi que des flèches. Je te conseille d'essayer tout seul d'abord, un coup d'essai en quelque sorte, je viendrai ensuite pour t'aider et de donner quelques conseils sur le tir à l'arc.

Sujet: Re: [LIEU] Atelier de l'Armurier Dim 2 Mar 2008 - 22:07

Izboub arriva dans l'armurerie au détour d'une promenade, il est vrai que sa curiosité n'était pas étrangère à ce détour dans la caserne. Il n'avais même pas eu la décence de venir demander à Kernos.
Izboub ne se le pardonné d'autant moins que cette caserne il la connaissait bien et qu'il avais même participé à sa construction et son développement.
Mais maintenant qu'il était dans le coin, il se dis qu'il ne serait pas plus mal pour lui d'aller demander à Kernos ses armes.
Il entra timidement dans l'armurerie en poussant une lourde porte grinçante.

Il y a quelqu'un? Kernos? Je viens te voir pour mon arme... j'aimerai avoir une épée, je suis un homme de terrain comme tu le sais...

Sa voix résonnait dans la bâtisse, il se dirigea vers le bureau de Kernos qui semblait attenant à la forge et cherchant du monde attendais une réponse.

Sujet: Re: [LIEU] Atelier de l'Armurier Lun 3 Mar 2008 - 12:01

Kernos rangeait ses dernières acquisitions pour la garnison, quand il entendit, entre deux-trois tintements métalliques, une voix dans son atelier.

Il y a quelqu'un? Kernos? Je viens te voir pour mon arme... j'aimerai avoir une épée, je suis un homme de terrain comme tu le sais...

Le Maistre Armurier finit d'accrocher une hallebarde au mur et sortit de la réserve pour accueillir son visiteur.

Tiens! Bonjour Izboub, on vient récupérer son équipement alors? Tu tombes bien, je viens d'avoir un arrivage, des armes toutes neuves en provenance des forges ducales.

Alors c'est un équipement de coutilier qu'il te faut...mmm... j'ai pas mal de choix pour toi, commençons par l'épée, une bastarde ça te va? Sinon j'en ai encore des longues, mais... ça risque d'être gênant avec l'arme d'hast... D'ailleurs, en parlant d'hast, tu as une préférence? Je peux te proposer une hallebarde, une pique, un épieux, un marteau de lucerne ou une bardiche... à toi de choisir.

Sujet: Re: [LIEU] Atelier de l'Armurier Lun 3 Mar 2008 - 13:19

Une bastarde me conviendra très bien, je manie l'épée depuis toujours, il me faudrait qu'elle soit le plus légère possible. Non pas que je n'ai pas assez de force pour la porter, mais ainsi je prendrai l'avantage sur mon adversaire en rapidité.

Izboub se plongea alors dans une série de réflexions pour décider de son arme d'Hast...
Le choix se présenté alors comme difficile, il ne savais pas trop quoi choisir entre la hallebarde qui est bien efficace... et une bardiche et mettre un peu "d'originalité" dans sa technique de combat....

Je.... Je.... Je vais prendre une bardiche, ça me dérouillera un peu je pense.

Sujet: Re: [LIEU] Atelier de l'Armurier Lun 3 Mar 2008 - 14:10

Kernos attendit tranquillement qu'Izboub face son choix. Il en profita pour quérir quelques pièces d'équipement dont il aurait besoin, pavois, casque, dague et gambison.

Une bastarde me conviendra très bien, je manie l'épée depuis toujours, il me faudrait qu'elle soit le plus légère possible. Non pas que je n'ai pas assez de force pour la porter, mais ainsi je prendrai l'avantage sur mon adversaire en rapidité.

Je comprends, moi-même je n'ai pu me séparer de ma bastarde, j'aime être polyvalent, et cette épée est un bon compromis entre la taille et le poids... en plus, c'est un cadeau de femme... Je vais te chercher ça.

Il se dirigea vers la réserve. Elle trônait sur un établi, rangée dans son fourreau... neuve, elle avait été forgée il n'y avait même pas une semaine, la lame n'avait jamais servi et donc vierge de toute impureté ou de tout défaut. Il la prit et et retourna dans son atelier pour la tendre au soldat.

Voici ton épée, fais en bon usage.Tu as réfléchi pour ton hast?

Je.... Je.... Je vais prendre une bardiche, ça me dérouillera un peu je pense.

Kernos sourit et alla décrocher l'arme du mur, puis l'apporta à Izboub.

Un choix peu évident, en effet, mais la bardiche est une arme redoutable, bien utilisée elle peu trancher aisément un membre, et même fendre une armure quand on a la force et la technique nécessaire... Mais tout le monde n'est pas sensible aux armes de taille, on les trouve généralement un peu trop... barbares... mais ça reste une bonne arme, efficace sur le champ de bataille et c'est tout ce qui compte pour nous.

