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Après avoir remplit la fiche vanes retourna dans le hall et la tendit à Dame Plumedange.

vanes interpella dame Plumedange

Excusez-moi .. mais je n'arrive pas a acceder à ma salle d'étude.

Cheyenna entra dans la salle

-Bonjour, je suis Cheyenna , tribun de Montelimar, et soldat du LD
Je desire suivre les cours pour devenir sergent de police
Je viens de la part du Lieutenant Lion.

en retournant chez lui, jp vi chey se présenter à l'acceuil et pensa à tout ce chemin parcourru...

Bonsoir Chey, tu aimerais venir travailler avec nous?

J'aurais bien aimer jp,mais je viens de recevoir information

Etant soldta de l'Ost,je ne peux cumuler deux postes à la fois
et comme j'envisage une cariere là bas...je laisse donc la place à une autre personne

étant donné que cela fait longtemp que j'ai débuté l'ost j'aimerais finire ma formation et commencer a l'ost et si cela me plait pas je viendrai ici mais la je suis en pleinne formation

salut je voudrai rentrer dans la police pour surveiller les escro et les esclaviste car je veu que ma ville dort en paix


id: crasing

Ma seule et principale motivation étant de me rendre utile. N'ayant pas plus d'ambitions que celle de vivre correctement, je serais heureux de pouvoir participer au bon fonctionnement de notre commune, et ainsi l'aider à prosperer.
Quand à ma vision de la maréechaussée cela va être trés simple car résumé en une seule expression aider son prochain. Certes bouter hors de nos frontières les brigands est primordial, mais la maréchaussée ne doit pas se limité à cela, sa mission est avant tout un mission de service pour tous.

Parmi la file d’attente des prétendants à la prévôté, on eut pu voir une tête dépasser du lot, attendant son tour comme tout un chacun. Les seules notables différences qu’on pouvait remarquer, était le port de l’uniforme déjà acquéri par celui-ci, ainsi que sa stature, ou bien son air bougonnant ?

Toujours était-il qu’un dénommé … Non, un inconnu venait de passer dans une autre salle, laissant à Felryn la place libre pour s’avancer à son tour…

Une tache sur le sol. Pourtant pas plus grosse qu’un pois, mais elle n’en restait pas moins une tache. Un peu marron, un peu cabossée et aplatie, comme quelque chose qu’on aurait écrasé là. Le cou penché vers le sol, Felryn regardait entre ses deux bottes la tache en question. Elle lui rappelait la tache qu’il avait vue lors de son premier passage ici-même, avant que l’ex grand officier de la prévôté, Espoire, ne le tire de sa contemplation. À tout bien y réfléchir, c’était peut-être bien la même tache. La même tache mais pas les mêmes bottes. D’ailleurs, est-ce que c’était bien une tache ? Au vu du relief, c’était peut-être bien une cassure du marbre.
Le lieutenant songeur grognait encore dans sa non barbe, quand Plumedange releva son attention, perçant sa bulle vaporeuse de profonde réflexion sur l’existence des taches et leur répercussion sur la concentration.

-Ah, bonjour sergent ! J’ai pas voulu vous déranger pendant vos causeries avec les étudiants. J’suis là à propos d’étudiants, justement.

Se redressant bien droit, l’Embrunais posa son pied sur l’étrange salissure qui l’obnubilait.

-J’ai recroisé dernièrement une ancienne élève d’icitte. Crome, qu’elle s’appelle. Elle étudiait pour devenir sergent à Embrun il y a quelques mois, et a dû se tenir éloignée de ses cours pour d’obscures raisons de santé. Pourriez-vous vous informer de l’avancement de ses cours, lorsqu’ils avaient encore lieu ? Je lui ai suggéré de revenir poursuivre sa formation, mais ne suis pas certain qu’on l’attende toujours.

-Excusez moi un instant.

-Faites-donc, faites-donc...

Entendant les pas du sergent de Die s'éloigner dans des couloirs adjacents, le Lieutenant d'Embrun renifle bruyamment, chiffonné. Jetant un regard circulaire, il finit par jeter son dévolu sur une vieille chaise juste à côté de lui. Vérifiant qu'on ne le regarde pas, et prenant soin de ne pas bouger sa botte, il s'empare du siège pour le faire glisser jusqu'à lui. Là, voilà. Le pied du fauteuil cache cette tache qu'il ne saurait voir. Il aurait été bien en peine de lui coller un procès pour déconcentration intempestive. Mais voilà qu'un autre détail l'embête. Évidemment la chaise n'est plus à sa place.... Décidément, c'est un complot!


-J'ai retrouvé son dossier...Il est assez ancien. Je pense que si elle souhaite continuer il lui faudra recommencer ses études depuis le départ...Vous pensez qu'elle en aura le courage et la patience? Je serais prête à la prendre en charge si elle souhaitait revenir, et elle sera la bienvenue ici.

Felryn se retourne tout de gob' en entendant le sergent qui revient, une pile parcheminasses dans les mains. Songeur, il se frotte le menton en hochant la tête.

-Oui, da. Vrai que ça fait un moment qu'on ne l'a pas revue. Je sais qu'elle est brave. Elle ne manquera pas de patience, s'il faut recommencer. Après tout, ne sommes nous pas voués à répéter les mêmes procédures? Huhu. Bon, eh bien, sur ces quelques mots, je vous dis au revoir, ou à bientôt. Peut-être reviendra-t-elle.

Tournant les talons, il s'éloigne, avant de se retourner une dernière fois.

-Ah! Vous le savez peut-être, mais nous avons déjà une autre recrue en formation. Je m'arrangerai pour que le poste soit libéré pour accueillir ces deux nouveaux arrivants, s'ils réussissent leurs examens.

Avant d’avoir pu reprendre sa marche vers la sortie, Felryn est bien vite rattrapé par Plumedange, sur le visage de laquelle il croit déceler un air intrigué. Aussi s’arrête-t-il, afin d’éclaircir ses propos.

-Ah, et bien. La perspective de quitter la prévôté ne me procure aucune joie, loin de là. J’y ai passé le plus clair de mon temps, et y ai affronté seul l’écatombe que fut le changement de la grille des prix, à l’époque. Que de bons souvenirs, en somme. Sans compter les vils escrocs qui se sont vus refermer les verrous sur le nez.

Se frottant pensivement le menton:

-J’aime mon boulot, da. Mais je ne suis pas éternel. Il faut penser à la succession, et les temps sont propices. De nombreux jeunes motivés pointent le bout de leur nez, prêts à détrôner les vieux séniles qui ne savent plus avoir le recul nécessaire, pour donner un coup de matraque là où il faut, quand il faut.

Partant d’un rire sonore qui se répercute entre les murs, avant d’apposer inconsciemment sa paluche sur la tête de Plumedange, comme il a l’habitude de le faire avec ses fillotes, pour les faire râler, il termine.

-Si vous croisez Bounette, passez lui mon bonjour.