Bien passons à la suite. Je te remets également cette miséricorde, une barbute pour ta tête, ainsi qu'un gambison. J'y ajoute quelques pièces de protection en cuir supplémentaires, cubitières, canons d'avant-bras, genouillères, cuissarts, une paire de gants et une paire de bottes.

Ah! J'allais oublier, voici un pavois pour toi également.

Sujet: Re: [LIEU] Atelier de l'Armurier Lun 3 Mar 2008 - 18:42

Je te remercie pour ctte équipement Kernos, je suis fin prêt pour le combat.

Il pris quelues instants pour enfiler son équipement et fit toute sorte de mouvement pour savoir imédiatement si des ajustements étaient à faire. Cela semblais être bon... il passa tres soignesement la main sur a lame de son épée pour en sentir l'accroche. L'épée est la meilleure amie du soldat sur un champ de bataille, il ne voulais pas qu'elle puisse avoir le moindre défaut. Mais cette outil était de très bonne facture, il leva la tête en se disant que Kernos avait surment un grand doigté et une bonne dextérité pour faire de telles armes.
Il adressa un simple signe de tête et un merci plein de respect. Cela avait plus de valeur à ses yeux qu'un long discour.

J'espère me retrouver de nouveaux à tes côtés pour combattre, ce serait un honneur...

Sujet: Re: [LIEU] Atelier de l'Armurier Mar 4 Mar 2008 - 16:22

Kernos rendit son signe de tête à Izboub en souriant.

Ce serait un honneur pour moi aussi... et cela risquerait d'arriver bientôt.

Sujet: Re: [LIEU] Atelier de l'Armurier Lun 10 Mar 2008 - 18:35

L'heure était bientôt arrivé de plier bagage. Des soldats étaient déjà venus récupérer les armes de la réserve afin de les transporter jusqu'à Grenoble où l'ost avait établi ses nouveaux quartiers. Kernos faisait un dernier tour de ce qui fut son atelier, son bureau, son domaine pendant près de sept mois. Une pointe de nostalgie se saisit de lui quand il repensa à sa première visite en ces lieux... Il était tout jeune coutilier, Fea était alors l'Armurier de la garnison et c'est lui qui lui avait remis ses premières armes, une pique et une miséricorde... c'était il y a combien de temps déjà? Onze mois s'étaient écoulés... c'était il y a si longtemps...

Il s'assit à son bureau, c'était la dernière fois qu'il le ferait. D'ici, il avait vu débarquer un bon nombre de soldats, certains avaient disparu, d'autres étaient toujours là, mais tous étaient passés par ici, recevoir leurs armes, écouter ses longues explications sur le combat et le maniement de telle ou telle pièce... Il sourit... Aristote, combien ai-je pu en assommer avec mes commentaires? Un grand nombre à son avis, mais c'était son travail et il l'aimait.

Lentement, il se leva et fit quelques pas en direction de son armoire privée... Là seule que les soldats chargés du déménagement n'avaient pas pu toucher et pour cause, elle était fermée à clé, réserve personnelle de l'Armurier. Il fouilla dans ses poches et en tira une vieille clé qu'il tourna dans la serrure. Il resta là un moment, à regarder l'antique meuble presque vide... Oui presque, tout avait été emporté par ses soins à l'exception d'une chose... une seule chose qui le retenait encore en ces lieux. Elle était là, enveloppée dans un linge, il ne l'avait pas sortit de son étoffe depuis cette fameuse nuit... cette triste nuit.

Il tendit la main et saisit la saisit. Il retira avec précaution le linge enroulé autour qu'il laissa tomber sur le sol. Avec beaucoup de douceur et de concentration, il tira sa lame du fourreau. Il resta là à la contempler un instant... elle n'avait pas subit un seul dommage depuis, pas une tâche, pas une bosse, même pas de poussière... aussi éclatante qu'au premier jour, l'épée de Linala... Son dernier cadeau avant de s'éteindre, elle lui avait léguait son arme sur son lit de mort, cette lame qui l'avait accompagné en Anjou et en Bretagne, l'épée qu'elle avait brandi sur les champs de bataille... Il la tenait entre ses mains.

Kernos la détailla une dernière fois puis il la rengaîna. Une arme précieuse, peu être trop, non pas pour son prix, mais pour ce qu'elle représentait, l'épée de son amie... l'épée d'une femme qui s'était battue tout au long de sa vie... Il secoua la tête, il avait encore des affaires à régler, il ne pouvait s'attarder d'avantage.

Il jeta un coup d'oeil circulaire dans la pièce quasiment vide, s'assurant qu'il ne laissait rien derrière lui, puis il sortit. Il poussa la porte et la ferma à double tour, il était le dernier armurier à utiliser cet atelier... Mieux faut laisser le passé derrière soi. Il tourna les tâlons et s'en alla.

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